Laponie de refuges en refuges entre amis

Informations globales

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Cette randonnée à 200km au-dessus du cercle polaire est l’association de deux amis. L’un en raquettes, l’autre en ski. L’un débutant dans les sports hivernaux, l’autre atteint de la maladie de Crohn. Une alliance où les différences se complètent pour concrétiser leurs rêves.
Itinéraire prévu : Saltoluokta => Kvikkjokk (Kungsleden) => Ritsem
Itinéraire réalisé : Saltoluokta => Kvikkjokk (Kungsleden) => Samarlappa (aller-retour)

Pas de trace GPS. A l'ancienne : carte papier + boussole. Le GPS est utilisé à la rescousse en cas de difficulté à se repérer, pour retrouver sa position sur la carte papier.

Film - Reportage : A venir
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 nordic skiing /  snowshoes

When : 3/10/25
Length : 14 days

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Eco travel

Possible with train

50 reader(s) -

Sections of this guidebook :

Préparatifs

updated : since 2 days
J1-J5 Saltoluokta-Kvikkjokk

updated : since 2 days
J6-J9 Kvikkjokk-Samarlappa

updated : since 2 days
J10-J16 Samarlappa-Saltoluokta

updated : since 2 days

Tracks and waypoint of the entire trip :

Ma position

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Préparatifs

Une nouvelle randonnée en Laponie débute. Gilles, un ami de mes années collège-lycée, m'accompagne dans cette aventure. Au-delà de notre amitié, je lui ai proposé car il n'est pas accoutumé aux sports d'hiver, et cette expérience lui sera, j'espère, particulièrement enrichissante. Habitué à voyager seul, peut-être aussi avec le cap de la quarantaine passé, je ressens le désir de partager mes connaissances et aussi la découverte de ce milieu si différent du nôtre. Pour Gilles une formation éclai ... voir la section

Le point de départ Saltoluokta, et le point d'arrivée Ritsem sont accessibles en bus. Le tour se compose de 3 sections. La verte est balisée et "fréquentée". L'orange n'est pas balisée mais non problématique. La rouge est non marquée, exposée aux vents et sans échappatoire. Les points violets sont les refuges gérés par le STF. Les points verts sont des refuges gérés par des Samis, non gardés en hiver.

Après 2 ans dans le placard, ma pulka reprend du service.

Je mets à profit le temps de ma perfusion dans le cadre de ma maladie de Crohn pour travailler l'itinéraire.

Je nourris la spatule de mes skis avec du fart pour avoir une bonne glisse.

Avec mon traitement immunosuppresseur, il me faut être vigilant aux médicaments à emmener pour contrer les multiples infections dont j'ai déjà eu affaire par le passé.

Au supermarché je m'approvisionne essentiellement avec des aliments déshydratés. De quoi tenir deux semaines.

J'organise les vêtements par piles. Dans cet environnement exigeant, ma vie dépend aussi de mon équipement.

Je prépare les portions quotidiennes. Ici les encas.

Le cacao, un petit plaisir du matin. J'ai ajusté les proportions à mon goût au grès de mes randonnées.

J'ai fini avec la nourriture. Je regroupe les portions avant de les ranger dans les sacs.

Avec Gilles nous nous répartissons les affaires pour les manutentioner le plus facilement possible dans les transports de Dijon à la Laponie.

Je retire la colle de mes peaux de ski avant de les ré-encoller.

Le départ en voiture de Dijon se fait de nuit.

A Charles-de-Gaulle. Le chargement avec la nourriture pour la randonnée hivernale est impressionnant en comparaison aux Philippines, où un sac de 20 litres me suffit pour des semaines.

Le train de nuit de Stockholm à Gällivare. J'adore cette partie. La nuit je dors profondément, bercé par le bruit des rails et le ronflement de Gilles 🙂

Le matin nous nous réveillons avec un paysage enneigé.

Gällivare est en approche, on se tient prêt à descendre.

Les quais enneigés facilitent le transport grâce à la pulka tractée.

Un bus avec remorque nous amène de Gällivare à Saltoluokta. Un groupe de randonneurs emprunte le même bus, mais ils s'arrêteront au terminus, Ritsem.

Le refuge de Saltoluokta s'apparente davantage à un hôtel, dont la structure en bois rend l'ambiance particulièrement chaleureuse. Il n'est pas loin de la route, seulement 3-5km à parcourir sur un lac gelé.

Nous voilà bien installé pour deux nuits. Demain nous préparerons la pulka et nous nous reposerons du voyage de 1.5 nuit et 1.5 jour.

Vue sur le lac depuis la chambre, au petit matin.

On joue à Tetris pour tout faire rentrer dans la pulka. Finalement on se limitera à 10 jours de nourriture chacun et on retire également les raquettes de secours. La pulka contiendra également les affaires personnelles de celui qui la tire.

J1-J5 Saltoluokta-Kvikkjokk

Avant le départ c'est le doute qui m'habite. Les paysages seront-ils à la hauteur ? Les 50-60kg de la pulka à tracter ne sont-il pas un peu trop face à mon manque d'entraînement ? Je redoute la douleur articulaire. Gilles est pensif. Je crois qu'il se demande si la Laponie n'est pas un terrain de jeu un peu trop ambitieux pour une première saison d'apprentissage des sports d'hiver. J'ai confiance en sa résistance mentale et physique. Une journée et 22 kilomètres plus tard quelques douleurs son ... voir la section

J1. Je colle les peaux sur mes skis. Elles serviront à avoir une accroche suffisante à la neige pour tracter la pulka.

J1. Selfie avant le départ. Derrière les visages souriants tension et doutes nous habitent.

J1. Nous débutons avec une montée de 300m de dénivelé.

J1. En Laponie il suffit de peu de dénivelé pour que les paysages evoluent rapidement.

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