Les Pirashkis d’Ushguli sont exquis*...
... ou les tribulations de trois cyclotouristes (Marie, Dieter et Véronique), des plaines d’Arménie au Caucase de Géorgie.
3 vélos, 2 tentes, 8 sacoches, 1 remorque, 7 roues.
"Quand la route s'arrête, le voyage commence..." (dixit mon pote J.S.)
* Pour info : Ushguli est un village de Svanetie, une vallée du Caucase.
Les pirashkis sont des beignets de pommes de terre fourrés à la viande ou aux légumes. Ici en l’occurrence, ils étaient aux oignons.
Si les pirashkis d’Ushguli sont exquis, c’est juste pour la rime, car on en trouve de tout aussi bons ailleurs dans le pays ou dans toute l’Asie Centrale!
3 vélos, 2 tentes, 8 sacoches, 1 remorque, 7 roues.
"Quand la route s'arrête, le voyage commence..." (dixit mon pote J.S.)
* Pour info : Ushguli est un village de Svanetie, une vallée du Caucase.
Les pirashkis sont des beignets de pommes de terre fourrés à la viande ou aux légumes. Ici en l’occurrence, ils étaient aux oignons.
Si les pirashkis d’Ushguli sont exquis, c’est juste pour la rime, car on en trouve de tout aussi bons ailleurs dans le pays ou dans toute l’Asie Centrale!
MTB
travel bike
/
When : 7/30/22
Length : 43 days
Length : 43 days
Total distance :
1481km
Height difference :
+22818m /
-24080m
Alti min/max : 72m/3556m
Guidebook created by La Tribu
on 12 Oct 2022
updated on 24 Oct 2022
updated on 24 Oct 2022
Eco travel
Details :
Il faut avoir du temps et de la patience pour combiner les moyens de locomotion les plus écolos possibles.... mais ça doit pouvoir se faire!
Crush !
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-
Global view
Guidebook : 1-Arménie (updated : 13 Oct 2022)
Section distance :
636km
Height difference for this section :
+10503m /
-9864m
Section Alti min/max : 803m/3556m
Description :
Vous en avez assez, des plateaux repas devant la télé ? De l’éternel poulet-frites du dimanche midi ? du jambon-salade les autres jours ?
Alors si vous avez besoin d’Aventure, de parfum d’inconnu, si vous avez envie de senteurs exotiques, si vous voulez goûter le dépaysement, embarquez avec nous pour six semaines de cyclo-rando au cœur de l’Asie centrale, des plaines de l’Ararat aux montagnes du Grand Caucase, histoire de savourer tous ces beaux paysages, rudes et sauvages, d’aller goûter, entre autres, les pirashkis d’Ushguli, et de déguster chaque jour de ce voyage comme autant de pâtisseries gourmandes.
Alors si vous avez besoin d’Aventure, de parfum d’inconnu, si vous avez envie de senteurs exotiques, si vous voulez goûter le dépaysement, embarquez avec nous pour six semaines de cyclo-rando au cœur de l’Asie centrale, des plaines de l’Ararat aux montagnes du Grand Caucase, histoire de savourer tous ces beaux paysages, rudes et sauvages, d’aller goûter, entre autres, les pirashkis d’Ushguli, et de déguster chaque jour de ce voyage comme autant de pâtisseries gourmandes.
Report : 1-Arménie (updated : 13 Oct 2022)
Jeudi 28 juillet
Il y n’avait que deux voyageurs sur le quai de Veynes ce matin.
En gare de de Lyon Part-Dieu, c’était déjà la cohue devant les écrans d’affichage du trafic ferroviaire…!
Vendredi 29 juillet :
Journée empaquetage du vélo et derniers préparatifs, en attendant Marie, puis nous passons la fin d’après-midi à balader dans Paris.
Samedi 30 juillet :
Le Uber nous attend dès 07.00 pour nous amener à Charles de Gaulle, et c’est là que tout a commencé à partir en sucette….
1) les vélos n’avaient pas été enregistrés lors de la réservation. Sur le site de Lufthansa, il était pourtant bien indiqué que les vélos, sous réserve de respecter une certaine dimension, et de ne pas excéder 23 kg, étaient compris dans le prix du billet. C’est du moins comme ça qu’on l’avait compris. A priori, la compagnie Lufthansa ne le comprenait pas comme nous et on a dû s’acquitter du prix du vélo en sus, soit 80€. Ça a allégé notre compte en banque, mais pas nos bagages.
2) l’hôtesse d’embarquement a voulu vérifier que nos pneus étaient bien dégonflés. Pour Marie c’était pas compliqué : son vélo est sous housse. Pour moi, il a fallu défaire le carton, scotché hier avec amour. Évidemment, point de scotch pour refermer. Mais l’adhésif à étiquettes de la Lufthansa a fait l’affaire, il a l’air très résistant. Carrés, les teutons.
3) du coup, on a été appelées au micro (pas du tout discret) et on a embarqué à la bourre. Les hôtesses, témoins de nos déboires, se marraient franchement. Nous, beaucoup moins.
Au final le vol s’est bien passé, l’escale à Bruxelles fut un peu longue, mais nous sommes arrivées à bon port vers les 01.30 du matin pour apprendre que le vol de Dieter , le troisième larron, en provenance d’Istamboul, avait été retardé de 2 heures…. On en profite pour acheter une carte téléphonique (2700 AMD soit environ 6€), et visiter l’aéroport.
Dimanche 31 juillet : Le minibus, réservé à l'avance avec l'aide de Nina, la gérante du Envoy Hostel, nous amène à la guesthouse , où on s’écroule de fatigue.
Puis nous partons arpenter les rues de la capitale arménienne : Vernissage (LE marché aux puces de Yérévan, on y trouve de tout, tapis, peintures, bijoux, clés à molette (mais pas la numéro 15, celle dont on aurait eu besoin pour remonter nos pédales… celle de Dieter, il se l’est fait confisquer au contrôle des sacs à l’embarquement…!), le monument Cascade, avec son exposition d’art contemporain, le square Charles Aznavour, la place de la République entourée de beaux bâtiments en pierre rose…
Le thermomètre affiche 37 degrés…
Il y n’avait que deux voyageurs sur le quai de Veynes ce matin.
En gare de de Lyon Part-Dieu, c’était déjà la cohue devant les écrans d’affichage du trafic ferroviaire…!
Vendredi 29 juillet :
Journée empaquetage du vélo et derniers préparatifs, en attendant Marie, puis nous passons la fin d’après-midi à balader dans Paris.
Samedi 30 juillet :
Le Uber nous attend dès 07.00 pour nous amener à Charles de Gaulle, et c’est là que tout a commencé à partir en sucette….
1) les vélos n’avaient pas été enregistrés lors de la réservation. Sur le site de Lufthansa, il était pourtant bien indiqué que les vélos, sous réserve de respecter une certaine dimension, et de ne pas excéder 23 kg, étaient compris dans le prix du billet. C’est du moins comme ça qu’on l’avait compris. A priori, la compagnie Lufthansa ne le comprenait pas comme nous et on a dû s’acquitter du prix du vélo en sus, soit 80€. Ça a allégé notre compte en banque, mais pas nos bagages.
2) l’hôtesse d’embarquement a voulu vérifier que nos pneus étaient bien dégonflés. Pour Marie c’était pas compliqué : son vélo est sous housse. Pour moi, il a fallu défaire le carton, scotché hier avec amour. Évidemment, point de scotch pour refermer. Mais l’adhésif à étiquettes de la Lufthansa a fait l’affaire, il a l’air très résistant. Carrés, les teutons.
3) du coup, on a été appelées au micro (pas du tout discret) et on a embarqué à la bourre. Les hôtesses, témoins de nos déboires, se marraient franchement. Nous, beaucoup moins.
Au final le vol s’est bien passé, l’escale à Bruxelles fut un peu longue, mais nous sommes arrivées à bon port vers les 01.30 du matin pour apprendre que le vol de Dieter , le troisième larron, en provenance d’Istamboul, avait été retardé de 2 heures…. On en profite pour acheter une carte téléphonique (2700 AMD soit environ 6€), et visiter l’aéroport.
Dimanche 31 juillet : Le minibus, réservé à l'avance avec l'aide de Nina, la gérante du Envoy Hostel, nous amène à la guesthouse , où on s’écroule de fatigue.
Puis nous partons arpenter les rues de la capitale arménienne : Vernissage (LE marché aux puces de Yérévan, on y trouve de tout, tapis, peintures, bijoux, clés à molette (mais pas la numéro 15, celle dont on aurait eu besoin pour remonter nos pédales… celle de Dieter, il se l’est fait confisquer au contrôle des sacs à l’embarquement…!), le monument Cascade, avec son exposition d’art contemporain, le square Charles Aznavour, la place de la République entourée de beaux bâtiments en pierre rose…
Le thermomètre affiche 37 degrés…
Lundi 01 aout
Ce matin, Marie a bataillé une bonne partie de la journée sur internet pour ajouter nos vélos sur nos billets retour via le site de la Lufthansa. Sans succès…
Nous avons effectué nos premiers tours de roue dans la capitale, mélange de ville moderne et de banlieues un peu négligées, où la vie s’écoule tranquillement….
En visitant la mosquée bleue, un petit jeune homme haut comme trois pommes nous accoste : « vous êtes français? ».
Partis de Lans en Vercors une semaine plus tôt, lui, sa sœur et et ses parents ont traversé l’Italie, la Slovénie, la Bulgarie, la Turquie, et passent les « grandes vacances » entre Géorgie et Arménie. Si c’est vraiment les rencontres avec les locaux qui me plaisent dans les voyages, il faut bien avouer qu’il est toujours plaisant de discuter avec des compatriotes….
Ce matin, Marie a bataillé une bonne partie de la journée sur internet pour ajouter nos vélos sur nos billets retour via le site de la Lufthansa. Sans succès…
Nous avons effectué nos premiers tours de roue dans la capitale, mélange de ville moderne et de banlieues un peu négligées, où la vie s’écoule tranquillement….
En visitant la mosquée bleue, un petit jeune homme haut comme trois pommes nous accoste : « vous êtes français? ».
Partis de Lans en Vercors une semaine plus tôt, lui, sa sœur et et ses parents ont traversé l’Italie, la Slovénie, la Bulgarie, la Turquie, et passent les « grandes vacances » entre Géorgie et Arménie. Si c’est vraiment les rencontres avec les locaux qui me plaisent dans les voyages, il faut bien avouer qu’il est toujours plaisant de discuter avec des compatriotes….
Mardi 02 août
Départ en bus ce matin pour Abovyan (19 km). Nous somme l’attraction locale du bus n°259. Le chauffeur nous a d’abord fait les gros yeux, mais les voyageuses (toutes à l’avant, les patriarches étant regroupés à l’arrière) affichaient des mines complices et amusées, à nous voir occuper tout l’espace avec nos vélos!
Abovyan, le voyage commence! A 09.00, il fait déjà une chaleur écrasante. Petites routes, pistes…. Au détour d’un muret, un monsieur nous surprend alors que nous cueillons des abricots qui débordent sur le chemin. Aussitôt il nous invite pour un café, et le défilé des douceurs commence : café, mais pas que! Aussi des pastèques, melons, prunes, pêches, abricots, gâteaux…. Et même une bouteille de vin, mais là, on a refusé fermement. La communication se fait grâce à Google translate, mais aussi par téléphone avec une des filles de la famille, qui parle français, et également un ami qui habite à Marseille!
Ashok, le père, Anaïd, la mère, Tatev, la fille et son frère Sarkis, et Anny, la sœur. Gîte et camping, accueil +++. Bref, si vous passez par Akunk, n’hésitez pas, vous serez accueillis comme des rois! (Contact et adresse sur demande).
La route commence à monter sous un soleil impitoyable, et après 2 heures de pédalage, un abri providentiel nous offre une table et 3 sièges à l’ombre pour une pause casse-croûte et sieste bien appréciée.
Départ en bus ce matin pour Abovyan (19 km). Nous somme l’attraction locale du bus n°259. Le chauffeur nous a d’abord fait les gros yeux, mais les voyageuses (toutes à l’avant, les patriarches étant regroupés à l’arrière) affichaient des mines complices et amusées, à nous voir occuper tout l’espace avec nos vélos!
Abovyan, le voyage commence! A 09.00, il fait déjà une chaleur écrasante. Petites routes, pistes…. Au détour d’un muret, un monsieur nous surprend alors que nous cueillons des abricots qui débordent sur le chemin. Aussitôt il nous invite pour un café, et le défilé des douceurs commence : café, mais pas que! Aussi des pastèques, melons, prunes, pêches, abricots, gâteaux…. Et même une bouteille de vin, mais là, on a refusé fermement. La communication se fait grâce à Google translate, mais aussi par téléphone avec une des filles de la famille, qui parle français, et également un ami qui habite à Marseille!
Ashok, le père, Anaïd, la mère, Tatev, la fille et son frère Sarkis, et Anny, la sœur. Gîte et camping, accueil +++. Bref, si vous passez par Akunk, n’hésitez pas, vous serez accueillis comme des rois! (Contact et adresse sur demande).
La route commence à monter sous un soleil impitoyable, et après 2 heures de pédalage, un abri providentiel nous offre une table et 3 sièges à l’ombre pour une pause casse-croûte et sieste bien appréciée.
Enfin nous arrivons à Sveraberd, ou nous avons rendez-vous avec le 4x4 réservé depuis Yerevan. En attendant, une petite bière bien méritée ET fraîche pour Monsieur, un Coca frais pour ces dames. De quoi vous réconcilier avec la vie!!! La piste pour le lac Akna est vraiment raide et difficile, et même si elle n’est pas très longue, nous apprécions le transport en bétaillère.
Vélos et cyclistes sont mis à rude épreuve…! De temps en temps, le chauffeur sort la tête par la portière pour voir si on est toujours vivants… (souvenirs d’un trajet similaire sur les bords du lac Tonlé Sap au Laos…!)
Arrivés à destination, nous apprécions le paysage, c’est tout simplement magnifique. Et pour clôturer cette journée bien remplie, nous partageons avec le chauffeur et ses deux collègues un barbecue de foie et de viande bizarre. Pas du rumsteck, c’est sûr. Même pas le temps de se déclarer végétariennes, qu’on en a déjà plein l’assiette. Heureusement, Dieter est du genre affamé…! Pour accompagner, des légumes grillés : aubergines, tomates, poivrons (le piège) (avec Marie, on s’est fait avoir. On est loin des poivrons au four de Maman… c’est plutôt le genre qui fait pleurer et qui emporte la bouche!).
De notre côté, on a partagé avec eux riz et chips. On a poliment refusé la vodka, ou alors oui, mais juste une petite goutte, merci…!
Vélos et cyclistes sont mis à rude épreuve…! De temps en temps, le chauffeur sort la tête par la portière pour voir si on est toujours vivants… (souvenirs d’un trajet similaire sur les bords du lac Tonlé Sap au Laos…!)
Arrivés à destination, nous apprécions le paysage, c’est tout simplement magnifique. Et pour clôturer cette journée bien remplie, nous partageons avec le chauffeur et ses deux collègues un barbecue de foie et de viande bizarre. Pas du rumsteck, c’est sûr. Même pas le temps de se déclarer végétariennes, qu’on en a déjà plein l’assiette. Heureusement, Dieter est du genre affamé…! Pour accompagner, des légumes grillés : aubergines, tomates, poivrons (le piège) (avec Marie, on s’est fait avoir. On est loin des poivrons au four de Maman… c’est plutôt le genre qui fait pleurer et qui emporte la bouche!).
De notre côté, on a partagé avec eux riz et chips. On a poliment refusé la vodka, ou alors oui, mais juste une petite goutte, merci…!
Mercredi 03 août
La nuit ne fut pas si fraîche, malgré l’altitude relativement élevée du lac (3047m.). L’étape du jour s’avère laborieuse avec un dénivelée positif de 510m. Les pistes restent plus que discrète mais l’itinéraire général se faufile entre les sommets.
Les chiens en liberté (genre bergers d’Anatolie), nous font quelques frayeurs, heureusement le berger nous tire de ce mauvais pas et nous invite sous la yourte pour le café.
La barrière linguistique nous empêche d’échanger, c’est dommage… Nous comprenons néanmoins qu’ils ne sont pas arméniens, d’ailleurs ils n’en ont ni la langue (arménien ou russe) ni l’allure physique. Cette région montagneuse abrite une communauté de bergers yezidi, fière d’afficher ses différences, et ils nous le font bien comprendre.
La suite de la journée se déroule entre poussage et poussage, au milieu des éboulis de pierres volcaniques qui parsèment la prairie, (et qui mettent bien à mal vélos et cyclistes).
Après avoir posé les vélos (alt.:3253m.), nous continuons à pieds jusqu’au lac Azhdahak au pied du sommet du même nom (3598 m.), seul endroit où nous sommes susceptibles de trouver de l’eau pour ce soir. L’arrivée sur le bord du cratère est à couper le souffle.
Nous poursuivons jusqu’au sommet avant de rejoindre Marie qui est descendue directement au bord de l’eau, faire un brin de toilette.
La nuit ne fut pas si fraîche, malgré l’altitude relativement élevée du lac (3047m.). L’étape du jour s’avère laborieuse avec un dénivelée positif de 510m. Les pistes restent plus que discrète mais l’itinéraire général se faufile entre les sommets.
Les chiens en liberté (genre bergers d’Anatolie), nous font quelques frayeurs, heureusement le berger nous tire de ce mauvais pas et nous invite sous la yourte pour le café.
La barrière linguistique nous empêche d’échanger, c’est dommage… Nous comprenons néanmoins qu’ils ne sont pas arméniens, d’ailleurs ils n’en ont ni la langue (arménien ou russe) ni l’allure physique. Cette région montagneuse abrite une communauté de bergers yezidi, fière d’afficher ses différences, et ils nous le font bien comprendre.
La suite de la journée se déroule entre poussage et poussage, au milieu des éboulis de pierres volcaniques qui parsèment la prairie, (et qui mettent bien à mal vélos et cyclistes).
Après avoir posé les vélos (alt.:3253m.), nous continuons à pieds jusqu’au lac Azhdahak au pied du sommet du même nom (3598 m.), seul endroit où nous sommes susceptibles de trouver de l’eau pour ce soir. L’arrivée sur le bord du cratère est à couper le souffle.
Nous poursuivons jusqu’au sommet avant de rejoindre Marie qui est descendue directement au bord de l’eau, faire un brin de toilette.
Jeudi 4 août
Ce matin nous redescendons des montagnes, en traversant des paysages d’alpages, des troupeaux, des campements, et toujours ces chiens si impressionnants qu’ils me font exploser le rythme cardiaque rien qu’en les regardant.
Après 20 km de pistes caillouteuses nous retrouvons l’activité humaine : le bitume, les récoltes d’abricots en cagettes, les conducteurs qui nous encouragent joyeusement à grands coups de klaxon….
Ce matin nous redescendons des montagnes, en traversant des paysages d’alpages, des troupeaux, des campements, et toujours ces chiens si impressionnants qu’ils me font exploser le rythme cardiaque rien qu’en les regardant.
Après 20 km de pistes caillouteuses nous retrouvons l’activité humaine : le bitume, les récoltes d’abricots en cagettes, les conducteurs qui nous encouragent joyeusement à grands coups de klaxon….
Enfin, nous atteignons l’étape du jour, à Goght: le camping 3G’S, un vrai camping 3 étoiles, tenu par des hollandais, et conçu pour le bien être des voyageurs. Salle commune, cuisine, lave-linge, piscine, emplacements ombragés ….
On a hésité quant au programme de l’après midi, entre buller au bord de la piscine et activités culturelles, et nous avons repris les vélos pour monter visiter le monastère de Geghard, où des chapelles troglodytes ont été bâties dès le moyen âge. La chapelle principale remonte au XIIIe siècle, elle est adossée à la falaise, et l’ensemble religieux comprend également des cellules monacales, une chapelle funéraire, un mausolée, le tout en partie creusé dans le roc. On peut y admirer de nombreux khatchkar («pierre à croix ») au milieu des parois, ou des croix sculptées dans le rocher.
Les khatchkars sont la représentation de l’identité arménienne. Ces stèles rectangulaires sculptées de croix et de bas reliefs, véritables dentelles de pierre, parsèment toute la campagne arménienne, ou sont aussi rassemblés autour des églises.
Les autorités d’Azerbaïdjan ont bien essayé, dès 1990, de détruire les khatchkars présents sur leur territoire, comme pour effacer les traces de la présence arménienne. Mais les arméniens ont su conserver ces trésors, comme autant de témoins de leur identité nationale, désormais inscrits au patrimoine mondial immatériel de l’UNESO.
Vendredi 5 août
Ce matin, nous descendons visiter le monument de Garni, temple païen, dédié à Mithra, Dieu du soleil. Après la conversion des Arméniens au christianisme le temple devient une résidence d'été des rois. Près du temple on trouve des ruines (église, palais royal et surtout bains royaux du 3ème siècle, avec de beaux pavements en mosaïque multicolores et l'inscription mystérieuse en grec: «Nous avons travaillé sans rien recevoir». )
Implanté sur un éperon rocheux qui domine la vallée, le site est grandiose.
Ce matin, nous descendons visiter le monument de Garni, temple païen, dédié à Mithra, Dieu du soleil. Après la conversion des Arméniens au christianisme le temple devient une résidence d'été des rois. Près du temple on trouve des ruines (église, palais royal et surtout bains royaux du 3ème siècle, avec de beaux pavements en mosaïque multicolores et l'inscription mystérieuse en grec: «Nous avons travaillé sans rien recevoir». )
Implanté sur un éperon rocheux qui domine la vallée, le site est grandiose.
Au moment de remonter, je me rends compte que j’ai perdu mon sac à dos, avec mes papiers, mon passeport, mes pépettes…….
Acte II, scène III, le drame, les cris de désespoir, l’héroïne qui manque de s’évanouir, bref le meilleur des tragédies grecques.
Nous faisons le trajet en marche arrière, questionnant les 3-4 pharmacies et échoppes où nous nous sommes arrêtés, sans succès. Le pharmacien a même fait défiler les images de son système de surveillance vidéo.
Les locaux qui assistaient à la scène nous viennent en aide, ils ne parlent pas anglais, mon arménien moderne est très approximatif, bref j’ai laissé des petits papiers avec mes coordonnées à tout le monde, une guide locale s’est arrêtée pour jouer les traductrices, et mettre une alerte sur un site dédié au tourisme, bref, on finit par repartir, la mort dans l’âme, lorsque mon téléphone sonne. Un des gars cités plus haut m’explique, par l’intermédiaire d’une jeune fille qui parle aussi anglais et que j’ai alpagué dans la rue, que mon sac a été retrouvé et stocké dans une boutique. Du coup j’ai claqué une grosse bise à la demoiselle et j’ai filé retrouver mes sauveurs. Embrassades, photos, petit café (gourmand!) chez Ashok et Mélina, échange d’adresses e-mail et de comptes Instagram….ouf!
L’histoire finit bien et surtout, comme toutes les histoires arméniennes, ça s’est surtout fini par un café et des gâteaux!!!!
En fait, lors d’une pause, j’ai fait tomber mon sac à dos en démarrant. Le gérant de la boutique d’à coté, en trouvant ce sac devant son échoppe, l’a mis à l’abri à l’intérieur du magasin, a fermé boutique et est descendu en ville. Ce sont les voisins qui on remarqué mon sac bleu derrière la vitrine et qui m’ont appelée …..
Quelle aventure!!! (l’an dernier déjà j’avais oublié mon sac à dos dans un salon de thé….2x 50 km en stop et une belle frayeur!!!)
Mais comme dit Marie, si c’était trop facile, on s’en souviendrait pas…!
L’après midi se finit au bord de la piscine, et c’est très agréable!
Acte II, scène III, le drame, les cris de désespoir, l’héroïne qui manque de s’évanouir, bref le meilleur des tragédies grecques.
Nous faisons le trajet en marche arrière, questionnant les 3-4 pharmacies et échoppes où nous nous sommes arrêtés, sans succès. Le pharmacien a même fait défiler les images de son système de surveillance vidéo.
Les locaux qui assistaient à la scène nous viennent en aide, ils ne parlent pas anglais, mon arménien moderne est très approximatif, bref j’ai laissé des petits papiers avec mes coordonnées à tout le monde, une guide locale s’est arrêtée pour jouer les traductrices, et mettre une alerte sur un site dédié au tourisme, bref, on finit par repartir, la mort dans l’âme, lorsque mon téléphone sonne. Un des gars cités plus haut m’explique, par l’intermédiaire d’une jeune fille qui parle aussi anglais et que j’ai alpagué dans la rue, que mon sac a été retrouvé et stocké dans une boutique. Du coup j’ai claqué une grosse bise à la demoiselle et j’ai filé retrouver mes sauveurs. Embrassades, photos, petit café (gourmand!) chez Ashok et Mélina, échange d’adresses e-mail et de comptes Instagram….ouf!
L’histoire finit bien et surtout, comme toutes les histoires arméniennes, ça s’est surtout fini par un café et des gâteaux!!!!
En fait, lors d’une pause, j’ai fait tomber mon sac à dos en démarrant. Le gérant de la boutique d’à coté, en trouvant ce sac devant son échoppe, l’a mis à l’abri à l’intérieur du magasin, a fermé boutique et est descendu en ville. Ce sont les voisins qui on remarqué mon sac bleu derrière la vitrine et qui m’ont appelée …..
Quelle aventure!!! (l’an dernier déjà j’avais oublié mon sac à dos dans un salon de thé….2x 50 km en stop et une belle frayeur!!!)
Mais comme dit Marie, si c’était trop facile, on s’en souviendrait pas…!
L’après midi se finit au bord de la piscine, et c’est très agréable!
Samedi 06 août
Une belle étape encore aujourd’hui!
En quittant le camping nous sommes descendus le long de la rivière Azat qui coule en contrebas et qui se jette dans l’Araxe, frontière naturelle avec la Turquie.
Ainsi nous sommes passés devant un site naturel magnifique, appelé « symphony of stones », des orgues basaltiques magnifiques. Certaines sont même courbées en arc de cercle, bref c’est à couper le souffle. Bon, on en a un peu bavé pour remonter sur le plateau, mais ça valait le coup!
Une belle étape encore aujourd’hui!
En quittant le camping nous sommes descendus le long de la rivière Azat qui coule en contrebas et qui se jette dans l’Araxe, frontière naturelle avec la Turquie.
Ainsi nous sommes passés devant un site naturel magnifique, appelé « symphony of stones », des orgues basaltiques magnifiques. Certaines sont même courbées en arc de cercle, bref c’est à couper le souffle. Bon, on en a un peu bavé pour remonter sur le plateau, mais ça valait le coup!
Sur la piste, les chiens sont un vrai danger. Souvent utilisés pour garder les troupeaux, ils sont agressifs et courent après nos mollets tous crocs dehors. Lorsque leur maître est là, nous sommes à peu près rassurés (et encore…) mais rien que d’entendre leurs aboiements se rapprocher, notre rythme cardiaque s’emballe. Et même s’ils aboient plus fort qu’ils ne croquent, même si, par précaution, on met pied à terre avec le vélo entre nous et le chien, il n’empêche, ces rencontres sont toujours un gros coup de stress.
Un peu plus loin, nous avons croisé un couple de français, Christophe et Pascale, qui parcourent le continent européen et asiatique depuis… six ans!!! (Avec juste quelques interruptions pour cause de Covid). Évidemment, on a papoté, et écouté avidement leurs tuyaux et conseils d’itinéraire! Ce fut vraiment un beau moment de partage.
C’est la pleine saison des fruits, les vergers débordent : pêches, amandes, poires, prunes….
Lors des haltes, on nous offre le café, toujours accompagné de petits gâteaux, bonbons, et fruits. Nous repartons avec des pêches grosses comme des melons. C’est l’hospitalité arménienne, et qu’importe si les mots nous manquent, les regards et les accolades traduisent notre reconnaissance devant ces gens si généreux.
C’est la pleine saison des fruits, les vergers débordent : pêches, amandes, poires, prunes….
Lors des haltes, on nous offre le café, toujours accompagné de petits gâteaux, bonbons, et fruits. Nous repartons avec des pêches grosses comme des melons. C’est l’hospitalité arménienne, et qu’importe si les mots nous manquent, les regards et les accolades traduisent notre reconnaissance devant ces gens si généreux.
En fin d’après-midi, et après avoir buté sur des barbelés et un poste militaire le long du no man’s land avec la Turquie, qui nous ont obligés à un gros détour, nous sommes arrivés au monastère de Khor Virap, quasiment pour le coucher de soleil. La vue depuis le bivouac embrasse en un coup d’œil le monastère sur sa colline, le soleil couchant, et les Monts Ararat, le petit et le grand. Et nos tentes, aux premières loges pour admirer le spectacle. On est pile poil DANS la carte postale.
Le temps de sortir l’appareil photo, nous tombions sous les assauts des escadrilles de moustiques en rangs serrés. On a rendu les armes et plongé dans la tente. Sauf Dieter qui a préféré coucher dehors, à la belle étoile. Peuchère, je sais pas dans quel état on va le récupérer demain…!
Le temps de sortir l’appareil photo, nous tombions sous les assauts des escadrilles de moustiques en rangs serrés. On a rendu les armes et plongé dans la tente. Sauf Dieter qui a préféré coucher dehors, à la belle étoile. Peuchère, je sais pas dans quel état on va le récupérer demain…!
Dimanche 07 août
Nous effectuons ce matin une jolie visite au monastère de Khor Virap avant de reprendre la route vers le sud. C'était déjà magnifique hier soir au soleil couchant, ça l'est tout autant ce matin.
De retour sur nos vélos, et sur un malentendu, nous nous sommes retrouvés sur l’autoroute…. Nous essayons en vain de faire du stop pour nous avancer un peu et éviter la grosse chaleur, mais il n'y a sur la route que des voitures, des petites Lada sans âge, des camions de travaux routiers ou des minibus de touristes.
Arrivés à Yeraskh, nous nous posons un peu pour le casse-croute après 30 km de grosse route et de tentatives d’auto-stop infructueuses.
Une petite gargote nous propose de délicieux Shaormas (wrap de viande, crème, oignons…) et des Pirashkis (beignet fourrés à la pomme de terre)
J’essaye en vain de négocier (merci Google traduction!) un trajet en van ou en camion (je suis têtue…), toujours en vain…. lorsqu’un jeune (parlant anglais!) me propose son aide. Ouf! Après plusieurs tentatives, il nous dégote un véhicule type break, sans âge. On a calé les 3 vélos et la remorque sur la galerie de toit, les sacoches à l’arrière, entre une demi banquette et une machine à laver. Marie s’est installée, telle une Cléopatre sur son divan, sur les sacoches et les bouteilles de gaz qui servent à faire tourner le moteur de la voiture. Dans une de mes sacoches il y a un pot d’1/2 kg de yaourt bulgare, je me demande à quoi ça va ressembler à l’arrivée…
A un moment donné, le conducteur a demandé à Dieter de refermer le capot qui s’ouvrait. Pendant ce temps, il gardait le pied sur l’accélérateur pour ne pas caler….
Radio à fond avec les derniers tubes arméniens à la mode, nous avons parcouru les 50 km et 990 m de D+ qui nous séparent de Areni où nous allons reprendre notre itinéraire….
Lorsque le jeune homme nous dépose à Areni, et avant de reprendre sa route, le voilà qui sort un marteau et…. resserre sa roue avant…!!!
Nous effectuons ce matin une jolie visite au monastère de Khor Virap avant de reprendre la route vers le sud. C'était déjà magnifique hier soir au soleil couchant, ça l'est tout autant ce matin.
De retour sur nos vélos, et sur un malentendu, nous nous sommes retrouvés sur l’autoroute…. Nous essayons en vain de faire du stop pour nous avancer un peu et éviter la grosse chaleur, mais il n'y a sur la route que des voitures, des petites Lada sans âge, des camions de travaux routiers ou des minibus de touristes.
Arrivés à Yeraskh, nous nous posons un peu pour le casse-croute après 30 km de grosse route et de tentatives d’auto-stop infructueuses.
Une petite gargote nous propose de délicieux Shaormas (wrap de viande, crème, oignons…) et des Pirashkis (beignet fourrés à la pomme de terre)
J’essaye en vain de négocier (merci Google traduction!) un trajet en van ou en camion (je suis têtue…), toujours en vain…. lorsqu’un jeune (parlant anglais!) me propose son aide. Ouf! Après plusieurs tentatives, il nous dégote un véhicule type break, sans âge. On a calé les 3 vélos et la remorque sur la galerie de toit, les sacoches à l’arrière, entre une demi banquette et une machine à laver. Marie s’est installée, telle une Cléopatre sur son divan, sur les sacoches et les bouteilles de gaz qui servent à faire tourner le moteur de la voiture. Dans une de mes sacoches il y a un pot d’1/2 kg de yaourt bulgare, je me demande à quoi ça va ressembler à l’arrivée…
A un moment donné, le conducteur a demandé à Dieter de refermer le capot qui s’ouvrait. Pendant ce temps, il gardait le pied sur l’accélérateur pour ne pas caler….
Radio à fond avec les derniers tubes arméniens à la mode, nous avons parcouru les 50 km et 990 m de D+ qui nous séparent de Areni où nous allons reprendre notre itinéraire….
Lorsque le jeune homme nous dépose à Areni, et avant de reprendre sa route, le voilà qui sort un marteau et…. resserre sa roue avant…!!!
Avec Marie, nous entreprenons de monter jusqu’au monastère de Noravank (8km, D+ 410m). La route serpente dans des gorges aux parois abruptes, c’est très beau (et très dur!!!). Après une heure d’efforts intenses, nous touchons au but. Le monastère de Noravank est perché sur un piton au milieu des montagnes, c’est magnifique. Il n’y a pas à dire : les arméniens ont le chic pour construire leurs monastères dans des lieux photogéniques ! Les locaux ne s’y trompent pas : c’est dans des sites comme celui-ci qu’ils viennent se marier ! La cérémonie est finie, c’est le moment des photos. Je ne sais pas si nous serons sur les images, mais c’est sûr qu’avec nos mines transpirantes, et nos t-shirts poussiéreux, on va faire tâche parmi ces élégantes en crinolines, et souliers à talons hauts…!
Lorsque nous repartons, deux popes sortent de l’église, avec leur barbe et leur tunique noire.
La descente sera beaucoup plus rapide, il ne nous reste plus qu’à rouler 11 km pour atteindre le Crossway camping, ses arbres, sa pelouse, ses bungalows sur pilotis, son espace vie très convivial et sa piscine. Et ce soir, c’est BBQ : ici, ça veut dire wrap de petits morceaux de viandes, oignons, salade, ketchup…. Un régal!
Lorsque nous repartons, deux popes sortent de l’église, avec leur barbe et leur tunique noire.
La descente sera beaucoup plus rapide, il ne nous reste plus qu’à rouler 11 km pour atteindre le Crossway camping, ses arbres, sa pelouse, ses bungalows sur pilotis, son espace vie très convivial et sa piscine. Et ce soir, c’est BBQ : ici, ça veut dire wrap de petits morceaux de viandes, oignons, salade, ketchup…. Un régal!
Lundi 08 août
Une rude épreuve nous attend ce matin : l’ascension du col Selim Pass, qui va nous permettre de basculer sur le lac Sevan, véritable mer intérieure avec ses 85 km dans sa plus grande longueur, et il faut compter 300 km pour en faire le tour.
Nous commençons la montée douuucement, car nous avons 30 km à parcourir, et… 1400 m de dénivelée!
Peu à peu, nous laissons la chaleur derrière nous. Les derniers kilomètres jusqu'au Caravansérail sont vraiment difficiles, car lorsque le vent se calme, le soleil brûle encore.
Au détour d'un virage, Un gars propose à la vente des pots de miel. Avec son camion, il a nous fait penser au héros de “into the wild” (il a pris un coup de vieux!!!!)
Du coup, il nous propose un “abricot”, qui s’avère être en fait un verre de gnôle d’abricot, on a trinqué a l’amitié franco-arménienne et avalé cul sec. Au deuxième verre ça commençait à brûler le gosier. Du coup, et avant d'avoir à terminer la bouteille, on est vite reparties, et on a terminé les derniers kilomètres jusqu’au Caravansérail (Alt 234 avec des relents d’alcool à chaque soubresaut de la route.
Le bâtiment est tellement inhabituel que nous décidons d’y passer la nuit. Un long bâtiment en pierre, avec de part et d’autre sur toute la longueur, les stalles et mangeoires pour les chevaux des voyageurs. Et les murs sont noirs noirs des couches de suie de toutes les bougies et feux de bois qui ont brûlé ici depuis des générations.
Peu après, une petite famille suisse arrive avec un tandem Hase (tandem avec un cycliste en position normale et le cycliste de devant en position assise), et un vélo d’enfant accroché par un système follow-me (mais ils ont quand même l’assistance électrique!).
Ils sont sur les routes depuis 13 mois!!!! Décidément, nous sommes sur un itinéraire de passage de Cyclorandonneurs!!!!
Et alors que Dieter préparait la salade et le riz du soir, une famille arménienne a débarqué, avec le dîner. Ils étaient déjà passablement gais. Aussitôt ils nous ont invités à partager leur repas, et vas-y que je te donne une tranche de pastèque, et encore un morceau de viande, et il faut trinquer à la vodka, et "MARIE! un p'tit verre!" (à prononcer sur le ton “garde à vous!”), et vas-y pour un selfie, et prends encore une tranche de melon, et vas-y que j’appelle mon cousin au téléphone, il parle un peu anglais, etc etc…
Quand ENFIN ils sont partis on était rôties…. Et on est passé à table pour notre repas à nous.
Quelle soirée!
Pourvu qu’il n’y ait pas encore une famille comme ça qui débarque…!!!
Prudents, la famille suisse et Dieter ont assisté à la scène… de loin!
C’est après qu’il a commencé à pleuvoir, et ça a duré toute la nuit. Et là, on était bien contents d’être à l’abri!!!
Une rude épreuve nous attend ce matin : l’ascension du col Selim Pass, qui va nous permettre de basculer sur le lac Sevan, véritable mer intérieure avec ses 85 km dans sa plus grande longueur, et il faut compter 300 km pour en faire le tour.
Nous commençons la montée douuucement, car nous avons 30 km à parcourir, et… 1400 m de dénivelée!
Peu à peu, nous laissons la chaleur derrière nous. Les derniers kilomètres jusqu'au Caravansérail sont vraiment difficiles, car lorsque le vent se calme, le soleil brûle encore.
Au détour d'un virage, Un gars propose à la vente des pots de miel. Avec son camion, il a nous fait penser au héros de “into the wild” (il a pris un coup de vieux!!!!)
Du coup, il nous propose un “abricot”, qui s’avère être en fait un verre de gnôle d’abricot, on a trinqué a l’amitié franco-arménienne et avalé cul sec. Au deuxième verre ça commençait à brûler le gosier. Du coup, et avant d'avoir à terminer la bouteille, on est vite reparties, et on a terminé les derniers kilomètres jusqu’au Caravansérail (Alt 234 avec des relents d’alcool à chaque soubresaut de la route.
Le bâtiment est tellement inhabituel que nous décidons d’y passer la nuit. Un long bâtiment en pierre, avec de part et d’autre sur toute la longueur, les stalles et mangeoires pour les chevaux des voyageurs. Et les murs sont noirs noirs des couches de suie de toutes les bougies et feux de bois qui ont brûlé ici depuis des générations.
Peu après, une petite famille suisse arrive avec un tandem Hase (tandem avec un cycliste en position normale et le cycliste de devant en position assise), et un vélo d’enfant accroché par un système follow-me (mais ils ont quand même l’assistance électrique!).
Ils sont sur les routes depuis 13 mois!!!! Décidément, nous sommes sur un itinéraire de passage de Cyclorandonneurs!!!!
Et alors que Dieter préparait la salade et le riz du soir, une famille arménienne a débarqué, avec le dîner. Ils étaient déjà passablement gais. Aussitôt ils nous ont invités à partager leur repas, et vas-y que je te donne une tranche de pastèque, et encore un morceau de viande, et il faut trinquer à la vodka, et "MARIE! un p'tit verre!" (à prononcer sur le ton “garde à vous!”), et vas-y pour un selfie, et prends encore une tranche de melon, et vas-y que j’appelle mon cousin au téléphone, il parle un peu anglais, etc etc…
Quand ENFIN ils sont partis on était rôties…. Et on est passé à table pour notre repas à nous.
Quelle soirée!
Pourvu qu’il n’y ait pas encore une famille comme ça qui débarque…!!!
Prudents, la famille suisse et Dieter ont assisté à la scène… de loin!
C’est après qu’il a commencé à pleuvoir, et ça a duré toute la nuit. Et là, on était bien contents d’être à l’abri!!!
Mardi 09 août
Le ciel dégagé ce matin nous rassure, la nuit ayant été bien bien humide. Les deux virages qui nous séparent du col sont vite avalés et la piste qui s’étire devant nous descend jusqu’au bord du lac Sevan, malgré 2-3 petites côtes. La lumière joue avec le blond des blés coupés, sur le bleu du lac en arrière-plan sur notre gauche, tandis que les sommets à notre droite se couvrent de gros nuages noirs.
Nous apprécions la dimension horizontale de la piste, les pourcentages sont au repos et c’est bien agréable.
En fin d’après-midi nous arrivons dans un des derniers villages de la rive méridionale du lac, il est temps de trouver un bivouac. Et alors que nous réfléchissons à la situation, deux dames nous regardent attentivement derrière le grillage d’un jardin. Ni une ni deux, nous leur demandons si nous pouvons poser nos tentes dans un coin du potager. Il faut poser la question au patriarche… en moins de deux minutes, une dizaine de personnes nous entoure, tous parlant arménien. Finalement on appelle Raphaël, 12 ans, le petit fils, qui parle anglais. Nous sommes sauvés!
Oui bien sûr nous pouvons planter la tente là - mais venez donc plutôt dormir à la maison - non, non, merci beaucoup mais dans le jardin ça sera très bien - ok, mais venez prendre le café - d’accord mais un tout petit peu - évidemment avec le café, il y a les petits gâteaux, les noix marinées, les chocolats, etc etc…
Bref, après avoir planté les tentes sous l’œil attentif de toute la famille, nous préparons notre repas (omelette et salade tomates-concombres) devant la moitié du village. Avant qu’on ait le temps de dire ouf, nous avons dans les bras un bocal de yaourt, 3 concombres, un sac de lavash (des grosses crêpes de pain grandes comme un demi drap de bain), et un morceau de fromage tout frais.
La grand-mère s’installe juste derrière nous pour nous regarder manger, son arrière petit-fils dans les bras. Mais rien à faire, elle ne voudra rien de ce que nous lui proposerons. Finalement, au moment de rentrer dans nos duvets, elle rentrera dans sa maison. Ouf! Pour un peu on aurait cru qu’elle allait monter la garde devant les tentes toute la nuit…!
Le ciel dégagé ce matin nous rassure, la nuit ayant été bien bien humide. Les deux virages qui nous séparent du col sont vite avalés et la piste qui s’étire devant nous descend jusqu’au bord du lac Sevan, malgré 2-3 petites côtes. La lumière joue avec le blond des blés coupés, sur le bleu du lac en arrière-plan sur notre gauche, tandis que les sommets à notre droite se couvrent de gros nuages noirs.
Nous apprécions la dimension horizontale de la piste, les pourcentages sont au repos et c’est bien agréable.
En fin d’après-midi nous arrivons dans un des derniers villages de la rive méridionale du lac, il est temps de trouver un bivouac. Et alors que nous réfléchissons à la situation, deux dames nous regardent attentivement derrière le grillage d’un jardin. Ni une ni deux, nous leur demandons si nous pouvons poser nos tentes dans un coin du potager. Il faut poser la question au patriarche… en moins de deux minutes, une dizaine de personnes nous entoure, tous parlant arménien. Finalement on appelle Raphaël, 12 ans, le petit fils, qui parle anglais. Nous sommes sauvés!
Oui bien sûr nous pouvons planter la tente là - mais venez donc plutôt dormir à la maison - non, non, merci beaucoup mais dans le jardin ça sera très bien - ok, mais venez prendre le café - d’accord mais un tout petit peu - évidemment avec le café, il y a les petits gâteaux, les noix marinées, les chocolats, etc etc…
Bref, après avoir planté les tentes sous l’œil attentif de toute la famille, nous préparons notre repas (omelette et salade tomates-concombres) devant la moitié du village. Avant qu’on ait le temps de dire ouf, nous avons dans les bras un bocal de yaourt, 3 concombres, un sac de lavash (des grosses crêpes de pain grandes comme un demi drap de bain), et un morceau de fromage tout frais.
La grand-mère s’installe juste derrière nous pour nous regarder manger, son arrière petit-fils dans les bras. Mais rien à faire, elle ne voudra rien de ce que nous lui proposerons. Finalement, au moment de rentrer dans nos duvets, elle rentrera dans sa maison. Ouf! Pour un peu on aurait cru qu’elle allait monter la garde devant les tentes toute la nuit…!
Mercredi 10 août
Étape maritime aujourd’hui! Nous avons contourné le lac Sevan par sa rive orientale, très sauvage. Les paysages étaient tout simplement magnifiques, entre les montagnes en arrière-plan (qui nous séparent de l’Azerbaïdjan), les champs de blé fauchés, les pinèdes…. Une symphonie de couleurs!
Des maisons inachevées blotties dans la pinède nous rappellent cependant que cette région n’a pas toujours été un havre de tranquillité: le lac a fait l’objet de convoitises dès les années 1920, où l’eau a été utilisée de façon anarchique pour l’irrigation des plaines en aval. Le niveau du lac a alors diminué de façon drastique, et dans les années 1960, un programme a été mis en place pour en remonter la côte, ce qui a menacé les constructions en cours à l’époque. Elles n’ont jamais été habitées, et sont tombées à l’abandon.
Nous avons roulé toute la journée à plat (je parle du terrain! Pas des pneus…!), et ça fait du bien!
Étape maritime aujourd’hui! Nous avons contourné le lac Sevan par sa rive orientale, très sauvage. Les paysages étaient tout simplement magnifiques, entre les montagnes en arrière-plan (qui nous séparent de l’Azerbaïdjan), les champs de blé fauchés, les pinèdes…. Une symphonie de couleurs!
Des maisons inachevées blotties dans la pinède nous rappellent cependant que cette région n’a pas toujours été un havre de tranquillité: le lac a fait l’objet de convoitises dès les années 1920, où l’eau a été utilisée de façon anarchique pour l’irrigation des plaines en aval. Le niveau du lac a alors diminué de façon drastique, et dans les années 1960, un programme a été mis en place pour en remonter la côte, ce qui a menacé les constructions en cours à l’époque. Elles n’ont jamais été habitées, et sont tombées à l’abandon.
Nous avons roulé toute la journée à plat (je parle du terrain! Pas des pneus…!), et ça fait du bien!
En milieu d’après-midi, nous nous sommes posés au dans au Armenian Camp, financé par des allemands (à moins que ce ne soient des belges?) et dont les recettes sont redistribuées aux œuvres sociales arméniennes.
La déco du camping est surprenante, mais l’endroit est très sympa. Non loin est exposé un bateau construit par des artisans selon les plans historiques d’un bateau de commerce arménien, le Guiliguia (13 ème siècle) et qui a navigué 3 ans entre Europe et Asie
(pour en savoir plus : http://www.ayasclub.com/httpdocs/french/indexfr.html)
Et pour clore cette belle journée, un petit bain s’impose!
La déco du camping est surprenante, mais l’endroit est très sympa. Non loin est exposé un bateau construit par des artisans selon les plans historiques d’un bateau de commerce arménien, le Guiliguia (13 ème siècle) et qui a navigué 3 ans entre Europe et Asie
(pour en savoir plus : http://www.ayasclub.com/httpdocs/french/indexfr.html)
Et pour clore cette belle journée, un petit bain s’impose!
Jeudi 11 août 2022
Nous quittons enfin la grosse route pour la piste et laissons le lac derrière nous pour nous enfoncer dans les collines, en direction de la “petite suisse”. Les montagnes verdoyantes, les vaches dans les prés, nous font oublier la chaleur des jours passés. Le ciel bas, et la température en chute libre nous font sortir les vestes oubliées au fin fond des sacoches…
Après une longue descente et une pause casse-croute locale (des shaourmas délicieux), nous retrouvons Dieter qui s’est avancé sur l’itinéraire, et nous remontons ensemble vers Gosh et ses monastères.
Le site a été fondé au XIIe siècle par Mkhitar Gosh, théologien et juriste arménien ; D’après le catholicos, le but était de rassembler les 3 religions juive, chrétienne et musulmane. Des inscriptions en ce sens auraient été retrouvées gravées dans la pierre.
Ce fut un centre très actif à cette époque, même si maintenant le site semble tout petit.
Nous quittons enfin la grosse route pour la piste et laissons le lac derrière nous pour nous enfoncer dans les collines, en direction de la “petite suisse”. Les montagnes verdoyantes, les vaches dans les prés, nous font oublier la chaleur des jours passés. Le ciel bas, et la température en chute libre nous font sortir les vestes oubliées au fin fond des sacoches…
Après une longue descente et une pause casse-croute locale (des shaourmas délicieux), nous retrouvons Dieter qui s’est avancé sur l’itinéraire, et nous remontons ensemble vers Gosh et ses monastères.
Le site a été fondé au XIIe siècle par Mkhitar Gosh, théologien et juriste arménien ; D’après le catholicos, le but était de rassembler les 3 religions juive, chrétienne et musulmane. Des inscriptions en ce sens auraient été retrouvées gravées dans la pierre.
Ce fut un centre très actif à cette époque, même si maintenant le site semble tout petit.
Vendredi 12 août
Nous sommes maintenant en plein dans l’Arménie du Nord, ça se voit à la végétation : finies les collines arides et les herbes maigres des étendues arides, nous roulons maintenant dans des paysages de forêts (essentiellement des feuillus), où coulent des rivières. On apprécie la petite laine dans les descentes!
Encore un monastère ce matin! Celui de Haghartsin. C’est plus ou moins sur notre chemin, il n’y a qu’un détour de 6 km pour 390 m. de dénivelée…. Ça se mérite!!!
La route serpente en pleine forêt, le long d’une rivière sans doute poissonneuse, puisque de nombreux abris avec tables, bancs et cheminée permettent aux pêcheurs de griller leurs poissons, ou aux familles de venir passer un moment de détente autour d’un barbecue, dans la fraîcheur des montagnes.
Enfin nous arrivons au but, au prix d’un gros effort et de gros pourcentages. Le site est très agréable, au milieu des bois. St Grégoire, le premier des catholiques d’Arménie (il a vécu dans les années 300), est la star du lieu. Plusieurs petites chapelles sont adossées à la principale, qui date du Xe siècle. En discutant avec le Catholicos, nous apprenons que toutes les inscriptions à l’entrée de chaque chapelle, représentent les noms des donateurs. Et s’il fait si sombre, si les ouvertures sont si petites, c’est pour garder la chaleur dans le bâtiment.
Et ce soir, nous arrivons à Dilijan, et nous faisons étape chez Nina’s Guesthouse , qui fait « camping » (un bout de pelouse dans le jardin!)(et il a fallu insister pour avoir accès à la douche!!!) et guesthouse, dans la ville de Dillijan. Nous allons y rester 2 nuits, le temps de se refaire une santé!
Nous sommes maintenant en plein dans l’Arménie du Nord, ça se voit à la végétation : finies les collines arides et les herbes maigres des étendues arides, nous roulons maintenant dans des paysages de forêts (essentiellement des feuillus), où coulent des rivières. On apprécie la petite laine dans les descentes!
Encore un monastère ce matin! Celui de Haghartsin. C’est plus ou moins sur notre chemin, il n’y a qu’un détour de 6 km pour 390 m. de dénivelée…. Ça se mérite!!!
La route serpente en pleine forêt, le long d’une rivière sans doute poissonneuse, puisque de nombreux abris avec tables, bancs et cheminée permettent aux pêcheurs de griller leurs poissons, ou aux familles de venir passer un moment de détente autour d’un barbecue, dans la fraîcheur des montagnes.
Enfin nous arrivons au but, au prix d’un gros effort et de gros pourcentages. Le site est très agréable, au milieu des bois. St Grégoire, le premier des catholiques d’Arménie (il a vécu dans les années 300), est la star du lieu. Plusieurs petites chapelles sont adossées à la principale, qui date du Xe siècle. En discutant avec le Catholicos, nous apprenons que toutes les inscriptions à l’entrée de chaque chapelle, représentent les noms des donateurs. Et s’il fait si sombre, si les ouvertures sont si petites, c’est pour garder la chaleur dans le bâtiment.
Et ce soir, nous arrivons à Dilijan, et nous faisons étape chez Nina’s Guesthouse , qui fait « camping » (un bout de pelouse dans le jardin!)(et il a fallu insister pour avoir accès à la douche!!!) et guesthouse, dans la ville de Dillijan. Nous allons y rester 2 nuits, le temps de se refaire une santé!
Samedi 13 août
Eh bé, pour une journée de repos ce fut une journée bien remplie!
La matinée a été occupée en courses diverses de recomplètements et de réparations (un boulon à remplacer sur le porte-bagages de Marie, de l'essence pour le réchaud, quelques courses...).
Puis nous visitons le musée des traditions, avec des objets, des textes, des tapis, des photos d’époque.
Le midi, nous testons les recettes locales : Katchapuri (pain brioché + œufs , spécialité géorgienne), brochettes d’agneau, kebab, et Summer Kebab (légumes grillés)
Eh bé, pour une journée de repos ce fut une journée bien remplie!
La matinée a été occupée en courses diverses de recomplètements et de réparations (un boulon à remplacer sur le porte-bagages de Marie, de l'essence pour le réchaud, quelques courses...).
Puis nous visitons le musée des traditions, avec des objets, des textes, des tapis, des photos d’époque.
Le midi, nous testons les recettes locales : Katchapuri (pain brioché + œufs , spécialité géorgienne), brochettes d’agneau, kebab, et Summer Kebab (légumes grillés)
Nous remontons ensuite sur les vélos pour aller en forêt voir un monastère resté "dans son jus" : le monastère de Matosavank, au cœur d’une belle forêt de feuillus. A moitié en ruine, il abrite de très beaux khachkars, et les mousses et herbes folles qui ont envahi ses vieilles pierres lui confèrent un caractère romantique et mystérieux indéniable.
Dimanche 14 août
La gérante de Nina guesthouse nous a dégoté hier un véhicule pour nous avancer sur la route (grosse route nationale bien roulante et pas trop de petites routes secondaires) et nous déposer à Spitak. Les vélos sont chargés sur la galerie de toit, les bagages dans le coffre, à côté des bonbonnes de gaz.
Peu à peu les forêts laissent à nouveau la place aux prairies alpines.
Nous arrivons à Spitak à l’heure du déjeuner, et le temps de faire quelques courses nous voilà à nouveau sur les vélos.
La gérante de Nina guesthouse nous a dégoté hier un véhicule pour nous avancer sur la route (grosse route nationale bien roulante et pas trop de petites routes secondaires) et nous déposer à Spitak. Les vélos sont chargés sur la galerie de toit, les bagages dans le coffre, à côté des bonbonnes de gaz.
Peu à peu les forêts laissent à nouveau la place aux prairies alpines.
Nous arrivons à Spitak à l’heure du déjeuner, et le temps de faire quelques courses nous voilà à nouveau sur les vélos.
Le long de la route, nous assistons à un incendie qui a déjà ravagé une bonne partie des herbes sèches sur le flanc de la montagne…. Un camion de pompier est sur place, mais semble impuissant face à l’ampleur de la situation….
Nous arrivons enfin au pied de la piste qui doit nous mener à une jolie cascade. Il reste 11 km de montée, c’est un peu laborieux et nécessite de nombreuses pauses. Deux véhicules s’arrêtent à notre hauteur pour refroidir le moteur. Enfin nous touchons au but, mais nous ne sommes pas les seuls!!! L’endroit est magnifique mais hélas parsemé de bordilles…. Après un petit bain de décrassage, nous trouvons un coin sympa, un peu à l’écart, pour planter le bivouac. L’emplacement est chouette, et là, nous sommes seuls!
Nous arrivons enfin au pied de la piste qui doit nous mener à une jolie cascade. Il reste 11 km de montée, c’est un peu laborieux et nécessite de nombreuses pauses. Deux véhicules s’arrêtent à notre hauteur pour refroidir le moteur. Enfin nous touchons au but, mais nous ne sommes pas les seuls!!! L’endroit est magnifique mais hélas parsemé de bordilles…. Après un petit bain de décrassage, nous trouvons un coin sympa, un peu à l’écart, pour planter le bivouac. L’emplacement est chouette, et là, nous sommes seuls!
Lundi 15 août
La piste qui longe la rivière et passe par des petits lacs est tout simplement sublime, bien roulante, agréable, nous avançons facilement. En milieu de journée, nous retrouvons la route (et le vent de face!!!), c’est moins sympa.
Lorsque enfin nous quittons la route, il nous reste 14 km avant d’arriver à notre lieu de bivouac, le lac Arpi. 14 km d’enchantement, le sentiment d’être à notre place, en harmonie avec la nature. Le temps et l’espace s’accordent, tout n’est que rondeur et harmonie, tout est à sa place.
Les paysans gardent les vaches, ramassent les foins, fauchent les herbes hautes à la faux à main, quelquefois au rotofil.
Nous arrivons enfin au lac Arpi.
Là aussi, un gros coup de cœur pour ce bivouac en bord de lac. Le vent se calme en soirée, le coucher de soleil et les reflets sur l’eau clôturent en beauté cette journée, une des plus belles depuis le début du voyage.
La piste qui longe la rivière et passe par des petits lacs est tout simplement sublime, bien roulante, agréable, nous avançons facilement. En milieu de journée, nous retrouvons la route (et le vent de face!!!), c’est moins sympa.
Lorsque enfin nous quittons la route, il nous reste 14 km avant d’arriver à notre lieu de bivouac, le lac Arpi. 14 km d’enchantement, le sentiment d’être à notre place, en harmonie avec la nature. Le temps et l’espace s’accordent, tout n’est que rondeur et harmonie, tout est à sa place.
Les paysans gardent les vaches, ramassent les foins, fauchent les herbes hautes à la faux à main, quelquefois au rotofil.
Nous arrivons enfin au lac Arpi.
Là aussi, un gros coup de cœur pour ce bivouac en bord de lac. Le vent se calme en soirée, le coucher de soleil et les reflets sur l’eau clôturent en beauté cette journée, une des plus belles depuis le début du voyage.