Coup de vent sur Khaoui Naam
mis à jour le 04 janv. 2014
Inscription : 01/01/2014
La suite!
Bravo à Flo pour les photos et la vidéo!
Je sens que ça va me donner des idées, même si on n'a pas du tout le même matériel!
Bon courage pour la suite!
Marie
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Il y a de la place, pas un chat à cette époque, et pas un temps pour le balnéaire.
J'y pense à l'instant : un autre coin qui doit être superbe pour le char est la côte sud de l'Islande : des km de sable noir à perte de vue...et pas de plagistes non plus
Et du vent presque tout le temps!
Jette un oeil sur google earth!
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mis à jour le 23 août 2020
Inscription : 01/01/2014
Le vent
https://www.windguru.cz
D’après les statistiques on avait + de chances d'en trouver en avril /mai mais
on se contente de peu et depuis que j'ai découvert le char dans le désert je ne me souviens pas d'une seule journée ou nous n'ayons pu rouler. Il est généralement orienté NNE . En s’enfonçant dans les terres il perd en régularité
On doit se méfier des phénomènes thermiques ( dust ) et anticiper les turbulences liées aux reliefs . Il peut être assez violent et il vaut mieux être sur de pouvoir encaisser plus de 30 noeuds avant d'entreprendre le periple
Le terrain
Si il m'est arrivé de rouler plusieurs dizaines ( voir centaines ) de km sur terrain facile c’était plus au sud au dessus du tropic .
Là il allait nous falloir affronter des dunes dépassant parfois les 20 m , des champs de cailloux et d’épineux , gravir et dévaler des plateaux . Enfin bref , on allait avoir de quoi s'amuser
La sécurité
Je ne répondrai qu'en présence de mon avocat
Le matériel
Il s'agit donc de char à cerf volant équipés de pneus ballons dans lesquels nous avons mis de l'anticrevaison . Le char étant assez bas on se protège les fesses comme on peut.
Flo et Geo avaient une plaque de kevlar , PJ et moi un morceau de container à déchet.J'avais également renforcé le mien avec un snowboard .
Coté cerfs volant je ne vais pas rentrer dans les détails des différentes techniques . J'avais 5 voiles différentes et finalement je n'en ai utilisé que 2
J'avais également une roue de secours ( environ 5 kg ) et 2 à 3kg d'outils avec des mèches pour réparer les pneus au cas ou l'anticrevaison n'aurait pas suffit.
Pour la nourriture PJ s’était chargé de nous commander des repas autochauffants et nous avions chacun au moment du départ 10 litres d'eau et qqs grignotages de secours
En raison des déplacements nocturnes des serpents et des scorpions il m'avait semblé prudent de recommander à chacun de s’équiper de tente .
Chacun devait être équipé d'un gps.
Exercice :
les bagages pesaient 50 kg. Le char pèse 60 kg .Sachant que la voile devait tirer 190 kg calculez le poids du pilote
Le transport des pilotes et du matériel
Je n'ai que 2 places dans mon fourgon et c'est Flo qui décida de faire la route avec moi.
Pour limiter la fatigue des chauffeurs et du véhicule la liaison Barcelone / Tanger se ferait en Ferry. Geo et PJ profiteraient des liaisons low cost Marseille/Agadir
Le parcours
Il fallait pouvoir descendre le vent ou au pire avoir vent de travers. En fonction de ce qui avait déjà été fait par d'autres , de ma connaissance du terrain et de mes observations sur les vues satellites
j'avais établi un tracé entre Akhfennir et Foum el Oued en passant par les cascades de Khoui Nam
De part les essais que j'avais fait lors de précédents voyages j’espérais qu'on pouvait fixer 10km/h de moyenne en limite basse de notre vitesse de progression.
Les 3 étapes étaient donc
Etape 1 Akhfennir Khaoui Nam 70 km - Bivouac aux cascades
Etape 2 100 km - Khaoui Nam Camping Bedouin dans lequel nous devions laisser du ravitaillement ( surtout de l'eau) et ou nous pourrions trouver un peu de confort
Etape 3 50 km Camps Bedouin - Camping Nil à Foum El Oued
L'organisation
Pour Flo et moi il fallait donc trouver à décharger les chars en passant à Akhfennir , passer au camps bédouin installer une tente de ravitaillement, aller déposer le fourgon au camping de Foum el oued puis remonter comme on le pourrait
A Akhfennir L’hôtel la corniche nous fit bon accueil et accepta de garder notre matériel . Pas non plus de problème au camps bédouin où j'avais déjà séjourné plusieurs fois et à Foum el oued le camion pris pension à 5 €/jour dans un camping qui n'avait pas du recevoir de client depuis un temps certain . La remontée Foum el oued / Akhfennir se fit en taxi et nous coûtât 40 €
Pour PJ et Geo ce fut aussi un beau début d'aventure : arrivés le soir à Agadir ils trouvèrent un bus qui les laissa à Tantan vers 3h du matin et là plus moyen de continuer. Les voyageurs qui étaient descendu avec eux leur firent part des danger qu'il y avait à passer la nuit dehors et heureusement ils trouvèrent une bonne âme pour leur offrir l'hospitalité
Le budget
J'avais demandé une participation de 200 €/char pour le transport qui me paraissait équitable et ramenait le prix de base de l'aventure entre 400 et 500€/personne. Comme on n'a pas joué l’économie ça a du me coûter autour de 600 € et probablement la même choses à mes compagnons de voyage
Ça en fait des choses à dire. Heureusement j'ai déjà raconté un partie de la suite sur un autre forum ....
( A Suivre...)
Ma première prise de contact avec la région en 2012 :
|
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Mets-tu "des rallonges à tes ficelles" (on ne rit pas!) pour que ton kite reste au-dessus des dunes?
C'est quoi l'anticrevaison dont tu parles? Çà marche bien?
A+
Marie
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Dans certaines zones de dunes apres qqs ratés on voyait selon l'aspect du sable ou l'on pouvait passer ... ou pas
J'avais 25 m de ligne ( je crois ) mais pour avancer on doit quand meme envoyer l'aile assez bas : il faut bien choisir son materiel ou beaucoup bagarer contre les déventes. On a toujours la solution de " pomper"
pour trouver de la ressource. Ca m'arrive de rouler avec 10 m de ligne malgé les turbulences
On passait les barkhane ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Barkhane ) dans le sens du vent : la montée est relativement douce et le sable dur et l'autre coté est tres pentu mais comme le sable est tres mou on est freiné dans la chute.
La difficulté dans la descente c'est de garder le controle de l'aile pour ne pas la faire tomber ( dans mon film autour de 6mn on voit PJ qui eclate sa voile dans une descente )
et surtout de ne pas se faire soulever ce qui peut etre assez grave
:| :o :/ :/ :o :|
Voila la suite :
Jour 1
On avait , malgré tout réussi à tous se réunir à Akhfenir la veille du depart . Les chars étaient montés et le vent attendu .
La marée basse prévue à 10h nous laissait espérer un run de 8 km au bord de l'eau mais finalement le vent n’étais pas au RV et la plage qui paraissait si belle vue de haut était barrée de rochers. La veille un gendarme nous avait prévenu sans qu'on comprenne bien ce qu'il voulait dire : c'est dangereux , il y a des rochers
Apres 2 petits kms à louvoyer en descente de vent il fallut quitter la plage et tenter de capter les quelques faibles bouffées d'air dans la dépression de l'autre coté de la N1
Petit à petit une légère brise nous avait permis d'avancer . Elle se renforçait et finit rapidement par être suffisante pour me permettre de rouler confortablement en Matrix 9m
En avançant dans la dépression le sol devenait plus lourd et plus humide . Une rampe de terre nous permis d'en sortir avant que ça ne devienne mouillé . A cet endroit là , je ne sais pas si qq1 avait réellement regardé son GPS mais nous étions pile poil sur l’itinéraire prévu .
En haut de la rampe le terrain était un peu moins bon et Flo qui était allé y faire un tour semblait penser qu'il y avait certainement un meilleur itinéraire prévu . Ben non , c’était la vraie route à 100% : une garrigue de petits épineux sur leur lit de cailloux .
Au début ca surprend mais après qqs heures on s'habitue très bien. Le tout c'est de ne pas faire tomber la voile , même si c'est vent arrière . La garrigue était parcourue de sentiers et si nous nous étions conformé au plan nous en aurions suivi un qui nous aurait conduit dans la vallée menant aux cascades mais cela supposait de passer derrière une dune de 40 m et peut être d'en subir les turbulences
Apres qqs échanges il fut donc décidé de passer à droite de la dune pour éviter la dévente mais la consigne de ne pas faire tomber la voile fut mal respectée ce qui eu pour conséquence de difficiles moments , peut être pour Geo mais surement pour PJ
Lentement et malgré tout nous avancions et on se retrouva ensemble au pied de la première grande dune . Le terrain s’était bonifié , le vent n’était pas si mauvais et les voiles avait été adaptées : maintenant nous roulions à 4
Apres passage des lignes électriques nous avons pu attaquer la deuxième grande dune haute longue et roulante puis en bout de dune bifurquer vers le Sud . Le terrain était constitué de petites dunes pas désagréable et le vent était de travers . Ca avançait bien , trop bien pour Flo qui je ne sais pour quelle raison fini la tête dans le sable
Le vent semblait vouloir se renforcer . Sur ce genre de ballade sans assistance et en terrain difficile il vaut mieux limiter les risques. Du coup j'abandonnai la matrix 9 m pour l'access 4 m
Sur le GPS une flèche m'indiquait la trace à suivre mais comme nous n’étions plus sur la trace elle m'indiquait le point de la trace le plus proche. De flèche en flèche on fini par se retrouver sur un point haut dominant l'entrée de la vallée. Comme Je n'avais pas eu conscience de monter je fus surpris de me retrouver devant une forte pente caillouteuse . Sur la gauche des accumulations de sable rejoignaient le fond de vallée . Tout le monde s'y engouffra pensant peut être comme je le pensais moi même qu'on avait atteint Bergen et qu'il était temps de traverser
Il fallait maintenant trouver le passage pour grimper sur l'autre rive qui se découpait en strates sablonneuses séparées par des marches de pierre . Le vent qui semblait monter tout à l'heure c’était finalement calmé et je me trouvais un peu sous toilé. Il fallait prendre de l’élan pour franchir les langues de sables qui parfois faisait communiquer 2 strates .
Le soleil baissait et nous continuions à progresser . Flo et Geo , mieux toilé passaient mieux mais s’écartaient l'un de l'autre pour tenter de trouver le meilleur passage . L'ombre gagnait et Flo et PJ décidèrent d'un point de bivouac . Je les rejoignis mais pas de Geo en vu .
Maintenant la nuit tombait vraiment . Il fallait monter les tentes et se préoccuper de notre unique repas de la journée . Qq part , pas très loin de nous nous espérions que Geo en faisait de même
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La nuit était sans lune et malgré qqs passages de nuages le ciel paraissait très étoilé . En dehors des ronflements de Flo dans une tente à qqs mètres de moi il y avait peu de bruit . Juste qqs glapissements de temps en temps et je ne pense pas que ça ait pu être PJ . Le double toit de ma tente de bivouac avait tendance à s’affaisser et humidifiait fringues et duvet. Coucher vers 18h30 la nuit me semblait interminable et je fus content de voir apparaître les premières lueurs de l'aube.
Il fallait retrouver Geo. Le pliage du matériel fut vite expédié et une barre de céreal fit office de petit déjeuner . De la ou nous avions dormis nous dominions nettement la vallée et cette position haute m'impressionnait un peu .
Ne sachant à quel vent nous allions être tracté on se décida tous les 3 pour des petites voiles . Toujours pas de Geo en vu et après qqs tours de roues Flo repéra des traces de buggy descendant de manière inquiétante vers le fond de vallée . Si Geo etait redescendu il risquait de se faire piéger . On jugea à juste titre qu'il y avait réfléchi et on décida de se rendre au waypoint suivant pour le retrouver ou pour l'attendre.
Le vent ne se décidant pas à monter j'avais ressorti la matrix . Le Gps semblait nous indiquer une route contournant un petit col en forme de canyon . A 2 voix contre 1 on choisi de prendre le raccourci par le canyon . Le vent y était turbulent et d'immenses vagues de sable formaient une sorte de barrage . J’étais repassé en 4m et je cherchais mon passage vers la 2eme vague quand la voile de Geo apparu derrière nous . On aurait bien fêté l'évenement en triquant mais vu que l'on avait que de l'eau on s'est contenté de poursuivre avec le sourire .
La dernière vague renforça cette impression de barrage . Elle se terminait par un mur abrupte de plus de 20 m . Flo en habitué de la montagne ouvrit la voie. Je le suivi en dérapant , Geo passa après , du coup PJ avait des spectateurs pour sa descente. Comme il l'avait fait le jour précédent lors de la descente dans la vallée il envoya fort . Trop fort cette fois ci et perdit le contrôle de son access qui s’écrasa sur le sol avec un bruit de sac en papier . Il n'y avait plus grand chose à faire pour la pauvre bête. Elle était dans un état proche de celui de la vapor que je m’étais fait ramasser au cdf 2012 après qu'une bonne partie du troupeau des concurrents ait roulé dessus .
Tout le spi autocollant de Geo n'aurait pas suffit à retaper l'access .Pour repartir PJ avait le choix entre la reactor 2.2 et la gin B/c 6.5 . Le vent se renforçait et il opta pour la reactor .
Malgré qqs buissons maintenant on roulait bien et régulièrement . Le vent continuait à se renforcer et au milieu d'une zone de petites dunes ( 5 m environ ) ceux qui le pouvaient s’arrêtèrent pour changer de voile .
En voile poignée dans une végétation qui se densifiait PJ semblait peiner . On s’arrêta pour lui permettre de reprendre son souffle et on décida qu'au vu de notre vitesse de progression il valait mieux abandonner notre objectif premier qu’était les cascades et essayer de rejoindre la trace qui nous conduirait le plus vite à la fin de l’étape 2 .
L'objectif était maintenant une trace nommée échappe . On reparti mais avec le vent rafaleux et les pièges du terrain PJ et Geo en voile poignées avaient du mal à rester dans leur sellette . Sans doute trop absorbé par la difficulté du terrain on dépassa le point de départ de la piste échappe et il leur fallu marcher 2 km en trainant les chars à travers les buisson pour retrouver le bon chemin.
Avec nos voiles B/C Flo et moi progressions doucement . La descente du plateau se fit sans problème sur une cascade de dunes . On s’arrêta au pied de cette première descente histoire de faire sécher le matos plié à la hâte le matin et de déguster tranquillement notre repas quotidien . La nuit arrivait .
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Aujourd'hui l'agenda indiquait : run sur le lac salé . On avait pris un jour de retard mais les provisions d'eau avaient été prévues pour tenir un jour de plus et dans la mesure ou tout le monde s’était accommodé d'un repas par jour on avait même suffisamment de bouffe pour se faire un gueuleton avant d'arriver . On avait tous dans un coin de la tete le tajine bierre qu'on allait se taper ce soir à notre arrivée au camps
La nuit avait été bonne. On avait monté le camps de bonne heure à l'abris d'une dune et on avait eu le temps de fignoler le confort . Geo partageait maintenant sa tente avec Flo qui avait perdu la sienne dans le parcours secoué de la journée précédente.
Le vent était faible mais les jours précédents nous avaient appris à nous méfier des variations soudaines. Apres qqs hesitations c'est finalement en Matrix 9m que je démarrai la journée. Geo était parti le premier et nous attendait un peu plus loin. Il fallait poursuivre sur la trace. Les indications des GPS étaient contradictoires et finalement on pris pour bonne mais à tord celles des foretrex 401 dont Flo et moi étions équipé.
Apres qqs dunes un peu difficile à passer on attaqua une zone de dunes plus régulières mieux ventée . On continua ensuite sur une sorte de rivière de sable facile et agréable à descendre débouchant sur un champs de dunes à la lisière d'une prairie d’épineux . Le roulage sur les dunes en bord de végétation était facile .Le vent semblait convenir à tout le monde et au loin il me semblait entendre des cris . Dans la végétation , à 500 m de nous un troupeau de chameau commença à nous suivre . Derrière les chameaux , les eleveurs criants courraient dans notre direction .
On ne s'attarda pas . Un couloir nous amena dans une dépression dans laquelle nous devions avancer sur une quinzaine de kms Il était prévu de rouler sur une grande esplanade bordée de dunes au nord mais je ne sais pourquoi on fini par s'enfoncer dans les dunes. Au début c’était plutôt pas mal. Les dunes etaient bien separées et formaient une sorte de labyrinte au fond duquel nous progressions facilement . Puis leur taille augmenta et elles se resserrèrent : il fallait en sortir.
On obliqua au sud et on rejoigni parfois avec difficulté l'esplanade . On retrouva un bon rythme de progression mais j’étais un peu inquiet sur la sortie de cette Sebkha ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Sebkha ) . J'avais estimé d’après les vues satellite qu'on devrait trouver des rampes de sable mais je n’étais pas complètement sur qu'il ne faille pas hisser les chars . Finalement , et de manière inaccoutumée tout se passa comme prévu .
Après un passage de dunes il fallu replonger dans la broussaille pendant qqs Kms avant de trouver une piste bordant la sebkha de Tah . Sous alimenté et en difficulté avec les voiles qu'il lui restait PJ souffrait et avançait avec difficulté . Lorsque plus tard alors que Flo, Geo et moi avions posé les voiles on lui fit signe de continuer , il interpréta mal notre geste et compris qu'il fallait tourner à gauche. On eu beau crier , il n'entendait pas . Porté par un vent bien orienté on vit sa voile s’éloigner rapidement et devenir à peine distinguable au loin dans la végétation.Depuis un petit moment on avait commencé à en douter mais maintenant c’était sûr : le tajine ça ne serait pas pour ce soir .
On repris le cours de notre voyage. La piste s’était faite plus précise et la végétation était plus clairsemée . Flo n’était pas d'humeur à s’arrêter et insistait pour qu'on roule jusqu'au bout du jour. Le vent de travers était devenu régulier : grosso modo on traçait bien.
Dommage ,il fallut s’arrêter avant qu'il ne fasse trop sombre. Les réserves d'eau étaient bien suffisantes pour faire un jour de plus et sur les 4 repas lyophilisés prévus nous n'en n’étions qu'au troisième mais le retard sur les prévisions devenait important . Ce soir là , nous aurions du dormir au camping à Foum el Oued. Le planning, on ne l'avait plus trop en tête mais une phrase y figurant nous revenait : Dépêche toi PJ tu vas rater l'avion
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Jour 4
..... le tajine bière qu'on allait se taper ce soir à notre arrivée au camps
Apres une nuit trop longue tout le monde profita des premières lueurs du jour pour plier le matériel. Le vent était léger et régulier et nous étions toujours sur la piste nettement tracée que nous avions entamé la veille.
Plus on progressait vers l'ouest plus les pistes étaient nombreuses et marquées. Nous suivions le bord de la sebkha de Tah et le gps n'avait pas plus d'utilité que n'en n'aurait eu une boussole.
De piste en piste on arriva dans un chemin creux bordé d'une végétation dense qui permettait peu d’écarts et poussé par un vent arrière qui permettait peu d'erreurs. Les pluies récentes avaient formé qqs flaques de boue . Flo qui avait perdu la bavette de son garde boue profitait pleinement du terrain .
Le chemin aboutissait sur une chicane formée de rochers . Flo passa sans problème avant qu'un 4X4 ne s'engage dans l'autre sens. Je m’étais rangé sur le coté pour laisser passer le 4X4 . Une rafale failli me sortir de la sellette puis m’étant mis debout je me fis nettement soulever . Il était temps de changer de voile .
On devait être dans les turbulences de je ne sais quoi et tout le monde fini par plier les voiles et tirer le char . On marcha 500 m avant de repartir prudemment en petite voile. Sous toilés on du pomper pas mal pour rejoindre les lignes électriques puis traverser la Nationale 1
On était au nord du lac salée. On se croyais arrivé mais pour nous la notion d'éloignement dépend beaucoup de la force du vent et de la nature du terrain. Sans vent au milieu des cailloux et des épineux on avait finalement encore pas mal de route.
Je repris la matrix mais les problèmes technique s’enchaînaient m'obligeant à chaque fois à reposer le voile sur un sol peu propice aux redécollage. Absorbé par mes problèmes je n'avais pas suivi les autres et j'avais considéré qu'ils avaient du profiter des derniers souffles pour descendre dans lac .
J'essayais de m'accrocher aux qqs rafales qui passaient pour progresser vers l'ouest et je fini par apercevoir au nord ouest les voiles de Geo et de Flo . Ils avaient trouvé refuge sur une dune proche d'une tente sahraouie .
En bataillant dans la brousse j'avais perdu qqs brides . Les rafales se faisaient plus forte et l'une d'elle fini par me sortir par l'avant du char . J'entrepris de rejoindre Flo et Geo.
Arrivé sur la dune ils avaient disparu en laissant leur matériel . C’était l'heure du thé. Ils avaient rejoint les occupants de la tente et me firent signe de les rejoindre à mon tour. On n’était chez Najim .
3 thés , lait de chameau, farine de blé local mélangée à du sucre et du cacao . L'accueil était bon et inattendu. Le téléphone de Najim sonna. Son père l'appelait pour lui dire qu'il avait trouvé un buggyste en détresse . On s'entassa dans le 4X4 pour rejoindre le PJ en déroute puis on se fixa RV au camps bedouin : PJ nous rejoindrait en 4X4 des qu'il aurait fini de nourrir chèvres et chameaux
Le vent s’était levé et on rejoignit rapidement un point de descente dans le lac. La pente formée de dunes enchevêtrées était impressionnante vue de haut et seul Geo la tenta sans succès la descente avec la voile . Il nous restait plus qu'a envoyer en vent arrière sur 10 km de billard qui parurent trop court . On roula encore un peu sur le lac puis on se décida , l'un après l'autre à rejoindre le camps
PJ tarda un peu mais finalement ils nous le rendirent
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Il y a plein d'informations dans ton texte.
En tout cas tu as fait un très beau périple!
Moi je n'y connais rien dans ce genre de sport.
Peu tu éclairer ma lanterne?
Il me semble que ce genre de moyen de locomotion c'est quand même un peu galère non?
Beaucoup d'arrêts, de risque d'accidents, de détours, de changement de voile!!
Pense tu que ceci soit due au fait que le matériel n'est pas encore bien au point?
Ou ce problème est fondamentalement lié a ce mode de transport?
Quelle est la vitesse maxi lors de ce raid et pendant combien de temps?
Combien de fois ou de temps avez vous tiré vos engins a la force de vos bras et des jambes?
D'après toi en modifiant la voile pourrait-on imaginer se déplacer qu'avec une seule voile?
Qu'elle est la charge maxi tractable avec une voile?
Ce paramètre est il le facteur limitatif pour la vitesse et la dextérité?
Continues encore a raconter c'est sympa!
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Par contre vous n'aurez pas la journée 5 ce soir .
Les 4 premières journées étaient déjà écrites et sur un autre forum => copié collé
Il existe une journée 5 écrite par Geo mais j'aimerais écrire ma version avant de vous donner la sienne et maintenant que j'ai lu la sienne j'ai du mal à écrire la mienne sans que ca soit une réponse à la sienne :/
Il me semble que ce genre de moyen de locomotion c'est quand même un peu galère non?
ca dépend du terrain du chargement du vent ... gravir un col à velo c'est galère quand on sait qu'on aurait pu le faire en voiture
Beaucoup d'arrêts, de risque d'accidents, de détours, de changement de voile!!
Je pense que mes compagnons de voyage ont été surpris de la difficulté : ça manquait de préparation
Les risques sont les risques du kitesurf . Les détours étaient peut être évitable mais on reste tributaire de la force et de l'orientation du vent
Sur un autre raid en 2012 je me souviens d'une matinée ou on a du faire entre 100 et 150 km sur un terrain + facile
Pense tu que ceci soit due au fait que le matériel n'est pas encore bien au point?
Ou ce problème est fondamentalement lié a ce mode de transport?
le materiel est au point , les pilotes pas toujours
Quelle est la vitesse maxi lors de ce raid et pendant combien de temps?
on a du faire des pointes autour de 60 km sur le lac salé mais je ne pourrai pas t'en dire +
le record du monde doit etre vers 135 km/h mon meilleur GPS autour de 95
Combien de fois ou de temps avez vous tiré vos engins a la force de vos bras et des jambes?
A ce moment du récit PJ et Geo ont du faire 2 ou 3 km en tirant les chars
D'après toi en modifiant la voile pourrait-on imaginer se déplacer qu'avec une seule voile?
Lors du raid dont je parlais précédemment j'ai fait les 3 jours avec la même voile . Sur un terrain facile bien dégagé on encaisse facilement une survente car au pire on descend le vent . En bord de falaise ...
Qu'elle est la charge maxi tractable avec une voile?
On fait de temps en temps des tandem pour faire découvrir l'activité. La voile tire alors 2 chars + 2 pilotes donc (60kg+80kg ) X2 . Ca va dépendre du terrain et ca fatigue quand même les voiles
Continues encore a raconter c'est sympa!
Merci , je vais essayer de vous faire la journée 5 pour demain
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Où s'est déroulé cet autre raid?
Quel est le forum dont tu parles?
Avec ce type de char tu peux tirer des bords pour remonter au vent ou juste faire des bords carrés?
Ça doit pas mal solliciter le dos et les cervicales non? On a l'impression que le tronc est toujours en torsion...
Sur une des vidéos on a l'impression que le char chasse un peu, la faute aux gros pneus qui offrent moins de "plan antidérive" que des pneus plus fins ou vous étiez simplement surtoilés?
Bon courage pour la suite!
Marie
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Moi aussi je suis!
il y a foule , cette année les clubs de classe 8 vont faire le plein
Où s'est déroulé cet autre raid?
ici : https://fr.wikiloc.com/wikiloc/view.do?id=2769997
Avec ce type de char tu peux tirer des bords pour remonter au vent ou juste faire des bords carrés?
on fait les mêmes parcours que les chars à voile classiques avec peut être quand même un peu moins de remonté au vent
Allez je vous embarque pour une manche de course de ligue :
[video]youtube.com/watch?v=wgvxWBL9D00[/video]
Ça doit pas mal solliciter le dos et les cervicales non? On a l'impression que le tronc est toujours en torsion...
J'ai 53 ans et je n'ai pas de probleme de dos . Sur terrain lisse quand on ne se fait pas éjecter ca ne pose pas de problème . Il faut se méfier des bosses si on prend de la vitesse
Sur une des vidéos on a l'impression que le char chasse un peu, la faute aux gros pneus qui offrent moins de "plan antidérive" que des pneus plus fins ou vous étiez simplement surtoilés?
on se laisse déraper pour ralentir ou parce qu'on arrive pas à faire autrement .Souvent il vaut mieux que ça dérape sinon on se retourne
Quel est le forum dont tu parles?
Je vous donnerai les liens de la discu d'avant le départ et du retour dés que j'aurai rejoint ma voiture à Foum el oued
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mis à jour le 16 janv. 2014
Inscription : 01/01/2014
Voila donc la version de Geo
Geo :
Donc, le jour 5, nous décidons de partir vers Foum El Oued retrouver la voiture de Michel qui nous attend dans le camping. "Le trajet va être plus cool" nous dit-il!!... Mais bien sur.... Et on l'a cru en plus!!... On laisse P-J qui avait son avion à prendre et décida de passer la journée tranquille à faire des runs sur le Lac salé. RDV prit le soir même au camp bédouin........
Nous partons vers le haut du Camp, le vent n'est pas très fort et nous retrouvons nos bonne veilles caillasses et autres buissons épineux... Puis le vent tombe et le soleil plombe! Nous nous arrêtons avec Flo pour attendre Michel (qui arrive au loin...à pied!...Twisted Evil ). Nous essayons de trouver de l'ombre sous nos chars. Nous allons rester là un bon moment avant que le vent décide enfin à se relever. Une fois que nos voiles décollent enfin, direction les dunes. Dans les dunes, j'étais le seul à remonter suffisamment au vent. C'est quand Michel a commencé à gueuler que je me suis décidé à les suivre en descente au vent. On s'écartait de plus en plus de la trace GPS initiale... Puis les dunes devenaient de plus en plus grosses et de plus en plus molles!! Jusqu'à nous épuiser à tirer sur les voiles, pousser les chars.... En tout cas, moi j'en pouvais plus! Fatigué, énervé, exténué... Bref... La super ambiance... Et la nuit commençait à arriver!! Et bien sur nous n'avions pris ni bouffe, ni tente, puisque nous devions faire le trajet dans la journée... shakng2 Donc les dunes ont eu raison de nous. Nous décidons de nous arrêter là et dormir à la belle étoile. Petit feu de camp improvisé et tous au lit pour se lever tôt le lendemain et entamer la marche vers la plage!... Pour le moment il n'y avait que des grosses dunes à perte de vue... Heureusement Michel est resté positif et confiant jusqu'au bout! Un vrai leader!... Michel et Flo se mettent dans leur voile pour dormir. Moi je reste près du feu jusqu'à la fin du bois. J'en profite pour manger mon dernier repas autochauffant, miam, miam. J'ai proposé de partager, mais ils n'en veulent pas... Tant pis pour eux. Puis je me pose dans les dunes. Mais le froid me rattrape bien vite. J'essaie de rajouter des couches de vêtements, mais en vain. Le froid me gagne! Impossible de dormir tellement j'ai froid!! Et je me dis que l'idée de voile est peut être pas si mauvaise, vu comment Flo ronfle comme un barbare. Effectivement d'un coup, plus de vent, plus de froid!!! Le bonheur!!! Pour quelques heures seulement car bientôt j'entends "IL FAIT JOUR"!!! Michel motive ses troupes et profite de la fraicheur matinale pour nous faire entamer la marche finale. Les visages sont fermés et les discussions très rares... rambo Laughing
Je le trouve un peu sombre mais cette étape l'a pas mal stressé .
Le parcours n'avait rien de formel ,
il fallait juste ne pas descendre trop au sud pour ne pas être bloqué par des éléments que j'avais vu sur les vues satellite et que je n'arrivai pas à définir
et le manque de vent dés le départ aurait du nous amener à reporter ou à aménager notre parcours
mais sans moyen de communication on n'a pas d'autre choix que de rejoindre le plus avancé pour entamer des discutions
Il faudra repenser tout ça avant un nouveau départ mais malgré les difficultés aux dernières nouvelles, Geo , comme Flo et PJ étaient partant pour un nouveau raid
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mis à jour le 16 janv. 2014
Inscription : 01/01/2014
Geo :
JOUR 6
Une longue marche au milieu des dunes, en silence et dans la fraicheur du matin. Puis nous décidons de remonter dans les chars pour arriver à Foum el Oued avant midi. Finalement, nous sortons enfin des dunes et retrouvons encore nos bonnes vieilles caillasses et autres buissons épineux... Nous traversons la route, une traversée de terrain plutôt sympa, avec des minis dunes qui nous font voler dans les sens!... Mais au loin il y a la PLAGE!!! Nous y arrivons, sourire aux lèvres! La pression retombe, les rires sont nerveux, les corps se relâchent, la fatigue se fait clairement sentir... Nous poursuivons tranquillement sur la plage. Le sable est très mou et nous avançons très lentement. Quelques "salam" aux pêcheurs présents. Au détour d'un virage nous nous retrouvons près du centre ville, sur le remblais. Nous nous engageons en haut de plage et sur le trottoir, sous les yeux ébahis des quelques autochtones et autres policiers... Puis nous posons les voiles de l'autre côté de la route, aux portes de la ville, près d'une meute de chameaux qui nous regardaient interloqués... Nous allons jusqu'au camping à pieds et commençons le démontage des chars. Le camping est désert, malgré quelques marques de parcours installées probablement pour nous...
Faute de taxi, nous partons à trois serrés dans le van, vers (je ne sais plus...). Sur place, un peu de shopping et surtout une bonne grosse friture qu'on aura du mal à finir. Puis retour au Camp Bédouin. Moi en taxi avec Mahamoud et les gars en van. Eux s'arrêteront à l'aéroport de Laayoune pour dire au revoir à P-J. Comme convenu avec le chauffeur, je fini la piste à pied vers le Camp Bedouin. Nous arrivons tous en même temps...
L'ambiance est à la détente et Flo me montre le jacuzzi Marocain... Le luxe!...
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J'ai préféré rester sans manger car j'avais peur que manger me donne soif .
Au soir du jour 5 contrairement à ce que laissaient penser les compas des GPS nous n'avions pas atteint la latitude sud à ne pas dépasser et finalement nous sommes tombés sur
un amas de dunes que nous avons contourné par le nord mais que , d’après les vues satellites nous aurions aussi bien pu contourner par le sud :
pas fiable les Garmin ( je ferai un commentaire dans la section matériel )
Finalement nous sommes arrivé en bord de mer 10 km plus au nord de l'endroit que nous visions
Ce WE J'ai revu Flo qui s’inquiétait de savoir quand était le prochain départ: J'y travaille , ça urge , je fais du gras , j'ai bientôt récupéré les 6 à 7 kg perdus au cours de la ballade
Le parcours : https://fr.wikiloc.com/wikiloc/view.do?id=5706504
Avant : https://les-ailes-de-lespi.forumactif.com/t5504-en-route-vers-de-nouvelles-aventures
Apres : https://les-ailes-de-lespi.forumactif.com/t5619-en-route-pour-l-aventure-maroc-2013
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contrairement à ce que laissaient penser les compas des GPS nous n'avions pas atteint la latitude sud à ne pas dépasser et finalement nous sommes tombés sur un amas de dunes que nous avons contourné par le nord mais que , d’après les vues satellites nous aurions aussi bien pu contourner par le sud :
pas fiable les Garmin ( je ferai un commentaire dans la section matériel )--
Bonjour Michel
le récit est très intéressant
les dunes se déplacent avec le vent, tu devrais le savoir. Alors Garmin ou d'autre éditeurs ne peuvent en fixer une carte définitive. Derrière les dune le sol dur découvert laisse parfois apparaitre de traces très anciennes : pointes de flèches, bois pétrifié, éclat de céramique., meules.
bonne route.
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Pour les pointes de flèches .. J'en ai ramassé lors d'autres ballades accompagné par des sahraouis. Ils connaissent les coins et ils ont l'oeil mais c'est plutôt dans des zones moins sableuses . Certaines boutiques les payent pour ramasser
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Inscription : 30/04/2008
Lieu : Luchon (31) / La Forêt F. (29)
Je n'avais pas programmé de chemin précis entre les dunes mais je comptais sur le compas pour nous orienter comme aurait pu faire une boussole ne nous indiquant le nord mais si une boussole avait eu la même incertitude que le Garmin elle aurait indiqué Est Nord Est au lieu de nord . Du coup pour la dernière étape par exemple on est arrivé en bord de mer 10 km au nord du point visé .
La plupart des GPS, quelque soit leur marque, n'ont pas de compas intégré. Seulement un affichage en "mode compas" efficace quand la réception est bonne et que la vitesse de déplacement est suffisante. Quand la réception est mauvaise, ou qu'on ralenti, ou pire qu'on s'arrête, cet affichage devient complétement aléatoire. C'est pourquoi certains GPS intègrent un compas magnétique accessoire qui prend le relai, principalement pour s'orienter grossièrement à l'arrêt et repartir dans la bonne direction, ou pour stabiliser l'orientation de la carte intégrée si c'est l'option choisie. Quand il existe, il est rare que ce compas intégré, très accessoire, soit aussi performant qu'une bête boussole à aiguille magnétique à quinze euros.
J'ai peut être mal compris, utiliser un GPS comme une boussole, cela semble un peu bizarre. Dit comme ça, cela parait aussi bizarre que d'utiliser un vélo en courant à coté
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je me contentais d'afficher ma position et je savais que pour atteindre mon but je ne devais pas dépasser tel latitude ou tel longitude et finalement ca marchait plutôt bien . La forme des dunes l'orientation du soleil complétaient les infos fournies par le GPS et j'arrivais ou je voulais
J'avais testé le Garmin chez moi en établissant un itinéraire que j'avais rentré dans le gps . J'avais alors testé ( à pied ) l'itinéraire. J'en étais également sorti pour voir ce qu'allait me dire le GPS : pas de souci . En ne suivant que les indications du compas j’étais retombé sur le tracé que j'avais rentré et j’étais arrivé au but que j'avais fixé .
Ca ne s'est pas passé comme ca lors du raid et pour la prochaine je reprendrai la bonne vieille méthode
Je précise que je ne rentre pas de carte dans le GPS . la seule chose qui m’intéresse c'est que s'il le fait correctement qu'il m'indique la direction de mon objectif et s'il ne peut pas le faire qu'il m'indique ma position . En char on a les mains + ou - occupées et l'attention accaparée par la tenue de la voile . Dans l'endroit ou nous étions il était souvent difficile de poser les voiles ...
Lors de l'etape du jour 5 j'avais défini une latitude à ne pas dépasser à cause de la rivière et d’éventuelles installations que l'on risquait d'y rencontrer . Les indications du compas nous ont laissé penser qu'on avait dépassé cette latitude alors que ca n’était pas le cas et finalement nous a renvoyé vers le nord alors que ca n'aurait pas été un problème de continuer vers le sud
J'avais tracé un itinéraire plus destiné au cas ou nous aurions roulé séparés mais ce n’était pas le cas . J'avais préféré faire ce tracé car lors d'un premier essai 6 mois + tot le pilote de tete avait choisi de partir vers l'Est alors qu'un des suivant avait trouvé + facile de continuer vers le Sud. Il a fallut ratraper le premier puis rechercher le 2eme. Apres 2h30 de recherche le groupe s'est reformé mais ca a été retour vers le départ
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Inscription : 30/04/2008
Lieu : Luchon (31) / La Forêt F. (29)
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Je tente une ultime explication :
Je précise qu'on a des GPS de poignet et qu'on se dirige dans la direction que nous donne la flèche sur le cadran du GPS
Donc sur les GPS on a rentré les coordonnées du point visé .
on est 2 ( je ne sais pas pour geo ) à l'avoir fait chacun sur sur son propre garmin 401
on est parti au départ du tracé bleu . Quand on est sorti de la zone de dune on a arrêté de suivre les indications du GPS et on a repris vers le sud car on voyait les routes ... ce qui n’était pas le cas avant
ca donnait ca :
en espérant m’être fait mieux comprendre mais je ne suis pas habitué à utiliser les instruments de navigation alors je n'emploie peut être pas les bons termes
En tout cas la prochaine fois je me méfierai + de la technologie
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tu as pris où ton waypoint , sur une carte , sur Google earth ?
il est en degrés décimaux ou en degrés minutes secondes ou en degrés minutes décimales ? il faut que le gps soit dans le même mode .
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Lieu : Luchon (31) / La Forêt F. (29)
En plus du GPS, il intègre une boussole magnétique (et un baro/altimètre)
Mais la boussole peut être désactivée pour économiser les piles, auquel cas on se retrouve avec un affichage erratique en mode compas dès qu'on ralentit.
Et la boussole doit être recalibrée régulièrement (probablement en lui faisant faire quelques tours sur elle même, à voir dans la doc), sinon elle est fausse de manière régulière et constante, ce qui semble correspondre à vos ennuis.
Les détails techniques ont leur importance pour tirer le meilleur du matériel, mais le plus important, je crois, c'est qu'en navigation il ne faut faire totalement confiance à rien ni personne. C'est la concordance de plusieurs éléments (carte, photo satellite, boussole, GPS, altimètre en montagne, positon estimée, soleil, vents, vision du terrain, renseignements et racontars divers) qui permet de se diriger ... comme vous l'avez bien montré.
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Et la boussole doit être recalibrée régulièrement (probablement en lui faisant faire quelques tours sur elle même, à voir dans la doc), sinon elle est fausse de manière régulière et constante, ce qui semble correspondre à vos ennuis.
.
ouais c'est sûrement ça il n' a pas calibré la boussole électronique .
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Lors de la traversée en ferry on avait déjà testé les compas des gps sans succès. On avait attribué les erreurs à des perturbations liées aux instruments du bateau ou à l’éloignement des points visés mais maintenant je me demande si le problème ne vient pas du choix des satellites
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Je vais être honnête avec vous, j'ai n'ai pas écris les 2 derniers épisodes pour vous : avec cette histoire je pensais en participant au concours Gemini Crocket pouvoir gagner un voyage à Fhloston Paradise
mais malheureusement je n'ai pas trouvé comment participer
Du coup je me suis rabattu sur le concours du yéti
Je suis content d'y avoir remporté une paire de raquette. Merci à eux bien que pour rejoindre Fhloston Paradise , les raquettes , ca va pas le faire
Mais restons dans le sujet : Action !
JOUR 5
La veille ,après une bonne douche tiède et salée et le tajine bière dont nous avions rêvé tout le monde s’était endormi vite sur les matelas moelleux qui nous accueillaient dans la tente que nous avions loué. Le matin on pris le petit déjeuner dans une ambiance de vacances. Le but de la journée était d’aller récupérer le camion au Camping Nil en bord de mer 50 km plus au sud.
Le vent était léger mais j’espérai qu’il se renforcerait au cours de la journée.
PJ pour qui c’était le dernier jour avait préféré passer la journée au camp.
on parti donc à 3 de manière un peu anarchique dans un vent qui faiblissait. Les 3 premiers kms étaient en rocaille et épineux parcourus de pistes.. J’avais établi un parcours assez imprécis dont le seul intérêt était de fixer des points de RV au cas ou nous nous perdions de vue. Flo et Geo étaient devant mais j’espérai qu’il me verrai me rapprocher des dunes. Ce ne fut pas le cas et alors que je me retrouvai dans une zone de pétole absolue je vis leurs voiles disparaître à l’horizon. Je sorti ma plus grosse voile, et rallongeai les ligne pour lui donner de la puissance mais impossible d’avancer. Maintenant je ne les voyais plus. Je décidai de plier les voiles et me je me mis à marcher en tirant le char. Après 2 kms de marche je fini par les retrouver: la pétole les avait rejoint.
Difficile d’évaluer le temps à patienter avant qu’un un léger souffle nous permette de repartir mais la journée était bien entamée quand nous pûmes reprendre enfin notre progression. On reparti en grosse voile mais rapidement les phénomènes thermiques importants nous imposèrent de réduire la voilure.
En dehors des dusts le vent restait faible et ne me permettait pas de passer les dunes de 15 m autrement qu’en vent arrière. Geo mieux toilé insistait pour qu’on remonte vers le nord pour rejoindre la trace du parcours que j’avais établi. Le compas du GPS de Flo et le mien nous laissaient penser qu’on avait de la marge et qu’on pouvait continuer à progresser vers le sud avant de se retrouver bloqué en bord de rivière.
Au fil de notre progression les barkanes se resserraient et le sable devenait plus mou nous obligeant à piquer encore plus au Sud pour pouvoir franchir les cordons dunaires. La difficulté avait fait disparaître les sourires . On décida de reprendre un peu de terrain au nord et le seul moyen efficace de le faire était de tirer les chars. Geo semblait fatigué. Il marchait en tête vite mais semblait absent. Le soleil qui baissait nous donnait l’Ouest et il nous fallait le garder sur notre gauche mais à suivre Geo on finissait par l’avoir en face . On repris les chars. Avec le soir qui arrivait le vent avait gagné en force et en régularité. Je repris ma 9 m, Geo ne changeat pas de voile. Il n’en pouvait plus. Il ne voulu pas prendre le risque de se retrouver surtoilé. Rapidement il fallut se rendre à l’évidence : le camion on ne le verrait pas ce soir.
La fatigue aidant le morale de Geo pris un gros coup. Il tenta d’insister pour que l’on continue d’avancer mais la fatigue était là. On était face à un amalgame de dune qui paraissait infranchissable. Les Gps semblaient indiquer que nos étions descendu trop au sud ( ce qui finalement se révélera faux ). Il fallait nous établir pour la nuit tant qu’il faisait encore un peu jour.
Le moral de Geo m’inquiétait. Pour réchauffer l’ambiance je décidai de préparer un feu. Aidé par Flo , je ramassai les qqs branches de buisson séchées que je pu trouver. En montant sur la dune immense au pied de laquelle nous nous trouvions nous pouvions apercevoir au loin les lumières des bateaux
Nous étions parti pour la journée. Nous n’avions ni couchage ni nourriture. Seul Geo avait un repas chauffant qu’il nous proposa de partager mais ni Flo ni moi n’acceptâmes.
Flo se fit un lit de ses voile. Rapidement je l’imitai et Geo resta près du feu , l’alimentant avec les qqs branches qui restaient.
Il nous restait environ 1 litre d’eau chacun. Dans la nuit j’endentai avec inquiétude parfois partir qqs goulées.
Parfois une petite rafale de vents humidifiait tout mais tres vite les suivantes resséchaient à nouveau les voiles.
Vers 4h du matin j’ouvris un œil et vis Geo debout piétinant sur place pour se réchauffer. On échangeât 3 mots et il finit par se faire comme nous un lit de voile.
A 3mn 13 s vous pouvez avoir une idée de ce que sont les dunes entre le camps et la mer et à 4mn36 les dusts
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A l'attention de Chatpacha qui voulait en savoir plus et de tous les navigateurs de désert
Au mois de novembre Flo, Geo , PJ et moi même somme parti en autonomie pour un périple d'environ 250 km à la voile dans le désert sahraoui . Depuis 2010 j'avais déjà fais qqs essais de raids sur 2 à 3 jours mais c’était toujours accompagné . Cette fois tout était à prévoir et à travailler.
Mon premier problème a été de trouver des pilotes suffisamment aguerris intéressés par le projet . Le Kite buggy est un sport assez confidentiel et les pilotes réguliers se connaissent généralement au moins de réputation. J'ai donc lancé un appel aux volontaires sur un forum spécialisé et c'est ainsi que l’équipe s'est formée. Pour avoir voyagé plusieurs fois avec lui je connaissais bien PJ mais je n'avais pas eu ou peux eu de contact avec Flo et Geo avant cette ballade .
Je possède un petit fourgon ( (4 M3 ) un peu + grand qu'une kangoo) dans lequel lors d'un voyage précèdent j'avais réussi à loger 6 chars mais il m'avait fallut batailler pour ne pas me retrouver en surcharge .
Aussi dans la mesure ou j'allais devoir transporter le matériel j'avais limité à 5 le nombre de participants.
Il fallait établir le parcours et les rations de vivre à emporter, trouver les ravitaillements , trouver le moyen de se rendre au point de départ avec le matériel et de le récupérer en fin de raid.
Mes compagnons de voyage étaient enthousiastes à l'idée de cette aventure mais ne pensaient pas être à même de prendre en charge son organisation .
Du coup , confiants il m'on laissé les mains libres .... ils n'ont pas été déçu
( à suivre ...)
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