Modane Menton 13 jours de traversée
Quand : 24/07/2021
Durée : 13 jours
Durée : 13 jours
Distance globale :
250km
Dénivelées :
+18600m /
-19600m
Alti min/max : 116m/2560m
Carnet publié par auriandig
le 05 oct. 2021
modifié le 15 oct. 2021
modifié le 15 oct. 2021
Mobilité douce
Précisions :
En train depuis Chambéry jusqu'à la Gare de Modane (1h)
286 lecteur(s)
-
Le topo (mise à jour : 05 oct. 2021)
Dénivelées section :
+18600m /
-19600m
Section Alti min/max : 116m/2560m
Le compte-rendu (mise à jour : 05 oct. 2021)
1 Modane – Bivouac Vallon de Tavernette : 14.5 km et 1390 D+
Midi, sandwich dans le sac, nous partons pour notre traversée 2021. Un peu la tête dans les chaussettes, le corps se réveille tout doucement grâce à une première portion très raide jusqu’au Charmaix. Pour ne pas avoir trop de résonance avec le GR5, on opte pour des chemins parallèles. Rapidement nous nous rendons compte que nos souvenirs sont trop lointains, nous redécouvrons certains tronçons empruntés 14 ans plus tôt .
Nous passons tranquillement le col de la Vallée Etroite et, avant de redescendre au Pont de la Fonderie, nous installons notre premier bivouac sur les hauteurs. Heureux de retrouver les sensations de l’itinérance.
Midi, sandwich dans le sac, nous partons pour notre traversée 2021. Un peu la tête dans les chaussettes, le corps se réveille tout doucement grâce à une première portion très raide jusqu’au Charmaix. Pour ne pas avoir trop de résonance avec le GR5, on opte pour des chemins parallèles. Rapidement nous nous rendons compte que nos souvenirs sont trop lointains, nous redécouvrons certains tronçons empruntés 14 ans plus tôt .
Nous passons tranquillement le col de la Vallée Etroite et, avant de redescendre au Pont de la Fonderie, nous installons notre premier bivouac sur les hauteurs. Heureux de retrouver les sensations de l’itinérance.
2. Bivouac Vallon de Tavernette – Le Martinet (Camping) : 30 km et 1420 D+
Après une première nuit dans les hauteurs, nous dévalons tranquillement la Vallée Etroite, en longeant le ruisseau éponyme.
Première incursion en Italie. Le sentier qui nous mène jusqu’au Rocher de Barrabas est tout simplement somptueux !!
A peine le temps de s’imprégner de l’air italien, nous rebasculons en France. Nous retrouvons un sentier emprunté 14 ans plus tôt (aucun souvenir n’ai venu jusqu’à nous, pas un arbre pas un rocher… Le temps a fait son œuvre et cela n’est pas pour nous déplaire). Nous faisons le plein d’eau au niveau du Chalet des Acles, avant de continuer jusqu’au Col de Dormillouse qui nous fera rejoindre le Martinet au milieu de la vallée de La Clarée. Notre étape camping pour la nuit.
J’avais un peu hésité à bivouaquer au-dessus ou après Montgenèvre, pour éviter le détour Clarée. Avec le recul, je pense que cette solution est la meilleure. Cela évite quelques kilomètres et quasiment 500 m de D+ sur l’ensemble du parcours…
Après une première nuit dans les hauteurs, nous dévalons tranquillement la Vallée Etroite, en longeant le ruisseau éponyme.
Première incursion en Italie. Le sentier qui nous mène jusqu’au Rocher de Barrabas est tout simplement somptueux !!
A peine le temps de s’imprégner de l’air italien, nous rebasculons en France. Nous retrouvons un sentier emprunté 14 ans plus tôt (aucun souvenir n’ai venu jusqu’à nous, pas un arbre pas un rocher… Le temps a fait son œuvre et cela n’est pas pour nous déplaire). Nous faisons le plein d’eau au niveau du Chalet des Acles, avant de continuer jusqu’au Col de Dormillouse qui nous fera rejoindre le Martinet au milieu de la vallée de La Clarée. Notre étape camping pour la nuit.
J’avais un peu hésité à bivouaquer au-dessus ou après Montgenèvre, pour éviter le détour Clarée. Avec le recul, je pense que cette solution est la meilleure. Cela évite quelques kilomètres et quasiment 500 m de D+ sur l’ensemble du parcours…
3. Le Martinet – Lac Le Grand Laus : 27 km et 2123 D+
La remontée des pistes de Montgenèvre est moins rébarbative que prévue. En effet quelques sentiers bien placés permettent de rejoindre le col sous le Grand Charvia, sans trop croiser de remontées.
La pause de midi au bord du petit Lac, juste derrière le col est revigorante pour le corps et l’esprit.
L’objectif de ce 3ème jour est de se rapprocher au maximum d’Abriès. Pour cela, il faut emprunter un morceau de piste/route un peu ennuyeux entre Le Bourget et le Refuge des Fonds de Cervières.
Il est 15h quand nous attaquons l’ascension de notre 2ème col de la journée. Le vallon est joli mais la journée commence a être longue…
La remontée des pistes de Montgenèvre est moins rébarbative que prévue. En effet quelques sentiers bien placés permettent de rejoindre le col sous le Grand Charvia, sans trop croiser de remontées.
La pause de midi au bord du petit Lac, juste derrière le col est revigorante pour le corps et l’esprit.
L’objectif de ce 3ème jour est de se rapprocher au maximum d’Abriès. Pour cela, il faut emprunter un morceau de piste/route un peu ennuyeux entre Le Bourget et le Refuge des Fonds de Cervières.
Il est 15h quand nous attaquons l’ascension de notre 2ème col de la journée. Le vallon est joli mais la journée commence a être longue…
4. Lac Le Grand Laus – Refuge Mte Granero : 28 km et 1882 D+
Une fois n’est pas coutume, nous attaquons la journée par une descente !! Direction Abriès pour se ravitailler et compléter le petit déjeuner, composé en général de Prince de LU … il faut bien avouer, c’est un peu léger …
Nous quittons Abriès à 10h pour une portion peu champêtre, le long de la route et du Guil. A la Monta, départ de l’ascension du Col Lacroix. Nous arriverons pour déjeuner vers 12h30. Le repas est bref, le vent est froid, le temps se couvre et nous espérons bivouaquer au niveau du refuge du Viso. Le temps donne une ambiance plutôt austère au vallon où coule la Pellice. Ruisseau que nous remontons.
Pour rejoindre le refuge Graneto, nous optons pour le « Chemin des pierres » qui a le mérite d’être direct … Arrivés au niveau du refuge, nous nous accordons une petite pause avant de repartir. L’épais brouillard va nous accompagner pour le reste de la journée …
Sans repère, nous avons suivi les traces rouges et blanches. Ces traces, nous ont tranquillement orienté sur le col Manzol … A l’opposé du Col Sellière … Après quelques hésitations, sans carte précise du versant Italien, nous rebroussons le chemin et optons pour le Bivouac à côté du refuge.
On retiendra quand-même, avoir mangé la meilleure saucisse du monde (bien évidemment d’après le gardien du refuge … on a juste dû adapter la cuisson à notre cuisine mobile…)
5. Mte Granero – Gr. Route (au dessus de Pontechianale) : 20 km et 1411 de D+
Au réveil, le temps est mitigé mais laisse entrevoir quelques bonnes portions de ciel bleu. La montée du Col Sellière est raide et nous offre, un nouveau passage de frontière.
Coté français le temps est sombre et humide … Juste avant de passer le refuge du Viso, nous sortons veste et pantalon gore tex, que nous ne quitterons plus avant midi …
Une peu à l’image de ma session VTT dans le Queyras, 3 ans plutôt, nous passons le Col de Valante sous la pluie et sans voir à plus de 10 m. La descente jusqu’à Castello fut « vivifiante »… La meilleure façon de se réchauffer, reste de marcher …. !
Nos estomacs se sont revigorés à Castello, avec une mention spéciale à la patte de poulpe en entrée … ?!! (Comme quoi même après 1 an passé en Italie, on peut commander sans comprendre … Hein Rudi …)
On décide de se ravitailler à Madalena, mais la supérette n’ouvre pas avant 15h30. On profite de ce temps pour faire sécher tous nos habits, notre tente et même grand luxe : les chaussettes … !!! Cette petite pause ensoleillée nous fait un bien fou et nous fait complètement oublier notre longue matinée.
Après avoir fait le plein de victuailles, nous reprenons de la hauteur pour aller bivouaquer sous le col du lendemain : Passo Di Fiutusa. On ne va pas se mentir, ce bivouac fait largement parti du top 5 des bivouacs les plus pourris de ces 15 dernières années … Entre une végétation bien dense, un plat tout relatif et des patous qui veillent au loin, nous avons peu dormi …
6. Gr. Route (au dessus de Pontechianale – Rif Campo Base (Camping) : 20 km et 1200 de D+
Nous avons eu la « chance » de faire plus ample connaissance avec nos six gardiens de nuit à poils blancs … En effet, notre chemin (vraiment très peu marqué), passe exactement à l’emplacement de la tente du berger et de ses patous.
Autant dire que le passage a été stimulant … !!! S’en suit une longue ascension raide et très peu empruntée qui doit être passablement paumatoire dans le brouillard. Notre journée animalière continue de manière beaucoup plus accueillante, avec une harde de bouquetins au niveau du col. Ils n’ont pas semblé déranger par notre présence. On a même cru qu’ils ne partiraient jamais. Moment magique et suspendu, qui nous a permis de faire quelques belles photos.
Nous descendons le vallon qui semble peu fréquenté. Pour éviter quelques centaines de mètres de dénivelé négatif, descendants à Pian Ceiol, nous décidons de rester à « flanc » en passant par Gr Oulun, Gr Belvedere … Cela n’a pas été l’idée du siècle …
Il nous a fallu l’aide de la montre GPS pour trouver le chemin au milieu de la végétation très dense. Le chemin est peu marqué, voire inexistant. C’est une succession de montées et de descentes toutes aussi raides … On n’a pas gagné de dénivelé, mais on a largement dépensé nos cartouches d’énergie !!
Après la pause de midi, au Gr Dell Autaret on retrouve des randonneurs, notamment au Colle Di Bellino (dont la descente est un super single pour le VTT !) Nous finirons tranquillement la journée où nous passerons la nuit au camping de Campo Base.
Nous avons eu la « chance » de faire plus ample connaissance avec nos six gardiens de nuit à poils blancs … En effet, notre chemin (vraiment très peu marqué), passe exactement à l’emplacement de la tente du berger et de ses patous.
Autant dire que le passage a été stimulant … !!! S’en suit une longue ascension raide et très peu empruntée qui doit être passablement paumatoire dans le brouillard. Notre journée animalière continue de manière beaucoup plus accueillante, avec une harde de bouquetins au niveau du col. Ils n’ont pas semblé déranger par notre présence. On a même cru qu’ils ne partiraient jamais. Moment magique et suspendu, qui nous a permis de faire quelques belles photos.
Nous descendons le vallon qui semble peu fréquenté. Pour éviter quelques centaines de mètres de dénivelé négatif, descendants à Pian Ceiol, nous décidons de rester à « flanc » en passant par Gr Oulun, Gr Belvedere … Cela n’a pas été l’idée du siècle …
Il nous a fallu l’aide de la montre GPS pour trouver le chemin au milieu de la végétation très dense. Le chemin est peu marqué, voire inexistant. C’est une succession de montées et de descentes toutes aussi raides … On n’a pas gagné de dénivelé, mais on a largement dépensé nos cartouches d’énergie !!
Après la pause de midi, au Gr Dell Autaret on retrouve des randonneurs, notamment au Colle Di Bellino (dont la descente est un super single pour le VTT !) Nous finirons tranquillement la journée où nous passerons la nuit au camping de Campo Base.
7. Rif Campo Base (Camping) – Lac de Derrière la Croix : 22 km et 1973 D+
Le temps est couvert au réveil et l’option petit déjeuner au refuge est la bienvenue. Un orage éclate entre 2 tartines … ! Une bonne session de grêle plus tard, on s’équipe pour la pluie. C’est parti pour l’ascension du Col de Sautron sous l’orage. Comme souvent nous passons le col et le temps commence à se faire plus clément …
Le reste de la journée est plus calme, repas au col de la Gipière de l’Orennaye dans une ambiance « seuls au monde ».
Le Mercantour commence à faire son apparition. Nous remontons le sentier le long de l’Ubayette afin d’installer notre bivouac au Lac de Derrière La Croix.
Le temps est couvert au réveil et l’option petit déjeuner au refuge est la bienvenue. Un orage éclate entre 2 tartines … ! Une bonne session de grêle plus tard, on s’équipe pour la pluie. C’est parti pour l’ascension du Col de Sautron sous l’orage. Comme souvent nous passons le col et le temps commence à se faire plus clément …
Le reste de la journée est plus calme, repas au col de la Gipière de l’Orennaye dans une ambiance « seuls au monde ».
Le Mercantour commence à faire son apparition. Nous remontons le sentier le long de l’Ubayette afin d’installer notre bivouac au Lac de Derrière La Croix.
8. Lac de Derrière la Croix – St Etienne de Tinée : 23 km et 929 D+
Sans nous en souvenir, nous remontons le temps, nos pas croisent ceux d’il y a 14 ans, entre Pas de la Cavale, Col des Fourches et même le petit café de Bousiéyas où la pause tarte aux myrtilles nous fait un bien fou !! Passé le col de la Colombière, l’estomac commence à réclamer son dû … !
Nous ne le savons pas encore, mais la descente jusqu’à St Dalmas le Selvage est interminable ! Heureusement on trouve un restaurant, avec des places disponibles, pour savourer de gros Hamburgers !!!
L’après midi le temps se gâte vraiment, au loin les orages éclatent… Par miracle nous arrivons à St Etienne de Tinée en passant à travers les gouttes ! Il nous faut réorganiser un peu nos étapes pour la fin du périple.
L’idée initiale était de suivre le GR52 et de rester en altitude, mais le peu de temps pour préparer notre périple, ne nous a pas permis d’affiner les étapes. Après s’être ravitaillé, par un plein de pizzas, nous choisissons de shunter le secteur Refuge de Vens, Refuge de Rabuons et d’aller directement à Isola, puis Isola 2000.
Sans nous en souvenir, nous remontons le temps, nos pas croisent ceux d’il y a 14 ans, entre Pas de la Cavale, Col des Fourches et même le petit café de Bousiéyas où la pause tarte aux myrtilles nous fait un bien fou !! Passé le col de la Colombière, l’estomac commence à réclamer son dû … !
Nous ne le savons pas encore, mais la descente jusqu’à St Dalmas le Selvage est interminable ! Heureusement on trouve un restaurant, avec des places disponibles, pour savourer de gros Hamburgers !!!
L’après midi le temps se gâte vraiment, au loin les orages éclatent… Par miracle nous arrivons à St Etienne de Tinée en passant à travers les gouttes ! Il nous faut réorganiser un peu nos étapes pour la fin du périple.
L’idée initiale était de suivre le GR52 et de rester en altitude, mais le peu de temps pour préparer notre périple, ne nous a pas permis d’affiner les étapes. Après s’être ravitaillé, par un plein de pizzas, nous choisissons de shunter le secteur Refuge de Vens, Refuge de Rabuons et d’aller directement à Isola, puis Isola 2000.
9. St Etienne de Tinée – Col Mercière : 31 km et 2001 D+
La portion de route entre St Etienne de Tinée et le village d’Isola est harassante et inintéressante …
A ceci, il faut associer la montée à la Baisse de Merlier et la traversée des pistes d’Isola 2000, on obtient une journée de transition, qui ne restera pas dans les mémoires … en fait si, comme une journée à oublier. Heureusement le bivouac sous le col Mercier est plutôt enchanteur.
La portion de route entre St Etienne de Tinée et le village d’Isola est harassante et inintéressante …
A ceci, il faut associer la montée à la Baisse de Merlier et la traversée des pistes d’Isola 2000, on obtient une journée de transition, qui ne restera pas dans les mémoires … en fait si, comme une journée à oublier. Heureusement le bivouac sous le col Mercier est plutôt enchanteur.
10. Col Mercière – Gias Cabret (Au dessus de la Madone de Fenestre) : 26 km et 1376 D+
On apprécie de démarrer par une légère descente en direction du Col de Salèse, en quête du tracé du GR52. Rejoindre les GR réputés c’est se reconnecter avec une densité non négligeable de randonneurs.
Tout le monde a entendu parlé des dégâts 2020 dans le parc du Mercantour et notamment au niveau du Vallon de Salèse, suite à la tempête. Cela commence par une interdiction d’emprunter le GR et de rester sur la route. Au début on se dit que c’est de l’excès de prévention mais plus on descend en direction de la vallée du Boreon plus on prend conscience du chaos qui y règne. C’est tout simplement incroyable le désordre et la désolation qui règne dans le vallon !!! Il y en a pour des années à tout reconstruire.
Étonnamment une fois la Vacherie du Boréon passée, on retrouve le paysage enchanteur du Val du Haut Boreon.
On coupe directement en direction du Lac de Trecoplas sans passer par le refuge de Cougourde. S’en suit le Pas des Larde, un passage éclair au niveau de la Madonne de Fenestre où une stakhanoviste de l’étirement accomplit sa 3ème heure …
Beau bivouac au niveau du Gias Cabret entaché par une nuée de moustiques. Ils nous ont précipité dans nos tentes une fois le dîner terminé.
On apprécie de démarrer par une légère descente en direction du Col de Salèse, en quête du tracé du GR52. Rejoindre les GR réputés c’est se reconnecter avec une densité non négligeable de randonneurs.
Tout le monde a entendu parlé des dégâts 2020 dans le parc du Mercantour et notamment au niveau du Vallon de Salèse, suite à la tempête. Cela commence par une interdiction d’emprunter le GR et de rester sur la route. Au début on se dit que c’est de l’excès de prévention mais plus on descend en direction de la vallée du Boreon plus on prend conscience du chaos qui y règne. C’est tout simplement incroyable le désordre et la désolation qui règne dans le vallon !!! Il y en a pour des années à tout reconstruire.
Étonnamment une fois la Vacherie du Boréon passée, on retrouve le paysage enchanteur du Val du Haut Boreon.
On coupe directement en direction du Lac de Trecoplas sans passer par le refuge de Cougourde. S’en suit le Pas des Larde, un passage éclair au niveau de la Madonne de Fenestre où une stakhanoviste de l’étirement accomplit sa 3ème heure …
Beau bivouac au niveau du Gias Cabret entaché par une nuée de moustiques. Ils nous ont précipité dans nos tentes une fois le dîner terminé.
11. Gias Cabret – Refuge des Merveilles (Bivouac) : 12 km et 985 D+
Même si la fin n’est pas encore là, on commence dans nos têtes à se projeter sur l’après. Cela peut parfois compliquer un peu les journées où l’esprit n’y est plus. Heureusement les paysages du Mercantour dépassent nos espérances ! Entre le Pat du Mont Colomb très escarpé et la vue incroyable sur le refuge de Nice grâce à notre « raccourci… », on en prend plein les yeux.
Nous décidons de nous arrêter au Bivouac du refuge des Merveilles. La vallée est la hauteur de sa réputation, en matière de paysages et d’histoire. Les randonneurs sont présents en nombre …
La règlementation est stricte, interdit de sortir des chemins et de bivouaquer en dehors de la zone aménagée autour du refuge. En effet, il faut préserver la multitude de gravures. Certaines sont mises en évidence, dans le but d’éviter que tout à chacun, parte en quête d’un trésor et n’y appose son style…
On passe une bonne soirée sur la terrasse du refuge par 8°c … Nous avons pris le dîner au refuge et ce soir il y a foule (!!!), il a fallu pousser les murs et servir en terrasse malgré le temps froid et grisonnant. L’équipe du refuge a vraiment assuré !! MERCI !!
Nous avons réussi à trouver un des meilleurs spots pour bivouaquer à l’abri du vent, derrière un gros rocher ! Toutefois, une légère pente nous a valu une nuit médiocre, histoire de rassurer ceux qui nous ont envié…
Même si la fin n’est pas encore là, on commence dans nos têtes à se projeter sur l’après. Cela peut parfois compliquer un peu les journées où l’esprit n’y est plus. Heureusement les paysages du Mercantour dépassent nos espérances ! Entre le Pat du Mont Colomb très escarpé et la vue incroyable sur le refuge de Nice grâce à notre « raccourci… », on en prend plein les yeux.
Nous décidons de nous arrêter au Bivouac du refuge des Merveilles. La vallée est la hauteur de sa réputation, en matière de paysages et d’histoire. Les randonneurs sont présents en nombre …
La règlementation est stricte, interdit de sortir des chemins et de bivouaquer en dehors de la zone aménagée autour du refuge. En effet, il faut préserver la multitude de gravures. Certaines sont mises en évidence, dans le but d’éviter que tout à chacun, parte en quête d’un trésor et n’y appose son style…
On passe une bonne soirée sur la terrasse du refuge par 8°c … Nous avons pris le dîner au refuge et ce soir il y a foule (!!!), il a fallu pousser les murs et servir en terrasse malgré le temps froid et grisonnant. L’équipe du refuge a vraiment assuré !! MERCI !!
Nous avons réussi à trouver un des meilleurs spots pour bivouaquer à l’abri du vent, derrière un gros rocher ! Toutefois, une légère pente nous a valu une nuit médiocre, histoire de rassurer ceux qui nous ont envié…
12. Refuge des Merveilles – Sospel : 28 km et 795 D+
Le Pas du Diable marque la fin des « hautes » altitudes et le début de notre descente vers la mer. La journée pour rejoindre Sospel est ventée, pluvieuse et froide. Journée dont l’objectif est d’avancer pas à pas, coûte que coûte… Ce que nous avons entraperçu des crêtes qui passent par la Baisse de la Déa ou la Baisse de Linière, est magnifique.
Sospel marque le retour à la civilisation et aux contraintes du COVID. Nous pensions profiter de cette escale citadine pour passer une petite soirée sympa et finalement elle fut longue et stressante…
Le Pas du Diable marque la fin des « hautes » altitudes et le début de notre descente vers la mer. La journée pour rejoindre Sospel est ventée, pluvieuse et froide. Journée dont l’objectif est d’avancer pas à pas, coûte que coûte… Ce que nous avons entraperçu des crêtes qui passent par la Baisse de la Déa ou la Baisse de Linière, est magnifique.
Sospel marque le retour à la civilisation et aux contraintes du COVID. Nous pensions profiter de cette escale citadine pour passer une petite soirée sympa et finalement elle fut longue et stressante…
13. Sospel – Menton : 20 km et 1112 D+
Nous espérions depuis 2 jours voir la mer mais le relief et le temps nous ont gardé la surprise pour la fin. Cette dernière journée commence plutôt bien, nous démarrons en forêt tout en restant assez loin de l’urbanisation. Le dénivelé du jour n’est pas négligeable et la chaleur commence à refaire son apparition au fur et à mesure que la Grande Bleue pointe le bout de son nez ! On enchaine le col du Razet, le col du Trétore pour finir par une montée bien raide sous un soleil de plomb qui nous mène au dernier col de notre traversée le col du Berceau. Il est 11h30 quand on arrive. La vue sur Menton et la mer d’un bleu azur est époustouflante ! On contemple, en attendant de prendre notre dernier déjeuner de l’aventure.
L’arrivée sur Menton est un peu longue, l’esprit quitte cette traversée progressivement. Plus on approche de la ville plus l’urbanisation se fait sentir, incivilités ici et là, habits, sacs en bordure de chemin.
Heureux d’être arrivés, nous longeons le front de mer pour rejoindre, la vieille ville et notre logement réservé in extremis la veille. Comme d’habitude nous concluons notre périple par un bon restaurant à deux pas de la plage en rêvant déjà, à nos futures aventures …
Nous espérions depuis 2 jours voir la mer mais le relief et le temps nous ont gardé la surprise pour la fin. Cette dernière journée commence plutôt bien, nous démarrons en forêt tout en restant assez loin de l’urbanisation. Le dénivelé du jour n’est pas négligeable et la chaleur commence à refaire son apparition au fur et à mesure que la Grande Bleue pointe le bout de son nez ! On enchaine le col du Razet, le col du Trétore pour finir par une montée bien raide sous un soleil de plomb qui nous mène au dernier col de notre traversée le col du Berceau. Il est 11h30 quand on arrive. La vue sur Menton et la mer d’un bleu azur est époustouflante ! On contemple, en attendant de prendre notre dernier déjeuner de l’aventure.
L’arrivée sur Menton est un peu longue, l’esprit quitte cette traversée progressivement. Plus on approche de la ville plus l’urbanisation se fait sentir, incivilités ici et là, habits, sacs en bordure de chemin.
Heureux d’être arrivés, nous longeons le front de mer pour rejoindre, la vieille ville et notre logement réservé in extremis la veille. Comme d’habitude nous concluons notre périple par un bon restaurant à deux pas de la plage en rêvant déjà, à nos futures aventures …