Mobilités douces en Corse
Récit d'une escapade de 3 semaines en Corse pour aller donner une conférence sur l'alimentation et l'activité physique à Ajaccio, en passant par quelques coins mythiques de l'île (désert des Agriates, Cap Corse, Aiguilles de Bavella, Piana..), dans une belle improvisation qui fait tout le sel du voyage à vélo !
Un grand merci à toutes les personnes rencontrées sur la route, qui nous ont accompagnés, aidés ou accueillis lors de notre périple : Laurence, à l'origine du projet sans le savoir, Manon & Nico pour les housses de vélo, Loïc pour m'avoir redonné goût à la photo, Stéphane pour ton accueil à St Raph, Nath & Caro pour les moments partagés en mer, Roxane pour ton accueil à Bastia, Fabrice pour cette passionnante discussion autour d'un verre, Laurent & Béatrice pour votre accueil à Ajaccio, Caramel pour ton accueil au camping municipal, l'atelier Change de Chaîne pour l'aide à la remise en état de mon destrier, Carnet d'Av pour la source d'inspiration, et toutes celles et ceux dont le prénom m'échappe
Un grand merci à toutes les personnes rencontrées sur la route, qui nous ont accompagnés, aidés ou accueillis lors de notre périple : Laurence, à l'origine du projet sans le savoir, Manon & Nico pour les housses de vélo, Loïc pour m'avoir redonné goût à la photo, Stéphane pour ton accueil à St Raph, Nath & Caro pour les moments partagés en mer, Roxane pour ton accueil à Bastia, Fabrice pour cette passionnante discussion autour d'un verre, Laurent & Béatrice pour votre accueil à Ajaccio, Caramel pour ton accueil au camping municipal, l'atelier Change de Chaîne pour l'aide à la remise en état de mon destrier, Carnet d'Av pour la source d'inspiration, et toutes celles et ceux dont le prénom m'échappe
randonnée/trek
voilier
vélo de randonnée
/
Carnet publié par loicbm
le 26 juil.
modifié le 31 juil.
modifié le 31 juil.
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en
train
Précisions :
Départ en vélo, petit trajet en train jusqu'à la côte, puis traversée en voilier
269 lecteur(s)
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Vue d'ensemble
Le topo : De Calvi à Bastia, (mise à jour : 31 juil.)
Distance section :
233km
Dénivelées section :
+3509m /
Section Alti min/max : 1m/450m
Description :
Découverte de la pointe nord de la Corse, ses paysages sublimes, son dénivelé inattendu, ses chants traditionnels, ses vents contraires.
Milieu traversé :
Environnement : [île, côte, rivière, montagne]
Biotope : [maquis, forêt, minéral]
Le compte-rendu : De Calvi à Bastia, (mise à jour : 31 juil.)
Jour 1 – Premiers coups de pédale en territoire corse (10 mai)
Après quelques heures de repos plutôt agréables malgré le bruit de fond du moteur, le vent a lui aussi décidé de se lever. Pointe à 7 nœuds ! Les reliefs escarpés de l’île se dessinent au loin, sublimement éclairés par le soleil naissant. Calvi en approche !
Après quelques heures de repos plutôt agréables malgré le bruit de fond du moteur, le vent a lui aussi décidé de se lever. Pointe à 7 nœuds ! Les reliefs escarpés de l’île se dessinent au loin, sublimement éclairés par le soleil naissant. Calvi en approche !
A peine les pieds à nouveau sur la terre ferme, il s’agit de remonter nos fidèles destriers et de s’assurer qu’aucune vis ni aucun boulon ne manque à l’appel. Le premier restaurant de l’île est amplement mérité, et c’est l’occasion de tester les premiers cannellonis au brocciu d’une longue série (c’est la saison!). Nous découvrirons plus tard que tous ne se valent pas, loin s’en faut. Mais ceux-là sont à la hauteur. Un très bon début.
Cap sur l’île rousse. La première portion de route est loin d’être agréable car, malgré la bande latérale que nous rendons cyclable, la circulation est extrêmement dense et rapide. Et en plus, ça monte ! Dès le premier village traversé, nous bifurquons vers une route plus escarpée, et nettement plus calme. Cet itinéraire alternatif en balcon est des plus agréables, et nous poussons l’ascension jusqu’au petit village de San Antonino qui domine les vallées environnantes. L’occasion rêvée de boire notre premier jus de citron et clémentine locales, avant de découvrir les minuscules ruelles, où le nombre de pavé n’a d’égal que la quantité de marches.
Il n’y a ensuite plus qu’à redescendre jusqu’à la mer pour trouver notre premier camping, premier montage de tente express et surtout premier coucher de soleil au bord de l’eau.
Jour 2 – Le souffle de la révolte houblonnée (11 mai)
Scoop : on a retrouvé le vent : il est lui aussi en vacances en Corse et visiblement il a décidé de faire le tour ... dans le sens inverse de nous !
Grande hésitation matinale entre traversée du désert des Agriates que l’on nous a décrit comme très joli, ou un (grand) détour par la montagne. Entre trafic routier et dénivelé. Entre pollution et transpiration. C’est finalement la sympathique employée de l’office du tourisme qui nous aide à trancher : "y'a jamais eu de morts à vélo sur cette route, alors qu'à moto ...". Ce sera au plus court ! J'annule dans la foulée l'option de location des deux énormes Harley Davidson...
Entre le petit dej dans la ville, les chants corses sur le marché, la balade au bord de mer, les renseignements à la gare, et les animations et embouteillages occasionnés par la foire au cœur de la ville, nous démarrons à presque midi, misant par la même occasion sur la pause repas pour limiter les voitures. La bande d’arrêt d’urgence reste néanmoins salvatrice, et à partir de la route du désert, c’est bien plus calme. Et ça monte à nouveau… ça monte, ça monte. Puis, quand nous amorçons enfin la descente, nous avons le plaisir de croiser à nouveau le vent de face !
Scoop : on a retrouvé le vent : il est lui aussi en vacances en Corse et visiblement il a décidé de faire le tour ... dans le sens inverse de nous !
Grande hésitation matinale entre traversée du désert des Agriates que l’on nous a décrit comme très joli, ou un (grand) détour par la montagne. Entre trafic routier et dénivelé. Entre pollution et transpiration. C’est finalement la sympathique employée de l’office du tourisme qui nous aide à trancher : "y'a jamais eu de morts à vélo sur cette route, alors qu'à moto ...". Ce sera au plus court ! J'annule dans la foulée l'option de location des deux énormes Harley Davidson...
Entre le petit dej dans la ville, les chants corses sur le marché, la balade au bord de mer, les renseignements à la gare, et les animations et embouteillages occasionnés par la foire au cœur de la ville, nous démarrons à presque midi, misant par la même occasion sur la pause repas pour limiter les voitures. La bande d’arrêt d’urgence reste néanmoins salvatrice, et à partir de la route du désert, c’est bien plus calme. Et ça monte à nouveau… ça monte, ça monte. Puis, quand nous amorçons enfin la descente, nous avons le plaisir de croiser à nouveau le vent de face !
Pique nique rapide vers Bacialu, avec un sympathique point de vue sur le désert en contrebas et la mer, et une piqûre guêpe offerte dans la sandale. Nous poursuivons la descente jusqu’à St Florent pour trouver (enfin!) la première glace, indispensable après notre traversée du désert. Même s’il ne s’agit pas d’un désert à proprement parler, le début de saison restant encore relativement frais, le prétexte est amplement suffisant !
Nous décidons d’avancer encore un peu, jusqu’au prochain camping où l’on nous a annoncé un joli coucher de soleil. Nous nous hâtons, sans pouvoir résister à l’appel de la bière bio croisée de bord de route. Une bière révoltée au doux nom de Ribella. La tentation de tout goûter rencontre la contrainte du poids et de la place dans les sacoches. Trois bouteilles sera finalement le compromis trouvé, quatre si l’on inclut celle achetée peu de temps avant, et cinq en comptant celle répartie dans nos estomacs. Voilà de quoi ajouter une touche rafraîchissante au pique nique face au coucher de soleil, sur la plage. Nous tombons rapidement dans un sommeil profond et réparateur, bercés par la mer.
Jour 3 – Rencontres au sommet (12 mai)
La journée débute par un magnifique petit déjeuner sur les hauteurs de Nonza, qui se mérite, après 5 km globalement montants, suivis de la même distance globalement descendante.
Malgré le dimanche propice à la balade, nous rencontrons peu de gens sur la route, et le vent semble avoir opté pour une grasse matinée. Le village suivant où nous nous arrêterons pour pique niquer est tout aussi plaisant, et une glace viendra agréablement compléter notre repas composé essentiellement de fruits et légumes corses (tomates, oranges, etc). Où sont donc passées les protéines ?
Le bord de mer est magnifique, avec un enchaînement de somptueuses criques, dans lesquelles la route descend le plus souvent. Ainsi, en une cinquantaine de kilomètres, et malgré une altitude maximale inférieure à 200 m, nous avons gravi plus de 700 m de dénivelé. En pleine ascension, nous recroisons Marianne & Matthieu, avec qui nous avons traversé la Méditerranée quelques jours plus tôt à bord du voilier. Ils sont aussi à vélo pour un petit tour du cap corse, dans le sens opposé.
La journée débute par un magnifique petit déjeuner sur les hauteurs de Nonza, qui se mérite, après 5 km globalement montants, suivis de la même distance globalement descendante.
Malgré le dimanche propice à la balade, nous rencontrons peu de gens sur la route, et le vent semble avoir opté pour une grasse matinée. Le village suivant où nous nous arrêterons pour pique niquer est tout aussi plaisant, et une glace viendra agréablement compléter notre repas composé essentiellement de fruits et légumes corses (tomates, oranges, etc). Où sont donc passées les protéines ?
Le bord de mer est magnifique, avec un enchaînement de somptueuses criques, dans lesquelles la route descend le plus souvent. Ainsi, en une cinquantaine de kilomètres, et malgré une altitude maximale inférieure à 200 m, nous avons gravi plus de 700 m de dénivelé. En pleine ascension, nous recroisons Marianne & Matthieu, avec qui nous avons traversé la Méditerranée quelques jours plus tôt à bord du voilier. Ils sont aussi à vélo pour un petit tour du cap corse, dans le sens opposé.
Notre journée s’achève dans le petit port de Centuri, avec vue sur le village du même nom qui nous surplombe 300 m plus haut. Le port est réputé pour sa pêche à la Langouste, tous les restaurants en proposent. Mais pour nous, ce sera spaghettis à la truffe dans un très bon petit resto. Le retour vers le camping se déroule dans l’intense fraîcheur du soir. Pour une fois, nous sommes heureux de monter !
Jour 4 – Cap sur la pointe nord (13 mai)
Le réveil sonne tôt pour profiter une nouvelle fois de la fraîcheur matinale pour réaliser l’ascension jusqu’au col de la Serra. 300m D+ à 5% en moyenne.
Nous redescendons rapidement l’intégralité du dénivelé accompli pour rejoindre Barcaggio, point le plus au nord du cap corse. Il s’agit d’un petit port de pêche paisible, où nous croisons à peu près autant de touristes que de vaches sur la plage. Nous laissons les vélos près du restaurant où nous avons déjeuné pour explorer le sentier des douaniers. La plage est littéralement envahie, on se croirait sur la côte d’Azur en plein mois d’août, à la différence près que les parasols et serviettes de plages ont été remplacés par des posidonies formant de véritables murailles, et ce sont les méduses qui font trempette au bord de l’eau. A part cela, il n’y a quasiment personne sur ces belles plages de sable fin.
Un dernier regard adressé à la vache qui semble avoir élu domicile sur la plage, une petite collation pour le courage, et il est temps d’attaquer la deuxième ascension de la matinée, similaire en tous points à la première si ce n’est qu’il fait nettement plus chaud. Heureusement quelque nuages rendent la montée plus agréable, puis le couvert forestier prend le relai avec une efficacité encore supérieure. Deuxième col, avant de redescendre sur Macinaggio. Le temps se couvre et la pluie menace... Parfait pour la longue descente sur la première ville du Nord Est. Les nuages et le vent frais, associés au profil du trajet auront raison de mon envie de glace, et ce sera finalement une pizza à 16h à La Galère, sympathique restaurant du bord de mer. Un gérant fort sympathique, des pizzas très bonnes et flexibles sur la composition, pour terminer en beauté par une Piadone (dessert corse typique à base de brocciu, fromage de chèvre ou brebis corse typique) annoncée comme délicieuse, et largement à la hauteur !
Pas une minute à perdre, nous filons au camping monter la tente avant de repartir pour le concert de l’Alba, un groupe de chanteurs corses qui joue ce soir dans le village. Diversité d’instruments, avec une corne notamment, et un espèce d’hybride entre piano et accordéon. Après une journée fatigante, même l’inconfort des sièges de La Chapelle n’est pas suffisant pour m’empêcher de fermer les yeux quelques instants et il faut lutter pour rester éveiller tout le temps du concert (bien que la musique soit fort belle !).
Le réveil sonne tôt pour profiter une nouvelle fois de la fraîcheur matinale pour réaliser l’ascension jusqu’au col de la Serra. 300m D+ à 5% en moyenne.
Nous redescendons rapidement l’intégralité du dénivelé accompli pour rejoindre Barcaggio, point le plus au nord du cap corse. Il s’agit d’un petit port de pêche paisible, où nous croisons à peu près autant de touristes que de vaches sur la plage. Nous laissons les vélos près du restaurant où nous avons déjeuné pour explorer le sentier des douaniers. La plage est littéralement envahie, on se croirait sur la côte d’Azur en plein mois d’août, à la différence près que les parasols et serviettes de plages ont été remplacés par des posidonies formant de véritables murailles, et ce sont les méduses qui font trempette au bord de l’eau. A part cela, il n’y a quasiment personne sur ces belles plages de sable fin.
Un dernier regard adressé à la vache qui semble avoir élu domicile sur la plage, une petite collation pour le courage, et il est temps d’attaquer la deuxième ascension de la matinée, similaire en tous points à la première si ce n’est qu’il fait nettement plus chaud. Heureusement quelque nuages rendent la montée plus agréable, puis le couvert forestier prend le relai avec une efficacité encore supérieure. Deuxième col, avant de redescendre sur Macinaggio. Le temps se couvre et la pluie menace... Parfait pour la longue descente sur la première ville du Nord Est. Les nuages et le vent frais, associés au profil du trajet auront raison de mon envie de glace, et ce sera finalement une pizza à 16h à La Galère, sympathique restaurant du bord de mer. Un gérant fort sympathique, des pizzas très bonnes et flexibles sur la composition, pour terminer en beauté par une Piadone (dessert corse typique à base de brocciu, fromage de chèvre ou brebis corse typique) annoncée comme délicieuse, et largement à la hauteur !
Pas une minute à perdre, nous filons au camping monter la tente avant de repartir pour le concert de l’Alba, un groupe de chanteurs corses qui joue ce soir dans le village. Diversité d’instruments, avec une corne notamment, et un espèce d’hybride entre piano et accordéon. Après une journée fatigante, même l’inconfort des sièges de La Chapelle n’est pas suffisant pour m’empêcher de fermer les yeux quelques instants et il faut lutter pour rester éveiller tout le temps du concert (bien que la musique soit fort belle !).
Jour 5 – Sur les hauteurs de Bastia (14 mai)
La journée comment bien : le stock de friands au fromage est reconstitué (4/4). Le vent a changé de sens et se retrouve toujours face à nous. Heureusement, il n’y a que 42 m de dénivelé jusqu’à Bastia d’après Maps. Organic Maps, généralement très généreux de ce côté là en annonçait 500. Au final, plus de 300 m de dénivelé jusqu’à Bastia ! Stock friand 3/4. Nous dépannons 2 cyclistes en mal d’une clé allen sur la route, avant de rejoindre la ville.
Les deux restos que l’on avait repéré n’existant visiblement plus, et le troisième n’ayant pas de terrasse propice pour laisser les vélos en vue, on se rabat sur un quatrième qui semble décontracté, installé sur une petite place toute mignonne. C’est beaucoup plus classe que la photo ne le laissait penser, mais se révèle un excellent choix : généreux risotto aux légumes et fabuleux fondant à la châtaigne !
Nous profitons de la gare pour nous renseigner sur le train et le transport de vélos sur l’île. Le verdict est sans appel : vélos démontés obligatoirement dans une housse quelque soit l’affluence, billet à 15€ par vélo. Nous n’avons qu’une housse, et peu d’entrain à démonter à nouveau les vélos… L’alternative se matérialise par un bus qui nous emmènera avec nos montures à Solenzara d’où nous rejoindrons Ajaccio par les mythiques aiguilles de Bavella. Un joli programme, tout autant dénivelé ou presque que le précédent, mais avec 60 km de moins. Le bus étant le lendemain à 16h, cela nous laisse en plus une journée de repos à Bastia. Il n’y a plus qu’à rejoindre le domicile de Roxane, hôte rencontrée sur Bewelcome, qui nous héberge pour la nuit. Une nuit panoramique puisqu’elle habite 300m au dessus de Bastia ! Au loin nous apercevons l’église, qui semble toute petite sur son promontoire. C’est parti ! La route ne s’embarrasse pas de détours et virages inutiles, avec des pentes dépassant les 10%, une épreuve chargés que nous sommes. Et le soleil nous accompagne toute la montée. Sandrine m’interroge sur le plaisir que je trouve à débusquer des plans pareils, et l’inclinaison de la route questionne effectivement, mais les avis élogieux que j’ai lu sur Roxane ne me laissent pas envisager un passage à Bastia sans lui rendre visite. Et plus il faut monter, et plus la vue sera belle d’en haut. Enfin je l’espère. Je vérifie à plusieurs reprises que j’ai bien noté la bonne adresse, histoire d’éviter des détours escarpés…
Nous sommes accueillis à bras ouverts par Roxane qui jardine. La vue est effectivement splendide, largement à la hauteur de la difficulté de l’ascension. Et Roxane est adorable. La discussion s’engage dès le pas de la porte et se poursuivra jusqu’à tard dans la nuit, après un repas partagé, dégustation de poires de son jardin, et partages de nos expériences respectives !
La journée comment bien : le stock de friands au fromage est reconstitué (4/4). Le vent a changé de sens et se retrouve toujours face à nous. Heureusement, il n’y a que 42 m de dénivelé jusqu’à Bastia d’après Maps. Organic Maps, généralement très généreux de ce côté là en annonçait 500. Au final, plus de 300 m de dénivelé jusqu’à Bastia ! Stock friand 3/4. Nous dépannons 2 cyclistes en mal d’une clé allen sur la route, avant de rejoindre la ville.
Les deux restos que l’on avait repéré n’existant visiblement plus, et le troisième n’ayant pas de terrasse propice pour laisser les vélos en vue, on se rabat sur un quatrième qui semble décontracté, installé sur une petite place toute mignonne. C’est beaucoup plus classe que la photo ne le laissait penser, mais se révèle un excellent choix : généreux risotto aux légumes et fabuleux fondant à la châtaigne !
Nous profitons de la gare pour nous renseigner sur le train et le transport de vélos sur l’île. Le verdict est sans appel : vélos démontés obligatoirement dans une housse quelque soit l’affluence, billet à 15€ par vélo. Nous n’avons qu’une housse, et peu d’entrain à démonter à nouveau les vélos… L’alternative se matérialise par un bus qui nous emmènera avec nos montures à Solenzara d’où nous rejoindrons Ajaccio par les mythiques aiguilles de Bavella. Un joli programme, tout autant dénivelé ou presque que le précédent, mais avec 60 km de moins. Le bus étant le lendemain à 16h, cela nous laisse en plus une journée de repos à Bastia. Il n’y a plus qu’à rejoindre le domicile de Roxane, hôte rencontrée sur Bewelcome, qui nous héberge pour la nuit. Une nuit panoramique puisqu’elle habite 300m au dessus de Bastia ! Au loin nous apercevons l’église, qui semble toute petite sur son promontoire. C’est parti ! La route ne s’embarrasse pas de détours et virages inutiles, avec des pentes dépassant les 10%, une épreuve chargés que nous sommes. Et le soleil nous accompagne toute la montée. Sandrine m’interroge sur le plaisir que je trouve à débusquer des plans pareils, et l’inclinaison de la route questionne effectivement, mais les avis élogieux que j’ai lu sur Roxane ne me laissent pas envisager un passage à Bastia sans lui rendre visite. Et plus il faut monter, et plus la vue sera belle d’en haut. Enfin je l’espère. Je vérifie à plusieurs reprises que j’ai bien noté la bonne adresse, histoire d’éviter des détours escarpés…
Nous sommes accueillis à bras ouverts par Roxane qui jardine. La vue est effectivement splendide, largement à la hauteur de la difficulté de l’ascension. Et Roxane est adorable. La discussion s’engage dès le pas de la porte et se poursuivra jusqu’à tard dans la nuit, après un repas partagé, dégustation de poires de son jardin, et partages de nos expériences respectives !
Jour 6 – Le repos des guerrier.e.s (15 mai)
Après une courte nuit, nous reprenons les discussions avec Roxane en petit déjeunant, puis la matinée est bien remplie par une visite guidée du vieux Bastia et de la citadelle, enrichie de toutes les anecdotes de notre hôte sur la ville et ses environs. Nous partageons un repas dans la vieille ville, juste avant l’averse, et c’est déjà l’heure de notre bus pour Solenzara, où nous reprendrons l’ascension vers les mythiques aiguilles de Bavella…
Pas de vélos à démonter pour le bus, pas même la roue avant, mais il faut tout de même arriver à les caser dans un espace restreint, en croisant les doigts pour que rien ne soit tordu ou cassé en route.
Après une courte nuit, nous reprenons les discussions avec Roxane en petit déjeunant, puis la matinée est bien remplie par une visite guidée du vieux Bastia et de la citadelle, enrichie de toutes les anecdotes de notre hôte sur la ville et ses environs. Nous partageons un repas dans la vieille ville, juste avant l’averse, et c’est déjà l’heure de notre bus pour Solenzara, où nous reprendrons l’ascension vers les mythiques aiguilles de Bavella…
Pas de vélos à démonter pour le bus, pas même la roue avant, mais il faut tout de même arriver à les caser dans un espace restreint, en croisant les doigts pour que rien ne soit tordu ou cassé en route.
La route jusqu’au camping grimpe doucettement, nous préparant tranquillement à la journée du lendemain. Nous plantons la tente en bord de rivière, et faute d’espèces pour prendre des pizzas au camping, nous nous rabattons sur un délicieux dahl de lentilles made in popote !