Mobilités douces en Corse
Récit d'une escapade de 3 semaines en Corse pour aller donner une conférence sur l'alimentation et l'activité physique à Ajaccio, en passant par quelques coins mythiques de l'île (désert des Agriates, Cap Corse, Aiguilles de Bavella, Piana..), dans une belle improvisation qui fait tout le sel du voyage à vélo !
Un grand merci à toutes les personnes rencontrées sur la route, qui nous ont accompagnés, aidés ou accueillis lors de notre périple : Laurence, à l'origine du projet sans le savoir, Manon & Nico pour les housses de vélo, Loïc pour m'avoir redonné goût à la photo, Stéphane pour ton accueil à St Raph, Nath & Caro pour les moments partagés en mer, Roxane pour ton accueil à Bastia, Fabrice pour cette passionnante discussion autour d'un verre, Laurent & Béatrice pour votre accueil à Ajaccio, Caramel pour ton accueil au camping municipal, l'atelier Change de Chaîne pour l'aide à la remise en état de mon destrier, Carnet d'Av pour la source d'inspiration, et toutes celles et ceux dont le prénom m'échappe
Un grand merci à toutes les personnes rencontrées sur la route, qui nous ont accompagnés, aidés ou accueillis lors de notre périple : Laurence, à l'origine du projet sans le savoir, Manon & Nico pour les housses de vélo, Loïc pour m'avoir redonné goût à la photo, Stéphane pour ton accueil à St Raph, Nath & Caro pour les moments partagés en mer, Roxane pour ton accueil à Bastia, Fabrice pour cette passionnante discussion autour d'un verre, Laurent & Béatrice pour votre accueil à Ajaccio, Caramel pour ton accueil au camping municipal, l'atelier Change de Chaîne pour l'aide à la remise en état de mon destrier, Carnet d'Av pour la source d'inspiration, et toutes celles et ceux dont le prénom m'échappe
tekking/hiking
yacht
travel bike
/
Guidebook created by loicbm
on 26 Jul 2024
updated on 31 Jul 2024
updated on 31 Jul 2024
Eco travel
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
Possible with
train
Details :
Départ en vélo, petit trajet en train jusqu'à la côte, puis traversée en voilier
333 reader(s)
-
Global view
Guidebook : Ajaccio (updated : 26 Jul 2024)
Section distance :
34.9km
Height difference for this section :
+193m /
Section Alti min/max : 1m/31m
Report : Ajaccio (updated : 26 Jul 2024)
Jours 11 à 13 – "Il ne pleut jamais aux Sanguinaires" (20-22 mai)
C'est en tout cas ce que nous affirme notre hôte, à l'évocation de notre projet d'escapade légère aux îles sanguinaires, à 15 km de là. La météo est incertaine... mais nous avons en tête la maxime sur la pluie et les Sanguinaires. Nous avons tout juste le temps de faire le tour de la pointe à pied, avant les premières gouttes, qui s'intensifient rapidement en quittant les Sanguinaires... Nous n'aurons pas le temps de vérifier s'il pleut effectivement sur les îles en elles-mêmes, ou si le dicton disait vrai !
L’averse nous pousse dans un petit restaurant du bord de mer, avant de rentrer, finalement à peine humides. La seule vraie averse de notre séjour sera dans le transfert entre la maison de Laurent & Béatrice, et l’hôtel où se déroule la conférence.
C'est en tout cas ce que nous affirme notre hôte, à l'évocation de notre projet d'escapade légère aux îles sanguinaires, à 15 km de là. La météo est incertaine... mais nous avons en tête la maxime sur la pluie et les Sanguinaires. Nous avons tout juste le temps de faire le tour de la pointe à pied, avant les premières gouttes, qui s'intensifient rapidement en quittant les Sanguinaires... Nous n'aurons pas le temps de vérifier s'il pleut effectivement sur les îles en elles-mêmes, ou si le dicton disait vrai !
L’averse nous pousse dans un petit restaurant du bord de mer, avant de rentrer, finalement à peine humides. La seule vraie averse de notre séjour sera dans le transfert entre la maison de Laurent & Béatrice, et l’hôtel où se déroule la conférence.
Ignorant l’existence de la voie cyclable quasi complète du bord de mer, je me perds dans les rues d’Ajaccio qui, à l’image du reste de la Corse, montent pour redescendre l’instant d’après. Le GPS me propose également un petit raccourci avec 3 marches à franchir. Sandrine est ravie ! Il nous faut ensuite traverser la voie rapide, heureusement équipée d'un passage souterrain, bien que peu pratique avec des vélos surchargés. Le standing de l’hôtel dénote clairement avec nos montures et notre accoutrement, mais c’est ce qui fait le charme de cette escapade ! Nous envahissons le hall avec nos 10 sacoches, le temps de trouver le « garage » à vélo que l’on nous avait annoncé.
Une douche plus tard, nous sommes heureux de rejoindre le restaurant de l’hôtel pour tester l’alléchante assiette végétarienne… et notre déception est à la hauteur de notre espoir : le restaurant est complet ! Après un instant de sidération, n’imaginant pas une seconde qu’un restaurant d’hôtel puisse refuser des clients, nous tentons de nous faire servir en chambre. La réponse est inchangée : le restaurant est complet. De dépit, nous cherchons alors une solution à proximité pour nous faire livrer, la météo étant toujours pluvieuse et l’envie de reparcourir les 5 km qui nous séparent du centre ville, inexistante pour une bonne moitié de l’équipe. Un restaurant qui semble plaisant et qui accepte de livrer enfin dégoté, je passe la commande, empli d’un nouvel espoir. Le restaurateur me rappelle 5 minutes plus tard : nous sommes trop loin pour être livrés. Nouvelle déception. Il ne nous reste qu’une seule option : le couscous de secours de la sacoche, rapidement prêt grâce à la bouilloire de la chambre, et nos deux tomates restantes, accompagnés de Jérémie Ferrari et sa bande de joyeux rigolos. Nous imaginions un repas légèrement plus gastronomique pour notre première nuit dans un hôtel 4*, mais la vie est faite de surprises… et la soirée finalement fort agréable, malgré la simplicité du repas !
Une douche plus tard, nous sommes heureux de rejoindre le restaurant de l’hôtel pour tester l’alléchante assiette végétarienne… et notre déception est à la hauteur de notre espoir : le restaurant est complet ! Après un instant de sidération, n’imaginant pas une seconde qu’un restaurant d’hôtel puisse refuser des clients, nous tentons de nous faire servir en chambre. La réponse est inchangée : le restaurant est complet. De dépit, nous cherchons alors une solution à proximité pour nous faire livrer, la météo étant toujours pluvieuse et l’envie de reparcourir les 5 km qui nous séparent du centre ville, inexistante pour une bonne moitié de l’équipe. Un restaurant qui semble plaisant et qui accepte de livrer enfin dégoté, je passe la commande, empli d’un nouvel espoir. Le restaurateur me rappelle 5 minutes plus tard : nous sommes trop loin pour être livrés. Nouvelle déception. Il ne nous reste qu’une seule option : le couscous de secours de la sacoche, rapidement prêt grâce à la bouilloire de la chambre, et nos deux tomates restantes, accompagnés de Jérémie Ferrari et sa bande de joyeux rigolos. Nous imaginions un repas légèrement plus gastronomique pour notre première nuit dans un hôtel 4*, mais la vie est faite de surprises… et la soirée finalement fort agréable, malgré la simplicité du repas !
Le lendemain est mis à profit pour se reposer et terminer la préparation de la conférence du lendemain, non sans un petit saut en ville histoire de se dégourdir les jambes d’une part, et surtout de tester 1001 saveurs sauvages, un restaurant repéré avant de partir et dont la carte est alléchante. Le pari est pourtant osé : végétalien, sans gluten, fait maison, aussi local que possible. Le résultat est largement à la hauteur, et la seule frustration est de ne pouvoir tester toute la carte … Il faudra revenir !
Le 22, la journée de la conférence, c’est l’occasion de présenter notre périple d’activité physique en Corse pour venir parler … d’activité physique ! Une journée avec un délicieux buffet le midi, et de belles rencontres au fil des différentes interventions. Et finalement un aller retour à vélo jusqu’au centre ville le soir pour manger avec les personnes rencontrées pendant la journée.
Finalement, un repos de vélo tout relatif, puisque nous aurons pédalé un peu tous les jours, mais sans sacoches et avec un dénivelé quasi inexistant. C’est déjà ça !
Finalement, un repos de vélo tout relatif, puisque nous aurons pédalé un peu tous les jours, mais sans sacoches et avec un dénivelé quasi inexistant. C’est déjà ça !