Descente du Tarn d'Ispagnac au barrage de Pinet du 26 au 29 mai 2009Afin de compléter le descriptif de parcours propices à la randonnée sur l'eau du forum, voici une petite contribution concernant le Tarn.
J'ai trouvé le niveau relativement faible pour la saison, mais il nous a tout de même permis un départ d'Ispagnac (6km en aval de Florac).
Etape 1 : Ispagnac – St Chély du Tarn (25km) Départ sous le pont d'Ispagnac.
Au passage de l'échelle de Montbrun, je relève une cote de 75 cm.
Pas de difficulté particulière sauf la passerelle de Blajoux qu'il vaut mieux repérer.
Pas assez d'eau pour franchir le barrage de Prades, cordelage à droite.
Passage en solo (pour alléger le bateau ) du barrage de St Enimie, mais vraiment très limite en eau.
Etape 2 : St Chély du Tarn – Les Vignes (après) (27km) C'est la partie la plus caractéristique des gorges.
Saint Chély du Tarn
Hostelerie (4 étoiles) du château de la Caze
Dans les détroits après La Malène, à signaler un passage où un panneau conseille le portage. C'est un drossage contre une falaise déversante (donc avec un risque de siphonnement en cas de dessalage). Le courant n'est pas violent et si l'on maîtrise la direction de son embarcation, il n'y a aucun problème.
C'est à l'entrée de ce passage qu'un batelier de la Malène a choisi de nous doubler en nous heurtant avec sa barque à moteur afin de prendre la meilleure trajectoire. Pas un regard, pas un mot d'excuse. Ce sont vraiment des CONS, désolé, il n'y a pas d'autres mots. Non seulement ils naviguent avec des moteurs, mais en plus, ils n'ont même pas le respect des autres usagers. S'il n'avait pas eu des clients à bord dont je ne souhaitais pas gâcher la journée, je vous prie de croire qu'il y aurait eu du pugilat et du bain dans l'air. :paf:
Les détroits.
Quelques kilomètre en amont des Vignes, il y a un bon portage (rive droite) à effectuer au niveau de l'infran du Pas de Soucy, le chariot fut le bienvenu.
Ilouliak s'est enfin rendu utile en canoë. La prochaine fois on prendra le harnais, il sera plus efficace. :fouet:
Ça roule ! Pas de souci :p
Sylvie connaissant la glissière des Vignes a souhaité débarquer pour éviter la douche. Maintenant, Ilouliak, qui m'a fait confiance connaît également.
Etape 3 : Les Vignes (après) – Viaduc de Millau (34km) La partie Les Vignes le Rozier est certainement la plus ludique et la plus sportive d'un point de vue navigation.
Après les vignes, le Tarn s'élargit, il y a quelques passages avec de bons trains de vagues en ligne droite. A noter également un petit seuil où nous avons partiellement rempli le bateau.
A l'entré de Millau on bute sur un premier barrage qui est infranchissable. Le portage rive gauche est impossible car le camping a grillagé la rive en aval. Nous avons fait le portage en rive droite au niveau de la prise d'eau et de la turbine qui était heureusement au repos.
Pour éviter le second barrage, il faut passer par le bassin de slalom. Hélas, il était fermé et nous avons donc du porter à gauche du barrage.
Le troisième est situé quelques centaines de mètres plus bas. Le repérage et le portage sont difficile. J'ai choisi de passer dans le tiers gauche où il me semblait y avoir le moins de frottement et peu de rappel en bas. Il n'y a pas eu de problème.
Pendant plusieurs kilomètres, l'environnement n'est pas très agréable, puis en vue du viaduc, les choses s'arrangent nettement et la rivière redevient sauvage.
Nous avons trouvé un coin pour bivouaquer pratiquement en dessous. On n'entend pas les véhicules et la voie ferrée qui longe le Tarn est peu fréquentée.
Etape 4 : Viaduc de Millau – Barrage du Pinet (26km) Jusque St Rome, le Tarn est sauvage et agréable à naviguer. On entre ensuite sur la retenue hydro-électrique. C'est sauvage, mais à notre goût nettement moins agréable à cause des longues lignes droites et de la monotonie du paysage. De plus, durant les 7 derniers kilomètres de lac, il est difficile de débarquer.
Arrivé au barrage, il faut entrer dans le bras rive droite pour débarquer.
C'est ici que nous avons terminé notre périple.
Pour ceux qui voudraient poursuivre, je signale que l'accès à la rivière et le réembarquement après ce barrage est très difficile, de plus, quelques kilomètres plus loin on butte sur un autre dont le portage, vu de la route m'a parut impossible.
Je ne peux que déplorer, comme toujours en présence de barrage EDF, l'absence d'aménagement minimum permettant un portage de nos embarcations pour contourner l'obstacle.
PS : Lors de cette descente, nous nous sommes attachés à voir s'il serait possible de naviguer avec un second Malamute à bord. Eh oui, nous allons craquer et une femelle devrait le rejoindre dans quelques mois.
Nous en avons parlé avec lui. Ravi, il nous a dit qu'il pouvait se faire petit et être polygame.
C'est vrai que 3 malamutes pourraient tenir :boulet:
Le problème est que pour l'instant, il maintient cette position environ 1 minute puis en change au grès de la position des canards, des odeurs, et des remous
Pat
Edit 14/05/10 correction liens photos
Afin de compléter le descriptif de parcours propices à la randonnée sur l'eau du forum, voici une petite contribution concernant le Tarn.
J'ai trouvé le niveau relativement faible pour la saison, mais il nous a tout de même permis un départ d'Ispagnac (6km en aval de Florac).
Etape 1 : Ispagnac – St Chély du Tarn (25km)
Départ sous le pont d'Ispagnac.
Au passage de l'échelle de Montbrun, je relève une cote de 75 cm.
Pas de difficulté particulière sauf la passerelle de Blajoux qu'il vaut mieux repérer.
Pas assez d'eau pour franchir le barrage de Prades, cordelage à droite.
Passage en solo (pour alléger le bateau ) du barrage de St Enimie, mais vraiment très limite en eau.
Etape 2 : St Chély du Tarn – Les Vignes (après) (27km)
C'est la partie la plus caractéristique des gorges.
Saint Chély du Tarn
Hostelerie (4 étoiles) du château de la Caze
Dans les détroits après La Malène, à signaler un passage où un panneau conseille le portage. C'est un drossage contre une falaise déversante (donc avec un risque de siphonnement en cas de dessalage). Le courant n'est pas violent et si l'on maîtrise la direction de son embarcation, il n'y a aucun problème.
C'est à l'entrée de ce passage qu'un batelier de la Malène a choisi de nous doubler en nous heurtant avec sa barque à moteur afin de prendre la meilleure trajectoire. Pas un regard, pas un mot d'excuse. Ce sont vraiment des CONS, désolé, il n'y a pas d'autres mots. Non seulement ils naviguent avec des moteurs, mais en plus, ils n'ont même pas le respect des autres usagers. S'il n'avait pas eu des clients à bord dont je ne souhaitais pas gâcher la journée, je vous prie de croire qu'il y aurait eu du pugilat et du bain dans l'air. :paf:
Les détroits.
Quelques kilomètre en amont des Vignes, il y a un bon portage (rive droite) à effectuer au niveau de l'infran du Pas de Soucy, le chariot fut le bienvenu.
Ilouliak s'est enfin rendu utile en canoë. La prochaine fois on prendra le harnais, il sera plus efficace. :fouet:
Ça roule ! Pas de souci :p
Sylvie connaissant la glissière des Vignes a souhaité débarquer pour éviter la douche. Maintenant, Ilouliak, qui m'a fait confiance connaît également.
Etape 3 : Les Vignes (après) – Viaduc de Millau (34km)
La partie Les Vignes le Rozier est certainement la plus ludique et la plus sportive d'un point de vue navigation.
Après les vignes, le Tarn s'élargit, il y a quelques passages avec de bons trains de vagues en ligne droite. A noter également un petit seuil où nous avons partiellement rempli le bateau.
A l'entré de Millau on bute sur un premier barrage qui est infranchissable. Le portage rive gauche est impossible car le camping a grillagé la rive en aval. Nous avons fait le portage en rive droite au niveau de la prise d'eau et de la turbine qui était heureusement au repos.
Pour éviter le second barrage, il faut passer par le bassin de slalom. Hélas, il était fermé et nous avons donc du porter à gauche du barrage.
Le troisième est situé quelques centaines de mètres plus bas. Le repérage et le portage sont difficile. J'ai choisi de passer dans le tiers gauche où il me semblait y avoir le moins de frottement et peu de rappel en bas. Il n'y a pas eu de problème.
Pendant plusieurs kilomètres, l'environnement n'est pas très agréable, puis en vue du viaduc, les choses s'arrangent nettement et la rivière redevient sauvage.
Nous avons trouvé un coin pour bivouaquer pratiquement en dessous. On n'entend pas les véhicules et la voie ferrée qui longe le Tarn est peu fréquentée.
Etape 4 : Viaduc de Millau – Barrage du Pinet (26km)
Jusque St Rome, le Tarn est sauvage et agréable à naviguer. On entre ensuite sur la retenue hydro-électrique. C'est sauvage, mais à notre goût nettement moins agréable à cause des longues lignes droites et de la monotonie du paysage. De plus, durant les 7 derniers kilomètres de lac, il est difficile de débarquer.
Arrivé au barrage, il faut entrer dans le bras rive droite pour débarquer.
C'est ici que nous avons terminé notre périple.
Pour ceux qui voudraient poursuivre, je signale que l'accès à la rivière et le réembarquement après ce barrage est très difficile, de plus, quelques kilomètres plus loin on butte sur un autre dont le portage, vu de la route m'a parut impossible.
Je ne peux que déplorer, comme toujours en présence de barrage EDF, l'absence d'aménagement minimum permettant un portage de nos embarcations pour contourner l'obstacle.
PS : Lors de cette descente, nous nous sommes attachés à voir s'il serait possible de naviguer avec un second Malamute à bord. Eh oui, nous allons craquer et une femelle devrait le rejoindre dans quelques mois.
Nous en avons parlé avec lui. Ravi, il nous a dit qu'il pouvait se faire petit et être polygame.
C'est vrai que 3 malamutes pourraient tenir :boulet:
Le problème est que pour l'instant, il maintient cette position environ 1 minute puis en change au grès de la position des canards, des odeurs, et des remous
Pat
Edit 14/05/10 correction liens photos
Copier le lien ci-dessus (ctrl+c) et partagez-le où bon vous semble. Ou cliquez sur les liens de partage (fb/twitter)