La Vézère en KG - Juillet 2015
Rallier Uzerche à Trémolat au fil d'une rivière surprenante.
S'y rendre en TER, flotter en KG*, et se laisser porter au travers de ce que la nature a fait de mieux, croiser des humains sympathiques et des curiosités géologiques impressionnantes, jusqu'à la prochaine gare.
S'y rendre en TER, flotter en KG*, et se laisser porter au travers de ce que la nature a fait de mieux, croiser des humains sympathiques et des curiosités géologiques impressionnantes, jusqu'à la prochaine gare.
randonnée/trek
kayak gonflable
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Carnet publié par plume37
le 17 juil. 2015
modifié le 08 avr. 2016
modifié le 08 avr. 2016
Mobilité douce
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Vue d'ensemble
Le compte-rendu : Deux jours d'escale à Montignac (mise à jour : 04 nov. 2015)
24 Juillet: Montignac 1.
La Vallée reste impressionnante, il faut que je lui trouve d'autres qualificatifs.
Je croise deux anglais et leur chien sur un canoë Seyvilor, puis je m'arrête quelques kilomètres plus loin. Un panneau routier indique Brenac et son camping "à la ferme" de Le Sorbier.
C'est une chance de le trouver, ni google, ni le portail IGN ne veulent le localiser.
Une dame arrache un truc pendant mon kilometre de portage: C'est ma logeuse. Une dame âgée, qui à la "peau fine", car "avec le soleil, c'est pas facile". De sa voix aigüe à l'accent prononcée, je comprends que les caravanes sont parties. La canicule fait fuir les gens vers l'océan, mais que le problème là bas, c'est les méduses, "ils l'ont dit à la télé".
Le camping est désert, partagé entre deux autres tentes: un couple germanique et deux jeunes filles, en renault espace années 90, le A collé au cul. Timides ou sauvages, sellent passent leur temps enfermées dans la tente.
7€65 la nuit, je me déleste volontiers du chèque. Vers 14 heures, chaussure au pied, je me lance vers Montignac. Je recroise ma logeuse qui me reparle des difficultés de faire des choses sous cette chaleur. Elle nettoie les sanitaires, deux coqs marchent sur le carrelage serpillé; un blanc classique et un noir au plumage touffu. Elle m'explique qu'elle avait couvé l'oeuf à la cheminée, qu'elle croyait à une poule, que le plombier (?) avait dit que c'était un coq, mais qu'il était devenu "mauvais". Pour preuve, elle tente de me montrer ses blessures aux jambes, aux bras. Je ne vois rien mais je lui fais confiance.
C'est une chance de le trouver, ni google, ni le portail IGN ne veulent le localiser.
Une dame arrache un truc pendant mon kilometre de portage: C'est ma logeuse. Une dame âgée, qui à la "peau fine", car "avec le soleil, c'est pas facile". De sa voix aigüe à l'accent prononcée, je comprends que les caravanes sont parties. La canicule fait fuir les gens vers l'océan, mais que le problème là bas, c'est les méduses, "ils l'ont dit à la télé".
Le camping est désert, partagé entre deux autres tentes: un couple germanique et deux jeunes filles, en renault espace années 90, le A collé au cul. Timides ou sauvages, sellent passent leur temps enfermées dans la tente.
7€65 la nuit, je me déleste volontiers du chèque. Vers 14 heures, chaussure au pied, je me lance vers Montignac. Je recroise ma logeuse qui me reparle des difficultés de faire des choses sous cette chaleur. Elle nettoie les sanitaires, deux coqs marchent sur le carrelage serpillé; un blanc classique et un noir au plumage touffu. Elle m'explique qu'elle avait couvé l'oeuf à la cheminée, qu'elle croyait à une poule, que le plombier (?) avait dit que c'était un coq, mais qu'il était devenu "mauvais". Pour preuve, elle tente de me montrer ses blessures aux jambes, aux bras. Je ne vois rien mais je lui fais confiance.
25 Juillet Montignac 2 - Je suis fénéant.
Reveil tranquille. Je remarque cependant que le réchaud galère le matin, je pense qu'il faut y voir un rapport avec l'humidité. Le matin, je tourne sur l'emplacement, je consulte la carte à plusieurs reprises, j'ai encore plus de 40 kilomètres avant Limeuil. Plus je réfléchi à partir moins j'avance.
Allez! Je reste, Lascaux II avait un goût de trop peu. Il y aurait la suite à "Le Thot".
Je regarde la carte, si je traverse directe la Vézère (avec un sac étanche), je gagne une heure. Mais j'ai écouté la mauvaise raison.. Pas grave, une marche de bien deux heures m'ouvre les portes d'un intermarché ( 1 Yop, 3 maquereaux moutarde et 2x25cL de lait - pour un peu plus de confort). Je continue le chemin, c'est une nationale bordée de fossées .. Au bout d'un moment je bifurque, une petite route me fait gagner de la hauteur, puis une piste forestière me sert de raccourci.
Re-route, me voilà en haut de la colline, un parc animalier rempli de chèvres, taureaux est tout autour de moi. Le Jurrassic Park en impose mieux mais ça n'a pas l'air si mal. Je trouve l'entrée.
Il y a plus de guêpes (des hordes) que de visiteurs. A peine servi, une guêpe vient s'ébouillanter dans mon café. Dans ce musée, des extraits de la grotte sont représentés, on y trouve notamment la reproduction du seul homme ( à tête d'oiseau) de la grotte original, ainsi qu'une illustration de cerfs. L'éclairage change toutes 30 secondes, avec un passage en lumière noire pour mettre en valeur certains trais: c'est très réussi.
De retour au camping, je passe la soirée a boire avec un nouveau voisin guide-randonneur en haute montagne.
Reveil tranquille. Je remarque cependant que le réchaud galère le matin, je pense qu'il faut y voir un rapport avec l'humidité. Le matin, je tourne sur l'emplacement, je consulte la carte à plusieurs reprises, j'ai encore plus de 40 kilomètres avant Limeuil. Plus je réfléchi à partir moins j'avance.
Allez! Je reste, Lascaux II avait un goût de trop peu. Il y aurait la suite à "Le Thot".
Je regarde la carte, si je traverse directe la Vézère (avec un sac étanche), je gagne une heure. Mais j'ai écouté la mauvaise raison.. Pas grave, une marche de bien deux heures m'ouvre les portes d'un intermarché ( 1 Yop, 3 maquereaux moutarde et 2x25cL de lait - pour un peu plus de confort). Je continue le chemin, c'est une nationale bordée de fossées .. Au bout d'un moment je bifurque, une petite route me fait gagner de la hauteur, puis une piste forestière me sert de raccourci.
Re-route, me voilà en haut de la colline, un parc animalier rempli de chèvres, taureaux est tout autour de moi. Le Jurrassic Park en impose mieux mais ça n'a pas l'air si mal. Je trouve l'entrée.
Il y a plus de guêpes (des hordes) que de visiteurs. A peine servi, une guêpe vient s'ébouillanter dans mon café. Dans ce musée, des extraits de la grotte sont représentés, on y trouve notamment la reproduction du seul homme ( à tête d'oiseau) de la grotte original, ainsi qu'une illustration de cerfs. L'éclairage change toutes 30 secondes, avec un passage en lumière noire pour mettre en valeur certains trais: c'est très réussi.
De retour au camping, je passe la soirée a boire avec un nouveau voisin guide-randonneur en haute montagne.
A pied, Montignac n'est pas loin. Quelques emplettes au Spar et une carte chez le buraliste. Un café, aussi. Un pain chez la boulangère, attaquée de toutes parts par les guêpes.
Balade, place pour Lascaux II en poche. Je monte la colline avec enthousiasme. Il fait chaud, il fait bon. Je crois eLascaux III en chantier, gigantesque !
Après une petite demie-heure d'avance, la visite commence. Avec le groupe d'une trentaine de personnes, on descends. Premiere salle de muséographie, éclairée à la lampe torche, la guide, dame âgée, ouvre la seconde porte. Re-musée !
Puis nous pénétrons dans la première salle reconstituée.
Le respect s'impose, elle est couverte de fresques: des aurochs énormes, taille réelle, des élaphes aux bois immenses, peut-être sont-ce des mégacéros, qui sait ?
Des gamins piaillent, une grotte sombre, on trouve pas forcément ça rassurant. Mais c'est un témoignage impréssionnant, l'Homme se contemple, avec 19 000 ans de décalage. A temps constellaire, ce n'est que poussière. Difficile pourtant de cerner notre parcours.
La deuxième salle est exiguë, puis tchao-bye-bye, un couloir, une porte, nous sortons du décors, remontons à la surface, merci bonsoir, le guide file par un petit chemin dans les bois de pin. Trente minutes, 10 euros pour rester là comme un con. C'est cher payé, mais indispensable.
Je retrouve le camping. Je galère a refabriquer un réchaud fiable, lentilles corail, tisane, lecture, dodo.
Balade, place pour Lascaux II en poche. Je monte la colline avec enthousiasme. Il fait chaud, il fait bon. Je crois eLascaux III en chantier, gigantesque !
Après une petite demie-heure d'avance, la visite commence. Avec le groupe d'une trentaine de personnes, on descends. Premiere salle de muséographie, éclairée à la lampe torche, la guide, dame âgée, ouvre la seconde porte. Re-musée !
Puis nous pénétrons dans la première salle reconstituée.
Le respect s'impose, elle est couverte de fresques: des aurochs énormes, taille réelle, des élaphes aux bois immenses, peut-être sont-ce des mégacéros, qui sait ?
Des gamins piaillent, une grotte sombre, on trouve pas forcément ça rassurant. Mais c'est un témoignage impréssionnant, l'Homme se contemple, avec 19 000 ans de décalage. A temps constellaire, ce n'est que poussière. Difficile pourtant de cerner notre parcours.
La deuxième salle est exiguë, puis tchao-bye-bye, un couloir, une porte, nous sortons du décors, remontons à la surface, merci bonsoir, le guide file par un petit chemin dans les bois de pin. Trente minutes, 10 euros pour rester là comme un con. C'est cher payé, mais indispensable.
Je retrouve le camping. Je galère a refabriquer un réchaud fiable, lentilles corail, tisane, lecture, dodo.