La Suisse à vélo hamac du Léman au Sud Tyrol par les plus beaux cols
Quand on aime faire du vélo en montagne, l’idée de parcourir les Alpes à vélo est très attirante… mais les Alpes, c’est grand et ça demande un peu de temps ! Pour cette motivation de dernière minute à quitter mon bureau surchauffé (30°C avec la clim), je n’ai qu’une grosse semaine, ça sera donc les Alpes Suisses. Les itinéraires cyclables sont bien plus développés qu’en France et on trouve de belles pistes cyclables bien larges au milieu de nul part (méfiance tout de même, parfois les « itinéraires cyclables » suisses empruntent des pistes plutôt adaptées aux vélos tout chemins voir aux VTT). De tranquilles pistes cyclables le long des rivières, de très beaux cols cyclistes bien grimpants, des vues sur les glaciers suisses (dont le plus grand des Alpes) en surchauffe... Une aventure sans carburant fossile qui mettra à rude épreuve ma monture et sa chaîne également touchée par la hausse des températures.
randonnée/trek
vélo de route
vélo de randonnée
/
Quand : 12/08/2017
Durée : 9 jours
Durée : 9 jours
Distance globale :
1397km
Dénivelées :
+17929m /
-16537m
Alti min/max : 218m/2864m
Carnet publié par Vinc1
le 04 nov. 2017
modifié le 21 sept. 2018
modifié le 21 sept. 2018
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en
train
Précisions :
Accès au Lac Léman en TER (gare d'Evian ou Thonon les Bains) depuis Grenoble ou le reste des Alpes
Retour depuis l'Italie et la ville de Bolzano en train, avec une reprise du vélo à Bardonecchia pour passer la frontière par le col de l'Echelle, et...
Accès au Lac Léman en TER (gare d'Evian ou Thonon les Bains) depuis Grenoble ou le reste des Alpes
Retour depuis l'Italie et la ville de Bolzano en train, avec une reprise du vélo à Bardonecchia pour passer la frontière par le col de l'Echelle, et une bien longue redescente par le Lautaret la vallée de l'Oisans
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Vue d'ensemble
Le topo : Jour 3
(mise à jour : 21 sept. 2018)
Distance section :
46.7km
Dénivelées section :
+3647m /
-1324m
Section Alti min/max : 1054m/2864m
Description :
Journée principalement de repos avec une randonnée pour aller voir le plus long glacier des Alpes : le glacier d’Aletsch
Randonnée au glacier d'Aletsch :
Monter par le téléphérique (Fiescheralp-Eggishorn) depuis la station jusqu'à Eggishorn (la montée à pied sur un grand domaine skiable sur une montagne bien abîmée n'ayant pas grand intérêt) : le téléphérique nous dépose à 2800m, presque au sommet d'Eggishorn!
Un itinéraire balisé permet d'effectuer une traversée en crête jusqu'au sommet du Bettmerhorn sur un chemin d'abord bien large (mais qui s'effondre, il était un peu en travaux à mon passage), puis passant sur des rochers (pas de vraie escalade, il y a parfois quelques barreaux ou marches en métal pour s'aider). La vue depuis la crête est magnifique sur les glaciers.
Une fois au Bettmerhorn, on peut descendre par un sentier sans difficulté afin rejoindre un belvédère avec vue sur le glacier, puis poursuivre le sentier afin de longer le glacier et de boucler en retournant au téléphérique, en passant par le lac Vordersee (refuge possible, sans doute sympa si on a le temps)
A vélo de Fiesch à Gletsch :
Reprendre l'itinéraire cyclable n°1 par Ernen. C'est d'abord bien plat, puis ça se raidit à partir de Oberwald.
Randonnée au glacier d'Aletsch :
Monter par le téléphérique (Fiescheralp-Eggishorn) depuis la station jusqu'à Eggishorn (la montée à pied sur un grand domaine skiable sur une montagne bien abîmée n'ayant pas grand intérêt) : le téléphérique nous dépose à 2800m, presque au sommet d'Eggishorn!
Un itinéraire balisé permet d'effectuer une traversée en crête jusqu'au sommet du Bettmerhorn sur un chemin d'abord bien large (mais qui s'effondre, il était un peu en travaux à mon passage), puis passant sur des rochers (pas de vraie escalade, il y a parfois quelques barreaux ou marches en métal pour s'aider). La vue depuis la crête est magnifique sur les glaciers.
Une fois au Bettmerhorn, on peut descendre par un sentier sans difficulté afin rejoindre un belvédère avec vue sur le glacier, puis poursuivre le sentier afin de longer le glacier et de boucler en retournant au téléphérique, en passant par le lac Vordersee (refuge possible, sans doute sympa si on a le temps)
A vélo de Fiesch à Gletsch :
Reprendre l'itinéraire cyclable n°1 par Ernen. C'est d'abord bien plat, puis ça se raidit à partir de Oberwald.
Le compte-rendu : Jour 3
(mise à jour : 21 sept. 2018)
Petite journée de repos, c’est à dire que je vais randonner du côté du glacier d’Aletsch, le plus long glacier des Alpes Mobilité douce oblige, j’emprunte le téléphérique pour me rendre au sommet (ou presque) d’Eggishorn (il faut dire que la montée en station n’a pas grand intérêt). J’emprunte d’abord un itinéraire en crête assez rocheux offrant une vue plongeante sur le glacier puis je rejoins le sentier permettant de boucler le long du glacier.
Petite journée de repos, c’est à dire que je vais randonner du côté du glacier d’Aletsch, le plus long glacier des Alpes Mobilité douce oblige, j’emprunte le téléphérique pour me rendre au sommet (ou presque) d’Eggishorn (il faut dire que la montée en station n’a pas grand intérêt). J’emprunte d’abord un itinéraire en crête assez rocheux offrant une vue plongeante sur le glacier puis je rejoins le sentier permettant de boucler le long du glacier.
Je redescends en début de soirée (bien que le ciel s’éclaircie complètement et que ça donnait envie de rester bivouacquer... si j'avais eu un vrai duvet!) pour enfourcher à nouveau mon vélo. mais le parcours étant assez plat et linéaire, j’en profite pour tester le train suisse sur quelques arrêts histoire aussi de gagner du temps : la montée du vélo dans le wagon spécial vélo est assez sportive (difficile de comprendre pourquoi le wagon vélo est bien plus haut que les autres, heureusement que le contrôleur nous aide 🙂 et le tarif dissuasif car il faut payer le double du prix normal pour embarquer son vélo…
Un peu de vélo et me voilà à Gletch pour y passer la nuit, avec un plantage de hamac assez acrobatique au vu du peu d’arbres disponibles (ou comment tendre un hamac entre des buissons au raz du sol).
Petite journée de repos, c’est à dire que je vais randonner du côté du glacier d’Aletsch, le plus long glacier des Alpes Mobilité douce oblige, j’emprunte le téléphérique pour me rendre au sommet (ou presque) d’Eggishorn (il faut dire que la montée en station n’a pas grand intérêt). J’emprunte d’abord un itinéraire en crête assez rocheux offrant une vue plongeante sur le glacier puis je rejoins le sentier permettant de boucler le long du glacier.
Je redescends en début de soirée (bien que le ciel s’éclaircie complètement et que ça donnait envie de rester bivouacquer... si j'avais eu un vrai duvet!) pour enfourcher à nouveau mon vélo. mais le parcours étant assez plat et linéaire, j’en profite pour tester le train suisse sur quelques arrêts histoire aussi de gagner du temps : la montée du vélo dans le wagon spécial vélo est assez sportive (difficile de comprendre pourquoi le wagon vélo est bien plus haut que les autres, heureusement que le contrôleur nous aide 🙂 et le tarif dissuasif car il faut payer le double du prix normal pour embarquer son vélo…
Un peu de vélo et me voilà à Gletch pour y passer la nuit, avec un plantage de hamac assez acrobatique au vu du peu d’arbres disponibles (ou comment tendre un hamac entre des buissons au raz du sol).