Déces de Guy Ogez, président d'honneur de Pagayeurs Marins
...obtention d'une dérogation administrative en 1990 pour naviguer jusqu'à 5 milles d'un abri pour les côtes de Bretagne - et cela sans accidents durant 13 ans- ... .
Tiens ! On apprend que les bretons avaient obtenu le privilège de se noyer à plus d'un mille d'un abri avant tout le monde. Ou alors, servaient-ils de cobayes ?
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Erön Riog :...obtention d'une dérogation administrative en 1990 pour naviguer jusqu'à 5 milles d'un abri pour les côtes de Bretagne - et cela sans accidents durant 13 ans- ... .
Tiens ! On apprend que les bretons avaient obtenu le privilège de se noyer à plus d'un mille d'un abri avant tout le monde. Ou alors, servaient-ils de cobayes ?
BM
pas d'ironie.
c'est grâce à Guy Ogez que tous les kayaks de plus de 4 m ont pu sortir provisoirement du statut d'engin de plage et naviguer entre 300m et 1 mille d'un abri.Mais il n'a pas eu a défendre les démontables , les KG , ni les SOT et autre radeaux à rames.
Privilège de Bretons?
la possibilité de naviguer en 5ième catégories permettait d'atteindre légalement toutes les îles bretonnes.
Auparavant il fallait faire à la préfecture maritime une déclaration de manifestation nautique et avoir des bateaux à moteur d'accompagnement. Attendre l'autorisation et parfois recommencer à cause de l'annulation pour cause météo.
Les conditions n'étaient pas simples comme aujourd'hui.
Les dérogations étaient octroyées (ou non) chaque année par les Affaire Maritimes de Bretagne en présentant son kayak personnel et son armement complet en état. la liste était plus complète que l'actuelle Division240 (le kayak d'un club: impossible) Pour traverser il fallait 3 kayaks ( le K2 tenait pour un)
une VHF pour les 3. Avertir le sémaphore au départ en citant les immatriculations et rappeler à l'arrivée.
Les rares kayakistes qui s'y sont pliés ont bien navigué. Dans le cas contraire nous n'aurions pas encore la simplification 240 qui succède, heureusement quand même, à la stupide "sixième catégorie"
Il n'était pas nécessaire d'être breton mais de s'adresser aux Aff-Mar de Bretagne où l'Amiral avait été convaincu.
Durant une année les Normand ont joué ce jeu pour pouvoir aller à l'archipel de Chausey. au moins un Belge avait obtenu la 5ième.
C'était remis en cause chaque année et il fallait refaire des démarches pédagogiques auprès des nouveaux amiraux.
Georges Colleter est un des principaux acteur de cette histoire.
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Je ne doute pas des mérites de feu Monsieur Ogez et de Monsieur Colleter mais tout ceci ne me concerne pas.
Ma conception du kayak est toute autre et je me contente largement du statut "d'engin de plage" qui lui est dédaigneusement octroyé par l'administration française. Si d'aventure il m'avait pris l'envie de me noyer à plus de 300 m des côtes je l'aurais fait sous des cieux plus cléments et je ne serais sûrement pas allé réveiller un amiral pour avoir son autorisation.
Quant à naviguer dans la bande des 5 milles au prix d'un encartage ça ne m'intéresse pas plus.
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Ma remarque était effectivement fortement teintée d'ironie.
Je ne doute pas des mérites de feu Monsieur Ogez et de Monsieur Colleter mais tout ceci ne me concerne pas.
Ma conception du kayak est toute autre et je me contente largement du statut "d'engin de plage" qui lui est dédaigneusement octroyé par l'administration française. Si d'aventure il m'avait pris l'envie de me noyer à plus de 300 m des côtes je l'aurais fait sous des cieux plus cléments et je ne serais sûrement pas allé réveiller un amiral pour avoir son autorisation.
Quant à naviguer dans la bande des 5 milles au prix d'un encartage ça ne m'intéresse pas plus.
Je te remercie pour ton intervention GruuZ.
Par contre BM, si ce sujet ne te concerne pas... ne répond pas, stp.
Et saches aussi que les gens des affaires maritimes ne sont pas dédaigneux, ni même le texte. Ce sont souvent des gens de mer qui en connaissent plus que toi sur l'histoire maritime et on peut donc en comprendre leur méfiance face à certains petit rigolo qui se croient invincibles face aux éléments.
Je te dis ça avec le plus grand respect car je suis plus un marin d'eau douce qu'autre chose. Je dis ça aussi car sans immatriculation, je n'ai pas le droit de traverser le lac d'Annecy par exemple.... encore moins le Léman.
Enfin bref : Merci GruuZ pour le respect que tu portes aux gens qui font avancer les choses par désintéressement personnel.
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Merci donc à Guy Ogez d'avoir contribuer à faire évoluer la réglementation dans ce sens, et je penserai fort à lui lors de ma prochaine traversée!
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mis à jour le 27 nov. 2010
Inscription : 22/11/2007
Lieu : 83
De nous informer de cette triste nouvelle. Je n'ai jamais rencontré Monsieur Guy Ogez, même si son nom m'était connu.
Le fondateur de CK Mer, il y a bientôt 30ans, restera un personnage emblématique du Kayak de mer hexagonal !
A BM ta conception du kayak de mer est tout à fait respectable, tu seras assez aimable pour la développer dans un autre fil !
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Voici un Ensemble de documents de réflexion et d'orientation pour Pagayeurs Marins rédigés en 2001 par Guy Ogez
Devenez membre, nous avons besoin de votre représentativité :canon:
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Courriel envoyé par Georges COLLÉTER ce 16 novembre 2010
Bonjour,
Nous avons appris par son neveu Emmanuel, le décès, à la suite d'une longue maladie, de Guy OGEZ, et nous avons présenté nos condoléances à sa famille . Une gerbe de fleurs de reconnaissance de Pagayeurs Marins a été envoyée lors de ses obsèques à St CLOUD
Nous avons tous énormément apprécié le "punch" de Guy et sa compétence maritime et internationale (adaptation française en 1983 du livre de Derek Hutchinson, ... ), pour obtenir un peu de liberté de navigation réglementaire française pour les kayaks de mer et cela depuis 1981 ... .
Homme de plein air et de bénévolat, il était kayakiste mais aussi montagnard, ancien président du Ski Club Alpin parisien, et marin à la voile, ancien chef de bord au Centre Nautique des Glénans.
En 1981, il a créé l'Association CK/mer pour défendre la pratique du kayak de mer et propager ses idées de liberté et de responsabilité personnelle de navigation en mer, comme pour tous les navires ... .
Pour nous libérer de l'appellation réglementaire "d'engin de plage", il a réussi à créer une première marche par l'avis du CSNPSN de 1981 (navigation jusqu'à un mille d'un abri ...).
Nous lui en savons gré.
D'autres pratiquants du kayak ont suivi ses idées : création de l'AKMP en 1987, et obtention d'une dérogation administrative en 1990 pour naviguer jusqu'à 5 milles d'un abri pour les côtes de Bretagne - et cela sans accidents durant 13 ans- ... .
Il nous a ensuite aidé et soutenu lors de la création de Pagayeurs Marins, Fédération de la Plaisance en Kayak de Mer, sur la péniche du TCF à Paris le 30 03 2001, à laquelle il a participé activement, avec sa sagesse et son expérience. Président d'honneur de Pagayeurs Marins, il a largement contribué à la rédaction du Manifeste.
Nous lui en serons toujours reconnaissants.
Actuellement, la navigation des kayaks de mer, prise en compte par la récente réglementation de la Division D240 de l'Arrêté du 11 mars 2008 donne la possibilité réglementaire de naviguer jusqu'à 6 milles d'un abri à tous "kayaks" ...
Des dérives réglementaires et technologiques apparaissent, et certaines graves, mais si nous voulons rester fidèles à son esprit empreint aussi de sécurité pour chaque kayakiste de mer, nous devons continuer à développer l'esprit de vrais marin des pratiquants. Ce à quoi nous nous employons, et toujours à titre bénévoles.
J'appréciais énormément Guy OGEZ, et pour vous permettre de l'apprécier aussi, je vous joins un de ses textes
Amicalement.
Georges COLLÉTER.
Le 16 novembre 2010.
Voici son texte :
Le kayak : bateau du randonneur en mer
Une galerie de voiture peut recevoir deux ou même trois kayaks. Vous pouvez donc, aisément, emporter votre bateau à Oban, Corinthe, Penzance. Qui vous empêche donc de partir en croisière pour les Hébrides, la Corse, les Cyclades, les Sporades, les Iles Scilly ?
C’est au kayakiste que les archipels réservent leurs beautés les plus secrètes.
A bord pas de cabine. Tous les soirs, il vous faudra faire terre pour chercher une auberge, ou mieux, un emplacement où planter la tente. Mais c’est là, justement, dans l’intimité des rivages, que se développe tout le charme du kayak, sport amphibie. A vous les criques à l’écart, les villages inconnus des plaisanciers.
Le kayak, c’est la plaisance sans ses inconvénients. On ne peut pas le comparer à un autre bateau, tellement il est léger, facile à manier. Est-ce d’ailleurs un bateau que ce long flotteur fuselé on l’on se glisse comme dans un vêtement ? Il fait corps avec vous, prolongeant vos muscles. Vous le tenez avec les cuisses et les jambes, comme un cheval, un vélo, des skis. L’ensemble kayak kayakiste forme un tout. Aussi le kayak vaut-il celui qui le monte. Les spécialistes sont à l’aise sur toutes les mers, par tous les temps. Ils traversent la Manche ou l’Atlantique, malgré des coups de vent. Mais là n’est pas le propos.
Le vrai programme du kayak, c’est l’expédition côtière, proche ou lointaine , la randonnée de vacances. On progresse par sauts de puce, d’abri en abri. Les paysages se succèdent. On y flâne. On pêche. On surprend des oiseaux, parfois des phoques. Une autre manière de vivre, primitive et sans hâte. Il arrive que le temps se détériore. Quelques coups de pagaie vous ramènent à terre, où il y a tant à voir. A bord, vous avez de quoi installer le bivouac, subsister en toute autonomie des jours durant.
Une telle aventure n’a rien d’héroïque. Elle ne convient pas forcément à tous, car elle est rude et fertile en imprévus. Elle nécessite une préparation sérieuse. Apprendre le mode d’emploi du kayak, mais aussi celui de la mer, avec tous ses caprices et ses variations. Apprendre à ne compter que sur soi même : au large, il n’y a pas d’écriteau pour indiquer la route, pas de pancarte pour les mauvais passages. Quand on vit si près de l’eau, on apprend vite à tenir compte des marées, estimer les courants, prévoir les grains, déchiffrer une carte marine, connaître ses propres limites. C’est un bonheur alors d’être son propre prévisionniste, d’interroger les vagues et les nuages, de naviguer sans instruments, comme autrefois. Cette plaisance insolite, ces croisières sans ports et sans calculs vous tentent ? Pourquoi ne pas essayer ? Rejoignez la communauté fraternelle des kayakistes de mer.
Guy OGEZ
Guy Ogez a écrit ce texte en 1983 après avoir fondé l’association CK/mer , Connaissance du kayak de mer .
En mars 2001, il a fait parti des fondateurs de Pagayeurs Marins .Il en a été nommé président d’honneur .
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