La richesse culturelle du Ladakh, dominée par le bouddhisme, est à la fois unique et exceptionnelle. Les somptueux monastères dans les différentes vallées et les festivals qui s´y déroulent tout au long de l´année font du Ladakh une destination idéale pour les passionnés de culture. De par son isolement géographique qui le protège, le Ladakh est également un paradis pour les amoureux de grands espaces. La plupart des monastères sont perchés au sommet de pics rocheux. D’autres se trouvent dans des vallées très vertes, entourées d’abricotiers, de rosiers, de fleurs qui fleurissent en été. Au Ladakh, où l’expression de la culture tibétaine est libre, les traditions sont encore très ancrées et reprennent vie lors des festivals dans les différents monastères. Les danses effectuées par les moines sont le cœur de ces manifestations. Ils sont vêtus de costumes flamboyants, avec beaucoup d’ornements et portent de grands masques colorés.
Toutes les occasions – naissance, mariage, moisson, commémoration de la fondation d’un monastère et bien sûr le Losar (nouvel an) – sont marquées par des fêtes, danses, chants qui appartiennent au folklore ladhaki, faisant partie de l’héritage culturel présent dans cette région. La plupart des festivals ont lieu pendant l’hiver mais on peut néanmoins avoir la chance d’assister à quelques festivals durant l’été, dont celui de Lamayuru.
Zoom sur le monastère de Lamayuru et son festival Lamayuru est le plus grand et le plus ancien gompa (monastère) du Ladakh. Ce monastère très propre et très bien entretenu est exceptionnellement bien situé sur un éperon rocheux. Il surplombe un ancien lac asséché, entouré de pics sculptés au fil du temps par l’eau et par le vent. Il est entouré d’un paysage surréaliste, composé de cheminées de fées, d’où son surnom de « terre lunaire ». Il se situe à 3 510 m d’altitude et se trouve à 120 km de Leh, sur la route qui va de Leh à Srinagar. La route arrive au Fotu La (col le lus élevé entre Srinagar et Leh, 4050m), franchit la chaîne du Zanskar et redescend sur Lamayuru. Il se compose d’une population d'environ 150 moines résidents en permanence. Par le passé, il a logé jusqu'à 400 moines, dont beaucoup sont désormais basés dans les gompas entourant les villages.
La légende La légende dit qu’au 11ème siècle « l’érudit » indien Naropa qui méditait sur un minuscule bout de terre au milieu d'un lac, fit une prophétie disant qu’il souhaitait voir construire un monastère à cet endroit. Quelques temps plus tard, le lac s'assécha et un monastère fut érigé : le Monastère de Yund-dung. Un jour, le roi Jamyang Namgyal fut atteint d'une grave maladie. Il demanda à tous les lamas des environs de faire des prières en vue de sa guérison. Il alla voir un oracle qui lui dit de faire venir le grand lama Chosjé Danema, du Tibet, que lui seul pourrait le guérir. Le roi envoya alors plusieurs hommes le chercher. Lama Chosjé Danema avant de prendre la route vers le Ladakh avec les servants du roi, fit un rituel de divination afin de se renseigner sur ce lieu, de savoir s'il devait ou non aller voir ce roi du Ladakh. Au moment du rituel, il se trouvait au milieu d'un lac, c'est alors qu'il en sortit une pierre sur laquelle était gravée le visage de Milarépa et en dessous du visage, le mantra «Om mani padmé houng». Il sut donc qu'il devait partir rencontrer ce roi. A la simple vue du Lama Chosjé Danema le roi fut guéri sur le champ. Heureux, il demanda au Lama de rester dans son palais et de devenir son lama. Celui-ci lui dit qu'il n'était pas son Lama-racine, mais lui désigna un autre lama. Pour le remercier, le roi lui offrit les trois plus grands monastères du Ladakh : Yung-dung Tharpa Ling (Monastère de Lamayuru), Phyang, Sherkul (monastère près de la frontière indo-chinoise) ainsi que quatre vingt petits autres monastères et de nombreuses terres. Source : wikipédia
Le festival A Lamayuru se déroulent deux festivals de danse masquée annuels, Le festival le plus connu est appelé « Yuru Kabgyat » et a lieu du 17ème au 18ème jours du 5ème mois du calendrier tibétain. Lorsque tous les moines des gompas environnants se rassemblent pour prier. En 2011, il a donc lieu le 29 et 30 juin. Les rituels exprimés lors du festival utilisent des tambours et des timbales pour écarter la présence des mauvais esprits. Des danseurs portent des masques magnifiquement décorés et les danses des enfants apportent une atmosphère légère à la cérémonie. Le monastère a une sorte de "protecteur" qui tient à l’écart les mauvais sorts et les mauvais esprits. Les masques des moines représentent les différents visages que peut avoir le protecteur pour effrayer ses "ennemis". Le festival se déroule en l’honneur de ce protecteur et le remercie pour ses bons services prodigués durant l’année écoulée, tout en assurant une belle année à venir. En dehors de ces festivités, la vie monastique est plutôt tranquille. Les journées des moines sont consacrées au travail, à la prière, la méditation, l’étude, les débats philosophiques et les enseignements. Lors du festival de Lamayuru, les hommes portent un chapeau, avec une sorte de manteau-tablier en cuir ou en tissu épais par dessus des habits toujours dans les tons brun-gris-rouge.
Les femmes, arborant les mêmes couleurs, portent également un chapeau haut-de-forme, parsemées de turquoises et de cornalines, la perak. Celle-ci recouvre la tête et descend sur le long du dos pour se terminer en pointe, l’ensemble évoquant un cobra. Sur la partie frontale, une autre tête de cobra composée de pierres incrustées, exprime la fertilité. Enfin, de chaque côté de la partie centrale sont fixées deux oreillettes auxquelles les femmes cousent leurs cheveux nattés pour maintenir l’ensemble. Bien sûr elles sont toujours accompagnées d’un moulin à prières à la main. Aucun des spectacles que nous connaissons, en Europe, ne peut se rapprocher de ce festival si unique et coloré !
Sophie **
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Info Grande .. Le Ladakh est un bel endroit. Cet endroit est célèbre pour sa culture, festivals, etc, j'ai entendu beaucoup de choses sur le Ladakh et les informations que vous avez partagé est très utile pour moi .. Merci!
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La plupart des monastères sont perchés au sommet de pics rocheux. D’autres se trouvent dans des vallées très vertes, entourées d’abricotiers, de rosiers, de fleurs qui fleurissent en été.
Au Ladakh, où l’expression de la culture tibétaine est libre, les traditions sont encore très ancrées et reprennent vie lors des festivals dans les différents monastères. Les danses effectuées par les moines sont le cœur de ces manifestations. Ils sont vêtus de costumes flamboyants, avec beaucoup d’ornements et portent de grands masques colorés.
Toutes les occasions – naissance, mariage, moisson, commémoration de la fondation d’un monastère et bien sûr le Losar (nouvel an) – sont marquées par des fêtes, danses, chants qui appartiennent au folklore ladhaki, faisant partie de l’héritage culturel présent dans cette région.
La plupart des festivals ont lieu pendant l’hiver mais on peut néanmoins avoir la chance d’assister à quelques festivals durant l’été, dont celui de Lamayuru.
Zoom sur le monastère de Lamayuru et son festival
Lamayuru est le plus grand et le plus ancien gompa (monastère) du Ladakh. Ce monastère très propre et très bien entretenu est exceptionnellement bien situé sur un éperon rocheux. Il surplombe un ancien lac asséché, entouré de pics sculptés au fil du temps par l’eau et par le vent. Il est entouré d’un paysage surréaliste, composé de cheminées de fées, d’où son surnom de « terre lunaire ».
Il se situe à 3 510 m d’altitude et se trouve à 120 km de Leh, sur la route qui va de Leh à Srinagar. La route arrive au Fotu La (col le lus élevé entre Srinagar et Leh, 4050m), franchit la chaîne du Zanskar et redescend sur Lamayuru.
Il se compose d’une population d'environ 150 moines résidents en permanence. Par le passé, il a logé jusqu'à 400 moines, dont beaucoup sont désormais basés dans les gompas entourant les villages.
La légende
La légende dit qu’au 11ème siècle « l’érudit » indien Naropa qui méditait sur un minuscule bout de terre au milieu d'un lac, fit une prophétie disant qu’il souhaitait voir construire un monastère à cet endroit. Quelques temps plus tard, le lac s'assécha et un monastère fut érigé : le Monastère de Yund-dung.
Un jour, le roi Jamyang Namgyal fut atteint d'une grave maladie. Il demanda à tous les lamas des environs de faire des prières en vue de sa guérison. Il alla voir un oracle qui lui dit de faire venir le grand lama Chosjé Danema, du Tibet, que lui seul pourrait le guérir.
Le roi envoya alors plusieurs hommes le chercher. Lama Chosjé Danema avant de prendre la route vers le Ladakh avec les servants du roi, fit un rituel de divination afin de se renseigner sur ce lieu, de savoir s'il devait ou non aller voir ce roi du Ladakh. Au moment du rituel, il se trouvait au milieu d'un lac, c'est alors qu'il en sortit une pierre sur laquelle était gravée le visage de Milarépa et en dessous du visage, le mantra «Om mani padmé houng». Il sut donc qu'il devait partir rencontrer ce roi.
A la simple vue du Lama Chosjé Danema le roi fut guéri sur le champ. Heureux, il demanda au Lama de rester dans son palais et de devenir son lama. Celui-ci lui dit qu'il n'était pas son Lama-racine, mais lui désigna un autre lama.
Pour le remercier, le roi lui offrit les trois plus grands monastères du Ladakh : Yung-dung Tharpa Ling (Monastère de Lamayuru), Phyang, Sherkul (monastère près de la frontière indo-chinoise) ainsi que quatre vingt petits autres monastères et de nombreuses terres.
Source : wikipédia
Le festival
A Lamayuru se déroulent deux festivals de danse masquée annuels, Le festival le plus connu est appelé « Yuru Kabgyat » et a lieu du 17ème au 18ème jours du 5ème mois du calendrier tibétain. Lorsque tous les moines des gompas environnants se rassemblent pour prier. En 2011, il a donc lieu le 29 et 30 juin.
Les rituels exprimés lors du festival utilisent des tambours et des timbales pour écarter la présence des mauvais esprits. Des danseurs portent des masques magnifiquement décorés et les danses des enfants apportent une atmosphère légère à la cérémonie.
Le monastère a une sorte de "protecteur" qui tient à l’écart les mauvais sorts et les mauvais esprits. Les masques des moines représentent les différents visages que peut avoir le protecteur pour effrayer ses "ennemis". Le festival se déroule en l’honneur de ce protecteur et le remercie pour ses bons services prodigués durant l’année écoulée, tout en assurant une belle année à venir.
En dehors de ces festivités, la vie monastique est plutôt tranquille. Les journées des moines sont consacrées au travail, à la prière, la méditation, l’étude, les débats philosophiques et les enseignements.
Lors du festival de Lamayuru, les hommes portent un chapeau, avec une sorte de manteau-tablier en cuir ou en tissu épais par dessus des habits toujours dans les tons brun-gris-rouge.
Les femmes, arborant les mêmes couleurs, portent également un chapeau haut-de-forme, parsemées de turquoises et de cornalines, la perak. Celle-ci recouvre la tête et descend sur le long du dos pour se terminer en pointe, l’ensemble évoquant un cobra. Sur la partie frontale, une autre tête de cobra composée de pierres incrustées, exprime la fertilité. Enfin, de chaque côté de la partie centrale sont fixées deux oreillettes auxquelles les femmes cousent leurs cheveux nattés pour maintenir l’ensemble. Bien sûr elles sont toujours accompagnées d’un moulin à prières à la main.
Aucun des spectacles que nous connaissons, en Europe, ne peut se rapprocher de ce festival si unique et coloré !
Sophie **
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