DEscendre la Marne , une idée étrange?
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C'est là que réside tout l'intérêt de la proposition d'Eron dans une base de données des parcours de rivières.
Un Marnais.
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Moi, j'ai celui de descendre la Seine (ayant souvent longé son cours supérieur) et depuis peu l'Ourcq (rivière).
Je connais parfaitement la Marne sur ses 20 derniers km avant l'embouchure. Rien de bien sauvage. L'intérêt réside plutôt dans les belles maisons et guinguettes du Val de Marne.
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J'ai moi aussi écouté cette émission sur la rivière Marne.
j'ai fait quelques recherches, et je suis tombée sur l'opération "Un bateau sur la Marne" de Gérard Rondeau. (www.gerardrondeau.com/blog). Et j'ai vu qu'il avait sorti justement un livre de photo sur la Marne, que j'ai pu avoir entre les mains:
Et les méandres, les boucles de la Marne, aux alentours de la Ferté-sous-jouarre, Isles-les-Meldeuses, seraient une vraie invitation au voyage ! Et parmi d'autres, l'île des loups près de Nogent, le passage du canal à la rivière justement près d'Epernay (plus haut, elle n'est pas navigable), les coteaux, le paysage industriel du port de Bonneuil où nageraient encore des grosses tortues, les parties de pêche à Damery, les attaques de cygnes au parc naturel près de Meaux, etc.
Des sources jusqu'à Paris, j'ai pourtant bien l'impression que la Marne regorge de surprises !
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J'ai d'excellent souvenir de promenade au bord de la marne à Vitry le François. Au niveau du pont canal c'est déjà une grosse rivière de plus de vingt mètre de large avant même que la Saulx ne se jette dedans. Le débit est assez constant même en été puisque c'est la période ou l'on réinjecte l'eau retenu dans le réservoir du Der. C'est peut-être une rivière aussi agréable à descendre que la Loire dans son cours inférieur, après Epernay il y a l'inconvénient des écluses. Pour ce qui est des pierres sous les ponts bombardé en 39-45, difficile de m'en souvenir. J'ai cependant, dans la même région la souvenance d'un pont jamais reconstruit sur l'Aube du côté de St Just- Sauvage...
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La Marne , loin d'être ridicule .
Mais effectivement partir dès le rase cailloux . Parfois à racler le fond de culotte . Malgré une région réputée la plus pluvieuse de FRANCE il y a pas mal de hauts fonds . Peut-être dû à l'alimentation du canal parallèle . Intéressant lui aussi vers Chaumont , car il n'est plus usité par le transport commercial et très peu par le tourisme : beaucoup de pêcheurs et d'herbiers et d'écluses (tous les 2km) .
La boucle Val de Marnaise , aah !! Mon petit refuge hebdomadaire .
Mon club : Champigny . Petit club, ouvert le dimanche matin, mais actif en compétition donc dehors . Enfin on est pas là pour ça .
Un côté est d'une boucle qui, aux petits matins , semble loin du tumulte parisien très très proche et au pied de chez moi .
Ansrick , pour la descente tu peux prendre contact avec Romain qui vient de l'effectuer dans son intégralité en cinq jours en kayak de mer . Bon pas faisable par tout le monde surtout que c'est pas un KUL . Il me semble qu'il a emprunté le canal sur les hauts du fait du peu de tirant d'eau .
Que les vents vous portent !!
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Bonjour,
La Marne , loin d'être ridicule .
Mais effectivement partir dès le rase cailloux . Parfois à racler le fond de culotte . Malgré une région réputée la plus pluvieuse de FRANCE il y a pas mal de hauts fonds . [...]
Ca aussi, ça laisse de grands souvenirs. J'ai fait le Grand-Morin et l'Aubetin au plus près des sources, en hiver. Crevant mais inoubliable.
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aujourd'hui sur la sérieuse radio France Culture , j'ai écouté une émission d'une heure sur le plus longue rivière de France : LA MARNE
vous pouvez la réécouter durant une semaine ici
En juillet 1991, avec un copain d’enfance, nous avons échafaudé ce qui a été sans doute le plus beau voyage de ma vie. Il s’agissait de descendre la Marne, de Châlons-sur-Marne où je suis né, jusqu’à Paris, Île Saint-Louis. Une expédition de 217 km – les méandres allongent nettement le parcours – entre deux rideaux d’arbres.
Nous avons navigué douze jours, regardant comme nos principaux gages de survie le pot de résine synthétique et la filasse de nylon dont nous rustinions une ou deux fois par jour notre esquif lamentable, après l’avoir écopé.
Nous fîmes naufrage près d’Isles-les-Meldeuses. Le voyage s’est terminé en métro. Le comité d’accueil, à l’Île Saint-Louis, nous a vu arriver à pied.
De son côté, le photographe Gérard Rondeau, installé depuis quelques années sur les bords de la Marne, a fait minutieusement connaissance avec la rivière. Il a entraîné dans ses explorations son ami Jean-Paul Kauffmann, à pieds puis sur la péniche avec laquelle il a parcouru toute la vallée (canal latéral et rivière) depuis les sources jusqu’à Charenton, interrogeant devant une caméra 200 personnes montées à bord et qui avaient quelque chose à raconter sur la rivière.
Jean-Paul Kauffmann s’est pris d’un intérêt fougueux pour la Marne, et le voyage qu’il y a fait rejoint pour lui ceux qui ont pu le conduire aux Kerguelen ou à Sainte-Hélène et dont il a tiré des récits superbes. Il rédige ses observations et réflexions, qui paraîtront ultérieurement chez Fayard.
Avec :
Frédéric Chef, écrivain et ancien rameur ;
Gérard Rondeau, photographe et auteur ;
Jean-Paul Kauffmann, écrivain et journaliste.
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