Une GTMC parmi d'autres
(réalisé)
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On ne présente plus la Grande Traversée du Massif Central, cet itinéraire d'envergure parcouru et validé par de nombreux cyclistes avant moi, qui traverse des régions de France que je ne connais que trop peu. Une fenêtre météo douce et agréable en plein octobre et me voilà parti, au débotté, sur ses pistes, petites routes, et sentiers.
gravel
Quand : 03/10/2023
Durée : 13 jours
Durée : 13 jours
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
Précisions :
À l'aller : Gap-Valence en train direct. Il est possible d'aller jusqu'à Clermont en passant par Lyon.
Au retour : Béziers-Marseille puis Marseille-Gap.
Coup de coeur !
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Vue d'ensemble
Le compte-rendu : Dolce Via et Forez (mise à jour : 03 oct.)
Début d’automne 2023, il plane un doux air d’été indien. Les prévisions sont formelles : un anticyclone est installé sur toute la France, et il n’est pas prêt de bouger. C’est très probablement la dernière fenêtre avant l’humidité, le froid et les nuits trop longues de l’hiver.
Une aubaine en soi. Mais je suis pris au dépourvu, sans projet de voyage en tête. C’est la météo qui va me foutre dehors ! On a connu pire. Alors, où partir ? Facile, il suffit d’ouvrir le carton des idées que l’on repousse éternellement. En haut de la pile, aller voir la petite Mongolie. En France. Le Cézallier quoi. Mais ça claque toujours un peu plus pour raconter son voyage. Et la Mongolie sera bientôt rebaptisée le grand Cézallier, paraît-il. À vérifier quand même.
L’organisation est précipitée par la tempête de beau temps : la Grande Traversée du Massif Central passe par le Cézallier ? Parfait. Une trace maintes et maintes fois parcourue et totalement validée par de nombreux cyclistes. Pas besoin de réinventer la roue.
Alors, comment rejoindre l’itinéraire ? À Clermont-Ferrand ? Bon, il y a un train demain pour Valence, puis je n’ai qu’à rejoindre la ville du Bibendum à vélo, en faisant un détour par la Dolce Via. Vous suivez la logique ? Moi non. J’étais juste pressé d’être dehors !
Une aubaine en soi. Mais je suis pris au dépourvu, sans projet de voyage en tête. C’est la météo qui va me foutre dehors ! On a connu pire. Alors, où partir ? Facile, il suffit d’ouvrir le carton des idées que l’on repousse éternellement. En haut de la pile, aller voir la petite Mongolie. En France. Le Cézallier quoi. Mais ça claque toujours un peu plus pour raconter son voyage. Et la Mongolie sera bientôt rebaptisée le grand Cézallier, paraît-il. À vérifier quand même.
L’organisation est précipitée par la tempête de beau temps : la Grande Traversée du Massif Central passe par le Cézallier ? Parfait. Une trace maintes et maintes fois parcourue et totalement validée par de nombreux cyclistes. Pas besoin de réinventer la roue.
Alors, comment rejoindre l’itinéraire ? À Clermont-Ferrand ? Bon, il y a un train demain pour Valence, puis je n’ai qu’à rejoindre la ville du Bibendum à vélo, en faisant un détour par la Dolce Via. Vous suivez la logique ? Moi non. J’étais juste pressé d’être dehors !
Me voilà en gare de Valence, moins de 24 heures après avoir envisagé de partir. Record personnel de départ à l’arrache. Dans mes sacoches, j’ai juste jeté mon matos de bivouac et de quoi faire une monodiète de pommes. Et une praluline, faudrait pas abuser des choses saines quand même.
Le début de l’itinéraire est une parfaite rampe de lancement, dans tous les sens du terme : la Dolce Via, une piste cyclable qui longe l’Eyrieux de son embouchure jusqu’à St Agrève, 1000 mètres plus haut. Comme la majorité des voies vertes, il s’agit d’une ancienne ligne ferroviaire, gage d’une pente toujours modérée. Promesse tenue : dans mon sens de parcours, la piste est peu ou prou un faux-plat montant de 70 bornes.
Le début de l’itinéraire est une parfaite rampe de lancement, dans tous les sens du terme : la Dolce Via, une piste cyclable qui longe l’Eyrieux de son embouchure jusqu’à St Agrève, 1000 mètres plus haut. Comme la majorité des voies vertes, il s’agit d’une ancienne ligne ferroviaire, gage d’une pente toujours modérée. Promesse tenue : dans mon sens de parcours, la piste est peu ou prou un faux-plat montant de 70 bornes.
Et la GTMC, c’est pour quand ? Dans ma préparation minutieuse, pour rejoindre l’itinéraire, j’ai demandé à Komoot de me tracer un itinéraire gravel entre St-Agrève et Clermont. Surprends-moi ! Au plus direct, mais pas au plus court : pas question d’emprunter des grands axes. Bigre, j’ai même eu le droit à un passage sur Mars ! Et quelques courtes portions de chemins bien chaotiques aussi. Cette jonction improvisée a du bon : me voilà pendant deux jours dans une région dont j’ignorais tout. Moi qui indexe la beauté d’un lieu sur la qualité des boulangeries qu’on y trouve, je suis servi. Mention spéciale pour ce gâteau à la frangipane : une pompe disent-ils. Une bombe voulaient-ils dire ? Bombe calorique en tout cas. Là, on est proche d’Hiroshima. Boum, explosion de kiff.
