A bicyclette...vers le haut de la carte !
4 mois à vélocipède (et sans petites roues !), loin, loin là-bas : de la Bretagne au Nord de la Norvège.
Et finalement, un demi tour au niveau de Bergen (région des grands fjords, Sud Norvège). Jolie boucle pour rentrer chez moi.

Et finalement, un demi tour au niveau de Bergen (région des grands fjords, Sud Norvège). Jolie boucle pour rentrer chez moi.
Quand : 01/05/2016
Durée : 117 jours
Durée : 117 jours
Carnet publié par Marie29
le 22 avr. 2016
modifié le 27 août 2016
modifié le 27 août 2016
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Vue d'ensemble
Le compte-rendu : Section 6 : le Danemark, le retour ! (mise à jour : 31 juil. 2016)
J'avais bien dit "I'll be back, Danemak". Et bien, c'est plus tôt que prévu.
Bon, finalement, je n'ai pas filé directement à Copenhague, mais plutôt fait un arrêt au musée d'art moderne Louisiana qui était sur la route. J'y ai passé tout l'après midi. J'ai revu avec plaisir des sculptures de Giacometti, admiré des dessins de Picasso et surtout decouvert des oeuvres d'artistes danois que je ne connaissais pas.
Petit florilège.
Bon, finalement, je n'ai pas filé directement à Copenhague, mais plutôt fait un arrêt au musée d'art moderne Louisiana qui était sur la route. J'y ai passé tout l'après midi. J'ai revu avec plaisir des sculptures de Giacometti, admiré des dessins de Picasso et surtout decouvert des oeuvres d'artistes danois que je ne connaissais pas.
Petit florilège.
J'aurais bien campé dans le parc, mais je repars avec des étoiles plein les yeux. Je fonce vers Copenhagen et son camping bellahoj. (à 4 km du centre et pas cher pour le Danemark). Bizarre, le gérant me reconnaît, moi ou peut être le vélo.

A Copenhague, j'en profite pour faire une grosse lessive dans une Laundry. Avant de charger son linge dans un séchoir, on peut le passer dans une centrifugeuse.
Je pars dans le "quartier latin" de la ville à la recherche d'un livre en français. Au 16 rue Fiolsraede on trouve le Den Franske Bogcafé, café librairie qui vend des livres et BD en français. A l'aller du périple, je mettais ravitailler ici. Un seul livre à la fois, sinon c'est trop lourd sur le vélo. Mais là, une affiche annonce la couleur : fermeture jusqu'au 25/06. Argh ! Tant pis, j'en trouverai peut être à Odense.
Dimanche en fin de journée, je roule vers Roskilde, l'ancienne capitale royale. Petite visite de la cathédrale abritant les tombeaux des rois du Danemark.
Dimanche en fin de journée, je roule vers Roskilde, l'ancienne capitale royale. Petite visite de la cathédrale abritant les tombeaux des rois du Danemark.
Le lendemain, j'ai passé la journée au musée viking de Roskilde. Outre les 5 bateaux retrouvés au fond du fjord, le film de cette découverte (en français) et des explications sur la période viking (qui correspond à l'unification du Danemark), on peut aussi embarquer sur des bateaux, participer à des ateliers de construction de navires, peindre un bouclier et une épée, aller à la rencontre des charpentiers de marine ou des fabricants de cordages à l'ancienne ... C'est très interactif. Je me suis bien amusée. Évidement, j'ai lâché le guidon pour attraper les avirons.
Non, pas une pelle à tarte, ni une petite pelle de jardinage, mais une écope de bateau viking.
Comme,il commence à pleuvoir, je ne reprends pas la route en fin de journée, mais retourne bivouaquer au même endroit que la veille. Le lendemain matin, grand beau temps. La casquette et les sandales sont de sortie. Pas les lunettes de soleil, je les ai perdues juste avant d'entrer en Norvège. Je roule vers l'ouest avec du linge accroché aux sacoches pour qu'il sèche. Je mange pas mal de moucherons et mes yeux aussi. Les lunettes deviennent indispensables.
Je campe en bord de mer avec vue sur le pont qui enjambe le Storebaelt. Il ressemble à celui de San Francisco (la couleur orange en moins). Et encore plus au matin, lorsque seuls les 2 piliers émergent de la brume. Je pars visiter la forteresse viking de Telleborg. Et coup de chance c'est la semaine du festival viking.
Comme,il commence à pleuvoir, je ne reprends pas la route en fin de journée, mais retourne bivouaquer au même endroit que la veille. Le lendemain matin, grand beau temps. La casquette et les sandales sont de sortie. Pas les lunettes de soleil, je les ai perdues juste avant d'entrer en Norvège. Je roule vers l'ouest avec du linge accroché aux sacoches pour qu'il sèche. Je mange pas mal de moucherons et mes yeux aussi. Les lunettes deviennent indispensables.
Je campe en bord de mer avec vue sur le pont qui enjambe le Storebaelt. Il ressemble à celui de San Francisco (la couleur orange en moins). Et encore plus au matin, lorsque seuls les 2 piliers émergent de la brume. Je pars visiter la forteresse viking de Telleborg. Et coup de chance c'est la semaine du festival viking.
Une bonne centaine de tentes entoure la maison et tout le monde est déguisé. On s'y croirait vraiment. On croise le forgeron, l'archer, la tisseuse de laine, des stands de bijoux ou présentant le mobilier viking ...
Évidemment, on peut s'essayer au tir à l'arc, à la fabrication de colliers, manger des viandes cuites à la broche, porter les armes ... etc
Je m'amuse comme une gosse. (mot à ne pas utiliser au Québec, n'est ce pas Florence !)
Évidemment, on peut s'essayer au tir à l'arc, à la fabrication de colliers, manger des viandes cuites à la broche, porter les armes ... etc
Je m'amuse comme une gosse. (mot à ne pas utiliser au Québec, n'est ce pas Florence !)
Fin d'après midi, je repars direction Nyborg et le fameux pont à traverser. Interdit de le prendre à vélo celui là. J'achète donc un billet de train à Korsor, ainsi que le Charlie Hebdo au kiosque de la gare. Il date du 29 juin et parle du Brexit : je suis à la pointe de l'info. Mais qu'est ce que ça fait du bien de lire un journal en français.
Le vieux centre ville de Nyborg est très beau et plein de pavés. Je resors de la ville pour aller camper au bord de la mer. J aime bien le bruit des vagues.
Le vieux centre ville de Nyborg est très beau et plein de pavés. Je resors de la ville pour aller camper au bord de la mer. J aime bien le bruit des vagues.
Au matin, après une petite averse, le soleil et la chaleur s'installent pour la journée. Petite brise dans le dos, je fonce vers Odense la ville d'Andersen. On peut y faire tout un circuit pour découvrir les endroits qui ont marqués sa vie. Régulièrement, des troupes de théâtre amateur composées d'enfants donnent des representations de ses contes dans un Castelet à côté du musée.
C'est la 3ème cité du Danemark, je devrais y trouver des bouquins en français ! Je sais, je rabâche, mais ça me manque vraiment. C'est comme le café, il me faut ma dose quotidienne. Je me renseigne à l'office du tourisme pour trouver les librairies. Mais rien, nada, nothing, pas de "books in french langage". En anglais oui, in french no. Me voilà refaite. Pourtant, leur reine est mariée avec un français : leurs librairies devraient être submergées de romans en langue française. Il ne me reste qu'à relire encore et encore le Charlie Hebdo.
C'est la 3ème cité du Danemark, je devrais y trouver des bouquins en français ! Je sais, je rabâche, mais ça me manque vraiment. C'est comme le café, il me faut ma dose quotidienne. Je me renseigne à l'office du tourisme pour trouver les librairies. Mais rien, nada, nothing, pas de "books in french langage". En anglais oui, in french no. Me voilà refaite. Pourtant, leur reine est mariée avec un français : leurs librairies devraient être submergées de romans en langue française. Il ne me reste qu'à relire encore et encore le Charlie Hebdo.
C'est le visage du soleil, un des découpages en papier d'Andersen. Ces marques ponctuent le parcours sur les traces du conteur.
Je ressors de la ville en passant par le parc. Le lendemain, je prends le bateau pour Sonderborg où un orage se prépare.
Je ressors de la ville en passant par le parc. Le lendemain, je prends le bateau pour Sonderborg où un orage se prépare.
Je finis la journée sous quelques gouttes de pluie. Mais finalement, l'orage ne passe pas par ici. En cherchant une place pour bivouaquer, je tombe sur un petit chemin côtier : le sentier des douaniers. Je ne comprends rien aux explications en danois sur les panneaux, mais il me semble que c'était le même principe que notre sentier douanier breton, à savoir surveiller la côte afin d'éviter la contrebande entre les 2 pays.
Dernière nuit au Danemark, j'ai un peu le blues. J'ai adoré ce pays. Demain je passe en Allemagne et retourne en zone euro. Finies les couronnes danoises !
Dernière nuit au Danemark, j'ai un peu le blues. J'ai adoré ce pays. Demain je passe en Allemagne et retourne en zone euro. Finies les couronnes danoises !