A bicyclette...vers le haut de la carte !
4 mois à vélocipède (et sans petites roues !), loin, loin là-bas : de la Bretagne au Nord de la Norvège.![:)](/assets/emoticons/smile.png)
Et finalement, un demi tour au niveau de Bergen (région des grands fjords, Sud Norvège). Jolie boucle pour rentrer chez moi.
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Et finalement, un demi tour au niveau de Bergen (région des grands fjords, Sud Norvège). Jolie boucle pour rentrer chez moi.
Quand : 01/05/2016
Durée : 117 jours
Durée : 117 jours
Carnet publié par Marie29
le 22 avr. 2016
modifié le 27 août 2016
modifié le 27 août 2016
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Vue d'ensemble
Le compte-rendu : Section 7 : rel'Allemagne, mais par la côte Nord Ouest (mise à jour : 01 août 2016)
Passée la frontière, je traverse vers l'ouest pour retrouver la mer du Nord. A Bredstedt, je rattrape la Nord Sea cycle road. Je la suis le long du rivage ce qui rallonge passablement la route. Le paysage a bien changé : c'est tout plat. Champs et prairies protégés par une digue. Rien à voir avec mon trajet par Brême, Hambourg et Lubeck de l'aller. Deux couleurs dominent : le vert de l'herbe et le gris de la vase à perte de vue.
Le soir, je bivouaque sur une plage. Le concept de plage est particulier ici. Pas de sable blanc et d'eau claire pour se baigner. Juste une pelouse bien tondue sur la pente de la digue. Clôturée de chaque côté pour empêcher les moutons d'agrémenter l'herbe de leurs milliers de crottes. Quelques marches pour atteindre l'eau grise et son mètre de profondeur sur plusieurs centaines de mètres. Impossible de nager. C'est plutôt un bain de boue et les enfants se roulent dedans. Parfait pour camper lorsque la plage est désertée, je profite des douchettes de plein air pour me laver.
Le 26 juillet, je suis à Brunbutel. Je vais prendre un bac pour traverser l'Elbe et poursuivre la route à Cuxhaven. Je compte rouler en bord de mer encore un petit peu.
Le bac pour passer la Weser (fleuve de Brême), est en panne. Je roule en suivant la berge pour aller en chercher un autre 25 km plus au sud.
Il pleut une partie de la nuit ce qui fait le bonheur de certaines bestioles. Et à travers la toile de tente, je vois une légion de limaces. Elles sont bien 20 à 30 en train de ramper vers le sommet. Tel un film d'horreur : l'invasion des limaces gluantes ! D'une pichenette, je les envoie valser, mais elles reviennent. Toujours. Évidement, au matin, la tente est pleine de bave, les sacoches aussi et malheureusement les quelques vêtements pendus aux arceaux itou. Je vais repasser par la case lessive. Mais le pire, ce sont les crottes. Eh oui, une limace ça défèque.
Il pleut une partie de la nuit ce qui fait le bonheur de certaines bestioles. Et à travers la toile de tente, je vois une légion de limaces. Elles sont bien 20 à 30 en train de ramper vers le sommet. Tel un film d'horreur : l'invasion des limaces gluantes ! D'une pichenette, je les envoie valser, mais elles reviennent. Toujours. Évidement, au matin, la tente est pleine de bave, les sacoches aussi et malheureusement les quelques vêtements pendus aux arceaux itou. Je vais repasser par la case lessive. Mais le pire, ce sont les crottes. Eh oui, une limace ça défèque.
La vase c'est un peu monotone quand même. Alors pour varier les plaisirs, Je prends le Ems-Jade-Kanak entre Wilhelmshaven et Emdem. Je coupe donc par la campagne.
Le temps est couvert, mais rien de bien méchant. Certains nuages ont l'air menaçants. Lors d'une "pause marsipan" j'entends un drôle de bruit derrière moi. Je me retourne et vois arriver un rideau de pluie qui court sur la route. Juste le temps de sortir la bâche et de me cacher dessous et il est sur moi. Ouf, sauvée, car finalement c'est un grain de grêle. A Emdem, j'innove un peu. J'aperçois un stade et je bivouaque sous les tribunes, au sec pour la nuit. D'habitude, je ne campe jamais comme ça en ville. Mais là, l'occasion fait le larron.
Le lendemain, je traverse l'Ems par le bac Petkum-Ditzumt et contourne une partie de la baie de Dollard. Au passage, je goûte les sandwichs au maquereau mariné : super bon. Juste avant de passer la frontière, je croise un groupe sur la route. Je ne vous en dis pas plus, ce sera mon quoi c'est. Je rentre aux Pays Bas le 30 juillet.
Le lendemain, je traverse l'Ems par le bac Petkum-Ditzumt et contourne une partie de la baie de Dollard. Au passage, je goûte les sandwichs au maquereau mariné : super bon. Juste avant de passer la frontière, je croise un groupe sur la route. Je ne vous en dis pas plus, ce sera mon quoi c'est. Je rentre aux Pays Bas le 30 juillet.
Je vois que personne n'a trouvé, même ma mère s'est enlisée dans des supputations fumeuses (des histoires d'attrapeurs d'ondes. ..).
C'est un joueur de Bosseln ! Sport national de la Frise Orientale qui sera aux JO cet été (enfin je l'espère ). Le jeu se déroule sur les petites routes de campagne sur plusieurs kilomètres. Il consiste à lancer une boule le plus loin possible et ainsi dépasser l'autre equipe pour marquer des points. L'espèce de fourche appelée un Graber ne sert qu'à retrouver la boule dans les herbes des fossés. Dans les règles, il est conseillé de partir d'une auberge pour y revenir à la fin et d'emporter de nombreuses provisions.
C'est un joueur de Bosseln ! Sport national de la Frise Orientale qui sera aux JO cet été (enfin je l'espère ). Le jeu se déroule sur les petites routes de campagne sur plusieurs kilomètres. Il consiste à lancer une boule le plus loin possible et ainsi dépasser l'autre equipe pour marquer des points. L'espèce de fourche appelée un Graber ne sert qu'à retrouver la boule dans les herbes des fossés. Dans les règles, il est conseillé de partir d'une auberge pour y revenir à la fin et d'emporter de nombreuses provisions.
Schuss la Frise Orientale et les îles de Frison. Schuss la vase. Schuss les "moin moin" pour dire bonjour.