Mercantrek - randonnée entre Mercantour et haute Ubaye
(réalisé)
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9 jours de randonnée dans le nord du Mercantour et en haute Ubaye. Du bon temps, en amoureux, à travers des montagnes préservées. Et en plus, c'est pas loin de chez nous, pourquoi se priver ?
randonnée/trek
Quand : 08/08/2020
Durée : 9 jours
Durée : 9 jours
Distance globale :
150km
Dénivelées :
+9222m /
-9643m
Alti min/max : 1063m/2896m
Carnet publié par Anthony
le 05 août 2020
modifié le 14 avr. 2021
modifié le 14 avr. 2021
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en
bus
Précisions :
Le bus Gap-Barcelonnette permet de se rendre en Ubaye pour un prix modique. En été, des navettes gratuites sont mises en place en Ubaye, mais il faut bien étudier les horaires car elles sont peu fréquentes et ne circulent pas tous les jours.
Ajout...
Le bus Gap-Barcelonnette permet de se rendre en Ubaye pour un prix modique. En été, des navettes gratuites sont mises en place en Ubaye, mais il faut bien étudier les horaires car elles sont peu fréquentes et ne circulent pas tous les jours.
Ajoutons aussi que Gap est desservi par TER et par le train de nuit Paris-Briançon.
Coup de coeur !
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Vue d'ensemble
Le topo : J2 : autour du mont Pelat, découverte du lac d'Allos (mise à jour : 12 avr. 2021)
Distance section :
14.9km
Dénivelées section :
+804m /
-794m
Section Alti min/max : 2154m/2662m
Le compte-rendu : J2 : autour du mont Pelat, découverte du lac d'Allos (mise à jour : 12 avr. 2021)
Lac du Cimet.
La nuit a été bonne et réparatrice, on se met en route doucement, la journée s'annonce belle. À ce moment, même si un itinéraire est tracé, on se laisse la possibilité d'y déroger : que ce soit pour le raccourcir ou pour une montée bonus.
À l'approche du refuge de la Cayolle, une idée surgit : et si on testait toutes les tartes aux myrtilles des refuges que l'on croise ? Même si l'on porte déjà de quoi manger dans nos sacs, gourmands comme on est, l'idée nous plait tout de suite. Mais voilà, elle tombe à l'eau dès le premier refuge : pas de tarte aux myrtilles ici... On se rabat sur une bonne bière locale, mince ! 
Là, il y a du monde. Pas mal de monde, à mon goût d'ours. Et comble de malheur, je commence à avoir la migraine. Malgré tout, l'envie de découvrir le col d'Allos nous motive et malgré un ciel qui s'assombrit, nous optons pour un petit détour pour le contempler sous son plus bel angle. Et ça valait le coup, ce lac est une merveille !
T'es du coin et tu connais pas le lac d'Allos ? Non mais Allos quoi.
Aux décor féérique s'ajoute le spectacle de la faune, comme si l'endroit n'était pas déjà assez beau. Chamois et bouquetins s'en donnent à coeur-joie pour sublimer le tableau. Chaque randonneur croisé nous raconte leur dernière rencontre animale : "là un tout jeune, vous allez voir, il est juste après la crête, on l'a vu de si près". J'ai beau oursonner, leur enthousiasme est communicatif. Il y a du monde à mon goût, mais tout ce petit monde s'émerveille, et c'est beau.
En cherchant un lieu de bivouac idéal, on finit entre le lac des Garrets et le lac de la petite Cayolle. Spot parfait pour profiter du coucher de soleil : vers l'ouest, le ciel reste un peu ouvert, laissant de beaux rayons percer jusqu'à nous. Mais pendant ce temps, vers l'est, ça se gâte. Et on n'en s'en rend pas compte, par manque de visibilité. Le tonnerre gronde, le ciel s'assombrit de plus en plus, le soleil disparaît... et voilà, pour notre deuxième bivouac, ambiance tempête orageuse. L'épisode sera d'assez courte durée, tant mieux vu la fréquence des éclairs !
Voisin de bivouac.
