Les derniers chasseurs de cachalots est un reportage illustré sur la vie des Açoriens et leur technique de chasse légendaire telle que décrite par Melville dans son célèbre roman Moby Dick. Le reportage est suivi d'un texte historique intitulé «Des cétacés et des hommes». C'est en poursuivant les baleines que les hommes ont découvert le monde. Entre le XII et le XIVe siècle, Les Basques pratiquaient la chasse à la baleine le long de la côte entre Bayonne et Bilbao. Biarritz en sera pendant trois siècles le plus important port des baleiniers basques. Encouragés par leurs succès et l’augmentation de l’offre et de la demande, les Basques commencèrent à poursuivre les baleines en haute mer. Ils voguèrent ainsi vers le nord en remontant les côtes de l’Europe pour atteindre l’Islande en 1412 (Ruspoli). En contact avec les insulaires vikings et leurs sagas, ils apprirent sûrement l’existence d’une terre mythique, Vinland où les baleines allaient se réfugier. De l’Islande à l’Amérique il n’y qu’un pas facilement franchissable pour ces marins aguerris. Certains historiens pensent que les Basques, après les Vikings auraient eux aussi «découvert» l’Amérique avant Christophe Colomb et aurait gardé secret cette découverte voulant protéger leur monopole de pêche à la morue et de chasse à la baleine. Les marins basques n’étaient ni des explorateurs au service de l’État, ni des colonisateurs mais des pêcheurs engagés dans une activité commerciale d’où l’importance de garder le secret sur les routes maritimes prospères. Vers 1688, des envoyés du Roi d’Angleterre venus en Amérique pour étudier les conditions économiques des colonies américaines recommandent, suite au déclin des populations de castors et autres animaux à fourrures trop exploitées, de faire de la chasse à la baleine le moteur économique des États de la Côte Est. L’huile de baleine était en effet la seule source d’énergie disponible pour l’éclairage des maisons et des villes américaines alors en pleine expansion. En 1748, la chasse à la baleine et le commerce de l’huile devinrent un puissant facteur de croissance économique américain et le cœur de cette entreprise florissante était situé à Nantucket, île au large de Cape Cod qui inspira à Herman Melville son célèbre Moby Dick. Les Américains firent de l’archipel des Açores le chef lieu de leur flotte de baleinières en Atlantique Nord.
Pour un exemplaire de cet article paru dans le quotidien Le Devoir et de l’essai (PDF) illustré de photos inédites, cliquez ci-dessous
http://archive.org/details/LesDerniersChasseursDeCachalotsEnAtlantiqueNord
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