Aglagla ViaRhôna & Corsica
Ou les tribulations d'une cycliste en février. Je parcours la ViaRhôna de Givors à Marseille puis ferry direction la Corse pour me rendre à un stage de voile à Bonifacio, la vie est belle!
11 jours de vélo / 660km parcourus
11 jours de vélo / 660km parcourus
randonnée/trek
voilier
vélo de randonnée
/
Quand : 01/02/2016
Durée : 19 jours
Durée : 19 jours
Distance globale :
642km
Dénivelées :
+6323m /
-6410m
Alti min/max : 0m/504m
Carnet publié par MarionC
le 18 janv. 2016
modifié le 10 janv. 2022
modifié le 10 janv. 2022
Mobilité douce
3795 lecteur(s)
-
Vue d'ensemble
Le topo : En route pour la mer! (mise à jour : 10 janv. 2022)
Distance section :
150km
Dénivelées section :
+908m /
-972m
Section Alti min/max : 19m/240m
Le compte-rendu : En route pour la mer! (mise à jour : 10 janv. 2022)
1er février: Mise en jambe Givors/St-Pierre de Boeuf! (environ 40km, très bonne signalisation dès 2km après Givors)
C'est le départ depuis Givors, qui d'ailleurs depuis sa petite gare un peu décrépie mais jolie, ne ressemble pas à la banlieue Lyonnaise/zone commerciale que l'on connait en prenant l'autoroute!
Après un montage de vélo express, un petit réglage de dérailleur et un arrimage en règle des sacoches, je me mets en route, au début ça vibre un peu (trop, mais après 20min je m'habitue)! Le niveau du Rhône est assez haut, et ça bouillonne pas mal à certains endroits. Après 2 km environ, je repère les petits panneaux de la ViaRhôna et me laisse porter. Au début la véloroute longe pas mal de routes, et passe sous plusieurs ponts où le traffic plutôt dense est assez bruyant. Une fois passé Vienne, la route est plus sereine. Je ne m'arrête pas au musée gallo-romain de St Roman-en-Gall puisque j'ai rendez-vous à 14h à la maison de la Lône (gite d'étape) où je vais passer la nuit, ce sera pour une prochaine fois peut-être! Après Vienne la véloroute longe des champs et des collines de vignobles, c'est très calme et beau. Il y a beaucoup (trop?) de plantes en fleur: arbres fruitiers, romarins, iris, marguerites etc. comme le temps est très doux. Le passage le long de Condrieu est très joli avec de belles petites maisons en pierre et de jolis potagers (même si il y a un peu trop de choux de Bruxelles à mon gout). Après Condrieu, le passage dans la réserve de l'Ile de Beurre est un régal pour regarder les oiseaux, il y a deux observatoires placés en face de lieu de vie (nidification?) de hérons cendrés, c'est top pour les observer. Les écosystèmes sont préservés et le bord du Rhône ressemble à une sorte de jungle hivernale.
Voila c'est déjà l'arrivée à St-Pierre de Boeuf, chouette village perché à l'ouest du Rhône avec des ruelles aux doux noms évocateurs comme "Montée coupe jarrets", ça fait envie!
La plupart des commerces sont fermés sauf la boulangerie, ouf!
Je rejoins mon hôtesse au gite de la Maison de la Lône qui m'a exceptionnellement ouvert une chambre pour l'occasion avec une super terrasse avec vue sur le plan d'eau et sur le village et les chants des oiseaux en fond sonore.
C'est le départ depuis Givors, qui d'ailleurs depuis sa petite gare un peu décrépie mais jolie, ne ressemble pas à la banlieue Lyonnaise/zone commerciale que l'on connait en prenant l'autoroute!
Après un montage de vélo express, un petit réglage de dérailleur et un arrimage en règle des sacoches, je me mets en route, au début ça vibre un peu (trop, mais après 20min je m'habitue)! Le niveau du Rhône est assez haut, et ça bouillonne pas mal à certains endroits. Après 2 km environ, je repère les petits panneaux de la ViaRhôna et me laisse porter. Au début la véloroute longe pas mal de routes, et passe sous plusieurs ponts où le traffic plutôt dense est assez bruyant. Une fois passé Vienne, la route est plus sereine. Je ne m'arrête pas au musée gallo-romain de St Roman-en-Gall puisque j'ai rendez-vous à 14h à la maison de la Lône (gite d'étape) où je vais passer la nuit, ce sera pour une prochaine fois peut-être! Après Vienne la véloroute longe des champs et des collines de vignobles, c'est très calme et beau. Il y a beaucoup (trop?) de plantes en fleur: arbres fruitiers, romarins, iris, marguerites etc. comme le temps est très doux. Le passage le long de Condrieu est très joli avec de belles petites maisons en pierre et de jolis potagers (même si il y a un peu trop de choux de Bruxelles à mon gout). Après Condrieu, le passage dans la réserve de l'Ile de Beurre est un régal pour regarder les oiseaux, il y a deux observatoires placés en face de lieu de vie (nidification?) de hérons cendrés, c'est top pour les observer. Les écosystèmes sont préservés et le bord du Rhône ressemble à une sorte de jungle hivernale.
Voila c'est déjà l'arrivée à St-Pierre de Boeuf, chouette village perché à l'ouest du Rhône avec des ruelles aux doux noms évocateurs comme "Montée coupe jarrets", ça fait envie!
La plupart des commerces sont fermés sauf la boulangerie, ouf!
Je rejoins mon hôtesse au gite de la Maison de la Lône qui m'a exceptionnellement ouvert une chambre pour l'occasion avec une super terrasse avec vue sur le plan d'eau et sur le village et les chants des oiseaux en fond sonore.
2 février : Superbe étape St-Pierre de Boeuf/Cornas (73km, très bonne signalisation)
Départ à 8h pour une étape un peu plus longue cette fois et un atterrissage chez des hôtes Warmshower habitant Cornas (pas loin de Valence). Le temps est clément et la route très belle, alternant passage nature dans les bois (l'avantage de rouler en hiver c'est que le soleil est là même dans les bois comme les arbres n'ont pas de feuilles), jolis villages et très beaux panoramas sur le Rhône. Pour les amoureux de la nature, il y a pas mal de sites à aller voir accessibles le long de la ViaRhôna. Avec un bon pain au chocolat pris à Sablons (avec un vrai fournil sur place et pas de pain provenant depuis l'usine comme dans plein de boulangeries en France), ça repart. Pour les amateurs de ponts suspendus (la ViaRhôna ne passe pas dessus, mais offre de beaux points de vue) cette étape est chouette avec les passage à Sablons et Andance. Je récupère à St-Vallier une carte réactualisée de la ViaRhôna (celle que j'avais datait d'une édition ViaRhôna du Dauphiné de 2013). Passage à Tournon sur Rhône et crêpe complète. A Gun je quitte la ViaRhôna pour récupérer la D386 qui passe par le croquignolet village de Chateaubourg puis Cornas plus loin perché dans les vignes. La vue sur les montagnes du Vercors est top. Il s'agit, d'après un chouette groupe de 30 randonneurs en goguette, des 'Trois Becs'. Aperçu aujourd'hui: un héron pas mal de grands cormorans, un rouge-gorge, des mouettes rieuses, un lièvre et une série d'arbres avec des traces de dents de castor.
3 février Cornas/Loriol-sur-Drome (40km)
Aujourd'hui petite étape pour travailler un peu dans l'après-midi. En quittant Cornas j'attrape la Voie Blanche qui longe la rive ouest du Rhône en face de Valence, c'est une alternative intéressante à la ViaRhôna qui, semble-t-il, longe l'autoroute à la sortie de Valence. Après quelques petites averses intermittentes, j'arrive à un joli village en pierre perché, le bien nommé Charme-sur-Rhône. La montée est un peu rude mais la récompense est à la hauteur avec la belle vue sur le Vercors. Le passage à hauteur de Soyons fait découvrir au cycliste pas mal de mini-fermes avec de beaux potagers et de petits cabanons. A la Voulte-sur-Rhône, belle cité fortifiée, je passe du côté est du Rhône pour me rendre à Loriol-sur-Drôme où je passe la nuit au chouette Gite Association Crudivore des Jacynthes des Bois. Les gérants, Catherine et Gilbert ont acquis une grande maison qui était à l'origine une fabrique de brique et ont aménagé un beau jardin, un espace pour le camping, un dortoir, des chambres d'hôte.
Aujourd'hui petite étape pour travailler un peu dans l'après-midi. En quittant Cornas j'attrape la Voie Blanche qui longe la rive ouest du Rhône en face de Valence, c'est une alternative intéressante à la ViaRhôna qui, semble-t-il, longe l'autoroute à la sortie de Valence. Après quelques petites averses intermittentes, j'arrive à un joli village en pierre perché, le bien nommé Charme-sur-Rhône. La montée est un peu rude mais la récompense est à la hauteur avec la belle vue sur le Vercors. Le passage à hauteur de Soyons fait découvrir au cycliste pas mal de mini-fermes avec de beaux potagers et de petits cabanons. A la Voulte-sur-Rhône, belle cité fortifiée, je passe du côté est du Rhône pour me rendre à Loriol-sur-Drôme où je passe la nuit au chouette Gite Association Crudivore des Jacynthes des Bois. Les gérants, Catherine et Gilbert ont acquis une grande maison qui était à l'origine une fabrique de brique et ont aménagé un beau jardin, un espace pour le camping, un dortoir, des chambres d'hôte.
4 février: Loriol-sur-Drome/Saint-Paul-Trois-Chateaux (environ 70km, bien signalé jusqu'à l'arrivée à Le Pouzin)
Encore une belle journée avec un temps très doux! Je me dirige vers Le Pouzin, après le passage de la passerelle, plus de ViaRhôna, jusqu'à l'approche de Cruas. Je récupère donc la D86. La véloroute retrouvée, je file avec le vent dans le dos sur de longues sections droites. J'arrive au très beau village médiéval de Rochemaure (dont les habitants sont appelés Rupismauriennes/Rupismauriens) et fait un petit crochet pour aller l'explorer. Je recommande la ballade pour monter au château d'où la vue sur la vallée du Rhône imprenable. Les maisons sont en pierres noires et blanches: basaltiques et calcaires, une particularité typique de ce village. Je casse-croute à l'entrée de la passerelle himalayenne de Rochemaure. Quand je l'emprunte, le vent la fait vibrer, et le Rhône fait un barrouf d'enfer. Je n'ai pas osé prendre de photos de peur que m'on appareil s'envole! Arrivée au niveau du pont de Viviers (un autre beau village) je passe le pont et perd à nouveau le balisage de la ViaRhôna qui n'a pas encore été aménagée à cet endroit. Je décide alors de rester sur la voie Est du Rhône et suit un chemin de halage en graviers situé le long de la voie ferrée. Cette variante est très agréable et est juste en contrebas du Défilé de Donzère (de belles falaises), mais ça vibre un peu dans les bras. La végétation évolue doucement et on passe à Donzère dans des champs de lavandes et à côté d'oliviers. A Donzère je prends la D541 puis D458 pour me rendre à Saint-Paul-Trois-Chateaux. Je m'arrête dans un salon de thé au centre: "Esprit Gourmand", où la charmante gérante me sert un chocolat chaud onctueux (fait avec du vrai chocolat) et des petites navettes à grignoter avec (je recommande!). En fin d'après-midi, je retrouve mes hôtes, Geneviève et François Moretti, rencontrés via Warmshower, de grands voyageurs et cyclotouristes très accueillants! En cherchant leur maison, je me régale en lisant les noms des rues: Chemin de la Vallette, Chemin de la Malette et même Chemin de la Machinette!
Encore une belle journée avec un temps très doux! Je me dirige vers Le Pouzin, après le passage de la passerelle, plus de ViaRhôna, jusqu'à l'approche de Cruas. Je récupère donc la D86. La véloroute retrouvée, je file avec le vent dans le dos sur de longues sections droites. J'arrive au très beau village médiéval de Rochemaure (dont les habitants sont appelés Rupismauriennes/Rupismauriens) et fait un petit crochet pour aller l'explorer. Je recommande la ballade pour monter au château d'où la vue sur la vallée du Rhône imprenable. Les maisons sont en pierres noires et blanches: basaltiques et calcaires, une particularité typique de ce village. Je casse-croute à l'entrée de la passerelle himalayenne de Rochemaure. Quand je l'emprunte, le vent la fait vibrer, et le Rhône fait un barrouf d'enfer. Je n'ai pas osé prendre de photos de peur que m'on appareil s'envole! Arrivée au niveau du pont de Viviers (un autre beau village) je passe le pont et perd à nouveau le balisage de la ViaRhôna qui n'a pas encore été aménagée à cet endroit. Je décide alors de rester sur la voie Est du Rhône et suit un chemin de halage en graviers situé le long de la voie ferrée. Cette variante est très agréable et est juste en contrebas du Défilé de Donzère (de belles falaises), mais ça vibre un peu dans les bras. La végétation évolue doucement et on passe à Donzère dans des champs de lavandes et à côté d'oliviers. A Donzère je prends la D541 puis D458 pour me rendre à Saint-Paul-Trois-Chateaux. Je m'arrête dans un salon de thé au centre: "Esprit Gourmand", où la charmante gérante me sert un chocolat chaud onctueux (fait avec du vrai chocolat) et des petites navettes à grignoter avec (je recommande!). En fin d'après-midi, je retrouve mes hôtes, Geneviève et François Moretti, rencontrés via Warmshower, de grands voyageurs et cyclotouristes très accueillants! En cherchant leur maison, je me régale en lisant les noms des rues: Chemin de la Vallette, Chemin de la Malette et même Chemin de la Machinette!
5 février: Saint-Paul-Trois-Chateaux/Avignon (environ 65km, pas de signalisation ViaRhôna en vue)
Aujourd'hui encore une journée où le mistral me pousse, donc je roule bien! Le matin, Geneviève (mon hôte Warmshower) me met sur le bon chemin (elle roule quand même 30min avec moi et elle carbure!). On passe au début sur une jolie route entre bois et oliviers, c'est très reposant. Je dois ensuite rouler un petit moment sur la N86 et bifurque après avoir traversé le Rhône sur la D138 qui devient bien moins roulante et bien plus agréable. Je passe le long du site nucléaire de Marcoule. Dans une boulangerie de Sauveterre, je m'achète ce qui s'avère être une fougasse aux grattons, manque de bol, c'est un peu trop lourd pour faire du vélo et pas tout à fait à mon goût! Je mange au bord de la route un peu plus loin au soleil, le long de vignes. Je récupère ensuite la D780 pour me rendre sur l'Ile de la Barthelasse (l'une des plus grandes îles fluviales d'Europe d'après Loulou). Sur l'île il y a quelques circuits pour se balader à vélo, mais je n'ai pas pris le temps de les explorer. J'entre enfin à Avignon par le pont Edouart Daladier d'où la vue est top.
Aujourd'hui encore une journée où le mistral me pousse, donc je roule bien! Le matin, Geneviève (mon hôte Warmshower) me met sur le bon chemin (elle roule quand même 30min avec moi et elle carbure!). On passe au début sur une jolie route entre bois et oliviers, c'est très reposant. Je dois ensuite rouler un petit moment sur la N86 et bifurque après avoir traversé le Rhône sur la D138 qui devient bien moins roulante et bien plus agréable. Je passe le long du site nucléaire de Marcoule. Dans une boulangerie de Sauveterre, je m'achète ce qui s'avère être une fougasse aux grattons, manque de bol, c'est un peu trop lourd pour faire du vélo et pas tout à fait à mon goût! Je mange au bord de la route un peu plus loin au soleil, le long de vignes. Je récupère ensuite la D780 pour me rendre sur l'Ile de la Barthelasse (l'une des plus grandes îles fluviales d'Europe d'après Loulou). Sur l'île il y a quelques circuits pour se balader à vélo, mais je n'ai pas pris le temps de les explorer. J'entre enfin à Avignon par le pont Edouart Daladier d'où la vue est top.
9 février: Avignon/Les Baux de Provence/St-Remy de Provence (43km, 520m de dénivelé +)
Ce soir je dors chez de chouette hôtesses Couchsurfing Mel et Jenn de St Remy de Provence, donc j'en profite pour aller faire un petit tour dans les Alpilles pour aller voir le fameux village Les Baux de Provence. Après une sortie d'Avignon plutôt roulante, je récupère les petites routes en passant à Gravescon et ensuite Maillane. Je croise une véloroute à la latitude de St Remy de Provence, il s'agit de l'eurovéloroute 8 qui suit la méditerrannée depuis le sud de l'Espagne jusqu'à la Grèce. Je prends ensuite la D27 ou Petite Route des Baux qui semble-t-il est la route favorite des cyclistes pour aller dans les Alpilles, j'en croise un bonne quinzaine! La route serpente tranquillement entre jolis cailloux, pins et oliviers. Ensuite la montée se corse un peu, mais la route est très agréable et l'environnement et les panoramas suberbes! J'arrive enfin aux Baux, le village est très beau mais complètement mort, dommage. Je ne sais pas si il y a encore des habitants à l'année, mais le village doit probablement se transformer en centre d'attraction en été. En revanche la vue qu'il offre est vraiment top et j'en profite pour prendre un bon casse-croûte. Ensuite je prends la D27A pour terminer ma boucle, cette route géniale passe à travers les Alpilles et on passe par des vignes, des champs d'oliviers (pour faire de l'huile d'olive), des vergers, c'est magnifique. La descente via la D5 sur St-Rémy est également top et se fait à la vitesse de la lumière. A l'entrée St-Rémy je passe devant les ruines de la cité Romaine Glanum, je ne visiterai pas aujourd'hui mais espère bien y revenir un jour!
Ce soir je dors chez de chouette hôtesses Couchsurfing Mel et Jenn de St Remy de Provence, donc j'en profite pour aller faire un petit tour dans les Alpilles pour aller voir le fameux village Les Baux de Provence. Après une sortie d'Avignon plutôt roulante, je récupère les petites routes en passant à Gravescon et ensuite Maillane. Je croise une véloroute à la latitude de St Remy de Provence, il s'agit de l'eurovéloroute 8 qui suit la méditerrannée depuis le sud de l'Espagne jusqu'à la Grèce. Je prends ensuite la D27 ou Petite Route des Baux qui semble-t-il est la route favorite des cyclistes pour aller dans les Alpilles, j'en croise un bonne quinzaine! La route serpente tranquillement entre jolis cailloux, pins et oliviers. Ensuite la montée se corse un peu, mais la route est très agréable et l'environnement et les panoramas suberbes! J'arrive enfin aux Baux, le village est très beau mais complètement mort, dommage. Je ne sais pas si il y a encore des habitants à l'année, mais le village doit probablement se transformer en centre d'attraction en été. En revanche la vue qu'il offre est vraiment top et j'en profite pour prendre un bon casse-croûte. Ensuite je prends la D27A pour terminer ma boucle, cette route géniale passe à travers les Alpilles et on passe par des vignes, des champs d'oliviers (pour faire de l'huile d'olive), des vergers, c'est magnifique. La descente via la D5 sur St-Rémy est également top et se fait à la vitesse de la lumière. A l'entrée St-Rémy je passe devant les ruines de la cité Romaine Glanum, je ne visiterai pas aujourd'hui mais espère bien y revenir un jour!
10 février: St-Remy de Provence/Port-St-Louis du Rhône (75km)
Aujourd'hui, une étape que j'attendais avec pas mal d'impatience avec la traversée de la Camargue. Je débute en prenant le Vieux Chemin d'Arles, je passe quelques fermes et de belles bâtisses, en plus il n'y a quasiment pas de trafic, c'est la belle vie! En arrivant à Arles, je retrouve le Rhône (la ViaRhôna n'y est pas encore tracée), ça fait comme retrouver un vieil ami, mais un vieil ami très très imposant! Je prends un bon pain au chocolat et fais un pause à côté des Arènes d'Arles, ancien amphithéâtre romain. En mars il y aura des Corridas. Et je trouve que c'est bien dommage que la tauromachie soit encore autorisée en France... Je pars rapidement d'Arles pour rejoindre la Camargue de la liberté! Je choisis de passer par la D36B qui longe l'étang de Vaccarès. Au menu, des oiseaux, beaucoup d'oiseaux: flamands roses, aigrettes, canards, hérons... Le centre d'information de la Capelière (Réserve Nationale de Camargue) a un chouette espace de picnic et est le point de départ de plusieurs sentiers natures aux multiples observatoires. On peut y observer, sans les déranger, une grande quantité d'oiseaux passant l'hiver dans les étangs, des familles de ragondins vaquant à leurs affaires etc. Le vent souffle pas mal dans l'après-midi, et quelque soit la direction de la route dans laquelle je vais, j'ai le vent pile-poil en face, ma vitesse moyenne en prend un coup, et les chevaux se marrent bien en me voyant passer à 15km/h...Enfin, j'en profite pour admirer le paysage. Je passe Salin-de-Giraud et me rends à l'embarquement du Bac de Barcarin où je quitte définitivement le Rhône. Ce passage marque la fin de mon périple sur la ViaRHôna. La traversée est gratuite pour les piétons et cyclistes, comme c'est plutôt rare, ça vaut le coup de le mentionner! Ensuite un peu de route passante pour me rendre à Port-st-Louis du Rhône chez des hôtes plutôt atypiques, Gabrielle, Christophe et leur fils Maël, puisqu'ils habitent dans un bateau, le rêve! Leur bateau est dans un chantier à sec et ils sont en train de terminer de bricoler dessus pour pouvoir partir au printemps. J'ai partagé un excellent repas avec eux et quelques de leurs amis aussi amoureux de la mer: boeuf au garam massala, abricots et amandes avec du riz (de Camargue bien sûr) et mousse au chocolat au dessert, c'était délicieux. je crois que je les ai un peu effrayé avec l'appétit que j'avais ce soir là! Pour la nuit, Maël m'a prêté sa cabine hyper spacieuse et confortable (leur bateau fait 18-20m de long donc l'espace à vivre est vaste!), avec le vent nocturne on se croyait presque déjà en mer!
Aujourd'hui, une étape que j'attendais avec pas mal d'impatience avec la traversée de la Camargue. Je débute en prenant le Vieux Chemin d'Arles, je passe quelques fermes et de belles bâtisses, en plus il n'y a quasiment pas de trafic, c'est la belle vie! En arrivant à Arles, je retrouve le Rhône (la ViaRhôna n'y est pas encore tracée), ça fait comme retrouver un vieil ami, mais un vieil ami très très imposant! Je prends un bon pain au chocolat et fais un pause à côté des Arènes d'Arles, ancien amphithéâtre romain. En mars il y aura des Corridas. Et je trouve que c'est bien dommage que la tauromachie soit encore autorisée en France... Je pars rapidement d'Arles pour rejoindre la Camargue de la liberté! Je choisis de passer par la D36B qui longe l'étang de Vaccarès. Au menu, des oiseaux, beaucoup d'oiseaux: flamands roses, aigrettes, canards, hérons... Le centre d'information de la Capelière (Réserve Nationale de Camargue) a un chouette espace de picnic et est le point de départ de plusieurs sentiers natures aux multiples observatoires. On peut y observer, sans les déranger, une grande quantité d'oiseaux passant l'hiver dans les étangs, des familles de ragondins vaquant à leurs affaires etc. Le vent souffle pas mal dans l'après-midi, et quelque soit la direction de la route dans laquelle je vais, j'ai le vent pile-poil en face, ma vitesse moyenne en prend un coup, et les chevaux se marrent bien en me voyant passer à 15km/h...Enfin, j'en profite pour admirer le paysage. Je passe Salin-de-Giraud et me rends à l'embarquement du Bac de Barcarin où je quitte définitivement le Rhône. Ce passage marque la fin de mon périple sur la ViaRHôna. La traversée est gratuite pour les piétons et cyclistes, comme c'est plutôt rare, ça vaut le coup de le mentionner! Ensuite un peu de route passante pour me rendre à Port-st-Louis du Rhône chez des hôtes plutôt atypiques, Gabrielle, Christophe et leur fils Maël, puisqu'ils habitent dans un bateau, le rêve! Leur bateau est dans un chantier à sec et ils sont en train de terminer de bricoler dessus pour pouvoir partir au printemps. J'ai partagé un excellent repas avec eux et quelques de leurs amis aussi amoureux de la mer: boeuf au garam massala, abricots et amandes avec du riz (de Camargue bien sûr) et mousse au chocolat au dessert, c'était délicieux. je crois que je les ai un peu effrayé avec l'appétit que j'avais ce soir là! Pour la nuit, Maël m'a prêté sa cabine hyper spacieuse et confortable (leur bateau fait 18-20m de long donc l'espace à vivre est vaste!), avec le vent nocturne on se croyait presque déjà en mer!
10 février: St-Julien Les Martigues/Marseille (38km 350m dénivelé +, tranquilleuu!)
Joëlle et Michel rencontrés la veille au diner m'ont très gentiment proposé de prendre mon vélo dans leur voiture afin de m'éviter la section de nationale autour de Martigues, ce que j'ai accepté avec reconnaissance! Me voila donc quelques dizaines de kilomètres plus loin à St-Julien les Martigues où je dis merci et au revoir à Joëlle. Je descends tranquillement pour rejoindre à Sausset-Les-Pins la route de la Côte Bleue qui serpente le long du littoral. J'aperçois enfin la mer, et en plus il fait beau! Je flâne doucement jusqu'à Carry-Le-Rouet et fait un peu de grimpette pour aller à Ensuès-la-Redonne, ensuite de la belle descente et un petit tunnel avant d'arriver à l'Estaque. Je suis ensuite la route du littorale (la D5) qui est assez roulante, et passe le long de l'autoroute, parfois chaque voie de part et d'autre de l'autoroute, parfois l'autoroute est en haut et la départementale dessous, donc il ne faut pas se tromper. Et même en roulant à 20km/h et en regardant bien les panneaux j'ai quand même presque réussi à entrer sur l'autoroute avant de me rendre compte à la dernière minute de ma méprise... Bref, faire du vélo à Marseille c'est pas coton. Heureusement, il y a des gens bien, qui se remuent pour promouvoir l'usage du vélo à Marseille et faire pression auprès de la mairie pour aménager plus de voies (Collectif vélos en ville http://www.velosenville.org/ , je les ai rencontrés à la gare où ils tenaient un petit stand). Enfin j'arrive au centre et arrête mon vélo au MUCEM (le musée des civilisations construit à l'occasion de Marseille capitale européenne de la culture 2013). Le trimaran de l'ONG Sea Shepherd y est amarré, il s'agit de "Brigitte Bardot" en pourfendeuse de baleiniers! Je me pose quelques jours à Marseille où Grégoire me rejoint, et me prépare pour la suite du voyage en Corse!
Joëlle et Michel rencontrés la veille au diner m'ont très gentiment proposé de prendre mon vélo dans leur voiture afin de m'éviter la section de nationale autour de Martigues, ce que j'ai accepté avec reconnaissance! Me voila donc quelques dizaines de kilomètres plus loin à St-Julien les Martigues où je dis merci et au revoir à Joëlle. Je descends tranquillement pour rejoindre à Sausset-Les-Pins la route de la Côte Bleue qui serpente le long du littoral. J'aperçois enfin la mer, et en plus il fait beau! Je flâne doucement jusqu'à Carry-Le-Rouet et fait un peu de grimpette pour aller à Ensuès-la-Redonne, ensuite de la belle descente et un petit tunnel avant d'arriver à l'Estaque. Je suis ensuite la route du littorale (la D5) qui est assez roulante, et passe le long de l'autoroute, parfois chaque voie de part et d'autre de l'autoroute, parfois l'autoroute est en haut et la départementale dessous, donc il ne faut pas se tromper. Et même en roulant à 20km/h et en regardant bien les panneaux j'ai quand même presque réussi à entrer sur l'autoroute avant de me rendre compte à la dernière minute de ma méprise... Bref, faire du vélo à Marseille c'est pas coton. Heureusement, il y a des gens bien, qui se remuent pour promouvoir l'usage du vélo à Marseille et faire pression auprès de la mairie pour aménager plus de voies (Collectif vélos en ville http://www.velosenville.org/ , je les ai rencontrés à la gare où ils tenaient un petit stand). Enfin j'arrive au centre et arrête mon vélo au MUCEM (le musée des civilisations construit à l'occasion de Marseille capitale européenne de la culture 2013). Le trimaran de l'ONG Sea Shepherd y est amarré, il s'agit de "Brigitte Bardot" en pourfendeuse de baleiniers! Je me pose quelques jours à Marseille où Grégoire me rejoint, et me prépare pour la suite du voyage en Corse!