Cyclo-rando en famille, en terre Kirghize - été 2015
5 semaines en vélo, en autonomie et en famille (Thierry et Véronique, et leurs 3 ados : Baptiste, 13 ans, Frédéri, 16 ans, et Yohann, 19 ans) au Kirghizistan en Juillet-août 2015
When : 7/24/15
Length : 31 days
Length : 31 days
Total distance :
1113km
Height difference :
+12854m /
-9644m
Alti min/max : 638m/3782m
Guidebook created by La Tribu
on 29 Nov 2015
updated on 07 Jan 2016
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Report : 8 - Retour sur Bishkek (updated : 16 Dec 2015)
Retour sur Bishkek
J29 - Samedi 22 août 2015
Les filles nous quittent, elles embarquent demain et ont encore 90 km à faire. Pas le temps de chômer !
Nous croisons deux touristes allemands avec des chevaux de bât, ils souhaitent passer le col Kegeti et atteindre le lac Son Kol en 3 jours 2 nuits, soit 100-150 km, ce que nous avons parcouru en 5 jours. Good luck !!!
Nous retrouvons le bitume à Sovetskoye, la température remonte, les nuages gagnent du terrain, nous suivons la petite route qui serpente sur le versant Nord des montagnes Ala Too, afin d’éviter la E125, gros axe routier qui traverse le Nord du pays d’Est en Ouest.
Le mauvais temps nous rattrape vers 17h00 et nous contraint à planter les tentes en urgence, entre la route et le torrent, peu avant Karagay Bulak. Nous attendons la fin des averses au chaud dans nos duvets.
J29 - Samedi 22 août 2015
Les filles nous quittent, elles embarquent demain et ont encore 90 km à faire. Pas le temps de chômer !
Nous croisons deux touristes allemands avec des chevaux de bât, ils souhaitent passer le col Kegeti et atteindre le lac Son Kol en 3 jours 2 nuits, soit 100-150 km, ce que nous avons parcouru en 5 jours. Good luck !!!
Nous retrouvons le bitume à Sovetskoye, la température remonte, les nuages gagnent du terrain, nous suivons la petite route qui serpente sur le versant Nord des montagnes Ala Too, afin d’éviter la E125, gros axe routier qui traverse le Nord du pays d’Est en Ouest.
Le mauvais temps nous rattrape vers 17h00 et nous contraint à planter les tentes en urgence, entre la route et le torrent, peu avant Karagay Bulak. Nous attendons la fin des averses au chaud dans nos duvets.
J30 - Dimanche 23 août 2015
A force d’attendre la fin de l’averse hier soir, le sommeil nous a pris par surprise vers 18h00 et tout le monde s’est endormi jusqu’à ce matin.
A force d’attendre la fin de l’averse hier soir, le sommeil nous a pris par surprise vers 18h00 et tout le monde s’est endormi jusqu’à ce matin.
L’avantage de la petite route que nous avons choisie, c’est qu’il y a peu de circulation.
L’inconvénient, c’est que ça monte et ça descend. Ca monte beaucoup, ça descend un peu.
Nous croisons encore des cyclotouristes : une allemande et un espagnol qui ont loué des vélos chinois à Bishkek, puis un groupe de cyclo russes, sacoches encore propres et mollets frais. Ils viennent d’arriver, ça se voit !
Et nous retrouvons Benjamin, le marcheur fou. Il a quelques trous de plus à ses chaussures, mais il pète la forme. Ma parole, il va plus vite à pieds que nous en vélo ! A raison de 40 km/jour, il prévoit d’être à Bishkek après demain.
L’inconvénient, c’est que ça monte et ça descend. Ca monte beaucoup, ça descend un peu.
Nous croisons encore des cyclotouristes : une allemande et un espagnol qui ont loué des vélos chinois à Bishkek, puis un groupe de cyclo russes, sacoches encore propres et mollets frais. Ils viennent d’arriver, ça se voit !
Et nous retrouvons Benjamin, le marcheur fou. Il a quelques trous de plus à ses chaussures, mais il pète la forme. Ma parole, il va plus vite à pieds que nous en vélo ! A raison de 40 km/jour, il prévoit d’être à Bishkek après demain.
A midi trente, notre périple de 925 km s’achève, nous aurons passé 65h40 sur nos vélos. J’ai l’impression que le voyage a commencé il y a une éternité, et pourtant, c’était il y a à peine 4 semaines et demie.
Le temps de récupérer notre chambre (un vrai appartement, 2 chambres, une kitchenette, de l’eau chaude dans la salle de bains pour 120 $/nuit) et nous voilà repartis pour casser la croûte en ville.
On oublie le saucisson de vache hallal et les sardines, on s’attable dans un steak-house (le « Red cow » : on en a l’eau à la bouche !). Au menu : plateau de fromage, entrecôte-frites, milk-shake. Un vrai régal.
Au retour, sur un moment d’inattention ou de fatigue, Baptiste tombe dans un caniveau rempli d’eau (50 cm de profondeur, quand même de quoi se faire mal !). Beurk !
Le voyage se termine par une après-midi récurage du matériel et des cyclistes, et préparation des cartons à vélo.
J32 - Mardi 25 août 2015
La nuit fut courte, le réveil un peu trop matinal. Notre avion est à 5h30, le réveil sonne à 3h00. Le chauffeur est en retard, et le Sprinter promis a rétréci pendant la nuit pour se transformer en voiture familiale.
Tout le matériel rentre tant bien que mal dans le véhicule, les passagers monteront dans une voiture.
Comme rien n’est simple, le Sprinter se fait arrêter par les motards pour excès de vitesse (qu’à cela ne tienne : un bakschich et ça repart !), puis la voiture est contrainte de s’arrêter : un pneu vient de crever.
Nous nous tassons dans le 2e véhicule, avec le matériel (qu’on a déjà eu du mal à faire rentrer…) et nous arrivons tant bien que mal et à l’heure à Manas International Airport.
Le temps de récupérer notre chambre (un vrai appartement, 2 chambres, une kitchenette, de l’eau chaude dans la salle de bains pour 120 $/nuit) et nous voilà repartis pour casser la croûte en ville.
On oublie le saucisson de vache hallal et les sardines, on s’attable dans un steak-house (le « Red cow » : on en a l’eau à la bouche !). Au menu : plateau de fromage, entrecôte-frites, milk-shake. Un vrai régal.
Au retour, sur un moment d’inattention ou de fatigue, Baptiste tombe dans un caniveau rempli d’eau (50 cm de profondeur, quand même de quoi se faire mal !). Beurk !
Le voyage se termine par une après-midi récurage du matériel et des cyclistes, et préparation des cartons à vélo.
J32 - Mardi 25 août 2015
La nuit fut courte, le réveil un peu trop matinal. Notre avion est à 5h30, le réveil sonne à 3h00. Le chauffeur est en retard, et le Sprinter promis a rétréci pendant la nuit pour se transformer en voiture familiale.
Tout le matériel rentre tant bien que mal dans le véhicule, les passagers monteront dans une voiture.
Comme rien n’est simple, le Sprinter se fait arrêter par les motards pour excès de vitesse (qu’à cela ne tienne : un bakschich et ça repart !), puis la voiture est contrainte de s’arrêter : un pneu vient de crever.
Nous nous tassons dans le 2e véhicule, avec le matériel (qu’on a déjà eu du mal à faire rentrer…) et nous arrivons tant bien que mal et à l’heure à Manas International Airport.
Après 4500 km de vol, une longue escale, et un gros décalage horaire, nous sommes heureux d’arriver à Marignane.
Les vélos, eux, rentrent par le chemin des écoliers puisqu’ils sont restés sur le tarmac à Istambul…. (Tant pis, nous qui voulions rentrer sur les Hautes Alpes en vélo… ah ah ah !!!). Ils nous seront livrés directement à la maison, deux jours plus tard.
To et Kali, les grand-parents, tout juste rentrés de leur périple en Grèce en camping-car, viennent nous réceptionner. C'est sur que d'un côté comme de l'autre, il va y avoir des aventures à raconter!!!
Si ce n’étaient pas la fin des vacances aujourd’hui, on repartirait demain….On va où l’an prochain ???
BILAN
En conclusion, quelques réflexions personnelles :
Fred : « Mon popotin fétiche ne ressortira pas indemne de ce voyage ! »
Yohann : «l’expression « au pain sec et à l’eau » n’a jamais eu autant de sens ! »
Pensées négatives : « ce pays pue le poisson séché, le diesel et la merde ! »
(ce genre de réflexion a heureusement disparu au bout de 3 jours, lorsque nous avons quitté le monde "civilisé" pour rejoindre la vie "sauvage")
«arrête de klaxoner et double, connard ! »
«arrête de nous frôler à 100 km/h avec ta bagnole, Ducon ! »
Les + : un thé chaud à l’arrière-boutique d’une épicerie avec des gens adorables, lorsqu’il pleut et qu’il fait froid
Etre seul au monde, sur un plateau d’altitude, suspendu entre ciel et terre.
Qu’est-ce-que c’est bon quand ça s’arrête de monter !!!
Quelques chiffres :
- Plus haut col : Kegeti Ashuu – 3702 m.
- Plus longue étape : 80 km
- Etape la plus courte : 10 km
- Nombre de chutes : 5 (Baptiste) – 3 (Véronique) – 1 (Fred ; seul le vélo a chuté :Fred a sauté élégamment pour ne pas s’écraser au sol en redescendant du Tooz Ashuu)
- Nombre de nuits sous tente : 19
- Nombre de nuits en dur : 9
- Nombre de nuits en yourte : 2
- Journée la plus longue en terme de temps passé sur la selle : traversée des hauts plateaux jusqu’au col de Semiz-Bel.
- Distance totale : 925 km
- Heures passées sur la selle : 65 h40
- Dépenses totales : 40 € par personne et par jour, tout compris (15€ si on exclut le prix du billet d'avion)
- et au final, Thierry a perdu 5 kg, Véronique en a perdu 3, Yohann et Fred en ont perdu 4, et même Baptiste a perdu 2 kg. Quel régime!!!
Les vélos, eux, rentrent par le chemin des écoliers puisqu’ils sont restés sur le tarmac à Istambul…. (Tant pis, nous qui voulions rentrer sur les Hautes Alpes en vélo… ah ah ah !!!). Ils nous seront livrés directement à la maison, deux jours plus tard.
To et Kali, les grand-parents, tout juste rentrés de leur périple en Grèce en camping-car, viennent nous réceptionner. C'est sur que d'un côté comme de l'autre, il va y avoir des aventures à raconter!!!
Si ce n’étaient pas la fin des vacances aujourd’hui, on repartirait demain….On va où l’an prochain ???
BILAN
En conclusion, quelques réflexions personnelles :
Fred : « Mon popotin fétiche ne ressortira pas indemne de ce voyage ! »
Yohann : «l’expression « au pain sec et à l’eau » n’a jamais eu autant de sens ! »
Pensées négatives : « ce pays pue le poisson séché, le diesel et la merde ! »
(ce genre de réflexion a heureusement disparu au bout de 3 jours, lorsque nous avons quitté le monde "civilisé" pour rejoindre la vie "sauvage")
«arrête de klaxoner et double, connard ! »
«arrête de nous frôler à 100 km/h avec ta bagnole, Ducon ! »
Les + : un thé chaud à l’arrière-boutique d’une épicerie avec des gens adorables, lorsqu’il pleut et qu’il fait froid
Etre seul au monde, sur un plateau d’altitude, suspendu entre ciel et terre.
Qu’est-ce-que c’est bon quand ça s’arrête de monter !!!
Quelques chiffres :
- Plus haut col : Kegeti Ashuu – 3702 m.
- Plus longue étape : 80 km
- Etape la plus courte : 10 km
- Nombre de chutes : 5 (Baptiste) – 3 (Véronique) – 1 (Fred ; seul le vélo a chuté :Fred a sauté élégamment pour ne pas s’écraser au sol en redescendant du Tooz Ashuu)
- Nombre de nuits sous tente : 19
- Nombre de nuits en dur : 9
- Nombre de nuits en yourte : 2
- Journée la plus longue en terme de temps passé sur la selle : traversée des hauts plateaux jusqu’au col de Semiz-Bel.
- Distance totale : 925 km
- Heures passées sur la selle : 65 h40
- Dépenses totales : 40 € par personne et par jour, tout compris (15€ si on exclut le prix du billet d'avion)
- et au final, Thierry a perdu 5 kg, Véronique en a perdu 3, Yohann et Fred en ont perdu 4, et même Baptiste a perdu 2 kg. Quel régime!!!