Tous les chemins mènent en Bretagne...
1800 km de plaisir à vélo. Voies vertes et véloroutes de l'Auvergne à la Bretagne en faisant un petit détour par le sud.
Plus de photos et de carnets de routes sur mon blog Latitude 45°
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Quand : 21/08/2016
Durée : 21 jours
Durée : 21 jours
Distance globale :
1858km
Carnet publié par pattes_de_poulet
le 21 févr. 2017
Mobilité douce
Précisions :
Accès à Lavoûte/Loire en TER par la vallée de la Loire depuis Le Puy-en-Velay ou Saint-Etienne.
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Vue d'ensemble
Le topo : Section 3 (mise à jour : 21 févr. 2017)
Distance section :
266km
Le compte-rendu : Section 3 (mise à jour : 21 févr. 2017)
Le canal du Midi
Je quitte le flot des véhicules et tous ses désagréments à la sortie d’Agde pour m’engager maintenant sur l’itinéraire du canal des deux mers (canal du Midi puis canal de la Garonne). Moi qui pensais que le chemin de halage serait une piste cyclable très (trop) roulante, j’ai le plaisir de découvrir un vrai chemin voire parfois un sentier. Et disons-le tout de suite, pour parcourir le canal du Midi, oubliez le vélo de ville et le jean’s ; le sentier est jonché de trous, de cailloux et de racines. Les herbes hautes empêchent parfois les randonneurs de se croiser, il faut s’écarter. Mais certaines portions sont plus larges et roulantes. Je profite au maximum du calme enfin trouvé. À Béziers, pour cause de travaux de rénovation, je ne peux pas admirer les neufs écluses de Fonserannes classées au patrimoine mondial de l’UNESCO. Je me console en traversant de beaux villages comme Colombiers et Capestang. À l’horizon, une quarantaine d’éoliennes brassent l’air sans parvenir à le rafraîchir. Il fait très chaud. Des tronçons du canal sont fermés aux randonneurs à cause de chantiers d’abattage de dizaines d’arbres, me contraignant à rouler sur les départementales. Ici, le chancre coloré du platane fait des ravages et le seul moyen de lutte efficace est la coupe puis le replantage de jeunes pousses.
Je n’ai pas très bien dormi. Tout d’abord, une fourmi a décidé de passer la nuit avec moi. Par ces fortes chaleurs, je dors sans duvet. Elle a donc pris un malin plaisir à me chatouiller de temps en temps. Vers trois heures du matin, le vent s’est levé et a secoué la tente, me réveillant plusieurs fois. Au lever, il joue encore avec moi pendant que je plie mes affaires. Je me hâte et décolle sans déjeuner… Les deux premières heures du jour sont celles que j’affectionne particulièrement. Mon corps est reposé et en pleine forme. La nature, elle, se réveille avec douceur. Le canal somnole encore et les bateaux sont tous amarrés. Le silence est roi. Je remarque que la faune ailée est plutôt discrète le long du canal. Contrairement aux rivières et marais, je ne vois pas de hérons, d’aigrettes et de mouettes. Seuls quelques canards semblent peupler ce milieu.
Je quitte le flot des véhicules et tous ses désagréments à la sortie d’Agde pour m’engager maintenant sur l’itinéraire du canal des deux mers (canal du Midi puis canal de la Garonne). Moi qui pensais que le chemin de halage serait une piste cyclable très (trop) roulante, j’ai le plaisir de découvrir un vrai chemin voire parfois un sentier. Et disons-le tout de suite, pour parcourir le canal du Midi, oubliez le vélo de ville et le jean’s ; le sentier est jonché de trous, de cailloux et de racines. Les herbes hautes empêchent parfois les randonneurs de se croiser, il faut s’écarter. Mais certaines portions sont plus larges et roulantes. Je profite au maximum du calme enfin trouvé. À Béziers, pour cause de travaux de rénovation, je ne peux pas admirer les neufs écluses de Fonserannes classées au patrimoine mondial de l’UNESCO. Je me console en traversant de beaux villages comme Colombiers et Capestang. À l’horizon, une quarantaine d’éoliennes brassent l’air sans parvenir à le rafraîchir. Il fait très chaud. Des tronçons du canal sont fermés aux randonneurs à cause de chantiers d’abattage de dizaines d’arbres, me contraignant à rouler sur les départementales. Ici, le chancre coloré du platane fait des ravages et le seul moyen de lutte efficace est la coupe puis le replantage de jeunes pousses.
Je n’ai pas très bien dormi. Tout d’abord, une fourmi a décidé de passer la nuit avec moi. Par ces fortes chaleurs, je dors sans duvet. Elle a donc pris un malin plaisir à me chatouiller de temps en temps. Vers trois heures du matin, le vent s’est levé et a secoué la tente, me réveillant plusieurs fois. Au lever, il joue encore avec moi pendant que je plie mes affaires. Je me hâte et décolle sans déjeuner… Les deux premières heures du jour sont celles que j’affectionne particulièrement. Mon corps est reposé et en pleine forme. La nature, elle, se réveille avec douceur. Le canal somnole encore et les bateaux sont tous amarrés. Le silence est roi. Je remarque que la faune ailée est plutôt discrète le long du canal. Contrairement aux rivières et marais, je ne vois pas de hérons, d’aigrettes et de mouettes. Seuls quelques canards semblent peupler ce milieu.
À partir de l’écluse de l’Océan à Montferrand, le chemin se mue en piste cyclable goudronnée. Et c’est ici que les eaux du canal coulent d’une part vers la Méditerranée et d’autre part vers l’Atlantique. À Toulouse, je dis adieu au canal du Midi. Je discute avec un cycliste qui parcourt l’itinéraire en sens inverse. Comme ma carte du tracé m’est devenue inutile, je la lui donne et file en direction de Bordeaux.