Kunzum-La, Shingu-La, Khardung-La, ouh là là!!!
Séjour gastronomique en Himalaya Indien, au menu : Rice-Dahl et spicy chicken pendant 42 jours .
Accessoirement, quelques tours de roues sur les plus hautes routes du monde, des paysages extraordinaires, des rencontres fortes.
Six semaines d'itinérance en vélo au coeur du Ladakh, un voyage qui nous aura profondément marqués.
Alors, comme d’hab, un gros merci à tous les voyageurs qui partagent les récits de leurs périples, tellement inspirants, et notamment la famille TSAGA.
Accessoirement, quelques tours de roues sur les plus hautes routes du monde, des paysages extraordinaires, des rencontres fortes.
Six semaines d'itinérance en vélo au coeur du Ladakh, un voyage qui nous aura profondément marqués.
Alors, comme d’hab, un gros merci à tous les voyageurs qui partagent les récits de leurs périples, tellement inspirants, et notamment la famille TSAGA.
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Vue d'ensemble
Le topo : §5 - Retour à Delhi (mise à jour : 14 nov.)
Description :
Un peu de tourisme
Rahjastan du 12 au 15 septembre
Sur les traces des Maharadjahs
Rahjastan du 12 au 15 septembre
Sur les traces des Maharadjahs
Le compte-rendu : §5 - Retour à Delhi (mise à jour : 14 nov.)
Jeudi 12 septembre 2024
Agra – Abhaneri - Jaipur
La mousson s’est installée dans la région, et la visite du Taj Mahal, ce matin, se fait sous une petite pluie fine, ce qui ajoute au charme de la visite. Du coup, il y a peu de monde, et nous pouvons profiter d’un calme relatif.
Le Taj Mahal est un mausolée construit au XVIIe s., par Shah Jahan, l’empereur Moghol de l’époque, lorsque sa troisième épouse, Mumtaz Mahal, meurt en donnant naissance à leur 14e enfant, alors qu’elle accompagne son mari pendant une campagne militaire (les deux premières épouses, les ingrates, étaient infertiles…)
La construction du mausolée a duré plus de vingt ans, et nécessité l’utilisation de matériaux venus du monde entier : Le marbre blanc est extrait dans la région, le jaspe vient du Pendjab, la turquoise et la malachite du Tibet, le lapis-lazuli du Sri Lanka, la cornaline et l’onyx du Yémen, les grenats du Gange, l'agate de Jaisalmer, en Inde, le cristal de roche de l'Himalaya... En tout, vingt-huit types de pierres semi-précieuses ont été utilisés pour composer les motifs incrustés dans le marbre blanc. L’empereur a été inhumé aux côtés de son épouse, 35 ans plus tard, après avoir été détenu en résidence surveillée au Fort d'Agra* pendant 12 années par son fils, prince héritier, qui trouvait que son père avait dilapidé les finances du royaume, dans la construction de trop nombreux monuments.
*mais avec la vue sur le mausolée de sa bien-aimée.
Agra – Abhaneri - Jaipur
La mousson s’est installée dans la région, et la visite du Taj Mahal, ce matin, se fait sous une petite pluie fine, ce qui ajoute au charme de la visite. Du coup, il y a peu de monde, et nous pouvons profiter d’un calme relatif.
Le Taj Mahal est un mausolée construit au XVIIe s., par Shah Jahan, l’empereur Moghol de l’époque, lorsque sa troisième épouse, Mumtaz Mahal, meurt en donnant naissance à leur 14e enfant, alors qu’elle accompagne son mari pendant une campagne militaire (les deux premières épouses, les ingrates, étaient infertiles…)
La construction du mausolée a duré plus de vingt ans, et nécessité l’utilisation de matériaux venus du monde entier : Le marbre blanc est extrait dans la région, le jaspe vient du Pendjab, la turquoise et la malachite du Tibet, le lapis-lazuli du Sri Lanka, la cornaline et l’onyx du Yémen, les grenats du Gange, l'agate de Jaisalmer, en Inde, le cristal de roche de l'Himalaya... En tout, vingt-huit types de pierres semi-précieuses ont été utilisés pour composer les motifs incrustés dans le marbre blanc. L’empereur a été inhumé aux côtés de son épouse, 35 ans plus tard, après avoir été détenu en résidence surveillée au Fort d'Agra* pendant 12 années par son fils, prince héritier, qui trouvait que son père avait dilapidé les finances du royaume, dans la construction de trop nombreux monuments.
*mais avec la vue sur le mausolée de sa bien-aimée.
Sur le trajet qui nous mène ensuite à Jaipur, le spectacle de rues est incessant : les vaches se prélassent sur la route, les charrettes débordent de légumes, des pèlerins aux tuniques colorées rejoignent les temples, parfois sur de longues distances…
Nous effectuons un stop pour aller voir le Chand Baori d’Abhaneri (ou puits à degrés). Il est profond de 30 m., et on y compte environ 3500 marches réparties sur 13 niveaux, formant des motifs à la géométrie quelque peu hypnotique. C’est l’un des plus grands d’Inde, et sa construction remonte au VIIIs. Il était censé stocker l’eau de la mousson en prévision de la saison sèche, et être alimenté par la rivière voisine mais l’approvisionnement en eau n’a jamais réellement fonctionné et de ce fait, le village voisin ne s’est jamais vraiment développé.
Pour échapper aux canicules et profiter de la fraîcheur (il y fait 5 degrés de moins), les locaux s’y réunissent, transformant ces infrastructures en espaces publics, lieux de méditation et de prière.
On trouve dans les galeries entourant le puits de nombreuses sculptures récupérées dans le temple voisin, lui aussi magnifique.
Il a servi de décor à des films, dont, entre autres , The Dark Knight Rises (Christopher Nolan, 2012), où Batman y est retenu prisonnier.
En fin d’après-midi nous arrivons à Jaipur, surnommée « la ville rose » depuis qu’elle a été repeinte dans cette couleur (symbole de bienvenue) à la fin du XIXe s. à l’occasion de la venue du Prince Albert de Saxe Cobourg-Gotha, arrière-arrière-grand-père de l’actuel Roi Charles d’Angleterre.
Nous effectuons un stop pour aller voir le Chand Baori d’Abhaneri (ou puits à degrés). Il est profond de 30 m., et on y compte environ 3500 marches réparties sur 13 niveaux, formant des motifs à la géométrie quelque peu hypnotique. C’est l’un des plus grands d’Inde, et sa construction remonte au VIIIs. Il était censé stocker l’eau de la mousson en prévision de la saison sèche, et être alimenté par la rivière voisine mais l’approvisionnement en eau n’a jamais réellement fonctionné et de ce fait, le village voisin ne s’est jamais vraiment développé.
Pour échapper aux canicules et profiter de la fraîcheur (il y fait 5 degrés de moins), les locaux s’y réunissent, transformant ces infrastructures en espaces publics, lieux de méditation et de prière.
On trouve dans les galeries entourant le puits de nombreuses sculptures récupérées dans le temple voisin, lui aussi magnifique.
Il a servi de décor à des films, dont, entre autres , The Dark Knight Rises (Christopher Nolan, 2012), où Batman y est retenu prisonnier.
En fin d’après-midi nous arrivons à Jaipur, surnommée « la ville rose » depuis qu’elle a été repeinte dans cette couleur (symbole de bienvenue) à la fin du XIXe s. à l’occasion de la venue du Prince Albert de Saxe Cobourg-Gotha, arrière-arrière-grand-père de l’actuel Roi Charles d’Angleterre.
Vendredi 13 septembre 2024
Jaipur
Le Fort d’Amber, est en fait un complexe d’ouvrages fortifiés reliées les uns aux autres par un réseau de remparts et de souterrains assurant la sécurité de la famille royale. Le fort supérieur contient même une fonderie de canons !
Situé à quelques kilomètres de la ville de Jaïpur, le Palais d’Amber, aménagé et régulièrement agrandi au cours des siècles, a été la résidence des Maharadjas de Rajput du XI au XVIIIe s., jusqu’à ce que la capitale soit transférée à Jaïpur, en 1727.
On y entre par la Porte du Soleil, qui donne accès à la place d’armes où les troupes se regroupaient et défilaient devant la famille royale, ou plutôt les hommes de la famille royale, puisque les femmes, elles, assistaient au spectacle depuis des claustras de marbre des bâtiments dominant la place.
Dans l’enceinte du palais, on peut admirer plusieurs édifices magnifiques et richement décorés :
-la salle des audiences publiques, ou le Maharadjah entendait les doléances et recevait les pétitions de son peuple,
-la salle des audiences privées,
-les bains,
-le palais des miroirs où la lumière se reflète dans les milliers de petits miroirs incrustés dans les parois et le plafond. A cette époque où l’éclairage public n’existait pas, ces morceaux de miroirs reflétaient la lumière des bougies et permettaient d’éclairer les lieux.
-des jardins somptueux alimentés par des réseaux d’eau provenant du lac en contrebas, ce qui permettait également d’apporter de la fraîcheur dans les bâtiments,
-divers pavillons,
-le palais des épouses royales, concubines et maitresses. Par un astucieux système de couloirs et d’appartements, le roi pouvait se rendre chez l’une d’entre elles sans que les autres le sachent, ce qui devait lui éviter bien des tracas.
Jaipur
Le Fort d’Amber, est en fait un complexe d’ouvrages fortifiés reliées les uns aux autres par un réseau de remparts et de souterrains assurant la sécurité de la famille royale. Le fort supérieur contient même une fonderie de canons !
Situé à quelques kilomètres de la ville de Jaïpur, le Palais d’Amber, aménagé et régulièrement agrandi au cours des siècles, a été la résidence des Maharadjas de Rajput du XI au XVIIIe s., jusqu’à ce que la capitale soit transférée à Jaïpur, en 1727.
On y entre par la Porte du Soleil, qui donne accès à la place d’armes où les troupes se regroupaient et défilaient devant la famille royale, ou plutôt les hommes de la famille royale, puisque les femmes, elles, assistaient au spectacle depuis des claustras de marbre des bâtiments dominant la place.
Dans l’enceinte du palais, on peut admirer plusieurs édifices magnifiques et richement décorés :
-la salle des audiences publiques, ou le Maharadjah entendait les doléances et recevait les pétitions de son peuple,
-la salle des audiences privées,
-les bains,
-le palais des miroirs où la lumière se reflète dans les milliers de petits miroirs incrustés dans les parois et le plafond. A cette époque où l’éclairage public n’existait pas, ces morceaux de miroirs reflétaient la lumière des bougies et permettaient d’éclairer les lieux.
-des jardins somptueux alimentés par des réseaux d’eau provenant du lac en contrebas, ce qui permettait également d’apporter de la fraîcheur dans les bâtiments,
-divers pavillons,
-le palais des épouses royales, concubines et maitresses. Par un astucieux système de couloirs et d’appartements, le roi pouvait se rendre chez l’une d’entre elles sans que les autres le sachent, ce qui devait lui éviter bien des tracas.
Au retour, nous longeons le lac de Man Sagar, avec en son milieu, le Jal Mahal, ou «palais sur l'eau ».
Arrivés en ville, nous nous arrêtons voir le Gatore Ki Chhatriyan, un lieu apaisant qui regroupe, en bordure de forêt, les cénotaphes des Maharadjahs de Jaipur (monument funéraire élevé à la mémoire d’une personne, mais qui ne contient pas de corps). Ces monuments, aux colonnes de marbre blanc finement sculptées, permettent au voyageur fatigué de souffler un peu, et de profiter de la fraîcheur et du calme des lieux.
Et ce soir, notre chauffeur nous invite dans sa colocation, où, avec ses copains, il nous prépare le diner : du poulet pas trop épicé (mais tout est relatif). Big Bouddha (un de ses potes) nous a expliqué qu’il fallait profiter de la vie et que Vichnou nous pardonnerait tout. C’est une immersion totale dans la vie des habitants, ici, on baigne dans la vraie vie, c’est de l’authentique ! De la bière pour rafraîchir après le piment, et pour eux, des topettes de whisky… On a fini la soirée à siroter une glace fondue au caramel et amandes effilées à côté d’une glacière-chariote, au bord de l’avenue.
Arrivés en ville, nous nous arrêtons voir le Gatore Ki Chhatriyan, un lieu apaisant qui regroupe, en bordure de forêt, les cénotaphes des Maharadjahs de Jaipur (monument funéraire élevé à la mémoire d’une personne, mais qui ne contient pas de corps). Ces monuments, aux colonnes de marbre blanc finement sculptées, permettent au voyageur fatigué de souffler un peu, et de profiter de la fraîcheur et du calme des lieux.
Et ce soir, notre chauffeur nous invite dans sa colocation, où, avec ses copains, il nous prépare le diner : du poulet pas trop épicé (mais tout est relatif). Big Bouddha (un de ses potes) nous a expliqué qu’il fallait profiter de la vie et que Vichnou nous pardonnerait tout. C’est une immersion totale dans la vie des habitants, ici, on baigne dans la vraie vie, c’est de l’authentique ! De la bière pour rafraîchir après le piment, et pour eux, des topettes de whisky… On a fini la soirée à siroter une glace fondue au caramel et amandes effilées à côté d’une glacière-chariote, au bord de l’avenue.
Samedi 14 septembre 2024
Jaipur - Delhi
Après la soirée d’hier, le rendez-vous de ce matin a été décalé d’une heure.
C’est Samedi, tout Jaipur est dans les rues pour aller au temple. La circulation est extrêmement difficile pour arriver au palais des vents, une annexe du Palais du Maharadjah, qui permettait aux épouses du zenana (ou harem) de profiter du spectacle de la rue, à travers les fenêtres à croisillons de pierre, sans être vues. Et pour mieux voir, nous prenons de la hauteur dans un bar situé de l’autre côté de l’avenue. La vue est magnifique sur le Palais des vents, et sur le spectacle de la rue qui vaut aussi le coup d’œil !
Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et il nous faut rentrer sur Dehli. Plus que 300 km. Le retour va être long, très long…
Jaipur - Delhi
Après la soirée d’hier, le rendez-vous de ce matin a été décalé d’une heure.
C’est Samedi, tout Jaipur est dans les rues pour aller au temple. La circulation est extrêmement difficile pour arriver au palais des vents, une annexe du Palais du Maharadjah, qui permettait aux épouses du zenana (ou harem) de profiter du spectacle de la rue, à travers les fenêtres à croisillons de pierre, sans être vues. Et pour mieux voir, nous prenons de la hauteur dans un bar situé de l’autre côté de l’avenue. La vue est magnifique sur le Palais des vents, et sur le spectacle de la rue qui vaut aussi le coup d’œil !
Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et il nous faut rentrer sur Dehli. Plus que 300 km. Le retour va être long, très long…
Dimanche 15 septembre 2024
Delhi
Nous occupons notre dernière journée à quelques dernières visites :
-le Red Fort,
-le puits à degrés Agrasen Ki Baoli (moins impressionnant que celui de Abhaneri mais pas mal quand même)
-le temple Akshardham, un complexe construit en 2005 de temples hindous qui expose des millénaires de culture, de spiritualité et d'architecture traditionnelle. C’est pas notre temple préféré, mais il est immense et les fidèles se pressent en masse pour le visiter. On a dû laisser nos téléphones, appareils photos, sacs et sacoches, on a dû se couvrir d’un paréo pour ne pas laisser apparaître nos genoux (les bourrelets aux hanches étant autorisées. Mais de toutes façons, après 6 semaines de rice-dahl, les bourrelets avaient bien fondu…)
Un dernier temple pour finir la journée ! le Temple du Lotus, avec sa forme caractéristique de fleur de lotus à peine entr’ouverte. Construit de 1980 à 1986, il est ouvert à toutes les religions. L’immense salle qu’il abrite est conçue pour la méditation. Les jardins et les allées qui y mènent lui donnent de belles perspectives.
Delhi
Nous occupons notre dernière journée à quelques dernières visites :
-le Red Fort,
-le puits à degrés Agrasen Ki Baoli (moins impressionnant que celui de Abhaneri mais pas mal quand même)
-le temple Akshardham, un complexe construit en 2005 de temples hindous qui expose des millénaires de culture, de spiritualité et d'architecture traditionnelle. C’est pas notre temple préféré, mais il est immense et les fidèles se pressent en masse pour le visiter. On a dû laisser nos téléphones, appareils photos, sacs et sacoches, on a dû se couvrir d’un paréo pour ne pas laisser apparaître nos genoux (les bourrelets aux hanches étant autorisées. Mais de toutes façons, après 6 semaines de rice-dahl, les bourrelets avaient bien fondu…)
Un dernier temple pour finir la journée ! le Temple du Lotus, avec sa forme caractéristique de fleur de lotus à peine entr’ouverte. Construit de 1980 à 1986, il est ouvert à toutes les religions. L’immense salle qu’il abrite est conçue pour la méditation. Les jardins et les allées qui y mènent lui donnent de belles perspectives.
Le voyage se termine. Demain nous quittons l’Inde.
L’Inde! Pays de contrastes, du kitch de Bollywood aux riches palais du Rajahstan, pays où le sublime côtoie la misère, où la solitude des montagnes s’oppose à la surpopulation des bidonvilles, ou tous les superlatifs sont encore tellement loin de la réalité….
On aura vu vraiment deux facettes du pays, entre la vie dans les montagnes, la solitude, l’austérité, et la vie bouillonnante et épuisante de la capitale, où les magasins de luxe côtoient la misère la plus profonde, les palais des Maharadjah et les bidonvilles, où l’on est finalement si peu de chose, ….
Continent à lui tout seul, ce pays aura bousculé notre regard d’occidental dès les premiers instants.
Aux confins du pays, l’Himalaya et l’Himashal Pradesh, region tellement « à part », où le regard passe des forêts de conifères aux montagnes abruptes, des paysages modelés par les cultures en terrasse depuis des générations, aux sommets enneigés et vertigineux, en arrière-plan.
Aura-t-on amélioré notre zénitude?
A-t-on eu un bon karma pendant ces 6 semaines?
Environ 900 km sous les pédales, 20000m. de dénivelées positifs dans les mollets, on rentre un peu épuisés.
Retrouver nos valeurs, nos références, nos repères va nous faire le plus grand bien, mais nous gardons dans la tête la puissance de ces semaines passées dans un monde si différent du nôtre.
C’est aussi ça, la magie des voyages…
Julley ! Julley !
L’Inde! Pays de contrastes, du kitch de Bollywood aux riches palais du Rajahstan, pays où le sublime côtoie la misère, où la solitude des montagnes s’oppose à la surpopulation des bidonvilles, ou tous les superlatifs sont encore tellement loin de la réalité….
On aura vu vraiment deux facettes du pays, entre la vie dans les montagnes, la solitude, l’austérité, et la vie bouillonnante et épuisante de la capitale, où les magasins de luxe côtoient la misère la plus profonde, les palais des Maharadjah et les bidonvilles, où l’on est finalement si peu de chose, ….
Continent à lui tout seul, ce pays aura bousculé notre regard d’occidental dès les premiers instants.
Aux confins du pays, l’Himalaya et l’Himashal Pradesh, region tellement « à part », où le regard passe des forêts de conifères aux montagnes abruptes, des paysages modelés par les cultures en terrasse depuis des générations, aux sommets enneigés et vertigineux, en arrière-plan.
Aura-t-on amélioré notre zénitude?
A-t-on eu un bon karma pendant ces 6 semaines?
Environ 900 km sous les pédales, 20000m. de dénivelées positifs dans les mollets, on rentre un peu épuisés.
Retrouver nos valeurs, nos références, nos repères va nous faire le plus grand bien, mais nous gardons dans la tête la puissance de ces semaines passées dans un monde si différent du nôtre.
C’est aussi ça, la magie des voyages…
Julley ! Julley !