Boucle kayak de 170 km dans les Landes
Même en saison, après un orage, on faisait une reconnaissance à 2, chacun son canoe, avec tronçonneuse et cordes. Le moindre embâcle est long à sortir, tu vas quelque fois y passer une journée entière morceau par morceau... Et dans 90% des cas, tu n'y accède pas en voiture...
La foret est privée, faut-il le rappeler. C'est uniquement grâce à la loi sur l'eau que le passage nous y est autorisé, et il faut en profiter !
J'ai déjà fait la quasi intégralité du parcours que tu décris hormis le canal de cazaux.
Il faut porter les embacles, et pour cela un canoe robuste, un chargement en bidon de 60l, 2 bonnes cordes, une petite scie à élaguer, et on compose avec.
C'est comme ça que je préfère la Leyre et le courant d'Eulalie, dans leur écrin naturel.
Sinon ça devient comme le courant de Contis, un canal raboté avec beaucoup moins de charme. Mais ce n'est que mon avis.
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Loin de moi, l'idée de minimiser les efforts déjà consentis par certains acteurs de terrains. Un loueur que nous avons rencontré sur place à Moustey, dont je souligne d’ailleurs ici l’extrême gentillesse, nous avait donné l'explication suivante. Le travail d'entretien du passage est de la compétence du parc naturel régional, mais qu'en général, devant le peu de réactivité de cet organisme, c'était finalement les loueurs, qui passant outre les règlements faisaient le travail. Et lui même, alors que c’était les vacances de Paque pour la région n’avait aucune activité de location prévue avant plusieurs semaines. Ce qui, j’imagine, constituait un préjudice non négligeable pour son business.
Ensuite, et j'abonde dans ton sens il faut un bateau tout terrain. Le canoë est effectivement plus adapté pour prendre pied sur des troncs trop branlants pour faire un pont et y avoir le pied sur, mais tout de même suffisamment bien ancré à la berge pour tenir le fort courant que nous avions eu à cette période, que ne l’est mon kayak pliant.
Par contre, et je ne cherche pourtant pas à vouloir faire de cet itinéraire une autoroute nautique aseptisés pour tourisme de masse, je pense qu’un compromis serais possible pour le rendre un tout petit peu plus praticable sans pour autant lui faire perdre son caractère à la fois sauvage et exceptionnel. En effet, je le redis, la diversité du cadre : rivière, mer, lac, zones de marais ; c’est tout de même quelque chose d’unique.
Enfin concernant, le canal des Landes, la question est tout autre, il a été mis hors service par l’occupant allemand durant la seconde guerre mondiale, et n’a jamais été réhabilité depuis. Ce que je regrette.
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tes dernières images sont trop grandes du coup il faut faire défiler l’écran vers la droite pour lire chaque phrase,
la coupure de phrase s'aligne sur le bord droit de l'image la + large
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Je m’explique : depuis Commensacq, la Leyre est navigable sur 90 km, elle se jette dans le bassin d’Arcachon. Entre son delta et la Teste de Buch, il y a environ 10 km avant de pouvoir embouquer le canal des landes, reliant en 20 km le bassin d’Arcachon au lac de Cazeau. Ce lac de 15 de km de long est relié par un canal de 5 km au lac de Biscarrosse, lui même long de 10 km. Il se déverse aprés, dans l’étang d’Aureilhan par le courant de Sainte Eulalie, 5 km encore. Enfin, depuis Aureilhan on rejoint l’océan par le courant de Mimizan, encore 10 km.
Mais… il y a un mais : le canal des Landes n’est plus entretenue depuis la seconde guerre mondiale est n’est plus praticable!
A Pâque 2013, nous avions tentés l’aventure en kayak. Le problème du canal ayant été contourné par le fait que nous avons un kayak portable et qu’il existe une ligne de bus entre la gare de La Teste et Sanguinet. Malheureusement, ce fut plus un peu plus compliqué que prévu. Tout d’abord, et contrairement aux informations que j’avais récolté l’hiver et par téléphone auprès d’un louer de kayak, la Leyre n’était pas « ouverte ».
En effet la rivière est gérée par le parc naturel, et cet organisme qui doit dégager le lit de la rivière des arbres qui se sont mis en travers lors de tempêtes d’hivers, ne l’avait toujours pas fait début mai. On a donc du passer « à la main » une quinzaine de barrages de troncs et de branchages enchevêtrés. Avec un biplace chargée, et un courrant non négligeable, c’était du grand équilibrisme Pour le bus, il a fallu parlementé un bon moment. Il était quasi vide, mais le chauffeur ne voulait pas en démordre trop chargés. Enfin, à Biscarosse, en discutant avec un moniteur de voile et canoë kayak, on a appris que le courant Sainte Eulalie était dans un état encore pire que celui de la Leyre, et ce depuis 2 ou 3 ans !
Il y avait déjà le froid : début mai et au sud de Bordeaux, les températures sont tombées trois fois en dessous de zéro, la nuit ! La pluie, aussi… nous avons écourté. C’est fort dommage, parce que tout au long du parcours les possibilités de bivouac sont innombrables (sauf sur la bassin d’Arcachon, mais il y a un des terrains de camping qui peuvent faire l’affaire en cas de besoin), en particulier les abords marécageux des lacs laissent entre deux huttes de chasses de petits bancs de sable inaccessibles à pied, mais faisant le bonheur du campeur arrivé là en kayak. Il faut juste éviter la saison de la chasse. Ailleurs, on trouve des plages de sables dignes des tropiques, et les plus aventuriers peuvent même imaginer un bivouac sur les bancs, à l'entrée du bassin.
De plus, la diversité du parcours : rivière, mer, et lac ; ainsi que l’environnement de la foret et du parc naturel en font une destination tout à fait plaisante, et ce, à moins de 3 heures de TGV de Paris. Ce n’est certes pas la grande expédition qui fera frémir les foules, mais en revanche, ceux qui recherchent des vacances « nature » avec des enfants jeunes, sans prendre de risques inconsidérés, et avec un budget plus que raisonnable, trouveront là réponse à leurs attentes. Et, en France, un parcours d’une telle longueur avec à son terme la possibilité de retourner récupérer son véhicule laissé au point de départ, avec un vélo loué à Mimizan, c’est je crois, unique.
PS : Message aux lecteurs de la région. Ne serait-il pas possible que les habitants puissent faire quelque chose pour que le canal des Landes et le courant Sainte Eulalie soient de nouveau praticables ?
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