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Banyuls-Hendaye par les crêtes : 37 jours sur la HRP

(réalisé)
Banyuls plage, un 25 août.

Et puis des vignobles, des cailloux, des brebis, des sources à sec, un abreuvoir pour la douche, et une ampoule à chaque talon, juste pour bien commencer. Partie pour 37 jours dans les montagnes, sur la Haute Route Pyrénéenne. Pour rallier l’océan, le couchant, l’ouest. Surfer sur les crêtes et y retrouver les copains… HRP. Hautes Retrouvailles entre Potes, aussi.


J'ai beaucoup utilisé les blogs et forums en plus des topos disponibles en librairie, lors de mes préparatifs. J'essaye de rendre la pareille avec ce récit...
J'ai tenté d'évaluer les distances et dénivelés réalisés sur un tracé un peu précis de mon itinéraire sur internet en le confrontant aux topos disponibles (je n'avais pas de gps avec moi). C'est parfois un peu approximatif, surtout coté espagnol... dans ce cas les distances sont suivies d'un point d'interrogation.
Quant aux temps de marche indiqués, c'est pour donner une idée, en gros ils incluent les petites pauses fruits secs-barres-contemplation, pas le pique-nique.
N'hésitez pas à me laisser un message si vous avez besoin d'infos complémentaires!

randonnée/trek
Quand : 25/08/2016
Durée : 37 jours
Distance globale : 670km
Dénivelées : +43823m / -43250m
Alti min/max : 4m/3014m
Carnet publié par karukera le 17 oct. 2016
modifié le 20 oct. 2016
Mobilité douce
C'est possible (ou réalisé) en train stop
Coup de coeur ! 7850 lecteur(s) -
Vue d'ensemble

Le topo : J23 Hosp de Parzan-Barroude (mise à jour : 19 oct. 2016)

Distance section : 9.5km
Dénivelées section : +1085m / -143m
Section Alti min/max : 1406m/2506m

Description :

11km ?
+ 1162 / - 212m
5h30

Hosp de Parzan – Refugio Barrosa : 2h (malade…)
à lac de Barroude : + 3h30 (un peu moins malade)


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Le compte-rendu : J23 Hosp de Parzan-Barroude (mise à jour : 19 oct. 2016)

Malade toute la nuit donc… la charcuterie n’a pas bien vécu le voyage et me l’a fait payer d'un staph.
Finalement, j’étais bien dans le confort de ma chambre d’hôtel !
Et pendant ce temps là, à Aragnouet...
Et pendant ce temps là, à Aragnouet...
Je retrouve Edouard et Guillaume à 11H30, qui ont réussi leur épopée transfrontalière grâce notamment à un couple qui les a pris deux fois en stop : de Saint Lary à Aragnouet, puis de Aragnouet à moi, puisqu’entre temps ils avaient abandonné leur idée d’aller marcher à Piau vue la météo et sont revenus les prendre. "Où est-ce que vous voulez aller déjà?!"
Merci à eux !
Je galère jusqu’à Barrosa, coupée dans mon élan par des crampes d’estomac… mais que c’est beau, cet endroit !

On se prélasse sur les chaises en toile du refuge, on a même droit au soleil, avant d’attaquer la montée au col.
C’est là que ça se complique un peu…
Le soleil était une fausse alerte, et on est accueilli au col par du grésil, du vent, du froid et de la pluie. Il reste à redescendre sur le lac avec ça, où on doit bivouaquer puisqu’il n’y a aucun abri depuis la flambée du refuge en 2014.

C'est parfait. On est trempé, on plante les tentes, la brume recouvre tout, il continue à pleuvoir-neiger mouillé, l’apéro est un échec, on rigole un coup allongé à 3 dans notre tente, chacun dans son duvet en mode sardines, avant de capituler et de se replier pour la nuit chacun chez soi, dans les rafales de vent et le bruit des gouttes, et sans avoir vraiment mangé.


Sinon, le coin a vraiment l’air super chouette !
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