Retour à Khaoui Naam
Les préparatifs
Chez moi Mathieu arriva
Jusqu’au ferry le camion roula
Jusqu’à Tanger Med le ferry navigua
Longtemps à la douane on poireauta
Fatigués mais sans encombre à Akhfennir on arriva
Là les choses sérieuses commençaient. On retrouva facilement l’hôtel dans lequel j’étais descendu qqs fois. Le panneau 50Dh/nuit que j’avais vu en 2015 lors de la fuite des touristes avait disparu les prix étaient retournés à ce qu’ils étaient en 2013 : 230Dh/nuit/personne. Pour prendre une chambre il fallait téléphoner, ce que je fis. J’en profitai pour rappeler à mon interlocuteur le bordel qu’on trimballait et donc la place qu’il allait devoir nous trouver pour le l’entreposer durant la nuit et pendant qu’on irait déposer le fourgon au camp Bédouin vers Laayoune. Comme souvent là-bas la réponse a été : pas de problème et comme la dernière fois c’était vrai. On était les seuls clients de l’hôtel et même le gars que j’avais au téléphone on n’allait pas le voir. Qq1 vint nous ouvrir, nous montra nos chambres et nous laissa les clefs (de nos chambres et de l’hôtel). On put s’étaler dans le hall d’entrée pour monter les buggys et préparer nos sacs.
Après une bonne nuit de sommeil et un petit dej dans le hall, un fois fini le n iéme control de ce qu’on devait conserver sur les buggys pour le raid on allât déposer le camion au camps bedouin. Le retour se fit en taxi mais fini les vieille Mercedes essoufflées maintenant les grands taxis c’est des voitures récentes et le prix s’en ressentent : 800 Dh en profitant d’un taxi qui remontait à vide vers Tantan. Pour finir la journée on tua le temps en touriste à la recherche des curiosités d’Akhfennir
Chez moi Mathieu arriva
Jusqu’au ferry le camion roula
Jusqu’à Tanger Med le ferry navigua
Longtemps à la douane on poireauta
Fatigués mais sans encombre à Akhfennir on arriva
Là les choses sérieuses commençaient. On retrouva facilement l’hôtel dans lequel j’étais descendu qqs fois. Le panneau 50Dh/nuit que j’avais vu en 2015 lors de la fuite des touristes avait disparu les prix étaient retournés à ce qu’ils étaient en 2013 : 230Dh/nuit/personne. Pour prendre une chambre il fallait téléphoner, ce que je fis. J’en profitai pour rappeler à mon interlocuteur le bordel qu’on trimballait et donc la place qu’il allait devoir nous trouver pour le l’entreposer durant la nuit et pendant qu’on irait déposer le fourgon au camp Bédouin vers Laayoune. Comme souvent là-bas la réponse a été : pas de problème et comme la dernière fois c’était vrai. On était les seuls clients de l’hôtel et même le gars que j’avais au téléphone on n’allait pas le voir. Qq1 vint nous ouvrir, nous montra nos chambres et nous laissa les clefs (de nos chambres et de l’hôtel). On put s’étaler dans le hall d’entrée pour monter les buggys et préparer nos sacs.
Après une bonne nuit de sommeil et un petit dej dans le hall, un fois fini le n iéme control de ce qu’on devait conserver sur les buggys pour le raid on allât déposer le camion au camps bedouin. Le retour se fit en taxi mais fini les vieille Mercedes essoufflées maintenant les grands taxis c’est des voitures récentes et le prix s’en ressentent : 800 Dh en profitant d’un taxi qui remontait à vide vers Tantan. Pour finir la journée on tua le temps en touriste à la recherche des curiosités d’Akhfennir
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Jour 1 episode 1
On se leva avec le soleil pour profiter de la marée qui aurait dû être basse. Le petit déjeuner ne m’a pas laissé de souvenir, j’étais trop absorbé aux derniers préparatifs et à l’harnachement du char. Je retrouvais le même stress que 5 ans auparavant quand il avait fallu se lancer. Je n’avais pas complétement faux : la marée n’était pas trop haute et nous permettait de rouler au bord de l’eau mais on allait devoir renoncer à l’option que l’on avait repérée la veille et qui consistait à suivre la plage sur qqs kms en direction de la lagune de Naïla. On croisa un groupe de militaire qui nous mitrailla … de photo.. En 2013 on avait rapidement commencé à s’enfoncer vers l’Est et cailloux et épineux avaient crispé les sourires alors cette fois en plan B on avait repéré des pistes longeant la route donnant accès à de grandes esplanades de sable dur. On du hisser les chars hors de la plage puis les tirer un moment le long de la route jusqu’au dernier poteau électrique avant de pouvoir sortir les voiles. Porté par un vent ¾ arrière on roulait bien mais l’un des problèmes de ces chemins de bord de route c’est qu’ils sont parsemés de détritus. Je n’avais pas l’intention d’en faire l’inventaire mais Mathieu, habile de ses pneus réussi à nous trouver un très beau tesson de bouteille après moins d’1 km de roulage. On s’arrêta pour admirer sa trouvaille et il en profita pour essayer de reboucher le trou qu’elle avait fait dans son pneu. Finalement de halte en halte et vu qu’il semblait avoir un don réel pour trouver tout ce qui pouvait traverser un pneu , la pose de mèche et le gonflage occupèrent Mathieu pendant qqs centaines de kms.
Revenons à notre bord de route, il fallait maintenant nous en éloigner. Deux grosses dunes d’une quarantaine de mètres de haut nous servaient de repère. Il nous fallait rejoindre la seconde puis la longer pour rejoindre l’oued qui nous conduirait à la vallée. On passa les lignes THT très prudemment en tirant les chars. On longeât la dune et on s’enfonça vers l’Est en direction des plateaux.
Rancunier envers mon GPS qui m’avait bien planté qqs années auparavant je roulais au jugé et finalement un petit peu trop nord ce qui fait qu’on arriva à l’entrée de la vallée sur la piste de la rive nord de l’oued. A l’entrée de la vallée un vieil homme en 4X4 nous arrêta
On se leva avec le soleil pour profiter de la marée qui aurait dû être basse. Le petit déjeuner ne m’a pas laissé de souvenir, j’étais trop absorbé aux derniers préparatifs et à l’harnachement du char. Je retrouvais le même stress que 5 ans auparavant quand il avait fallu se lancer. Je n’avais pas complétement faux : la marée n’était pas trop haute et nous permettait de rouler au bord de l’eau mais on allait devoir renoncer à l’option que l’on avait repérée la veille et qui consistait à suivre la plage sur qqs kms en direction de la lagune de Naïla. On croisa un groupe de militaire qui nous mitrailla … de photo.. En 2013 on avait rapidement commencé à s’enfoncer vers l’Est et cailloux et épineux avaient crispé les sourires alors cette fois en plan B on avait repéré des pistes longeant la route donnant accès à de grandes esplanades de sable dur. On du hisser les chars hors de la plage puis les tirer un moment le long de la route jusqu’au dernier poteau électrique avant de pouvoir sortir les voiles. Porté par un vent ¾ arrière on roulait bien mais l’un des problèmes de ces chemins de bord de route c’est qu’ils sont parsemés de détritus. Je n’avais pas l’intention d’en faire l’inventaire mais Mathieu, habile de ses pneus réussi à nous trouver un très beau tesson de bouteille après moins d’1 km de roulage. On s’arrêta pour admirer sa trouvaille et il en profita pour essayer de reboucher le trou qu’elle avait fait dans son pneu. Finalement de halte en halte et vu qu’il semblait avoir un don réel pour trouver tout ce qui pouvait traverser un pneu , la pose de mèche et le gonflage occupèrent Mathieu pendant qqs centaines de kms.
Revenons à notre bord de route, il fallait maintenant nous en éloigner. Deux grosses dunes d’une quarantaine de mètres de haut nous servaient de repère. Il nous fallait rejoindre la seconde puis la longer pour rejoindre l’oued qui nous conduirait à la vallée. On passa les lignes THT très prudemment en tirant les chars. On longeât la dune et on s’enfonça vers l’Est en direction des plateaux.
Rancunier envers mon GPS qui m’avait bien planté qqs années auparavant je roulais au jugé et finalement un petit peu trop nord ce qui fait qu’on arriva à l’entrée de la vallée sur la piste de la rive nord de l’oued. A l’entrée de la vallée un vieil homme en 4X4 nous arrêta
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En 2013 j’avais imaginé un raid KiteBuggy ralliant Akhfennir à Foum el oued en passant par les cascades de Khoui Naam. Avec 3 compagnons de voyages nous avions réalisé ce parcours en 6 jours sans toutefois réussir à atteindre les cascades voir :
http://les-ailes-de-lespi.forumactif.com/t5504-en-route-vers-de-nouvelles-aventures https://www.expemag.com/forum/view/588efd62e4b0ec6bb7217425
http://les-ailes-de-lespi.forumactif.com/t5619-en-route-pour-l-aventure-maroc-2013
Depuis j’avais rapporté plusieurs fois mon buggy dans le désert Marocain mais sans réussir à trouver les coéquipiers prêts à venir se débattre dans un crapahutage acharné
Les années avaient passé. D’une manière générale l’engouement pour le kitebuggy avait nettement régressé et moi-même je commençais à délaisser le buggy pour revenir au windsurf. Pourtant en 2017 l’intérêt de Ruben puis de Mathieu pour un séjour buggy au Maroc et le souvenir des séjours à Dakhla m’avaient poussé à réorganiser un voyage.
J’avais en tête les menaces de mes compagnons de voyage lors d’un séjour précèdent : Si on n’a pas à manger on te mange. J’avais sauvé ma peau de justesse alors cette fois pas question de raid mais des ballades parfois un peu pointues à la journée.
Ce voyage remis sur la sellette le projet du raid des cascades d’abord avec Ruben puis doucement avec Mathieu dont j’avais pu apprécier la motivation lors de notre séjour à Dakhla.
Finalement Ruben se laissa ensevelir sous des problèmes de tous ordres et on s’organisa un séjour à farniente modérée avec Mathieu
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