Pologne - La Mazurie en canoë - 21 jours de pagaie en famille
mis à jour le 24 mai 2007
Inscription : 10/02/2007
Lieu : Bruniquel (Tarn et Garonne)
La Krutynia est la rivière de Mazurie la plus prisée pour le canoë. On y alterne navigation sur lac et navigation sur rivière, car elle traverse de nombreux lacs, qu'elle relie entre eux par de petits bras de rivière sinueux, ce qui offre des paysages très variés.
1er jour sur la Krutynia, de Maradki à Bienki - 16 km
Après quelques coups de pagaie, sur le lac Lampackie, c'est le lac Lampasz qui lui succède (2 photos ci-dessous)
Tout au bout du lac Lampasz, nous nous engageons sur un premier petit bras de rivière étroit, qui mène au lac suivant : le lac Kujno.
Quelques lacs et bras de rivières plus loin, nous arrivons à Bienki, sur les rives du lac Biale, où nous nous installons pour la nuit dans un camping.
L'embarcadère.
Notre campement.
A suivre...
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Inscription : 25/03/2007
Lieu : Chateaudun - vallée du Loir
Merci Cath
Superbes photos !
Amicalement
Ca te plaît ? Bon alors, je continue ce soir avec le 2ème jour passé sur la Krutynia. Le temps de préparer les photos et les commentaires correspondants, encore quelques instants de patience...
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mis à jour le 24 mai 2007
Inscription : 10/02/2007
Lieu : Bruniquel (Tarn et Garonne)
De bon matin, nous quittons le lac Biale, pour nous engager dans le bras de rivière (3 photos suivantes) qui mène au lac Gant. Ca nous rappelle le marais poitevin (pour ceux qui connaissent).
Et voilà, ma petite famille :
Le lac Gant (2 photos suivantes)
La Krutynia aux environs de Babieta
Au bout du lac Zyzdroj
Après avoir franchi le barrage de Spychowo, nous arrivons à Bystrz, où nous nous installons pour la nuit dans un petit camping (5 à 6 emplacements). Le village est fort sympathique, et nous nous y ravitaillons un peu.
Nous passons la soirée, bercés par des chants traditionnels polonais accompagnés à la guitare. Une famille polonaise qui descend la Krutynia en kayak (activité de vacances préférée des polonais), s'est réunie autour d'un feu de camp, quelques emplacements plus loin.
A suivre...
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Aujourd'hui, c'est décidé, adieu les campings. Nous avons remarqué les jours précédents que les polonais qui descendent la rivière en kayak bivouaquent sur les îles des lacs ou sur les rives. Nous supposons donc qu'aucune réglementation locale (sur laquelle nous n'avons pas pris le temps de nous renseigner) ne l'interdit.
L'objectif du jour est donc de bivouaquer sur une île. Adrian et Mathias insistent d'ailleurs lourdement . Oui, les enfants, c'est bon, c'est promis, on cherchera une île pour bivouaquer.
Bras de rivière menant au lac Zdrojno
Nous arrivons ensuite au lac Mokre, qui est immense, et parsemé de quelques îles. Nous en explorons quelques unes à la recherche d'un emplacement pour bivouaquer. Hélas, la végétation y est trop dense pour espérer y planter les tentes. Néanmoins, sur une des îles, nous trouvons un petit recoin assez agréable pour la baignade (2 photos suivantes)
Adrian
C'est sur la rive, à l'extrémité du lac, que nous trouvons finalement, un endroit confortable pour notre bivouac du soir. Une famille de polonais ne tarde pas à nous y rejoindre, car les emplacements où planter la tente ne sont pas très nombreux dans le coin.
Mauvaise surprise, un garde arrive en 4x4 par un chemin carossable qui passe à proximité, et entamme une conversation assez animée avec la famille de polonais qui a déjà installé son campement, tout comme nous. J'ai comme le pressentiment que nous n'avons pas le droit d'être là. Après moult discussions, le garde s'en va finalement.
Je réussis à converser en allemand avec l'un des polonais qui m'explique que d'après le garde, nous n'avons pas le droit d'être là. Nous encourrons une amende. Et le garde a précisé qu'il allait revenir avec des collègues à lui. Mais l'homme n'est pas de l'avis du garde. Pour lui, nous sommes juste à l'extérieur de la réserve naturelle où il est interdit de bivouaquer. Cette réserve ne commence qu'à une centaine de mètres de là. L'homme n'a pas l'intention de déménager son campement. Ca fait bien nos affaires, et je lui indique que nous aussi allons rester là.
Pas de garde à l'horizon de la soirée... Ce n'est que partie remise. Nous voilà dérangés en pleine nuit (2h00 du matin), par une sirène de police. Mince alors. Conversation de nouveau animée entre la famille de polonais et le policier. La police ne vient pas vers notre campement. Nous décidons de ne pas sortir des tentes tant que nous ne sommes pas inquiétés. Et la police repart finalement, sans nous demander d'explications. Ouf, tant mieux.
Je suppose que nous n'avons pas été inquiétés, parce-que français, donc sensés pouvoir ignorer la réglementation locale, et sensés aussi faire marcher l'économie locale.
A suivre...
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L'émerveillement des petits bras de rivières sinueux à souhait qui succèdent indéfiniment aux plus ou moins grandes étendues des lacs se poursuit. Nous sommes dans la partie de la rivière qui comporte le plus de méandres.
Bras de rivière entre le lac Krutynskie et le village de Krutyn
Nous approchons du moulin de Zielony Lasek, où la présence d'un barrage nécessitera un portage.
Au barrage du moulin, des adolesents de 12 à 15 ans proposent aux kayakistes de transporter leurs embarcations sur de petits chariots pour passer le barrage. Notre canoë est un peu trop gros pour leurs chariots bricolés en fonction des kayaks locaux. Nous sommes sur la partie la plus fréquentée de la Krutynia, et il y a beaucoup de passage à ce barrage.
Les riverains de la Krutynia ont profité du passage des nombreux kayaks pour développer un petit commerce local au noir, où ils proposent des produits de leur jardin ou des gâteaux faits maison aux kayakistes. De nombreuses buvettes avec restauration sur le pouce ont également fleuri sur les rives de ci, de là. Un air de guinguettes des bords de Seine fin 19ème .
Ensuite, on retrouve le calme, avec ce qui est assurément la plus jolie partie de la Krutynia, la plus sauvage aussi : la réserve de Krutynia Dolna.
Sur la photo ci-dessous, un aperçu de la réserve entre Wypad et Nowy Most
Nous nous attardons dans la réserve toute la fin d'après-midi et toute la soirée, pour en profiter un maximum. Il est malheureusement interdit d'y bivouaquer, de nombreux panneaux le rappellent un peu partout. A défaut de bivouaquer dans cet endroit sublime, nous nous y arrêtons pour de nombreuses baignades dans l'eau claire et le repas du soir.
Puis, nous installons finalement notre tente à Nowy Most (tout petit village), dans ce que les polonais appellent un "Biwak". Il s'agit le plus souvent d'une petite parcelle de terrain entretenue par des fermiers, avec une provision de bois pour le feu de camp, et des latrines pas très engageantes, où l'on peut s'installer pour une somme modique.
A suivre... J'arrête là pour aujourd'hui, la suite demain, si je suis en forme...
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Un bras de rivière assez large relie le lac Gardynskie au lac Malmowko. Toutefois le passage est étroit en raison des nombreux roseaux.
Petite halte à Iznota dans une buvette bien agréable. Cet arrêt là vaut le détour, car la buvette est situé dans un parc agrémenté de sculptures en bois et en pierre. Surprenant également, l'hôtel au milieu du parc avec ses troncs d'arbre aux racines en l'air en guise de poteaux de soutien (mais je n'ai pas de photos, il faudra aller voir vous-même sur place :p)
Un peu plus loin, nous débarquons au niveau du pont du village, pour aller nous ravitailler.
Puis, nous rejoignons l'immense lac Beldany. Tant que nous sommes dans la petite anse d'Iznocka, où la Krutynia, rejoint le lac, nous ne rencontrons aucune difficultés, car elle est relativement bien abritée. Par contre, une fois sortis de la anse, le vent qui s'est levé (avec un orage en préparation) soulève de bonnes vagues. Notre canoë ouvert arrosé par les vagues se remplit d'eau, ce qui nous contraint à un arrêt forcé, dans un de ces fameux petits "biwaks". On peut dire qu'il tombe à pic, ce "biwak" là.
Orage en préparation sur le lac Beldany.
Vite, nous nous dépêchons de monter une tente pour nous y abriter, car l'orage menace. Celui-ci éclate finalement, et le lac retrouve son calme (une mer d'huile) en fin d'après-midi. Nous serions bien tentés de profiter de cette soirée clémente et de la lumière si particulière d'après l'orage, pour nous lancer à nouveau sur le lac. Mais les tentes sont montées et trempées. Bah, nous repartirons demain...
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Je n'ai hélas pas de photos pour cette étape. J'étais trop occupée à pagayer comme une dingue sans doute .
Le vent s'est levé. Nous l'avons de face. De bonnes vagues, mais suffisamment modérées pour nous permettre de progresser avec notre canoë ouvert.
Le vent est fort, tout le monde "souquaye" ferme dans le canoë, comme aiment à le dire Adrian et Mathias. Je suppose que "Souquayer" est l'hybride de souquer et pagayer. En gros, ça veut dire qu'on en chie.
Et Adrian et Mathias de répéter "Souquayez, Souquayez" pour donner du coeur à l'ouvrage à tout le monde, pour la traversée des nombreuses anses du lac, où nous ne pouvons bénéficier de la proximité de la rive, où l'on est toujours un peu mieux abrité.
Il nous faut écoper de temps en temps, tout de même, mais pas trop heureusement, car les vagues arrosent l'avant du canoë.
Juste avant Ruciane-Nida, il y a une écluse à passer, où nous effectuons un portage très peu commode. Nous aurions pu nous économiser cette peine sans doute, en passant dans l'écluse en canoë. Mais nous avions probablement envie de jouer les déménageurs, je suppose .
Notre trajet sur la Krutynia s'achève à Ruciane-Nida, en début d'après-midi. Un coup de téléphone au fermier de Maradki, et le voilà une heure plus tard qui me ramène à notre voiture restée au camping.
Je récupère tout mon petit monde et notre matériel, à Ruciane-Nida, un peu plus tard. Allez hop, ça ne chôme pas. Direction Augustow...
A suivre...
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Adieu la Krutynia. Nous voici en route pour la Czarna Hancza et le canal Augustowski, situés au fin fond de la Mazurie, en bordure de la frontière russe. Nous faisons une halte pour nous ravitailler à Augustow, ville incontournable de cette partie de la Mazurie, où la Rospuda (qui est à notre programme également) se jette dans le canal Augustowski.
Puis nous rejoignons Stary Folwark, au bord du lac Wigry, où débute la Czarna Hancza. Nous y dégottons un petit camping pour la nuit. Et nous y louons un kayak biplace pour Adrian et Mathias, histoire qu'ils s'essaient seuls à bord d'une embarcation, pour ce parcours que nous prévoyons de débuter le lendemain après-midi.
A suivre...
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La Czarna Hancza serpente dans des zones légèrement montagneuses, au milieu de forêts de sapins, avant de rejoindre le canal Augustowski qui relie plusieurs lacs entre eux, pour nous conduire à Augustow.
C'est sur la Czarna Hancza que la navigation est la plus agréable bien entendu. Le canal est un peu monotone, mais il est amusant de passer les écluses aux vieilles portes de bois.
1er jour sur la Czarna Hancza, de Stary Folwark à Mackowa-Ruda - 15 km (7ème jour de pagaie)
Nous mettons à l'eau sur le lac Leszewek, en début d'après-midi. Ce sont les débuts d'Adrian et Mathias à bord de leur kayak de location.
Le temps de prendre le kayak en main, la traversée du lac Wigry, bien exposé au vent, est un peu laborieuse pour Adrian et Mathias. Mais nous parvenons tout de même à rejoindre le petit lac qui suit : le lac Postaw, au bout duquel débute la Czarna Hancza proprement dite (photo ci-dessous).
Puis nous arrivons à Mackowa-Ruda, au bout de quelques km de rivière. Nous y stopons pour la nuit dans une de ces fameuses aires de "biwak" tenues par les fermiers du coin.
Arrivée à l'aire de "biwak" de Mackowa-Ruda.
La Czarna Hancza depuis l'aire de "biwak" de Mackowa-Ruda.
L'aire de "biwak" de Mackowa-Ruda est tenue par un personnage assez pitoresque qui offre des produits de son jardin à chaque arrivant. Même, si nous ne comprenons rien au polonais, il nous commente longuement une coupure de journal et des photographies qui datent d'une époque, où un hiver, il avait tué un loup.
Nous passons la soirée autour d'un feu de camp avec 2 familles de polonais. Un des hommes joue de la guitare et nous chante du Brassens en polonais, à l'exception de "Margot qui dégrafait son corsage pour donner la gougoute à son chat...", qui nous est servi en français. Hé oui, les polonais sont des grands fans de chanson française.
A suivre...
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mis à jour le 25 mai 2007
Inscription : 10/02/2007
Lieu : Bruniquel (Tarn et Garonne)
C'est sur cette partie de la rivière que l'on rencontre le plus de personnes installées sur des petits pontons, vendant des produits de leur jardin, du vin et des pâtisseries qu'ils confectionnent eux-mêmes. Ce sont des mamies le plus souvent.
Adrian et Mathias entre Mackowa-Ruda et Wysoki Most (3 photos suivantes). On remarquera que Mathias prend goût à se laisser transporter par son frère .
La Czarna Hancza entre Wysoki Most et Studziany Las
Depuis le pont de Sarnetki, coup d'oeil en amont
Depuis le pont de Sarnetki, coup d'oeil en aval. Il est fréquent de devoir choisir entre de multiples et étroits passages au milieu des roseaux.
Aux environs d'Adamowe Laczki
Nous approchons de Okolek
Nous nous installons une nouvelle fois dans une des nombreuses aires de "biwak" disséminées tout au long de la Czarna Hancza. Le temps s'est gâté dans l'après-midi. C'est frigorifiés que nous faisons notre toilette dans la rivière ce soir là, et apprécions un feu de camp bien mérité pour nous sécher et nous réchauffer.
A suivre...
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Le temps est toujours froid et humide, ce qui fatigue pas mal notre petite troupe.
Environs de Dworczysko
En fin de matinée, je pars faire quelques courses pour nous ravitailler, au village de Rygol, à 2 km de la rivière, et y trouve tout ce qu'il nous faut pour un festin de pommes de terre à la braise et saucisses grillées en soirée. Avec le temps qu'il fait, il nous faut bien ça pour tenir d'aplomb. C'est fourbue que me voilà de retour au canoë, car les sacs plastiques fournis par l'épicerie ont lâché, et j'ai dû improviser un baluchon peu commode avec ma veste de randonnée pour transporter nos victuailles.
Nous arrivons en début d'après-midi sur le canal Augustowski, où nous franchissons les écluses de Sosnowek et Mikaszowka au prix de 2 portages épuisants.
Nous trouvons une aire de "biwak", peu après la 2ème écluse, où nous installons notre campement, et ne manquons pas de festoyer "feu de camp" comme nous nous le sommes promis.
A suivre...
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A partir de ce point se succèdent de petits lacs rapprochés et de courtes portions de canal, jusqu'à une grande ligne droite du canal qui mène au grand lac Studzieniczne.
Stéphane sur le lac Mikaszewo
L'écluse de Perkué
Le canal
Nous atteignons ensuite la double écluse de Paniewo (3 photos suivantes), où le dénivelé a raison de nos muscles et où nous décidons de passer les écluses en canoë, plutôt que d'effectuer de pénibles portages comme précédemment.
Bassin inférieur, en début de remplissage
Bassin inférieur à son niveau haut, nous allons pouvoir passer dans le bassin supérieur.
Bassin supérieur
Un peu plus loin, dans l'écluse de Gorczyca
Nous finissons la journée, au début du lac Studzienniczne, où nous optons pour une nuit en camping, en raison du mauvais temps persistant depuis quelques jours. L'humidité a raison de nos organismes fatigués, et la perspective d'une douche chaude et d'un dîner au petit snack du camping nous regonfle le moral. Nous y mangerons finalement du bigos, plat national bien copieux, à base de chou.
A suivre...
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mis à jour le 27 mai 2007
Inscription : 10/02/2007
Lieu : Bruniquel (Tarn et Garonne)
Il nous reste à franchir la dernière écluse de ce parcours au bout du lac Studzieniczne. Puis c'est le grand lac Biale Augustowskie qui nous conduit jusqu'à Augustow.
Stéphane sur le lac Biale Augustowskie, où le beau temps refait de timides et courtes apparitions.
Le temps est légèrement venteux, et sur ce grand lac, Adrian et Mathias peinent un peu dans leur kayak biplace. Afin de les soulager, Stéphane prend place seul dans le kayak, tandis qu'Adrian et Mathias montent à bord du canoë pour se reposer, laissant leur mère (c'est à dire moi) pagayer toute seule contre le vent. Si c'est il pas scandaleux .
Nous arrivons finalement à Augustow, où nous retrouvons notre loueur de kayak au port Gondoli, qui nous attend à l'heure de rdv prévue, et nous ramène en fourgonette avec notre matériel, à Stary Folwark, où nous avions laissé notre voiture au camping pendant ces quelques jours.
Ainsi s'achève ce deuxième parcours sur la Czarna Hancza et le canal Augustowski. En route, à présent, pour la rivière Rospuda, notre prochaine destination...
A suivre...
Je m'absente pour une semaine. La suite du récit des événements à mon retour, avec les 2 autres rivières de ce voyage :
la Rospuda et la Briebza...
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:gna:
les paysages de la Mazurie ressemblent à s'y méprendre à ceux du Canada de l'Est ( bouclier canadien )
Merci pour ces récits très intéressants et superbes photos
Mon souhait serait de découvrir cette région
Petite question : qu'en est-il de l'architecture locale des petits patelins ?
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Inscription : 10/02/2007
Lieu : Bruniquel (Tarn et Garonne)
Mais ! C'est la rivière des Milles Iles le parc d'Algonquin le Saint Laurent au Canada !
:gna:
Oulala, ça fait beaucoup de choses à la fois, ça. J'y connais rien moi au Canada . Peux-tu m'expliquer pour voir si j'ai bien compris la rivière dont tu parles et l'environnement dans lequel elle se situe ? Donc, c'est la partie du Saint-Laurent qui est située dans le parc de l'Algonquin et on appelle cette portion là, la rivières des milles îles, c'est ça ?
Hé, mais, j'ai envie d'y aller moi, du coup, t'as des photos ?
Pour la suite, ta question sur l'architecture des petits patelins de Mazurie, je reviens tout à l'heure, car les sardines au barbecue dans le jardin sont cuites. Miam, miam...
A tout à l'heure...
Me revoilà :
Alors, l'architecture locale des petits patelins, hé bien, elle est pas géniale. Ce sont des constructions récentes pour la plupart. Ca n'est pas trés joli. Mieux vaut aller là-bas pour les paysages.
Il faut bien se rendre compte d'une chose, c'est que c'est bien plus peuplé que le Canada. En juillet-août, de nombreux polonais font du kayak en itinérant pour leurs vacances. Ils adorent ça, et il est assez rare d'être seuls au bivouac le soir. Ca arrive cependant. Les groupes de jeunes sont assez bruyants. Mieux vaut les éviter. Par contre le contact avec les familles polonaises qui pratiquent le kayak est souvent agréable.
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Inscription : 10/02/2007
Lieu : Bruniquel (Tarn et Garonne)
Nous voilà en route pour Filipow, petit village qui sera notre point de départ sur la Rospuda. Nous y cherchons un camping où nous reposer une journée, et laisser notre voiture le temps de notre trajet sur la Rospuda.
Après quelques petits détours dans le village, il faut bien se rendre à l'évidence, il n'y a apparemment aucun camping, contrairement aux renseignements dont nous disposions.
3 épiceries autour de la grande place centrale du village. J'avise la plus fréquentée, où sont massés un important groupe de jeunes hommes, pour m'y renseigner. Sitôt franchie la porte de l'épicerie, je comprends immédiatement la raison de cette massive présence juvénile et masculine : les 2 vendeuses de l'épicerie sensiblement du même âge que leurs nombreux admirateurs, et plutôt jolies, il est vrai .
Un jeune homme qui parle un peu anglais me fait comprendre qu'il n'y a pas de camping à Filipow, mais qu'il a une solution pour nous. Comme il ne parvient pas bien à expliquer quelle est cette solution, il me fait signe de le suivre.
Il nous conduit chez Barbara et Bogdumil, qui nous proposent de louer la chambre de leur fils parti en vacances. Un de leurs amis parlant français, Tomek, nous rejoint dans la soirée pour comprendre tout à fait ce dont nous avons besoin et le traduire à Barbara et Bogdumil. Et nous sommes invités autour d'un repas improvisé de poissons grillés pêchés dans l'après-midi, pour discuter de tout cela. Tant d'hospitalité envers les inconnus que nous sommes, fait chaud au coeur. Grâce à Tomek, nous convenons avec Barbara et Bogdumil de louer la chambre de leur fils pour deux nuits. Nous pourrons laisser notre voiture dans leur jardin le temps de descendre la Rospuda ; Barbara viendra nous chercher à Augustow quand nous aurons terminé, contre un petit dédommagement. Le surlendemain, Bogdumil nous conduira à un point où embarquer avec notre canoë sur la Rospuda, il connaît bien l'endroit, car il est loueur de kayak.
La présence de français à Filipow intrigue beaucoup nos hôtes, comment avons-nous eu connaissance de l'existence de leur village ? de la possibilité de faire du canoë sur la Rospuda, si peu connue, même en Pologne ? et pourquoi avons-nous choisi de venir dans ce trou perdu ? serait-ce que Filipow est digne d'attention ? Ils semblent très honorés et émerveillés de notre présence, un peu comme si une star de cinéma américaine débarquait, en quelque sorte le début de la célébrité pour leur petit village méconnu... , ou plus simplement, le sentiment d'exister...
La journée du lendemain est consacrée à faire nos provisions à Suwalki et à l'achat de cartes dans les librairies d'Augustow, où nous dénichons une meilleure carte de la Rospuda que celle que nous avions achetée à Olstyn, ainsi que les 2 cartes dont nous aurons besoin pour la Briebza.
Comme nous complétons nos courses dans l'une des épiceries de Filipow et dînons au restaurant du village, nous pouvons constater que tout le village est au courant de notre présence : nous sommes les français venus tout exprès de Paris avec ce canoë vert sur le toit de la voiture, qui a traversé le village hier, spécialement pour partir en canoë de Filipow jusqu'à Augustow. Des français à Filipow!!! De Paris en plus, rendez-vous compte! Un événement!!! Nous logeons chez Barbara et Bogdumil, tout le monde le sait, la nouvelle a fait le tour du village et nos hôtes font probablement autant d'envieux que s'ils avaient aperçu le yéti.
A suivre...
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*la riviière des Milles Iles est au nord de Laval autre ile jouxtant celle de Montréal
C'est en quelque sorte un bras du Saint Laurent.
Ne pas confondre avec le parc éponyme à cheval entre l'Ontario et l'état de NY aux USA.
*Algonquin est un parc national grand comme l'Ecosse situé en Ontario un peu au sud de la baie georgienne et au Nord de Toronto
Mais je rêverais de découvrir la Mazurie cela doit permettre de faire de belles ballades
Merci pour les récits très intéressants.
Pour des photos sur le Saint-Laurent il y en a là
/voyage/viewtopic.php?id=572
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Je découvre avec délices le récit de vos pérégrinations nautiques.
Quel régal!
Félicitations aussi pour le diaporama sur la descente de la Loire : avec les enfants, nous avons été épatés!
Marie
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Inscription : 10/02/2007
Lieu : Bruniquel (Tarn et Garonne)
La Rospuda est assez peu fréquentée par les kayakistes. Cependant, elle vaut le détour si l'on ne craint pas les portions étroites où il y a tout juste la largeur de l'embarcation pour passer, et les démêlés avec les troncs et branches d'arbre basses sur la partie la plus en amont (cela ne présente pas de danger, car le courant bien que présent n'est pas trop fort). C'est ce qui fait son charme particulier. Elle traverse de nombreux lacs, tout en longueur pour la plupart. C'est probablement la rivière la moins fréquentée de Mazurie.
1er jour sur la Rospuda, de Filipow au lac Okragle - 18 km (12ème jour de pagaie)
Nous mettons à l'eau un peu en aval de Filipow, depuis une aire de "biwak" pas facile à trouver où nous conduit Bogdumil. Hé oui, la Rospuda, c'est bien ça, étroite et peu profonde en ce début de parcours.
Nos premiers coups de pagaie sur l'étroite Rospuda (2 photos suivantes), qui nous mène dans un premier temps au lac Garbas.
Nous devons batailler ferme pour franchir les troncs et branches d'arbre basses en travers de la rivière, tantôt en nous baissant, tantôt en grimpant chacun notre tour sur les branches ou troncs les plus bas pour faire passer le canoë en dessous. Pour les troncs encore plus bas, nous procédons de même en appuyant sur le canoë, pour l'enfoncer dans l'eau et lui permettre de passer dessous. D'autres fois nous passons au-dessus de troncs légèrement immergés, où il nous faut appuyer dessus avec les pagaies pour nous dégager, ou solution ultime nous percher sur le tronc pour alléger le canoë et en dernier recours sauter dans l'eau, où les pieds bien calés dans le fond de l'eau nous tirons le canoë pour lui faire franchir l'obstacle.
Notre technique est vite au point, et ces obstacles ne nous ralentissent pas trop. Cela amuse d'ailleurs beaucoup les enfants de jouer ainsi les casse-cous.
Les virages sont serrés par endroit et l'étroitesse de la Rospuda rend les manoeuvres un peu sportives, ou plus exactement cela ressemble à des auto-tamponneuses aquatiques.
C'est ainsi que nous arrivons sans trop de difficultés jusqu'au lac Garbas.
Arrêt pour le pique-nique de midi au bout du lac Garbas
Puis nous retrouvons l'étroitesse de la Rospuda en nous dirigeant sous le petit pont de bois où se termine le lac Garbas.
Nous rencontrons à nouveau branches et troncs d'arbres bas, que nous franchissons désormais "the fingers in the nose" :p jusqu'au barrage de Bakalarzewo, avant de rejoindre le lac de Sumowo.
Lac de Sumowo avec le village de Bakalarzewo au fond
Lac de Sumowo (2 photos suivantes)
La Rospuda s'élargit après le lac de Sumowo, pour nous mener au lac Okragle.
Aire de "biwak" du lac Okragle où la vue est magnifique (2 photos suivantes) et où nous nous arrêtons pour la nuit.
Il n'y a pas de bois mort de ce côté ci de la rivière. Je pars donc en chercher avec les enfants sur la rive d'en face très boisée. Nous traversons en canoë le bras de rivière qui suit le lac, et chargeons notre bois dans le canoë. Joyeuse petite expédition qui plaît beaucoup à Adrian et Mathias . Il nous faut un beau feu de camp pour ce soir. Saucisses grillées et pommes de terre à la braise sont à nouveau au menu.
A suivre...
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Inscription : 10/02/2007
Lieu : Bruniquel (Tarn et Garonne)
Cath c'est un véritable plaisir que de te lire et regarder ces photos qui ne donnent qu'une idée " aller sur l'eau "
bravo et merci pour ce récit
Merci Gilbert et Chatpacha aussi, pour vos encouragements. Bon, puisque ça plaît, je vais essayer de terminer ce soir le récit de la Rospuda .
Chatpacha, as-tu des enfants toi aussi ? ou as-tu simplement voulu dire que tu étais épatée par le fait que nous ayons effectué le parcours de la Loire avec nos enfants ?
Cette année, je ne peux presque pas voyager nature du tout (la baie d'Along aura été la seule exception), alors je compense un peu en publiant quelques souvenirs ici . Mais ça n'est que partie remise, car en fait je suis très occupée à un projet de reconversion professionnelle dans l'artisanat d'art qui va m'amener à quitter la région parisienne l'année prochaine, pour la région de Toulouse : jolis week-ends vers les sommets pyrénéens en perspective, et canoë sur le Tarn et bien d'autres rivières de la région sans doute...
Je vais habiter en pleine nature, un corps de ferme où j'aurai mon atelier, le rêve quoi... Enfin, j'espère bien dégotter cette perle rare...
Bon, pour patienter en attendant de trouver cet endroit magique, je me recolle au récit de la Rospuda.
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Inscription : 10/02/2007
Lieu : Bruniquel (Tarn et Garonne)
La journée est très chaude. Après un peu de navigation sur un bras de rivière, nous traversons le lac Bolesty tout en longueur. Les rives sont assez fréquentées pour la baignade, par les habitants du coin, en ce dimanche quasi caniculaire.
Juste avant le village de Raczki, nous franchissons un barrage avec portage. Une buvette située sur la rive nous permet de nous ravitailler en Red's, notre bière polonaise préférée, une rousse assez fruitée. Il faut bien occuper nos soirées autour du feu de camp, et nous commençons à prendre les bonnes habitudes locales .
Un court arrêt à Raczki pour y faire quelques provisions en prévision du festin de ce soir.
Nous trouvons un petit coin pour bivouaquer après le village de Dowspuda (4 photos suivantes).
Petite baignade pour Adrian et Mathias avant de passer à table
Adrian en plein saut...
... suivi immédiatement par Mathias
La Rospuda depuis notre bivouac
C'est autour du feu, que nous passons la soirée, comme à chaque fois où nous en avons la possibilité. Nous partageons quelques gorgées de Red's avec les enfants, qui l'apprécient beaucoup également. Mais on leur en donne juste un petit peu, on n'est pas des irresponsables quand même . "Hé, faites tourner un peu la Red's par ici", devient à présent le leitmotiv d'Adrian et Mathias, qui voudraient en boire bien plus, histoire de jouer les grands. Heureusement, nous sommes soucieux de leur santé et ne leur en délivrons que de toutes petites quantités. Hé, on va pas se faire piquer nos bières par les gosses, non mais, ça va pas la tête.
A suivre...
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Inscription : 10/02/2007
Lieu : Bruniquel (Tarn et Garonne)
Une longue partie de rivière serpente en forêt avant d'atteindre le marais qui précède le lac Rospuda.
La Rospuda aux environs du petit village de Chodorki
La progression dans le marais est pénible par endroits, le courant est nul et la végétation aquatique nous freine énormément. Les méandres au milieu des roseaux n'en finissent plus, et c'est un peu fourbus et saturés que nous arrivons à la seule aire de bivouac du marais, en hauteur dans la forêt. Ailleurs, il n'y a aucune possibilité d'accoster tant les nombreux roseaux empêchent d'approcher les rives.
Nous essuyons un orage qui nous prive de feu de camp et nous contraint à dîner à l'intérieur des tentes.
A suivre...
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Inscription : 10/02/2007
Lieu : Bruniquel (Tarn et Garonne)
Nous rencontrons les mêmes difficultés que la veille pour traverser ce qui reste du marais. Puis nous arrivons enfin sur le lac Rospuda, où une île nous tend les bras pour le pique-nique et une baignade réparatrice.
Augustow est tout près, et nous y terminons notre parcours au même endroit que nous avions terminé celui de la Czarna Hancza et du canal Augustowski, c'est à dire au port Gondoli. Nous y retrouvons Barbara, notre hôte de Filipow qui vient nous chercher à l'heure que nous avions convenue la veille, par téléphone, avec un de ses amis parlant français.
Stéphane repart avec elle récupérer notre voiture à Filipow, et revient nous chercher ensuite. Canoë à nouveau chargé sur le toit, pour rejoindre la Briebza, notre dernière rivière de ce séjour...
A suivre...
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Ben oui, on fait aussi du canoé avec nos enfants mais nous n'avons jamais fait de randonnées de plusieurs jours.
Pour faire un peu plus connaissance tu peux regarder ça :
http://voyageforum.com/v.f?post=826924;#826924
A+
Marie
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Inscription : 10/02/2007
Lieu : Bruniquel (Tarn et Garonne)
Ben oui, on fait aussi du canoé avec nos enfants mais nous n'avons jamais fait de randonnées de plusieurs jours.
Hé bien, si ça te démange, tu peux toujours aller jeter un oeil sur mon site web. Tout est expliqué sur comment on s'organise dans ce cas là, et plus particulièrement quand on part avec les gosses . Il y a aussi des exemples de parcours, un super truc sauvage pas loin de chez toi : l'Ognon, pas un chat même en plein été.
chatpacha :
Pour faire un peu plus connaissance tu peux regarder ça :
http://voyageforum.com/v.f?post=826924;#826924
Ah, l'Ardèche, super sympa. Je n'y suis jamais allée, mais ce n'est pas l'envie qui m'en manque. Pourquoi deux canoës ? Un seul ne suffit pas pour y loger tout le monde ? Vous n'avez que deux enfants, si j'ai bien vu sur les photos ?
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L'Ognon, sympa mais vraiment calme...
En fait des enfants, y'en a 3 (11,12 et juste 14 ans) et ils prennent de la place!
Avant, on tenait à 5 dans le canoé avec un siège-auto pour la petite dernière!
Les enfants réclament des rapides (j'avoue que moi aussi je ne suis pas vraiment une contemplative!) et pour ça il faut un minimum de franc-bord.
A+
Marie
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Inscription : 10/02/2007
Lieu : Bruniquel (Tarn et Garonne)
Sitôt notre itinéraire sur la Rospuda terminé, nous faisons route vers Drestwo, petit village éponyme du grand lac au bord duquel il se situe, sur la rive opposée à Rajgrod (ville la plus importante de ce coin là).
Nous avons le projet d'embarquer sur le lac, puis d'emprunter la Jegrznia, l'Elk et enfin la Briebza. Nous cherchons donc encore une fois un camping (à la ferme cette fois-ci), mais qui n'existe pas plus à Drestwo qu'à Filipow. Damned.:huh: Notre tactique est toujours la même, pouvoir laisser notre voiture en lieu sûr, le temps de la descente en canoë.
Nous apercevons toutefois quelques tentes au bord du lac. Serait-ce donc le fameux camping à la ferme dont on nous a parlé ? Nous nous engageons sur le chemin carossable qui mène à ces tentes, et rencontrons 2 femmes qui parlent anglais (quelle chance!!! ). Nous leur demandons aussitôt, s'il s'agit bien d'un camping.
- Non, pas exactement, nous répondent-elles. Vous cherchez un camping au bord du lac ?
Et nous de leur expliquer, que oui, nous souhaitons passer 2 nuits ici, puis partir en canoë pour 6 jours, rejoindre la Briebza et aller ainsi jusqu'à Wizna, tout en laissant notre voiture en lieu sûr pendant ce temps.
- Ca n'est pas un camping que vous voyez là-bas. Ce terrain est à nous, et ce sont des membres de notre famille qui y sont en vacances. Mais, vous pouvez vous installer, je vais aller leur expliquer. On aura un oeil sur votre voiture. Vous êtes les bienvenus chez nous.
Quelle hospitalité encore une fois!!! J'ose à peine imaginer pareille aventure arrivant chez nous, tiens au bord du Lot par exemple (je cite au hasard, je n'ai rien contre le Lot, rassurez-vous ), avec des hollandais. Hummm... Ca serait sûrement pas la même chanson .
Bon, un endroit où passer 2 nuits et où laisser la voiture, une bonne chose de faite. Nous reste à trouver une solution pour revenir chercher notre voiture. Nous n'allons quand même pas demander à nos hôtes, ça serait un peu exagéré . Oui, hein, vous pensez comme moi, on va se débrouiller autrement.
C'est chose faite le lendemain matin, à la base de Loisirs de Rajgrod, où une jeune fille parlant anglais et passant par là nous sert d'interprète au pied levé. Nous avons rendez-vous 6 jours plus tard à 17h00, à Wizna, avec un membre du personnel de la base de loisirs, qu'il nous faudra dédommager pour son déplacement.
Le reste de la journée est consacré à faire nos provisions à Rajgrod et Augustow, et à la baignade dans le lac Drestwo.
A suivre...
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mis à jour le 07 juin 2007
Inscription : 10/02/2007
Lieu : Bruniquel (Tarn et Garonne)
(la plus grande partie de l'itinéraire se faisant sur la Briebza)
Le seul lac de cet itinéraire est le lac Drestwo d'où il débute. La plus grande partie de l'itinéraire se situe sur la Briebza qu'on rejoint en naviguant sur la Jegrznia, le canal Woznawieski puis l'Elk. La navigation sur la Jegrznia se fait en se frayant un passage au milieu des roseaux. Le canal, bien que sans courant est plus facile à naviguer, car plus large et sans roseaux entravant le passage. Il en est de même sur l'Elk où la végétation aquatique qui affleure à la surface de l'eau ralentit un peu.
Ensuite, c'est la Briebza, bien dégagée avec son courant soutenu et régulier, et ses eaux limpides. On termine sur une petite portion de la Narew, dans laquelle se jette la Briebza, pour pouvoir rejoindre la ville de Wizna.
La plus grande partie de l'itinéraire s'effectue à l'intérieur du parc national de la Briebza, où il est interdit de bivouaquer en dehors des aires prévues à cet effet, et où l'on doit s'acquitter d'un droit d'entrée correspondant à la durée du séjour et l'activité que l'on pratique (canoë-kayak ou randonnée).
1er jour sur la Jegrznia, le canal Woznawiejski, l'Elk et la Briebza, de Drestwo à Dawidowizna - 34 km (16ème jour de pagaie)
Nous embarquons sur le lac Drestwo depuis le ponton situé au fond du terrain de nos hôtes, qui sont venus saluer notre départ.
Notre carte assez détaillée n'est pas superflue pour trouver l'entrée de la Jegrznia bien dissimulée au milieu des roseaux. Jusqu'au village de Kuligi, nous devons d'ailleurs batailler ferme pour nous frayer un chemin au milieu des roseaux, soulevant des nuées de petits insectes qui nous assaillent sans arrêt. Nous avons cependant droit à un sursis pour la traversée du village de Woznawies où la rivière est dégagée.
Le plus difficile et le moins agréable est désormais derrière nous. Bien que le courant de la Jegrznia soit toujours nul après Kuligi et que des taons viennent nous asticoter, nous n'avons plus à progresser dans les roseaux. Au bout d'un moment, nous nous apercevons que nous ne sommes plus sur la Jegrznia, mais sur le canal Woznawiejski, qui conduit sur l'Elk, à proximité du confluent avec la Briebza, bien plus rapidement qu'en suivant la Jegrznia. Nous avons dû manquer la Jegrznia, probablement dissimulée dans les roseaux, et bien moins fréquentée que le canal.
Sur le canal Woznawiejski (2 photos suivantes)
Nous décidons de poursuivre sur le canal, nous n'avons pas envie de retourner affronter les roseaux de la Jegrznia. Nous serons simplement en avance de presque une journée sur notre itinéraire.
La progression sur le canal (où le courant est nul également) est parfois ralentie par la végétation aquatique. Il en est de même lorsque nous rejoignons l'Elk en fin d'après-midi. Bien que nous soyons fatigués (forte chaleur, absence de courant, progression ralentie par les roseaux et autre végétation, insectes, longue distance parcourue...), nous nous amusons follement sur l'Elk aux eaux limpides, dont les méandres au milieu des roseaux abritent des sortes de mini étangs assez profonds. Nous y calons de temps à autre le canoë dans les roseaux pour nous baigner tant la chaleur est harassante.
Ce sont alors de franches parties de rigolades pour remonter dans le canoë sans appui. Essayez donc de remonter dans un canoë, avec le fou rire, quand vous n'avez pas pied. Ces baignades dans la lumière dorée de fin de journée, au milieu de prairies sauvages et marécageuses qui s'étendent jusqu'à de lontaines forêts, sont un vrai régal que nous faisons durer, et qui nous fait oublier notre épuisement.
Puis, nous arrivons enfin sur la Briebza, oh joie, un courant régulier et bien soutenu nous porte, et il n'y a plus de végétation aquatique affleurant la surface de l'eau pour nous ralentir. Nous cherchons désespérément un endroit pour bivouaquer. Nous avions oublié que le bivouac est interdit en dehors des aires prévues à cet effet dans le parc de la Briebza. Aucune aire de bivouac alentours. D'ailleurs notre carte n'en mentionne pas avant plusieurs kilomètres.
Heureusement, nous apercevons un panneau salvateur "Pokoje", c'est à dire des chambres à louer chez l'habitant . Et c'est ainsi que nous passons la nuit au village de Widowizna. Ouf, nous aurions difficilement été plus loin pour aujourd'hui.
A suivre...
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Inscription : 10/02/2007
Lieu : Bruniquel (Tarn et Garonne)
Nous ne partons pas trop tôt, afin de nous remettre de la journée de la veille.
La Briebza depuis notre point d'embarquement à Widowizna
Nous avons peu de kms à parcourir aujourd'hui, ce qui nous laisse aller à la flânerie, d'autant plus que le seul courant de la Briebza suffirait à nous faire avancer. Les coups de pagaie sont donc nonchalants et silencieux, en harmonie avec la quiétude de la rivière.
Nous apercevons bientôt Goniadz et son église qui se dressent au loin ("capitale" du parc de la Briebza). Puis, nous arrivons à Osowiec en milieu d'après-midi. Après le 1er pont du village, il nous faut remonter un petit bras sur la gauche pour arriver au camping, hélas bruyant (route 65 à proximité) et quelque peu gâché par la présence de plusieurs lignes électriques qui le traversent. Mieux vaudrait faire halte à Goniadz, même si cela déséquilibre les étapes.
C'est ici toutefois, que nous faisons la connaissance de 2 jeunes couples suisses, extrêmement sympas, qui descendent eux aussi la Briebza en canoë. L'un d'entre eux s'appelle Mathias, comme notre fils cadet ravi, qui ne lâche plus son homonyme d'une semelle.
Nous nous approvisionons au village, pour un de ces fameux "festins feu de camp", dont nous ne nous lassons pas (saucisses grillées et pommes de terre à la braise), avec une dernière trouvaille cette fois-ci. Des pommes (fruits) pour le dessert, dont j'ai évidé le trognon et que j'ai remplies au choix de mes convives, de miel, noix et raisins secs, avant de les envelopper de papier alu pour les faire cuire sous la braise.
A suivre...
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Lieu : Bruniquel (Tarn et Garonne)
Adrian et Mathias ont décidé de se la couler douce et de faire la sieste, tandis que pour changer un peu, j'ai troqué ma place de pagayeur avant avec Stéphane, contre celle de pagayeur arrière.
En chemin...
Après une nouvelle journée sous le signe de la flânerie, nous nous installons assez tôt dans l'après-midi à l'aire de bivouac de Bialy Grad, paradis sauvage, isolé au milieu de vastes étendues de plaines à perte de vue.
Plaines alentours de l'aire de bivouac de Bialy Grad
Notre campement
Depuis la tour d'observation de Bialy Grad
La tour d'observation de Bialy Grad
Nous retrouvons là, nos amis suisses, avec lesquels nous partageons quelques tasses de thé autour du feu après le dîner.
Mathias, notre fils, décide de passer la nuit dans la tour d'observation, avec son duvet (probablement pour épater son grand copain suisse Mathias). En début de nuit, je monte toutefois en haut de la tour, voir comment ça se passe. C'est ce moment là que choisit mon petit Mathias, pour regagner sa tente, décrétant que puisque ses parents semblent inquiets, il ne veut pas nous donner du souci et doit donc renoncer par ménagement pour nous à sa nuit dans la tour d'observation. Pauvre gosse :snif::snif::snif::snif:.
Il m'avouera un peu plus tard, qu'il aurait bien pu m'assommer, croyant à la venue d'un bandit de grand chemin, dans son perchoir. :huh:
A suivre...
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Inscription : 10/02/2007
Lieu : Bruniquel (Tarn et Garonne)
Le paysage se modifie légèrement. La rivière est très haute et l'on rencontre moins de bouquets de végétation sur les rives, ce qui offre des vues très dégagées sur d'immenses prés à vaches, bordés au loin de forêts.
Quand je vous dis, que cette rivière est propice à la flânerie. Je profite de quelques instants d'assoupissement de Stéphane, pour déclencher à son insu, et graver sur la pellicule, ce pur moment de béatitude .
Nous retrouvons une dernière fois nos amis suisses à l'aire de bivouac du village de Brzostowo. Superbes paysages, ambiance champêtre et bon enfant, en une fin de dimanche ensoleillée, où les uns et les autres sont venus pêcher ou se baigner dans la rivière.
Depuis l'aire de bivouac de Brzostowo (2 photos suivantes)
L'aire de bivouac est tenue par des fermiers qui habitent juste à côté, et auprès desquels nous nous approvisionons en oeufs et en lait frais. Le fermier prête un vélo à Stéphane qui s'en va faire un petit ravitaillement complémentaire à 1,5 km de là, au village de Dziubiele.
Légèrement en amont de l'aire de bivouac, se trouve une tour d'observation. Depuis notre arrivée, Adrian et Mathias me tannent pour que je les y accompagne. La construction, d'allure bien plus frêle que celle de Bialy Grad, n'est pas très engageante. Mais que ne ferait-on pas pour ses enfants, hein ? Me voilà donc là-haut avec eux, qui ont impitoyablement tenté de me faire croire que la tour bougeait sous le vent, tandis que j'en gravissais les maigres échelles. Ah les bougres!!!
La Briebza depuis la tour d'observation de Brzostowo (4 photos suivantes)
Plaines rive droite de la Briebza depuis la tour d'observation de Brzostowo
Elles me plaisent ces barques. Allez hop, je sors le téléobjectif. Et voilà. :p
Puis, nous rentrons à l'aire de bivouac, où c'est l'heure de la traite. Et nous assistons au retour des vaches à l'étable, qui traversent toutes seules la rivière à l'heure dite, pour revenir des près situés sur la rive d'en face (2 photos suivantes).
Pour notre dernière soirée avec nos amis suisses, nous dînons tous ensemble autour du feu, échangeant nos recettes de bivouac et goûtant les préparations les uns des autres.
A suivre...
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Inscription : 10/02/2007
Lieu : Bruniquel (Tarn et Garonne)
Wizna n'est plus très loin, nous pourrions y être dans la journée. Mais nous avons une journée d'avance par rapport au rendez-vous que nous avons donné à la personne qui doit ramener l'un d'entre nous à Drestwo, chercher notre voiture.
Aussi, nous prenons la matinée pour nous reposer à Brsostowo, et ne repartons que dans l'après-midi, très tranquillement. Tandis que tout le monde fait la sieste dans le canoë, je me contente juste de redresser et de laisser glisser le canoë emporté tout doucement par le courant de la rivière.
Nous nous arrêtons faire quelques provisions à Burzyn.
La Briebza depuis la petite colline de Burzyn
A partir d'ici, le paysage change encore légèrement et est désormais plus valloné.
Nous sommes désormais en dehors du parc de la Briebza, et pouvons bivouaquer où nous voulons. Nous dégottons notre bonheur légèrement en aval de Rutkowskie, à la sortie d'un grand méandre, que le courant a fini par shunter à force de creuser la rive. Cela a créé un bon contre-courant qui nous permet de nous amuser toute la soirée à nager "en boucle", en passant du courant au contre-courant et vice-versa.
A suivre...
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Inscription : 10/02/2007
Lieu : Bruniquel (Tarn et Garonne)
Après quelques km de pagaie, nous arrivons sur la Narew dans laquelle se jette la Briebza, et faisons une pause, juste au confluent.
Amont de la Briebza (2 photos suivantes), depuis le confluent avec la Narew
Confluent de la Narew et de la Briebza (3 photos suivantes)
Il ne nous reste que quelques km à parcourir sur la Narew, pour rejoindre Wizna, où nous arrivons vers midi, à pic pour un déjeuner au resto routier à côté du pont.
Notre rdv ne sera là que vers 17h00. En attendant, nous installons notre bivouac rive gauche, dans un petit bois après le pont, juste en face du village.
Notre rdv ne viendra pas nous chercher finalement, et Stéphane finit par trouver quelqu'un vers 18h00 pour le conduire à Lomza (ville la plus proche), d'où il prend un taxi. La route jusqu'à Drestwo est longue, car encombrée de nombreuses zones de travaux, raison probable pour laquelle notre rdv n'est pas venu, ou n'a pas pu être à l'heure...
Du fait des encombrements routiers à l'aller comme au retour, Stéphane ne rejoint notre bivouac que vers 21h30, où sa part de popote prête à être réchauffée l'attend, car nous avons déjà dîné.
Ainsi s'achève pour nous, cette longue et délicieuse flânerie en canoë à travers la Mazurie. Il nous reste encore à prendre quelques jours de repos que nous allons passer dans le marais rouge du parc de la Briebza, avant de traverser à nouveau Pologne et Allemagne, canoë sur le toit, pour rentrer à Paris. Ben oui, faut bien rentrer :snif:, mais ça n'est que pour mieux repartir une autre fois, toujours et encore .
Donc, quand j'aurai le temps et si vous êtes bien sages, je vous raconterai d'autres belles histoires comme celle là .
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Inscription : 10/02/2007
Lieu : Bruniquel (Tarn et Garonne)
mis à jour le 09 juin 2007
Inscription : 10/02/2007
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Et pour compléter, une carte routière de la Mazurie, où j'ai surligné en bleu les 4 rivières où nous avons navigué, en précisant leurs noms.
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Inscription : 10/02/2007
Lieu : Bruniquel (Tarn et Garonne)
Mathias, notre fils, décide de passer la nuit dans la tour d'observation, avec son duvet (probablement pour épater son grand copain suisse Mathias). En début de nuit, je monte toutefois en haut de la tour, voir comment ça se passe. C'est ce moment là que choisit mon petit Mathias, pour regagner sa tente, décrétant que puisque ses parents semblent inquiets, il ne veut pas nous donner du souci et doit donc renoncer par ménagement pour nous à sa nuit dans la tour d'observation. Pauvre gosse :snif::snif::snif::snif:.
Il m'avouera un peu plus tard, qu'il aurait bien pu m'assommer, croyant à la venue d'un bandit de grand chemin, dans son perchoir. :huh:
Droit de réponse
A la lecture de ce passage, mon petit Mathias devenu un peu plus grand, m'assure que ça ne s'est pas du tout passé comme je le dis et exige que je rétablisse, ici, la vérité. Voici donc sa version des faits :
Sa maman est venue le voir dans la tour d'observation, pour lui demander, s'il voulait rester là. Et il a répondu que oui. Sa maman a alors précisé que papa préférerait qu'il dorme dans sa tente. Ensuite, Mathias, pour faire plaisir à son papa et ne pas l'inquiéter a décidé sagement de retourner dormir dans sa tente.
Et voilà, c'est comme ça que ça s'est passé et pas autrement. :p
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Donc c'est aux confins de la Lithuanie et de la Russie,waouh!
Tu parles des taons mais pas des moustiques. Y'en a pas?
Autre question : as-tu déjà essayé de te renseigner sur les possibilités de rando nautiques en Allemagne. Pour nous ce n'est pas si loin, même si le sud ouest est très urbanisé!
Marie
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Inscription : 10/02/2007
Lieu : Bruniquel (Tarn et Garonne)
Tu parles des taons mais pas des moustiques. Y'en a pas?
Un petit peu, mais pas tant que ça, pas plus que chez nous au bord de l'eau quand il fait très chaud. En tout cas, ça ne m'a pas marquée.
chatpacha :
Autre question : as-tu déjà essayé de te renseigner sur les possibilités de rando nautiques en Allemagne. Pour nous ce n'est pas si loin, même si le sud ouest est très urbanisé!
Je ne me suis pas spécialement renseignée. Mais je sais, que l'ex-Allemagne de l'Est présente de belles choses à faire en canoë. La fédération allemande de CK a édité des guides qui couvrent non seulement l'Allemagne, mais aussi toute l'Europe. Les allemands adorent le cannot-camping, c'est sûrement pas pour rien.
Voir sur le site "Le canotier" pour commander les guides DKV édités par la fédé allemande (en allemand, hélas, un peu rebutant quand on n'est pas germaniste éclairé...).
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Bonne soirée!
Marie
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Inscription : 10/02/2007
Lieu : Bruniquel (Tarn et Garonne)
Bon alors, j'avoue, j'en avais acheté un qui couvrait la Pologne, et je l'ai presque pas ouvert . Mais si on a rien d'autre, ça peut déjà donner une idée des rivières à parcourir en canoë et de leur cotation (niveau de difficultés), pour ensuite aller se renseigner de façon plus approfondie...
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Mais en Allemand, ça prend du temps...
Remarque que je ne connais pas les guides DKV , peut-être sont-ils un peu illustrés?
A+
Marie
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Inscription : 15/09/2006
Lieu : Maisons-Laffitte
Inscription : 10/02/2007
Lieu : Bruniquel (Tarn et Garonne)
P'têt qu'il faudrait plutôt chercher sur internet des récits de rando nautiques. Les Allemands sont souvent frainds de ce genre d'activité nature et au moins 'y aura des photos.
Mais en Allemand, ça prend du temps...
Ben ouais, c'est ça le problème, c'est que en allemand, ça prend du temps.:snif:
Remarque que je ne connais pas les guides DKV , peut-être sont-ils un peu illustrés?
Ils ne sont pas, mais alors absolument pas illustrés.
Il y a juste quelques cartes régionales permettant de localiser les rivières les unes par rapport aux autres. :/
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Inscription : 10/02/2007
Lieu : Bruniquel (Tarn et Garonne)
Mais puisque la question est posée ici aussi, je donne aussi la réponse ici. Ca peut servir à d'autres.
On peut louer des kayaks à Sorkwity (début du parcours, que je décris ici). Et aussi, mais je n'en suis pas tout à fait sûre : je crois me souvenir que le camping à la ferme de Maradki où nous avons dormi la 1ère nuit fait des locations de kayaks.
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Introduction
La Mazurie est une région peuplée de multiples lacs reliés entre eux par des rivières, un paradis pour les pagayeurs. Je me suis rendue là-bas en juillet 2004 avec mon mari (Stéphane) et mes 2 fils (Adrian et Mathias).
Je vous fait partager ici les 4 rivières sur lesquelles nous avons pagayé : la Krutynia, la Czarna Hancza, la Rospuda et la Briebza.
Après 2 jours et demi de voiture depuis Paris, notre canoë familial chargé sur le toit de notre Picasso, nous arrivons enfin à Olstyn, aux portes de la Mazurie. Nous y trouvons sans mal, dans une première station service, une carte couvrant deux des itinéraires que nous comptons effectuer : la Czarna Hancza et la Rospuda, mais rien sur la Krutynia, où nous escomptons bien nous lancer dès le lendemain matin.
Qu'à cela ne tienne, nous effectuons une deuxième tentative auprès d'une autre station service. Et là, elle y est, cette fameuse carte de la Krutynia, dont nous avons besoin demain.
Direction Sorkwity, d'où nous savons pouvoir embarquer sur la Krutynia. Nous trouvons un camping à la ferme à proximité de la petite ville, dans le village de Maradki, pour y passer la nuit. C'est là que nous laisserons notre voiture pendant les 6 jours de canoë que nous allons passer sur la Krutynia.
Le fermier se propose de venir nous chercher à Ruciane-Nida (fin de notre parcours sur la Krutynia) quand nous y serons, moyennant un petit dédommagement.
Nous installons notre tente quasiment au bord du lac Lampackie (que traverse la Krutynia), où nous pourrons embarquer demain matin.
A suivre...
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