The Great Bike Adventure sur les routes du monde !
Le 4 mars 2018, entouré de la famille, des amis, et quelques curieux Charlotte et Moi (Rémi) avons fébrilement donné les premiers coups de pédale de ce qui s'annonce être une sacrée balade à bicyclette…
En 2013, un ami me fait découvrir la randonnée itinérante, c’est l’électrochoc ! Je découvre ensuite le voyage à vélo ; nouvel électrochoc : tout en restant dans une optique de slow-travel, il est possible de parcourir plus de distance, la liberté est décuplée, l’effort physique intense et la joie immense !
C’est ainsi qu’en 2018, nous nous élançons pour un voyage sans date de retour. Avec 10 €/personne/jour, nous partons pour au moins 4 ans à travers les 5 continents et 100.000 km devant nos roues.
Suivez-nous également sur
- Notre site : http://www.thegreatbikeadventure.com
- FaceBook : http://www.Facebook.com/TheGreatBikeAdventure
- Instagram : TheGreatBikeAdventure
En 2013, un ami me fait découvrir la randonnée itinérante, c’est l’électrochoc ! Je découvre ensuite le voyage à vélo ; nouvel électrochoc : tout en restant dans une optique de slow-travel, il est possible de parcourir plus de distance, la liberté est décuplée, l’effort physique intense et la joie immense !
C’est ainsi qu’en 2018, nous nous élançons pour un voyage sans date de retour. Avec 10 €/personne/jour, nous partons pour au moins 4 ans à travers les 5 continents et 100.000 km devant nos roues.
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Quand : 04/03/2018
Durée : 1500.5 jours
Durée : 1500.5 jours
Carnet publié par TheGreatBikeAdventure
le 28 janv. 2019
modifié le 08 avr. 2019
modifié le 08 avr. 2019
913 lecteur(s)
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Vue d'ensemble
Le compte-rendu : VIETNAM (mise à jour : 02 mars 2019)
[23/02/2019] - 10 600km
Xin Chào depuis le Vietnam !
Nous voilà depuis trois semaines à 4 roues en Asie du Sud-Est ! Après une courte pause à la frontière Sino-Vietnamienne dans l'attente des visas, nous sommes entrés dans l'ex-Tonkin par Lao Cai. Et pour le coup, nous avons été bien inspirés ! Le Vietnam n'était pas sur le plan de départ. Trop souvent critiqué par nos collègues cyclos, nos deux premières semaines dans l'extrême nord vietnamien resteront pourtant dans notre "top" des régions à explorer à vélo.
Faut dire qu'après 3 mois en Chine 🇨🇳, on ne rêvait que d'autre chose, et ça tombe bien : passer la frontière nous a permis de régler à fond le contrast et le brightness, réduire le bruit de fond et la pollution visuelle. Renouer avec le bivouac en bord de rivière, les rudes journées de cyclisme avec du dénivelé à quatre chiffres, les interactions avec les populations locales - aussi curieuses que sympathiques, le slalom entre cochons viét, poules, buffles d'eau et chèvres en liberté. (Rappel : le selfie N'EST PAS une interaction sociale homologué pas la convention cyclotouriste).
Un court descriptif de l'itinéraire emprunté ? Partis de Lao Cai sur les bords du fleuve rouge, on a vite rejoint Sapa pour une cure d'altitude 1500m plus haut. Sapa ? Quelques rizières en terrasses (qui n'ont rien à voir avec celles du Yuanyuang !), des pans de montagne bétonnés, du touriste par bus entier et quelques boutiques de chinoiseries. On a eu du mal à partager la hype autour de ce lieu présent dans tous les guides de voyage... De là, nous avons repris la route sud-ouest jusque Dien Bien Phu. Si la ville en elle-même n'a rien d'extraordinaire, c'est son intérêt historique majeur qui a motivé notre visite.
De Dien Bien, on a repris plein sud jusque Mai Chau, où on peut le dire, le plaisir de rouler à pris fin : les petits villages aux maisons en bois sur pilotis ont fait place aux "châteaux-chinois" de béton, et surtout, le trafic routier - très faible jusqu'alors - est devenu insupportable! Putain qu'ils conduisent mal. Mais bordel ! Ils placent la barre très très haute les bougres d'imbéciles !!
a) Le Klaxon. Les "chauffeurs" doivent avoir trois bras : un pour le téléphone portable - toujours sous les yeux -, un pour le klaxon - qui fonctionne sans cesse, un autre pour le volant. Le bras dédié au klaxon est primordial ! Car celui-ci est actif en ligne droite, avant de doubler, dans un virage, en descente, pour dire bonjour, puis au-revoir, pour faire chier, etc... On déteste ces blaireaux qui activent cette saloperie à décibels tout le temps, sans aucune raison. Et attention, c'est pas le niveau sonore de l'avertisseur sur la Twingo de grand-mère. Car comme tout se fait à haut décibel en Asie, ils ont calibré le bousin sur grosse-grosse sauce !
b) Le dépassement. Ils aiment s'y adonner dans les virages de montagne, pour plus d'adrénaline. En seconde position par ordre de préférence : lorsqu'un autre véhicule arrive en face. Passer à trois bagnoles de front sur une route prévue pour deux, ça ajoute quand même du fun à la conduite !
Autant vous dire qu'au guidon de nos bicyclettes, nous ne faisons même pas partie de l'équation. C'est soit on tâte le bas-côté, soit le pare-buffle. Au choix.
c) Le clignotant. Le clignoquoi ? Ca vaudra une collision à Charlotte avec deux pignoufs à mobylette - heureusement sans gravité...
Revenons à l'itinéraire. Mai Chau apparait en tout petit sur les guides. Et c'est tant mieux ! Bien plus calme que Sapa, c'est un petit havre de paix entouré par les montagnes, au cœur des rizières, et à quelques kilomètres d'un plateau où vaches Prim’Holstein (les blanches et noires) paissent pépouze dans des prés d'herbe grasse; ça y sent bon la bouse bien fraîche - c'est dingue - c'est comme à la maison !
On y a fait notre pause hebdomadaire avec plaisir. Allez, on lâche le bon plan : On est resté au Mai Chau Backpackers House, un petit dortoir au milieu d'un village vacance dans les rizières. 2.5€/pers/nuit - petit déj délicieux à volonté. À volonté... Haha ! Ils n'ont pas gagné un rond avec notre passage !
On parlait juste avant des guides de voyages. On se rend compte encore une fois que les plus beaux coins, les habitants les plus sympas et nos meilleures expériences se trouvent bien loin des "immanquables" du routard, du futé ou du lonelyplanet. Et de loin ! C'est ça aussi l'avantage du voyage à vélo : s'éloigner des pôles touristiques assez facilement pour aller découvrir les campagnes paumées.
C'était déjà le cas en Turquie où la Cappadoce m'a semblé bien fade face à la beauté brute de l'Anatolie. Et c'est encore le cas là où nous sommes aujourd'hui : à Tam Coc, dans ce qu'on appelle la "Baie d'Halong Terrestre". Les homestays y ont poussé comme des champignons, les tour-guides y sont légion, et même si le panorama est saisissant, il manque quelque chose à l'expérience. D'accord - il manque le soleil depuis deux jours, et la pluie a fait son apparition. Mais ce n'est pas tout. S'arrêter dans ces lieux "référence", c'est rencontrer une espèce non endémique étrange, qui aime l'entre-soi et échoue dans les hostels et attractions "instagramables" : Le Backpacker.
Tatoué, bien coiffé, habillé d'un sarouel aux motifs Africains ou d'un mini-short de plage, il est équipé d'un sac de randonnée beaucoup trop grand, et nous ne sommes pas dupes : beaucoup trop propre pour avoir vu autre chose qu'une soute d'avion, de bus, ou d’un local à bagages. On se sent en complet décalage avec eux - mais finalement on a tendance à les plaindre un peu quand même. Tous parqué dans les mêmes endroits 🐑- à faire les mêmes activités, à raquer pour un bus, ou faire grimper leur bilan carbone par leurs déplacements "hors de leur zone de confort" - mais pas trop quand même...
Voilà, une bien belle surprise que le Vietnam du nord-ouest ! Alors certes, on aurait aimé voir la baie d'Halong et Hanoï, mais le paragraphe précédent ainsi que l'expiration de nos visas nous font passer notre tour. On reprend la route dès demain vers l'ouest et nos montagnes bien aimées. Au programme ? Passer la frontière Laotienne d'ici le 01 Mars et traverser le nord du pays d'ouest en Est, jusqu'au Triangle D'Or.
"Bah et la Touche Française 🇨🇵 dans tout ça ?!"
Allez, ancien protectorat français durant plus d'un siècle - la "culture" française a laissé quelques traces dans le pays.
Ça a commencé par un mot d'accueil dans la langue de Bourvil à notre arrivée à la frontière. Sympa ! On l'a également retrouvé avec beaucoup de joie dans les boulangeries ! Dans quelques établissement en bord de route le pain et les viennoiseries sont acceptables. Bien mieux encore, et là "Vive la France" : le café, ou cà phê vietnamien .
C'est un prêtre catholique français qui aurait introduit (c'est leur spécialité) en 1857 un plan de café de variété Arabica. Le Vietnam est depuis devenu l'un des principaux producteur et exportateur de cette variété. En parallèle, la conservation du lait n'étant pas au point dans le pays, les Français de l'époque et les habitants ont pris l'habitude de boire le café avec du lait concentré. C'est de loin le meilleur caoua que nous ayons bu depuis l'Italie.
Sans être de grands experts, charlotte nous livre son analyse "Il y a une note de chocolat, il est amer sans râper la langue. Y'est pas dégueu !"
Sa préparation est originale, et on le déguste aussi bien chaud que glacé, parfois même avec du jaune d'œuf !
Sans transition, laissez-moi vous parler du compte Instagram que Charlotte étoffe quasi quotidiennement :
#TheGreatBouffeAdventure
. Imaginé en plein désert Iranien, Charlotte a créé la page et y ajoute toutes les bizarreries culinaires découvertes sur la route, nos coups de cœur et nos bouffes de cyclotouristes le soir au bivouac. Un délice pour les yeux… ou presque !
Voilà pour cette première Partie en Asie du Sud-Est - qui présage beaucoup de bon pour la suite...
*Hey, on tacle les backpackers et le LonelyPlanet (LP) mais on les aime bien quand meme, au fond. C'est quand même eux qui nous font de grands signes sympathiques au guidon de leurs scooteurs lorsqu'ils nous voient suer des gouttes sur un raidar à 15%. C'est aussi grâce à eux que parfois, on peut se permettre un stop dans un hostel sympa pour 5 balles et profiter d'infrastructures qui ne sentent pas la pisse.
Concernant le LP, on aime bien y jeter un œil pour se reconnecter à notre monde occidental. C'est aussi avec ce LoneLyplanet "Cycling Edition" que nous avons construit notre itinéraire Vietnamien.
Allez ! Excellent weekend, merci encore de liker, commenter et partager la page !
À bientôt - du Laos on l'espère - pour plus de nouvelles !
PS : Hé ! Vous l’avez remarqué ! Nous avons tous deux franchi une belle étape sur notre compteur kilométrique ! C’est à Dien Bien Phu que la bataille des 10.000km s’est jouée ! Une belle victoire après quasiment 12 mois de voyages : Il était temps ! Quant à Charlotte, c’est la barre des 5000km qui a été franchi ! Et croyez-moi – ces 5000 comptent pour au moins le double vu la difficulté endurée sur cette seconde partie d’aventure ! Keep on Cycling !
#thegreatbikeadventure
Xin Chào depuis le Vietnam !
Nous voilà depuis trois semaines à 4 roues en Asie du Sud-Est ! Après une courte pause à la frontière Sino-Vietnamienne dans l'attente des visas, nous sommes entrés dans l'ex-Tonkin par Lao Cai. Et pour le coup, nous avons été bien inspirés ! Le Vietnam n'était pas sur le plan de départ. Trop souvent critiqué par nos collègues cyclos, nos deux premières semaines dans l'extrême nord vietnamien resteront pourtant dans notre "top" des régions à explorer à vélo.
Faut dire qu'après 3 mois en Chine 🇨🇳, on ne rêvait que d'autre chose, et ça tombe bien : passer la frontière nous a permis de régler à fond le contrast et le brightness, réduire le bruit de fond et la pollution visuelle. Renouer avec le bivouac en bord de rivière, les rudes journées de cyclisme avec du dénivelé à quatre chiffres, les interactions avec les populations locales - aussi curieuses que sympathiques, le slalom entre cochons viét, poules, buffles d'eau et chèvres en liberté. (Rappel : le selfie N'EST PAS une interaction sociale homologué pas la convention cyclotouriste).
Un court descriptif de l'itinéraire emprunté ? Partis de Lao Cai sur les bords du fleuve rouge, on a vite rejoint Sapa pour une cure d'altitude 1500m plus haut. Sapa ? Quelques rizières en terrasses (qui n'ont rien à voir avec celles du Yuanyuang !), des pans de montagne bétonnés, du touriste par bus entier et quelques boutiques de chinoiseries. On a eu du mal à partager la hype autour de ce lieu présent dans tous les guides de voyage... De là, nous avons repris la route sud-ouest jusque Dien Bien Phu. Si la ville en elle-même n'a rien d'extraordinaire, c'est son intérêt historique majeur qui a motivé notre visite.
De Dien Bien, on a repris plein sud jusque Mai Chau, où on peut le dire, le plaisir de rouler à pris fin : les petits villages aux maisons en bois sur pilotis ont fait place aux "châteaux-chinois" de béton, et surtout, le trafic routier - très faible jusqu'alors - est devenu insupportable! Putain qu'ils conduisent mal. Mais bordel ! Ils placent la barre très très haute les bougres d'imbéciles !!
a) Le Klaxon. Les "chauffeurs" doivent avoir trois bras : un pour le téléphone portable - toujours sous les yeux -, un pour le klaxon - qui fonctionne sans cesse, un autre pour le volant. Le bras dédié au klaxon est primordial ! Car celui-ci est actif en ligne droite, avant de doubler, dans un virage, en descente, pour dire bonjour, puis au-revoir, pour faire chier, etc... On déteste ces blaireaux qui activent cette saloperie à décibels tout le temps, sans aucune raison. Et attention, c'est pas le niveau sonore de l'avertisseur sur la Twingo de grand-mère. Car comme tout se fait à haut décibel en Asie, ils ont calibré le bousin sur grosse-grosse sauce !
b) Le dépassement. Ils aiment s'y adonner dans les virages de montagne, pour plus d'adrénaline. En seconde position par ordre de préférence : lorsqu'un autre véhicule arrive en face. Passer à trois bagnoles de front sur une route prévue pour deux, ça ajoute quand même du fun à la conduite !
Autant vous dire qu'au guidon de nos bicyclettes, nous ne faisons même pas partie de l'équation. C'est soit on tâte le bas-côté, soit le pare-buffle. Au choix.
c) Le clignotant. Le clignoquoi ? Ca vaudra une collision à Charlotte avec deux pignoufs à mobylette - heureusement sans gravité...
Revenons à l'itinéraire. Mai Chau apparait en tout petit sur les guides. Et c'est tant mieux ! Bien plus calme que Sapa, c'est un petit havre de paix entouré par les montagnes, au cœur des rizières, et à quelques kilomètres d'un plateau où vaches Prim’Holstein (les blanches et noires) paissent pépouze dans des prés d'herbe grasse; ça y sent bon la bouse bien fraîche - c'est dingue - c'est comme à la maison !
On y a fait notre pause hebdomadaire avec plaisir. Allez, on lâche le bon plan : On est resté au Mai Chau Backpackers House, un petit dortoir au milieu d'un village vacance dans les rizières. 2.5€/pers/nuit - petit déj délicieux à volonté. À volonté... Haha ! Ils n'ont pas gagné un rond avec notre passage !
On parlait juste avant des guides de voyages. On se rend compte encore une fois que les plus beaux coins, les habitants les plus sympas et nos meilleures expériences se trouvent bien loin des "immanquables" du routard, du futé ou du lonelyplanet. Et de loin ! C'est ça aussi l'avantage du voyage à vélo : s'éloigner des pôles touristiques assez facilement pour aller découvrir les campagnes paumées.
C'était déjà le cas en Turquie où la Cappadoce m'a semblé bien fade face à la beauté brute de l'Anatolie. Et c'est encore le cas là où nous sommes aujourd'hui : à Tam Coc, dans ce qu'on appelle la "Baie d'Halong Terrestre". Les homestays y ont poussé comme des champignons, les tour-guides y sont légion, et même si le panorama est saisissant, il manque quelque chose à l'expérience. D'accord - il manque le soleil depuis deux jours, et la pluie a fait son apparition. Mais ce n'est pas tout. S'arrêter dans ces lieux "référence", c'est rencontrer une espèce non endémique étrange, qui aime l'entre-soi et échoue dans les hostels et attractions "instagramables" : Le Backpacker.
Tatoué, bien coiffé, habillé d'un sarouel aux motifs Africains ou d'un mini-short de plage, il est équipé d'un sac de randonnée beaucoup trop grand, et nous ne sommes pas dupes : beaucoup trop propre pour avoir vu autre chose qu'une soute d'avion, de bus, ou d’un local à bagages. On se sent en complet décalage avec eux - mais finalement on a tendance à les plaindre un peu quand même. Tous parqué dans les mêmes endroits 🐑- à faire les mêmes activités, à raquer pour un bus, ou faire grimper leur bilan carbone par leurs déplacements "hors de leur zone de confort" - mais pas trop quand même...
Voilà, une bien belle surprise que le Vietnam du nord-ouest ! Alors certes, on aurait aimé voir la baie d'Halong et Hanoï, mais le paragraphe précédent ainsi que l'expiration de nos visas nous font passer notre tour. On reprend la route dès demain vers l'ouest et nos montagnes bien aimées. Au programme ? Passer la frontière Laotienne d'ici le 01 Mars et traverser le nord du pays d'ouest en Est, jusqu'au Triangle D'Or.
"Bah et la Touche Française 🇨🇵 dans tout ça ?!"
Allez, ancien protectorat français durant plus d'un siècle - la "culture" française a laissé quelques traces dans le pays.
Ça a commencé par un mot d'accueil dans la langue de Bourvil à notre arrivée à la frontière. Sympa ! On l'a également retrouvé avec beaucoup de joie dans les boulangeries ! Dans quelques établissement en bord de route le pain et les viennoiseries sont acceptables. Bien mieux encore, et là "Vive la France" : le café, ou cà phê vietnamien .
C'est un prêtre catholique français qui aurait introduit (c'est leur spécialité) en 1857 un plan de café de variété Arabica. Le Vietnam est depuis devenu l'un des principaux producteur et exportateur de cette variété. En parallèle, la conservation du lait n'étant pas au point dans le pays, les Français de l'époque et les habitants ont pris l'habitude de boire le café avec du lait concentré. C'est de loin le meilleur caoua que nous ayons bu depuis l'Italie.
Sans être de grands experts, charlotte nous livre son analyse "Il y a une note de chocolat, il est amer sans râper la langue. Y'est pas dégueu !"
Sa préparation est originale, et on le déguste aussi bien chaud que glacé, parfois même avec du jaune d'œuf !
Sans transition, laissez-moi vous parler du compte Instagram que Charlotte étoffe quasi quotidiennement :
#TheGreatBouffeAdventure
. Imaginé en plein désert Iranien, Charlotte a créé la page et y ajoute toutes les bizarreries culinaires découvertes sur la route, nos coups de cœur et nos bouffes de cyclotouristes le soir au bivouac. Un délice pour les yeux… ou presque !
Voilà pour cette première Partie en Asie du Sud-Est - qui présage beaucoup de bon pour la suite...
*Hey, on tacle les backpackers et le LonelyPlanet (LP) mais on les aime bien quand meme, au fond. C'est quand même eux qui nous font de grands signes sympathiques au guidon de leurs scooteurs lorsqu'ils nous voient suer des gouttes sur un raidar à 15%. C'est aussi grâce à eux que parfois, on peut se permettre un stop dans un hostel sympa pour 5 balles et profiter d'infrastructures qui ne sentent pas la pisse.
Concernant le LP, on aime bien y jeter un œil pour se reconnecter à notre monde occidental. C'est aussi avec ce LoneLyplanet "Cycling Edition" que nous avons construit notre itinéraire Vietnamien.
Allez ! Excellent weekend, merci encore de liker, commenter et partager la page !
À bientôt - du Laos on l'espère - pour plus de nouvelles !
PS : Hé ! Vous l’avez remarqué ! Nous avons tous deux franchi une belle étape sur notre compteur kilométrique ! C’est à Dien Bien Phu que la bataille des 10.000km s’est jouée ! Une belle victoire après quasiment 12 mois de voyages : Il était temps ! Quant à Charlotte, c’est la barre des 5000km qui a été franchi ! Et croyez-moi – ces 5000 comptent pour au moins le double vu la difficulté endurée sur cette seconde partie d’aventure ! Keep on Cycling !
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