Comparatif casques multi-activités nature
Mais la FFCK a développé des normes très précises pour les pratiques de l'eau vive :
CASQUES_ET_GILETS_NEUFS.pdf
l'extrait interessant :
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1/ Quelle norme ?
Les activités canoë, kayak et disciplines associées sont concernées par la Norme NF/EN 1385 qui s’applique aux
casques utilisés pour la pratique du canoë kayak et des sports en eau vive, sur des cours d'eau des classes I à IV.
2/ Marquage « CE »
Conformément au code du sport, les casques doivent être munis du marquage « CE » (Articles A. 322-51, A. 322-53).
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Alors attention avant d'intégrer cette activité dans vos publications.
Personnellement, je proscrirais tous les casques présentés dans le test, pour une utilisation en eau-vive.
Gilles
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Alors attention avant d'intégrer cette activité dans vos publications.
Personnellement, je proscrirais tous les casques présentés dans le test, pour une utilisation en eau-vive.
Gilles, le Meteor III + ainsi que le Scarab issus de ce test sont bien Conformes aux Exigences (CE) et normé EN 1385, cf la fiche constructeur du Meteor et celle du Scarab .
Bonnes balades.
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Inscription : 06/05/2006
Lieu : Chorges, Hautes-Alpes
@Gilles : nous mentionnons bien dans la fiche de chaque casque les normes qu'il respecte (le Calcit ne suit pas la EN 1385, mais le Meteor III+ et le Scarab si).
La fiche "comparatif casques multiactivités" précise bien "selon les modèles".
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mis à jour le 22 mai 2018
Inscription : 30/12/2012
Il est dommage que vous n'ayez pas pu intégrer dans votre test le Kosmos nouveauté de chez Kong. Il est normé escalade, vélo, et ski. Peut être enfin LE casque à avoir. Reste à savoir si les oreillette et les mousses détachable le rende suffisamment aéré pour une utilisation escalade et vtt l'été. Avez eu des informations sur ce casque ?
Bonne journée.
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Néanmoins, je ne vois personne en rivière avec ce genre de casque.
:|
Personnellement, je suis assez hostile aux trous dans un casque d'eau vive, qui permettent de rester 'pendu' à une branche ou autre objet contondant, sur ou sous l'eau !
Pour la même raison, ces trous ne protègeront pas des objets (souvent des branches) désireux de tester la solidité de votre épiderme (ou plus profond si affinité).
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Bonjour,
Il est dommage que vous n'ayez pas pu intégrer dans votre test le Kosmos nouveauté de chez Kong. Il est normé escalade, vélo, et ski. Peut être enfin LE casque à avoir. Reste à savoir si les oreillette et les mousses détachable le rende suffisamment aéré pour une utilisation escalade et vtt l'été. Avez eu des informations sur ce casque ?
http://www.kong.it/doc/KONG_KOSMOS.pdf
Bonne journée.
On va le demander en test
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Pour avoir travaillé pendant plusieurs années sur la conception de casques d'une marque que je ne citerai pas (...), j'apporte quelques précisions sur l'aspect normatif.
Les normes européennes pour casque ne sont pas réalisées au même moment, par les mêmes personnes, et évidement pas pour les mêmes activités.
Ce qui veut dire qu'il est difficile de comparer des normes entre elles car les tests réalisés ne sont pas les mêmes. Par ex, pour la norme vélo, une fausse tête est insérée dans le casque, et le tout chute d'une certaine hauteur sur une enclume qui a différente forme : plate, anguleuse (pour simuler une bordure de trottoir), etc... Et l’accélération lors du choc est mesurée et ne doit pas dépasser une certaine valeur. Alors que pour les casques d'alpi, le casque est fixé sur une fausse tête, et c'est l'enclume qui tombe (plate, pointue ou hémisphérique). Et on mesure la force au niveau des cervicales.
Dans le premier cas on mesure des g (accélération), et dans le 2è cas, on mesure des kN (force).
Dons pas possible de dire que la norme vélo est plus difficile à passer que la norme alpi par ex.
Ensuite, il y a des exigences de conception propre à chaque activité : un casque d'alpi ne doit pas avoir de trou sur le dessus (ça, c'est pour les chutes de pierre), la jugulaire (la sangle sous le menton) doit avoir une largueur et une résistance minimum, il doit y avoir une surface de ventilation minimum.
Le casque eau-vive doit avoir une zone de protection qui descend plus bas sur le front et les cotés, et de mémoire, il y a aussi des exigences sur les zones dans lesquelles il peut y avoir des trous (voir la remarque de Gilles008 sur les casques kayak). La surface de protection est encore un peu différente pour les casques de vélo.
Faire un casque multinorme n'est pas très simple car il faut conjuguer les exigences des différentes normes, qui sont parfois antinomique.... Et parfois, certaines activités ne rentre pas complètement dans une norme : le ski-alpinisme ce n'est pas QUE du ski, ni QUE de l'alpi. Le canyon, ce n'est pas vraiment de l'eau-vive (tel que défini dans la norme), ni vraiment de l'alpi....
Là où ça devient très compliqué, c'est quand on veut faire un casque multinorme prenant en compte aussi des normes US, qui elles sont encore bien différentes (et plus exigeantes en général).
Toujours est-il qu'en terme de protection, il sera toujours mieux avoir un casque, que pas de casque (note : un casque pas attaché ou mal réglé ne sert strictement à rien. A la moindre chute, il va pivoter sur la tête, et au deuxième petit impact, ce sera direct sur la tête).
Voilà, je pourrais en parler des heures.
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Un point non négligeable. Je ne vois pas de filet sur les casques.....or en vélo, parfois, ça vous sauve une après midi
Mais comme le dit ManuDad, difficile de concevoir un casque qui puisse répondre à toutes les demandes et normes.
Enzorescue
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scalde :Bonjour,
Il est dommage que vous n'ayez pas pu intégrer dans votre test le Kosmos nouveauté de chez Kong. Il est normé escalade, vélo, et ski. Peut être enfin LE casque à avoir. Reste à savoir si les oreillette et les mousses détachable le rende suffisamment aéré pour une utilisation escalade et vtt l'été. Avez eu des informations sur ce casque ?
http://www.kong.it/doc/KONG_KOSMOS.pdf
Bonne journée.
On va le demander en test
Voila on a reçu le Kosmos,
Premières impressions : excellent confort, très bon maintien, réglage micro de la jugulaire
Plus lourd que les autres casques (100g) environ et moins aéré. Les oreilles sont faciles à mettre, il faut cependant pas mal forcer pour les enlever.
A priori un très bon casque de ski, un bon casque alpi mais moins adapté au vélo/escalade en conditions estivales.
A suivre avec les tests
Poids constatés : 375g nu
Kit oreille 36g
Bonnet pour la config hiver : 23g
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En règle générale, une norme n'est pas d'application obligatoire. A titre exceptionnel, elle peut toutefois être rendue d'application obligatoire lorsque les pouvoirs publics l'ont expressément prévu dans un texte. Il n'y a que le CE qui est obligatoire et qui ne signifie pas "Communauté Européenne" mais Conforme aux Exigences.
Bref, ce qui nous intéresse, nous utilisateurs, c’est la protection et pour rebondir sur la remarque de Gilles concernant les casque d'eau vive, une (très) petite entreprise gardoise VA2OR a eu comme projet de développer et fabriquer (en France, dans le Gard) un casque multi-activités eau-vive, vélo, roller, ski.
Le gros avantage de ce casque (outre sa polyvalence) était son aération dynamique. Le casque disposait de 6 orifices d'aération situés sur les cotés qui permettent d'évacuer la chaleur lors d'activités à faible déplacement, tout en limitant le risque d'entrée d'objets extérieurs (branches, bâtons de ski...). En cas de froid intense, on pourrait obturer ces aérations en utilisant les obturateurs d'aération internes et ainsi conserver la chaleur à l'intérieur du casque.
L’aération dynamique fonctionnait grâce à un canal partant de l’avant du casque et débouchant au niveau de la nuque. Il permettait de créer une dépression sous la calotte afin d'évacuer les calories vers l’extérieur.
La gamme KIP Carbone disposait d'une coque externe en fibre de carbone apportant légèreté et résistante. Le calotin interne, en Polypropylène Expansé (EPP), pouvait résister à plusieurs chocs, à l'inverse du Polystyrène Expansé (EPS) utilisé dans la plupart des casques de protection. Le casque disposait donc d'une capacité multi-impacts et d'une durée de vie beaucoup plus longue.
Malheureusement la conjoncture économique de 2011 a mis à mal le projet qui a dû être abandonné (pas eu le temps d'obtenir toutes les certifications), elle ne laisse pas trop de place aux petites entreprises qui veulent maintenir une production locale.
Des gars comme Eric Deguil (pyrénéen et champion du monde 2011 de Kayak extrême) ou Laurent Poublan (pyrénéen et instructeur Canyon) ont participé au projet. J'ai également eu la chance d'avoir un casque fait sur-mesure que je trouve intéressant.
Inconvénients :
- le carbone a été retenu pour sa fabrication, le polycarbonate aurait eu un impact inférieur pour l'environnement,
- le poids 450g, un peu plus lourd que les autres casques,
- la taille qui n'est pas réglable (il fallait sélectionner sa taille en fonction de son tour de tête, pas évident de positionner un sous-casque ou Buff en dessous, mais moins de pièces, donc plus fiable.
Je vous mets quatre photos de mon casque.
Les entrées d'air pour l'aération dynamique :
Le canal d'évacuation :
L'inconvénient du verni sur le Carbone :
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Il est léger pour un casque de ski, agréable à porter, pour l'instant tout bon. Un seul bémol, les oreilles sont un peu écrasées et à la fin de la descente on le sent.
Sur mon casque de ski habituel (un urge), les oreilles sont moins écrasées car il y a un espace en creux ménagé pour l'oreille.
A suivre...
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Merci Scalde d'avoir attiré notre attention sur ce casque.
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