La Loire à la rame
(done)
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Trop compliqué d'organiser quelque chose à l'étranger cette année, alors direction la Loire. Ca doit être chouette aussi ! Descente de ses 700 derniers km, à l'aviron depuis Roanne, en solo. Puis retour à Lorient par la côte si le rameur et son embarcation sont toujours d'attaque.
rowing
When : 6/9/21
Length : 33 days
Length : 33 days
Guidebook created by Renan
on 24 May 2021
updated on 14 Jul 2021
updated on 14 Jul 2021
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Guidebook : Jour 3 11/06 (updated : 12 Jul 2021)
Report : Jour 3 11/06 (updated : 12 Jul 2021)
Ho bah alors...
Vous ne verrez pas la supère vidéo que Renan a faite à son réveil, depuis son bivouac.
Je vous laisse son commentaire et vous rêverez de sa difficile posture
:
Petit tour du propriétaire au lever. Attention ces images peuvent choquer quelqu'un travaillant dans un bureau.
Vous ne verrez pas la supère vidéo que Renan a faite à son réveil, depuis son bivouac.
Je vous laisse son commentaire et vous rêverez de sa difficile posture
:Petit tour du propriétaire au lever. Attention ces images peuvent choquer quelqu'un travaillant dans un bureau.
Même pas deux jours de rame et les pieds sont abîmés : il fait trop chaud pour porter les chaussons en néoprène, les sangles des cale-pieds blessent. Je vais essayer sans les utiliser, on verra.
Direction Diguoin pour voir à quelle sauce je vais être mangé.
Voilà le truc à franchir.
Me voici donc au pont de Digouin.
Bon, j'ai beau tergiverser, le portage ça ne va pas le faire, impossible seul avec une embarcation de ce poids. Le passage à la cordelle ne semble pas plus possible. il reste quoi comme possibilité alors ??
Il y a une passe à kayak. Vous ne la voyez pas ? Moi non plus...
Allez hop, on amarre le portant, on enlève le gouvernail, les avirons, que l'on dépose au bord en aval de ces vilains remous avec les affaires précieuses, on prépare la pagaie, on met son gilet, on attache bien ses lunettes. Un petit rond dans l'eau pour tester la maniabilité à la pagaie, on serre les fesses et... EN AVANT !!
Un couple en haut du pont : " Bonne chance !"
Et moi : "C'est bon courage qu'il faut dire !"
Tout va très vite et je lève les bras avec la pagaie en poussant un cri de joie ! Je pense qu'un habitué du rafting aurait bien rigolé de ma frousse.
Bon, j'ai beau tergiverser, le portage ça ne va pas le faire, impossible seul avec une embarcation de ce poids. Le passage à la cordelle ne semble pas plus possible. il reste quoi comme possibilité alors ??
Il y a une passe à kayak. Vous ne la voyez pas ? Moi non plus...
Allez hop, on amarre le portant, on enlève le gouvernail, les avirons, que l'on dépose au bord en aval de ces vilains remous avec les affaires précieuses, on prépare la pagaie, on met son gilet, on attache bien ses lunettes. Un petit rond dans l'eau pour tester la maniabilité à la pagaie, on serre les fesses et... EN AVANT !!
Un couple en haut du pont : " Bonne chance !"
Et moi : "C'est bon courage qu'il faut dire !"
Tout va très vite et je lève les bras avec la pagaie en poussant un cri de joie ! Je pense qu'un habitué du rafting aurait bien rigolé de ma frousse.
Et voilà le travail.
Passé près du bosquet de saule de droite, au milieu de l'arche centrale. On voit "l'entonnoir " qu'il faut viser.
Je récupère les affaires laissées en aval et rééquipe la yole. Tout a pris pas mal de temps mais je traverse quand même le fleuve pour un p'tit café à Digouin. Faut fêter ça !
J'entends les habitants parler tout bas à mon passage. Une légende est née.
Je récupère les affaires laissées en aval et rééquipe la yole. Tout a pris pas mal de temps mais je traverse quand même le fleuve pour un p'tit café à Digouin. Faut fêter ça !
J'entends les habitants parler tout bas à mon passage. Une légende est née.
