Chemins à vélo autour du Dévoluy
Mon projet est de rechercher des points de vue sur les étonnants sommets du Dévoluy. Je vais essayer de trouver un itinéraire praticable en vélo de voyage passant par les petites routes, les chemins et les sentiers autour du Dévoluy. C'est donc par le Champsaur, le Beaumont, le Trièves, le Haut Buëch et le Gapençais que je voudrai découvrir les paysages façonnés par les habitants dans le décor grandiose de l'arrière plan des parois et des éboulis qui ceinturent le Dévoluy au moment où les érables donnent leur pleine mesure dans les couleurs d'automne. Un itinéraire de 185 km qui croise les confins de trois départements, terres marginales des Hautes-Alpes, du sud-Isère et de la Drôme orientale. Les limites administratives sont venues buter contre la citadelle rocheuse préalpine du Dévoluy, îlot émergeant d’un haut-fond, phare de l’Obiou guetteur au milieu du sillon alpin. D+ 4700 m, D- 4600 m.
Guidebook created by Didierb
on 01 Sep 2015
updated on 23 Nov 2015
updated on 23 Nov 2015
Eco travel
Details :
Gare SNCF à Lus-la-Croix-Haute, à Veynes et à Gap.
Bus à Saint-Bonnet-en-Champsaur et à Mens.
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Global view
Guidebook : Vendredi (updated : 23 Nov 2015)
Description :
Des Sauvas, 1343 m, à Gap, 744 m, par la Roche-des-Arnauds, 930 m, par les pistes forestières et les petites routes. D+ 670 m, D- 1380 m, km 30
Un col à franchir, le col de Matacharre, 1655 m. Une grande montée (D+ 355 m) sur la piste forestière entre le gué sur la Sigouste, 1300 m, et le col de Matacharre. Le franchissement du gué de la Sigouste est rendue glissant par les algues, en marchant sur le bord amont du radier en béton, je risquai moins une chute dans l’eau. S’il y avait eu beaucoup d’eau, j’aurai pu franchir la Sigouste par une grande passerelle en bois puis une autre plus petite sur le griffon d’une source. Une grande descente sur la piste forestière dans le vallon de Matacharre (D- 465 m) jusqu’au gué de l’Arc, un radier en pierres cimentées et une petite montée (D+ 110 m) pour atteindre le gîte forestier de Matacharre. Une grande descente (D- 370 m) sur piste forestière et sur route pour arriver à la Roche-des-Arnauds. Une petite montée (D+ 235 m) sur route et chemin pour passer à la chapelle de Sauveterre, 1165 m, et enfin une grande descente (D- 400 m) entre le canal du Drac à Charance, 1140 m, et Gap.
Un col à franchir, le col de Matacharre, 1655 m. Une grande montée (D+ 355 m) sur la piste forestière entre le gué sur la Sigouste, 1300 m, et le col de Matacharre. Le franchissement du gué de la Sigouste est rendue glissant par les algues, en marchant sur le bord amont du radier en béton, je risquai moins une chute dans l’eau. S’il y avait eu beaucoup d’eau, j’aurai pu franchir la Sigouste par une grande passerelle en bois puis une autre plus petite sur le griffon d’une source. Une grande descente sur la piste forestière dans le vallon de Matacharre (D- 465 m) jusqu’au gué de l’Arc, un radier en pierres cimentées et une petite montée (D+ 110 m) pour atteindre le gîte forestier de Matacharre. Une grande descente (D- 370 m) sur piste forestière et sur route pour arriver à la Roche-des-Arnauds. Une petite montée (D+ 235 m) sur route et chemin pour passer à la chapelle de Sauveterre, 1165 m, et enfin une grande descente (D- 400 m) entre le canal du Drac à Charance, 1140 m, et Gap.
Report : Vendredi (updated : 23 Nov 2015)
Je dormais, lorsqu’un insecte percuta ma paupière et m’éveilla en sursaut. La lune dans son premier quartier s’était couchée. Les étoiles profitaient de l’obscurité pour briller. Je regardais la grande nébuleuse d’Orion, faible lumière diffuse, et je suivais « toutes les variations les plus légères du grésillement de braise qui emplissait le ciel ». Jean Giono. Fragments de paradis. Une étoile filante apparut dans la constellation d’Orion, traça une traînée lumineuse plongeante dans la constellation d’Eridan, ancien nom du fleuve Pô. « Rocambole poursuivit : - Je venais de m’endormir. Tout à coup, un bruit étrange m’éveilla. Un homme vêtu de blanc, couvert d’un suaire, vint s’asseoir sur le pied de mon lit […] et il me dit alors : « Maintenant que je suis mort, je viens t’apprendre l’avenir… » Et sa main me montra le ciel à travers la fenêtre ouverte et dans le ciel, entre les nuages, une étoile. Cette étoile brilla un moment puis elle sembla se détacher de la voûte céleste, glissa dans l’espace et s’éteignit. – Eh bien ? dit Fabien, qui ne put réprimer un sourire, que prouve ce rêve ? – Cette étoile qu’il me montrait, c’était la mienne. » Pierre Alexis Ponson du Terrail, 1877. Les exploits de Rocambole. La revanche de Baccarat.
Chaque année une pluie de météorites, les Orionides, illumine le ciel nocturne pendant une semaine, un pic d’activité était prévu dans la nuit du 21 au 22 octobre 2015. Les Orionides semblent arriver de la constellation d’Orion, le chasseur géant de la mythologie grecque dont l’image, après sa mort tragique, a été placée parmi les étoiles par Artémis.
Chaque année une pluie de météorites, les Orionides, illumine le ciel nocturne pendant une semaine, un pic d’activité était prévu dans la nuit du 21 au 22 octobre 2015. Les Orionides semblent arriver de la constellation d’Orion, le chasseur géant de la mythologie grecque dont l’image, après sa mort tragique, a été placée parmi les étoiles par Artémis.
Le bruit des pas d’un cerf, transmis par le sol, me réveille encore une fois. Vénus surgit au bord du surplomb de la balme calcaire qui m’abrite. Je tends le cou pour en voir plus, deux autres planètes suivent sa course : Jupiter et Mars. Le rapprochement des astres errants n’est qu’apparent mais ils donnent un spectacle de temps en temps.
J’écoute le réveil des oiseaux et dresse la liste des espèces au fur et à mesure qu’elles se mettent en activité. Rougegorges et merles noirs sont les premiers. Troglodytes, Beccroisés des sapins, mésanges huppées et à longue queue, pinsons des arbres et du Nord, grives litornes, venturons, bouvreuils, pics verts et pics noirs, mésanges boréales, bleues, noires et enfin grimpereaux des bois et pouillots véloces. En route, il faut continuer…
« La côte était ardue. Chaque pédale, tour à tour, semblait aussi résistante qu’une marche d’escalier. Elle cédait pourtant et les roues avançaient par saccades. La machine faisait front d’un côté puis de l’autre, comme une chèvre qui lutte contre un chien. » Jules Romain, 1919. Les Copains.
Faut-il les garder comme les autres conifères qui te tiennent compagnie, sapins et pins à crochets, ou bien les perdre pour mieux résister aux rigueurs de l’hiver ?
Une croix est sculptée dans le calcaire de la clé de voûte, datée de 1862. Le tailleur de pierre a tracé l’intrados, ligne inférieure de la voûte, avec un nombre impair d’arcs de cercle de façon à ce que les arcs d’extrémité soient tangents aux appuis. L’harmonie de son travail m’incite à peindre une aquarelle.
Peut-on faire le tour de l’hémisphère Nord en se reposant de préférence au pied des érables ? Il semblerait que oui, puisqu’une centaine d’espèces d’érables poussent dans la zone tempérée, de l’Espagne au Japon et de la Californie au Québec
« Montis butri », montagne de Beurre, calcaires aux passées jaunes. Un décor de choix pour les deux acteurs dont l’habit de feuilles emprunte la lumière au soleil.
Désiré Garnier (1814-1896), le créateur du projet, a eu de nombreuses difficultés financières pour finir les travaux : 12 km de canal dans le Champsaur, une galerie souterraine de 3,8 km sous le col de Manse pour irriguer 1650 ha dans 14 communes du Gapençais desservies par deux branches du canal et des rigoles empierrées. La digue du canal avait été renforcée par un mur de béton. Celui-ci s’étant cassé, il fallait le remplacer. C’est une autre technique qui a été utilisée : un mur en caisson de bois remplis de pierres agencées donnant souplesse et perméabilité à l’ouvrage, gage de sa durabilité. Pour l’agrément, un banc et une terrasse en robinier permettent de faire une pause sur l’itinéraire des balcons du Gapençais. Travaux réalisés en 2005 par Arbres et Techniques.
« Cette bise a d’ailleurs dépouillé tout le pays de son brouillard, le ciel est bleu foncé et, malgré le froid vif, l’automne donne un de ses beaux jours, doré comme un abricot. » Jean Giono. Le Déserteur.
Je suis content d’avoir réussi ce tour avec mon vélo de voyage Silkroad fabriqué par Tout Terrain à Gundelfingen en 2012, aussi en descendant vers Gap, je me souviens d’une chanson apprise en colo, elle s’appelle « ma bécane », en voici les paroles : J’ai un vélo épatant qui roule par tous les temps. J’y suis à mon aise, comme sur une chaise ; son guidon en cailloutchou ; sa selle est en peau d’toutou. Moi j’m’en fou c’t’ épatant, j’ai une bécane et oui Madame. Moi j’m’en fou c’t’ épatant, j’ai une bécane et j’suis content !
Après le désir de la préparation puis les émotions du voyage, voici que se termine le plaisir de partager par l’écriture les informations collectées sur le pourtour du Dévoluy.
Je suis content d’avoir réussi ce tour avec mon vélo de voyage Silkroad fabriqué par Tout Terrain à Gundelfingen en 2012, aussi en descendant vers Gap, je me souviens d’une chanson apprise en colo, elle s’appelle « ma bécane », en voici les paroles : J’ai un vélo épatant qui roule par tous les temps. J’y suis à mon aise, comme sur une chaise ; son guidon en cailloutchou ; sa selle est en peau d’toutou. Moi j’m’en fou c’t’ épatant, j’ai une bécane et oui Madame. Moi j’m’en fou c’t’ épatant, j’ai une bécane et j’suis content !
Après le désir de la préparation puis les émotions du voyage, voici que se termine le plaisir de partager par l’écriture les informations collectées sur le pourtour du Dévoluy.