Des Alpes à l'Atlantique avec deux ânes
Nous sommes Carole et Dom,
Notre voyage devait s'étaler sur quatre mois entre mi avril et mi août. Nous ne partirons finalement qu'en mai, Covid oblige avec son lot de consignes. En partant à cette date, nous resterons dans le rayon des 100 km pendant 12 étapes, en attendant début juin et les nouvelles possibilités de se déplacer. A cette date nous continuerons sur l'itinéraire initial, sinon nous en tracerons un nouveau dans le périmètre imposé. L'essentiel sera de se mettre en marche.
Nous partons en autonomie accompagnés de deux ânes bâtés (Vanille et Pépito). Nous souhaitons rejoindre l'île d'Oléron au départ de notre village haut savoyard de Serraval, dans le massif des Aravis.
Nous poursuivons plusieurs objectifs : Prendre le temps, revenir à l'essentiel, rencontrer les acteurs d'autres territoires, ne pas regarder la montre...
Nous compléterons notre carnet le plus souvent possible pour vous faire partager notre aventure.
En regardant la carte et notre itinéraire, peut-être allez-vous reconnaitre votre village. Si vous voulez partager un bout de notre voyage, nous proposer un coin de prairie pour planter une tente et faire brouter les ânes, laissez nous un message.
Notre voyage devait s'étaler sur quatre mois entre mi avril et mi août. Nous ne partirons finalement qu'en mai, Covid oblige avec son lot de consignes. En partant à cette date, nous resterons dans le rayon des 100 km pendant 12 étapes, en attendant début juin et les nouvelles possibilités de se déplacer. A cette date nous continuerons sur l'itinéraire initial, sinon nous en tracerons un nouveau dans le périmètre imposé. L'essentiel sera de se mettre en marche.
Nous partons en autonomie accompagnés de deux ânes bâtés (Vanille et Pépito). Nous souhaitons rejoindre l'île d'Oléron au départ de notre village haut savoyard de Serraval, dans le massif des Aravis.
Nous poursuivons plusieurs objectifs : Prendre le temps, revenir à l'essentiel, rencontrer les acteurs d'autres territoires, ne pas regarder la montre...
Nous compléterons notre carnet le plus souvent possible pour vous faire partager notre aventure.
En regardant la carte et notre itinéraire, peut-être allez-vous reconnaitre votre village. Si vous voulez partager un bout de notre voyage, nous proposer un coin de prairie pour planter une tente et faire brouter les ânes, laissez nous un message.
randonnée/trek
âne
âne
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Quand : 22/05/2020
Durée : 90 jours
Durée : 90 jours
Distance globale :
1094km
Dénivelées :
+9164m /
-9947m
Alti min/max : 3m/1085m
Carnet publié par Domecaro
le 21 sept. 2019
modifié le 13 févr. 2021
modifié le 13 févr. 2021
Mobilité douce
8565 lecteur(s)
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Vue d'ensemble
Le topo : Section 35 (mise à jour : 02 juil. 2020)
Description :
Mardi 30 juin.
Aujourd'hui journée exceptionnelle. De la piste, de la piste, de la piste. Nous naviguons dans des forêts et des plantations de Douglas.
Pépito et Vanille sont en pleine forme et nous imposent une cadence soutenue. C est un immense plaisir de les voir si enthousiastes. Nous allons tenter de les réveiller plus souvent la nuit pour les calmer un peu.
Vers midi, nous rencontrons "un gars de par là" un peu bourru, devant une grande scierie. Il a l'air taquin. Nous lui expliquons notre voyage et il nous propose immédiatement d'utiliser ses bois privés afin de rester sur des chemins toute la journée. Il faisait semblant de ne pas être généreux. Encore une rencontre sympathique. Bon par contre, il ne devait pas savoir qu'un énorme hêtre bloquait totalement le chemin. Oups, mon Indiana Jones a enfin pu sortir sa scie pliante qu'il trimbale depuis 600km.
Au repas, j'ai même eu droit à un streap tease, Dom était couvert de tiques (14). Vous comprenez pourquoi je le laisse toujours marcher devant.
Ce soir, nous dormons au camping. Nous sommes seuls. Il est fermé.
Aujourd'hui journée exceptionnelle. De la piste, de la piste, de la piste. Nous naviguons dans des forêts et des plantations de Douglas.
Pépito et Vanille sont en pleine forme et nous imposent une cadence soutenue. C est un immense plaisir de les voir si enthousiastes. Nous allons tenter de les réveiller plus souvent la nuit pour les calmer un peu.
Vers midi, nous rencontrons "un gars de par là" un peu bourru, devant une grande scierie. Il a l'air taquin. Nous lui expliquons notre voyage et il nous propose immédiatement d'utiliser ses bois privés afin de rester sur des chemins toute la journée. Il faisait semblant de ne pas être généreux. Encore une rencontre sympathique. Bon par contre, il ne devait pas savoir qu'un énorme hêtre bloquait totalement le chemin. Oups, mon Indiana Jones a enfin pu sortir sa scie pliante qu'il trimbale depuis 600km.
Au repas, j'ai même eu droit à un streap tease, Dom était couvert de tiques (14). Vous comprenez pourquoi je le laisse toujours marcher devant.
Ce soir, nous dormons au camping. Nous sommes seuls. Il est fermé.