Traversée autonome de la Réunion en voyage de noces
Nous avons décidé de vivre un voyage de noce d'exception, en combinant l'aventure de traverser l'ile de la Réunion en randonnée bivouac autonome sur 10 jours avec le luxe reposant de 4 jours à l'ile Maurice entre spa et plongée sous-marine!
La partie autonomie a été un peu adoucie en cours de route, pour pouvoir recharger les batteries et s'adapter aux envies
La partie autonomie a été un peu adoucie en cours de route, pour pouvoir recharger les batteries et s'adapter aux envies
When : 7/9/16
Length : 10 days
Length : 10 days
Total distance :
94km
Height difference :
+6212m /
-5211m
Alti min/max : 14m/3039m
Guidebook created by Daffy06
on 11 Oct 2016
2462 reader(s)
-
Global view
Guidebook : Bivouac volcanique (updated : 11 Oct 2016)
Section distance :
7.2km
Height difference for this section :
+679m /
Section Alti min/max : 1621m/2300m
Report : Bivouac volcanique (updated : 11 Oct 2016)
Lundi 11 juillet 2016
Lever du jour dans les bosquets, on se réveille tranquillement vers 8 heures.
La nuit a été belle et calme, les souris / musaraignes ont respecté leur part du contrat en nous laissant dormir, on leur laissera les graines convenues
Isa est surprise par la capacité de récupération du corps humain, les jambes sont un peu lourdes mais sans plus.
Petit déjeuner, thé / café brioches puis on remballe tranquillement en savourant l’instant…
Vers 10h30 nous partons pour une journée ensoleillée. Nos réserves hydrauliques sont basses.
Compte tenu de la sécheresse du paysage environnant, les chances de trouver de l’eau alentours sont trop faibles pour justifier de parcourir la garrigue à la recherche des rus hors sentiers indiqués sur la carte.
Le paysage est monotone, des buissons des buissons toujours des buissons…
Deuxième galère, sur un chemin en léger dévers, je perds un bâton (cassé net) et un genou. C’est assez pénalisant.
La garrigue n’en finit plus, on est en mode rationnement d’eau depuis le matin.
Par bonheur, vers 14 heures nous croisons un oasis ! Bon, ok une flaque mais c’est déjà bien. Lifestraw, au boulot
A 4 pattes avec la paille de survie on siphonne la mare magique qui nous fait face J
Remplissage de casseroles, bouteilles, douche solaire, repas, c’est la fiesta
Une fois lavés, repus et après avoir profité d’une pause prolongée, nous repartons dans la garrigue. Faut bien.
Quand on en sort enfin, l’émerveillement est proportionnel à la lassitude ressentie jusque-là : la vue sur l’immense enclos* du piton de la fournaise est démente !
C’est géant, plus qu’impressionnant!
Il s’agit d’un des 4 volcans les plus actifs du monde (avec le Stromboli, l’Etna et Kilauea à Hawaii) et le nombre de cônes éruptifs dans l’enclos est bluffant.
*L’enclos Fouqué est une grande caldeira affaissée (superficie 9x13 km, profondeur 100-400 mètres).
Nous restons un moment figés d’admiration devant cette force de la nature, ce paysage tout à la fois splendide de désolation et de verdure….
Après avoir longé le rempart en direction du Pas de Bellecombe, nous installerons le campement dans un lieu enchanteur, à quelques mètres de la falaise, avec une vue imprenable sur la fournaise et l’enclos
Le vent est violent, le froid prenant, le panorama saisissant.
Les lumières de la fin du jour et le coucher de soleil sont fabuleux !
Aujourd’hui nous avons parcouru environ 8 à 10 kilomètres, pour 800 mètres de dénivelé.
Demain on monte au sommet du piton de la fournaise.
Lever du jour dans les bosquets, on se réveille tranquillement vers 8 heures.
La nuit a été belle et calme, les souris / musaraignes ont respecté leur part du contrat en nous laissant dormir, on leur laissera les graines convenues
Isa est surprise par la capacité de récupération du corps humain, les jambes sont un peu lourdes mais sans plus.
Petit déjeuner, thé / café brioches puis on remballe tranquillement en savourant l’instant…
Vers 10h30 nous partons pour une journée ensoleillée. Nos réserves hydrauliques sont basses.
Compte tenu de la sécheresse du paysage environnant, les chances de trouver de l’eau alentours sont trop faibles pour justifier de parcourir la garrigue à la recherche des rus hors sentiers indiqués sur la carte.
Le paysage est monotone, des buissons des buissons toujours des buissons…
Deuxième galère, sur un chemin en léger dévers, je perds un bâton (cassé net) et un genou. C’est assez pénalisant.
La garrigue n’en finit plus, on est en mode rationnement d’eau depuis le matin.
Par bonheur, vers 14 heures nous croisons un oasis ! Bon, ok une flaque mais c’est déjà bien. Lifestraw, au boulot
A 4 pattes avec la paille de survie on siphonne la mare magique qui nous fait face J
Remplissage de casseroles, bouteilles, douche solaire, repas, c’est la fiesta
Une fois lavés, repus et après avoir profité d’une pause prolongée, nous repartons dans la garrigue. Faut bien.
Quand on en sort enfin, l’émerveillement est proportionnel à la lassitude ressentie jusque-là : la vue sur l’immense enclos* du piton de la fournaise est démente !
C’est géant, plus qu’impressionnant!
Il s’agit d’un des 4 volcans les plus actifs du monde (avec le Stromboli, l’Etna et Kilauea à Hawaii) et le nombre de cônes éruptifs dans l’enclos est bluffant.
*L’enclos Fouqué est une grande caldeira affaissée (superficie 9x13 km, profondeur 100-400 mètres).
Nous restons un moment figés d’admiration devant cette force de la nature, ce paysage tout à la fois splendide de désolation et de verdure….
Après avoir longé le rempart en direction du Pas de Bellecombe, nous installerons le campement dans un lieu enchanteur, à quelques mètres de la falaise, avec une vue imprenable sur la fournaise et l’enclos
Le vent est violent, le froid prenant, le panorama saisissant.
Les lumières de la fin du jour et le coucher de soleil sont fabuleux !
Aujourd’hui nous avons parcouru environ 8 à 10 kilomètres, pour 800 mètres de dénivelé.
Demain on monte au sommet du piton de la fournaise.