La traversée des Alpes au fil des années : 2022 le Tirol Autrichien !
Après la traversée des Pyrénées par la H.R.P. en 2006 et 2008 (deux fois 24 jours), les Alpes nous ont appelés !
- 2009 : 20 jours de Sospel à Modane (J 1 à J 20)
- 2012 : 17 jours de Modane à St Maurice en Suisse (J21 à J 37)
- 2016 : 17 jours en Suisse de St Maurice à Engelberg (J 38 à J 54)
- 2018 : 20 jours d'Engelberg à Imst dans le Tirol Autrichien (J 55 à J 74)
- 2022 : 15 jours d'Imst à St Johann in Tirol. Fin de la traversée du Tirol en suivant plus ou moins la Voie de l'Aigle (J 75 à J 89)
Au nombre de jours, on note le vieillissement des participants ! En effet, c'est de plus en plus difficile d'assurer du portage sur de grandes distances et sur du terrain parfois compliqué. Le Tyrol n'est pas franchement prévu pour le bivouac (interdiction, terrain pentu ou alpage clôturé.
Au fur et à mesure que nous avançons, les temps d'accès et de retour allongent notre voyage ! Mais c'est avec plaisir que nous retrouvons l'endroit laissé des années plus tôt. Le voyage en train nous permet de traverser d'autres pays comme cette année : trajet aller par la Suisse et le Liechtenstein et trajet retour par l'Allemagne.
- 2009 : 20 jours de Sospel à Modane (J 1 à J 20)
- 2012 : 17 jours de Modane à St Maurice en Suisse (J21 à J 37)
- 2016 : 17 jours en Suisse de St Maurice à Engelberg (J 38 à J 54)
- 2018 : 20 jours d'Engelberg à Imst dans le Tirol Autrichien (J 55 à J 74)
- 2022 : 15 jours d'Imst à St Johann in Tirol. Fin de la traversée du Tirol en suivant plus ou moins la Voie de l'Aigle (J 75 à J 89)
Au nombre de jours, on note le vieillissement des participants ! En effet, c'est de plus en plus difficile d'assurer du portage sur de grandes distances et sur du terrain parfois compliqué. Le Tyrol n'est pas franchement prévu pour le bivouac (interdiction, terrain pentu ou alpage clôturé.
Au fur et à mesure que nous avançons, les temps d'accès et de retour allongent notre voyage ! Mais c'est avec plaisir que nous retrouvons l'endroit laissé des années plus tôt. Le voyage en train nous permet de traverser d'autres pays comme cette année : trajet aller par la Suisse et le Liechtenstein et trajet retour par l'Allemagne.
Carnet publié par Luciole17
le 27 sept. 2022
modifié le 29 sept. 2022
modifié le 29 sept. 2022
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en
train
Précisions :
Sans commentaires sur le réseau ferroviaire français.... mais en Suisse et en Autriche : c'est parfait !
2771 lecteur(s)
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Vue d'ensemble
Le topo : J 42 (mise à jour : 15 juin 2018)
Distance section :
14.3km
Dénivelées section :
+899m /
-1162m
Section Alti min/max : 1914m/2878m
Le compte-rendu : J 42 (mise à jour : 15 juin 2018)
Col du Sanetch/Serin
Journée riche en émotions ! Il faudrait toujours se fier à son instinct, à la petite voix qui chuchote "n'y va pas !".
Déjà, en préparant cette étape, le passage à 3000m ne me branchait pas trop et j'ai certainement négligé certaines vérifications avant le départ. Et sur place, la grande quantité de neige à 2400 m aurait du nous alerter.
Dajà, après la Grande gouille nous avons perdu du temps en se trompant de direction, (du dénivelé supplémentaire donc fatigue...). Nous avons mangé tard, dans le froid à 2600 m. Nous avons continué à monter vers le Col des Audannes malgré l'arrivée du brouillard. Le sentier, fait d'éboulis, partaient sous nos pieds. Ensuite, la traversée de deux névés raides et une série d'échelles m'ont beaucoup stressée. La main courante menant à la dernière série d'échelles était cachée sous la neige et il fallait traversé un gros névé qui se terminait dans le néant. Mon compagnon a commencé par glissé dans les éboulis et s'est rattrapé au bord du vide... Là, j'ai perdu tous mes moyens, avec en plus le grésil qui s'est mis à tomber... Je n'ai même pas réfléchi, j'ai pris mon téléphone et appelé le 112. Les secours ont été très réactif et l'hélico est arrivé rapidement. Bonjour la rando dans les airs au bout du filin ! Ils nous ont laissé au refuge des Audannes après un petit débriefing et le relevé de nos identités. Des secouristes vraiment très sympas qui nous expliqués qu'ils n'arrêtaient pas de venir chercher des gens comme nous qui se faisaient avoir par l'enneigement tardif, exceptionnel cette année. En tant que montagnards chevronnés, on s'est quand même sentis idiots de ne pas s'être renseignés avant...
Bref, ça nous servira de leçon ! D'autant plus qu'on a bien galéré ensuite avec nos assurances pour se faire rembourser la facture...
La gardienne du refuge nous a déconseillé le col suivant (col des Eaux Froides) encore plus dangereux, donc on a sagement pris le sentier du bas pour retrouver les bons pâturages et du terrain plat.
Journée riche en émotions ! Il faudrait toujours se fier à son instinct, à la petite voix qui chuchote "n'y va pas !".
Déjà, en préparant cette étape, le passage à 3000m ne me branchait pas trop et j'ai certainement négligé certaines vérifications avant le départ. Et sur place, la grande quantité de neige à 2400 m aurait du nous alerter.
Dajà, après la Grande gouille nous avons perdu du temps en se trompant de direction, (du dénivelé supplémentaire donc fatigue...). Nous avons mangé tard, dans le froid à 2600 m. Nous avons continué à monter vers le Col des Audannes malgré l'arrivée du brouillard. Le sentier, fait d'éboulis, partaient sous nos pieds. Ensuite, la traversée de deux névés raides et une série d'échelles m'ont beaucoup stressée. La main courante menant à la dernière série d'échelles était cachée sous la neige et il fallait traversé un gros névé qui se terminait dans le néant. Mon compagnon a commencé par glissé dans les éboulis et s'est rattrapé au bord du vide... Là, j'ai perdu tous mes moyens, avec en plus le grésil qui s'est mis à tomber... Je n'ai même pas réfléchi, j'ai pris mon téléphone et appelé le 112. Les secours ont été très réactif et l'hélico est arrivé rapidement. Bonjour la rando dans les airs au bout du filin ! Ils nous ont laissé au refuge des Audannes après un petit débriefing et le relevé de nos identités. Des secouristes vraiment très sympas qui nous expliqués qu'ils n'arrêtaient pas de venir chercher des gens comme nous qui se faisaient avoir par l'enneigement tardif, exceptionnel cette année. En tant que montagnards chevronnés, on s'est quand même sentis idiots de ne pas s'être renseignés avant...
Bref, ça nous servira de leçon ! D'autant plus qu'on a bien galéré ensuite avec nos assurances pour se faire rembourser la facture...
La gardienne du refuge nous a déconseillé le col suivant (col des Eaux Froides) encore plus dangereux, donc on a sagement pris le sentier du bas pour retrouver les bons pâturages et du terrain plat.