Petit-fils et grand-mère pour une échappée complice en France. Voie Bleue, Alsace et Franche-Comté.
C'est avec plaisir que je débute cette boucle du Grand Est avec Gaël mon petit-fils.
Les premiers kilomètres sont toujours difficiles car je dois me réhabituer à tirer ce long attelage dansant de droite et de gauche. Le poids de l'ensemble est considérable pour moi. Avec Gaël, le tout doit peser environ quatre-vingt kilos !
Mais les moments merveilleux partagés, compensent bien les efforts à fournir.
Après quelques étapes je voyagerai seule. Cette boucle m'entraînera à Dôle pour rejoindre la Voie Bleue jusqu'au Luxembourg, puis ce sera l’Allemagne, ensuite Strasbourg et Besançon pour terminer.
Les premiers kilomètres sont toujours difficiles car je dois me réhabituer à tirer ce long attelage dansant de droite et de gauche. Le poids de l'ensemble est considérable pour moi. Avec Gaël, le tout doit peser environ quatre-vingt kilos !
Mais les moments merveilleux partagés, compensent bien les efforts à fournir.
Après quelques étapes je voyagerai seule. Cette boucle m'entraînera à Dôle pour rejoindre la Voie Bleue jusqu'au Luxembourg, puis ce sera l’Allemagne, ensuite Strasbourg et Besançon pour terminer.
Quand : 11/07/2023
Durée : 25 jours
Durée : 25 jours
Carnet publié par Jacqueline25
le 13 juil. 2023
modifié le 10 août 2023
modifié le 10 août 2023
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Vue d'ensemble
Le topo : Section 12 - 29 juillet (mise à jour : 01 août 2023)
Description :
Jour 19
Samedi 29 juillet 2023
115 km
Mittersheim -Strasbourg
Samedi 29 juillet 2023
115 km
Mittersheim -Strasbourg
Le compte-rendu : Section 12 - 29 juillet (mise à jour : 01 août 2023)
Jour 19
Samedi 29 juillet 2023
115 km
Mittersheim -Strasbourg
Vallée des éclusiers
Aujourd’hui je dois réaliser deux étapes en une seule journée. Mon amie Nadine de Strasbourg m’attend en fin d’après-midi.
Je pars au petit jour.
À la faveur d’un pédalage alerte, mes premiers kilomètres défilent. Mais je suis stoppée net par une barrière d’interdiction de passage. Je circule donc quelques kilomètres sur la départementale, mais très vite je fais demi-tour. Je me sens en insécurité. Les nombreuses voitures vont très vite.
Je brave l’interdit et passe outre les barrières . Je reviendrai sur mes pas si l’obstacle est infranchissable.
Après quelques kilomètres je constate un effondrement au centre de la piste, étonnamment, parfaitement circulaire, d’un mètre de diamètre . Je ne connaîtrai jamais la raison de la rotondité de l’effondrement.
Dix kilomètres après, une autre surprise m’attend. Une immense et très haute
passerelle est à franchir pour retrouver la piste de l’autre côté du canal. Les roues du vélo doivent être installées dans un rail et je dois le pousser en montant les escaliers et le retenir de l’autre côté de la passerelle.
Exercice trop périlleux pour moi, de surcroît les escaliers sont glissants à cause de la pluie. Un pêcheur me propose son aide. Tous les deux nous réussissons ce passage obligé. Ouf !!!
Quelle journée ! Que va-t-il donc encore m’arriver.
Jamais deux sans trois, ! Mon GPS m’annonce une côte de deux kilomètres à 5 %. Et rebelote je pousse mon vélo pendant une heure de temps. À quelle heure vais-je donc arriver à Strasbourg ?
Peu après j’entre dans la « Vallée des
éclusiers ». Le canal étroit est à sec. Il est
transformé en un jardin sauvage : fleurs, plantes, herbes.
Les dix-sept maisons éclusières datant du dix-neuvième siècle, distancées de deux-cents mètres environ l’une de l’autre, sont construites sur le même modèle et comportent trois niveaux. Comme si celles-ci devaient aller chercher leur respiration en haut de la vallée encaissée. Les maisons rénovées et réhabilitées accueillent des artistes, des artisans et des innovations écologiques. Le canal est (à terminer….
Quatre kilomètres de descente sans effort… je m’intègre dans ce magnifique panorama où parfois le grès rose d’Alsace fait son apparition.
La journée se poursuit..
Quatre-vingt-quinze kilomètres parcourus, il m’en reste encore vingt. Heureusement, le vent dans le dos me vient en aide pour cette étape un peu trop longue.
Toute à mes pensées, j’aperçois au loin un pont. Une dame regarde dans ma direction. Au fur et à mesure de mon avancée il me semble reconnaître cette silhouette. Tout à coup je la vois s’agiter, gesticuler, appeler… je m’exclame aussi : mais c’est Nadine ! Quelle excellente surprise !
En fonction des messages que nous avons échangés elle savait que je passerais sous ce pont du canal de la Marne au Rhin, puisque la piste cyclable suit ce tracé.
Quelles joyeuses retrouvailles !
Elle me raconte qu’au cours de l’après-midi, elle a pensé mettre un terme à ma trop longue étape en venant à ma rencontre.
En deux temps trois mouvements, vélos et sacoches se retrouvent dans sa voiture.
À peine arrivées à son appartement, le champagne est servi.
Vive notre amitié !!!
Samedi 29 juillet 2023
115 km
Mittersheim -Strasbourg
Vallée des éclusiers
Aujourd’hui je dois réaliser deux étapes en une seule journée. Mon amie Nadine de Strasbourg m’attend en fin d’après-midi.
Je pars au petit jour.
À la faveur d’un pédalage alerte, mes premiers kilomètres défilent. Mais je suis stoppée net par une barrière d’interdiction de passage. Je circule donc quelques kilomètres sur la départementale, mais très vite je fais demi-tour. Je me sens en insécurité. Les nombreuses voitures vont très vite.
Je brave l’interdit et passe outre les barrières . Je reviendrai sur mes pas si l’obstacle est infranchissable.
Après quelques kilomètres je constate un effondrement au centre de la piste, étonnamment, parfaitement circulaire, d’un mètre de diamètre . Je ne connaîtrai jamais la raison de la rotondité de l’effondrement.
Dix kilomètres après, une autre surprise m’attend. Une immense et très haute
passerelle est à franchir pour retrouver la piste de l’autre côté du canal. Les roues du vélo doivent être installées dans un rail et je dois le pousser en montant les escaliers et le retenir de l’autre côté de la passerelle.
Exercice trop périlleux pour moi, de surcroît les escaliers sont glissants à cause de la pluie. Un pêcheur me propose son aide. Tous les deux nous réussissons ce passage obligé. Ouf !!!
Quelle journée ! Que va-t-il donc encore m’arriver.
Jamais deux sans trois, ! Mon GPS m’annonce une côte de deux kilomètres à 5 %. Et rebelote je pousse mon vélo pendant une heure de temps. À quelle heure vais-je donc arriver à Strasbourg ?
Peu après j’entre dans la « Vallée des
éclusiers ». Le canal étroit est à sec. Il est
transformé en un jardin sauvage : fleurs, plantes, herbes.
Les dix-sept maisons éclusières datant du dix-neuvième siècle, distancées de deux-cents mètres environ l’une de l’autre, sont construites sur le même modèle et comportent trois niveaux. Comme si celles-ci devaient aller chercher leur respiration en haut de la vallée encaissée. Les maisons rénovées et réhabilitées accueillent des artistes, des artisans et des innovations écologiques. Le canal est (à terminer….
Quatre kilomètres de descente sans effort… je m’intègre dans ce magnifique panorama où parfois le grès rose d’Alsace fait son apparition.
La journée se poursuit..
Quatre-vingt-quinze kilomètres parcourus, il m’en reste encore vingt. Heureusement, le vent dans le dos me vient en aide pour cette étape un peu trop longue.
Toute à mes pensées, j’aperçois au loin un pont. Une dame regarde dans ma direction. Au fur et à mesure de mon avancée il me semble reconnaître cette silhouette. Tout à coup je la vois s’agiter, gesticuler, appeler… je m’exclame aussi : mais c’est Nadine ! Quelle excellente surprise !
En fonction des messages que nous avons échangés elle savait que je passerais sous ce pont du canal de la Marne au Rhin, puisque la piste cyclable suit ce tracé.
Quelles joyeuses retrouvailles !
Elle me raconte qu’au cours de l’après-midi, elle a pensé mettre un terme à ma trop longue étape en venant à ma rencontre.
En deux temps trois mouvements, vélos et sacoches se retrouvent dans sa voiture.
À peine arrivées à son appartement, le champagne est servi.
Vive notre amitié !!!