A bicyclette...vers le haut de la carte !
4 mois à vélocipède (et sans petites roues !), loin, loin là-bas : de la Bretagne au Nord de la Norvège.![:)](/assets/emoticons/smile.png)
Et finalement, un demi tour au niveau de Bergen (région des grands fjords, Sud Norvège). Jolie boucle pour rentrer chez moi.
![:)](/assets/emoticons/smile.png)
Et finalement, un demi tour au niveau de Bergen (région des grands fjords, Sud Norvège). Jolie boucle pour rentrer chez moi.
Quand : 01/05/2016
Durée : 117 jours
Durée : 117 jours
Carnet publié par Marie29
le 22 avr. 2016
modifié le 27 août 2016
modifié le 27 août 2016
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Vue d'ensemble
Le compte-rendu : Section 3 : l'Allemagne (mise à jour : 22 juin 2016)
Au passage de la frontière, la température est montée à 28' C, avec un grand soleil. Et comme j'avais enfilé mon short cycliste j'ai obtenu un joli bronzage "vanille-fraise". Blanc sur les cuisses et rose sur le haut des genoux.
Heureusement, je trouve un lac ou une rivière pour me baigner et me rafraîchir tous les soirs.
Fini les canards, les oies, les courlis et les huitriers pies dans les champs, à la place je croise pas mal de "kékou"en bolides bariolés faisant crisser les pneus. Mais pas que ...
Heureusement, je trouve un lac ou une rivière pour me baigner et me rafraîchir tous les soirs.
Fini les canards, les oies, les courlis et les huitriers pies dans les champs, à la place je croise pas mal de "kékou"en bolides bariolés faisant crisser les pneus. Mais pas que ...
Je ne félicite pas mes collègues qui n'ont pas trouvé les musiciens de Brême. Il va falloir réviser vos classiques.
Comme tout le monde, j'ai caressé les sabots et les naseaux de l'âne, ça porte bonheur. Ici toutes les boutiques de souvenirs ont leur version du conte, et l'ordre des animaux est parfois inversé.
A Brême, l'école de musique était de sortie et ils ont réinterprété le répertoire de Colplay à leur manière..
Une bonne après midi clôturée par une glace vanille erdbeer assortie à mon bronzage.
Comme tout le monde, j'ai caressé les sabots et les naseaux de l'âne, ça porte bonheur. Ici toutes les boutiques de souvenirs ont leur version du conte, et l'ordre des animaux est parfois inversé.
A Brême, l'école de musique était de sortie et ils ont réinterprété le répertoire de Colplay à leur manière..
Une bonne après midi clôturée par une glace vanille erdbeer assortie à mon bronzage.
Sur la route vers Hambourg, je croise un cycliste avec le Gwen Ha Du sur sa remorque. Crissement des freins.
- Breton ?
- Oui
Le jeune gars vient de Dinan et fait un tour d Europe commencé en Septembre. J'ai l'air d'une petite joueuse à côté. Qu'est ce que ça fait du bien de parler français. On discute 1/2 h, on s'échange des infos et puis chacun reprend son chemin.
Je pensais faire un break à Hambourg, mais je trouve la ville trop industrielle, trop grande et le camping n accueille que des camping cars. Le réceptionniste voulait m'installer à touche touche entre 2 camping cars en plein cagnard et sur du gravier. Je suis répartie. Même s'il y a quand même de belles choses à Hambourg, vous n'aurez droit qu'à une seule photo. La voici :
- Breton ?
- Oui
Le jeune gars vient de Dinan et fait un tour d Europe commencé en Septembre. J'ai l'air d'une petite joueuse à côté. Qu'est ce que ça fait du bien de parler français. On discute 1/2 h, on s'échange des infos et puis chacun reprend son chemin.
Je pensais faire un break à Hambourg, mais je trouve la ville trop industrielle, trop grande et le camping n accueille que des camping cars. Le réceptionniste voulait m'installer à touche touche entre 2 camping cars en plein cagnard et sur du gravier. Je suis répartie. Même s'il y a quand même de belles choses à Hambourg, vous n'aurez droit qu'à une seule photo. La voici :
Côté Nord de la ville, le rêve de tous voyageurs nature : le magasin "globetrotter".
Avec son présentoir à kayaks, mobile sur 4 étages. J'y ai juste acheté du gaz et je me suis retenue de justesse pour tout le reste. Très bonne adresse avec du matos de qualité allant de la popotte, aux tentes, en passant par les sacs à dos, les duvets, les vêtements et tutti quanti. Le plus dur est d'en ressortir.
En repartant de Hambourg vers 7h00 du soir, l'orage gronde, mais j'évite la pluie. 15 km plus loin, je bivouaque à l'entrée d'un village au bord d'une rivière.
Le lendemain, à la place du break prévu à Hambourg, je m'offre une nuit en auberge de jeunesse à Lubeck avec un marzupan en prime. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une barre de pâte d'amande enrobée de chocolat : une tuerie.
Avec son présentoir à kayaks, mobile sur 4 étages. J'y ai juste acheté du gaz et je me suis retenue de justesse pour tout le reste. Très bonne adresse avec du matos de qualité allant de la popotte, aux tentes, en passant par les sacs à dos, les duvets, les vêtements et tutti quanti. Le plus dur est d'en ressortir.
En repartant de Hambourg vers 7h00 du soir, l'orage gronde, mais j'évite la pluie. 15 km plus loin, je bivouaque à l'entrée d'un village au bord d'une rivière.
Le lendemain, à la place du break prévu à Hambourg, je m'offre une nuit en auberge de jeunesse à Lubeck avec un marzupan en prime. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une barre de pâte d'amande enrobée de chocolat : une tuerie.
Je vous laisse cogiter encore un peu pour le "Quoi c'est ?".
Un indice : le bâtiment derrière est l'église St Marie à Lubeck.
En attendant, je vous ai mis la carte de ma traversée du Benelux à la fin de la section précédente.
Voici la réponse : effectivement c'est bien le diable et voici sa légende à Lubeck. Quand les habitants voulurent édifier l'église St Marie, le diable s'y opposa. Ils lui firent croire alors à la construction d'un bar à vin, propice à lui attirer des âmes perdues. Enthousiaste, le diable aida même à la construction. Mais, le bâtiment s'élevant, il comprit la supercherie et il voulut détruire les murs à coup de pierres. Mais les fidèles lui promire de construire un bar à côté de l'église. Le diable fut satisfait de cet arrangement. Et l'église terminée, les habitants batirent plutôt l'hôtel de ville qu'ils dotèrent quand même d'une énorme taverne.
Un indice : le bâtiment derrière est l'église St Marie à Lubeck.
En attendant, je vous ai mis la carte de ma traversée du Benelux à la fin de la section précédente.
Voici la réponse : effectivement c'est bien le diable et voici sa légende à Lubeck. Quand les habitants voulurent édifier l'église St Marie, le diable s'y opposa. Ils lui firent croire alors à la construction d'un bar à vin, propice à lui attirer des âmes perdues. Enthousiaste, le diable aida même à la construction. Mais, le bâtiment s'élevant, il comprit la supercherie et il voulut détruire les murs à coup de pierres. Mais les fidèles lui promire de construire un bar à côté de l'église. Le diable fut satisfait de cet arrangement. Et l'église terminée, les habitants batirent plutôt l'hôtel de ville qu'ils dotèrent quand même d'une énorme taverne.
J'ai rejoins la mer au niveau de Sharbeutz (station balnéaire), et j'ai suivi la côte vers l'île de Fehman. En route, dans un petit bois, j'ai croisé une randonneuse qui faisait un morceau du chemin de St Jacques de Compostelle. On a bien rigolé pendant une heure à se raconter, en anglais, nos péripéties et petits malheurs. Elle est partie de Puttgarden et se fait des journées de 15 à 20 km. Mais, au bout de quelques jours, elle a appelé son mari pour qu'il vienne la chercher. Trop froid dans les églises où elle dort, trop de pluie, de vent, d'orage et même de grêlons. Je l'ai donc rencontrée après son deuxième départ, et là les soucis sont différents, trop chaud, trop de coups de soleil (ça me rappelle quelque chose). Mais au final, elle avance.
Le lendemain, j'ai traversé le pont de l'île de Fehman avec un vent de travers de force 6. La mer moutonait, c'était beau à voir.
Et maintenant séquence émotion : j'ai sauvé des petits poussins de vanneau huppé qui etaient recroquevillés au milieu d'une petite route de campagne. La mère volait au-dessus assez énervée. Je les ai déposés dans l herbe sur le bas côté. Ils étaient tout chaud, doux et mignons. Voilà, c'était histoire de vous faire tirer une petite larme.
Le lendemain, j'ai traversé le pont de l'île de Fehman avec un vent de travers de force 6. La mer moutonait, c'était beau à voir.
Et maintenant séquence émotion : j'ai sauvé des petits poussins de vanneau huppé qui etaient recroquevillés au milieu d'une petite route de campagne. La mère volait au-dessus assez énervée. Je les ai déposés dans l herbe sur le bas côté. Ils étaient tout chaud, doux et mignons. Voilà, c'était histoire de vous faire tirer une petite larme.
En prenant le ferry à Puttgarden, j'ai rencontré 3 jeunes étudiants français. On a continué la route ensemble jusqu'à Maribo au camping. Eux sont partis d'Amsterdam et s'arrêtent à Copenhague.