De Besançon à Carnac en passant par la Somme. Pérégrinations de Jacqueline
C'est devenu une habitude ! Chaque année, je me transforme en vélo-nomade pendant quelque temps.
Afin d'honorer une invitation à Carnac, en Bretagne, je vais m'y rendre à vélo depuis Besançon.
L'EuroVelo 6, je ne la connais que trop ! Je vais donc faire un détour. Un long détour !
De Besançon à Dijon où Gaël mon petit fils rejoint mon convoi pour m'accompagner quelques jours. Puis en suivant l'EuroVelo 3 je vais traverser Paris, de sa Banlieue sud à sa banlieue nord et en plein Jeux Olympiques... L'aventure c'est l'aventure !
Sortie de ce chaos, je me dirigerai vers la source de la Somme (le fleuve) pour rejoindre son embouchure. Et depuis là, je poursuivrai en longeant les côtes de la Manche pour ensuite traverser la Bretagne et arriver à temps, je l'espère fortement, à Carnac pour une fête avec mes amies.
Afin d'honorer une invitation à Carnac, en Bretagne, je vais m'y rendre à vélo depuis Besançon.
L'EuroVelo 6, je ne la connais que trop ! Je vais donc faire un détour. Un long détour !
De Besançon à Dijon où Gaël mon petit fils rejoint mon convoi pour m'accompagner quelques jours. Puis en suivant l'EuroVelo 3 je vais traverser Paris, de sa Banlieue sud à sa banlieue nord et en plein Jeux Olympiques... L'aventure c'est l'aventure !
Sortie de ce chaos, je me dirigerai vers la source de la Somme (le fleuve) pour rejoindre son embouchure. Et depuis là, je poursuivrai en longeant les côtes de la Manche pour ensuite traverser la Bretagne et arriver à temps, je l'espère fortement, à Carnac pour une fête avec mes amies.
When : 7/13/24
Length : 40 days
Length : 40 days
Guidebook created by Jacqueline25
on 14 Jul
updated on 20 Aug
updated on 20 Aug
Eco travel
du pas de la porte au pas de la porte
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Guidebook : 26 Le Val-André / Paimpol (updated : 20 Aug)
Description :
Le Val-André / Treguier / Louannec
Report : 26 Le Val-André / Paimpol (updated : 20 Aug)
Mardi 13 août - 26è jour
Le Val-André / Saint-Brieuc / Binic
50 km
À rédiger
L’héroïne
Le Strasbourgeois qui revient du Cap Nord
Le Val-André / Saint-Brieuc / Binic
50 km
À rédiger
L’héroïne
Le Strasbourgeois qui revient du Cap Nord
Mercredi 14 août
Binic / Paimpol
45 km
Inutile de continuer à écrire que je pousse mon vélo bien souvent. Sinon je vais le répéter quotidiennement.
Parfois, des cyclistes me demandent : « Avez-vous besoin d’aide ? » et je réponds : « Non non ! Tout va bien. Je prends le temps et des photos. J’admire le paysage. » Ce n’est pas toujours très crédible, car quelquefois il n’y a rien à regarder, sinon des champs de maïs et de blé déjà moissonné. Néanmoins je ne me lasse pas d’admirer les champs fauchés et surtout les bottes de paille rondes. Elle peuvent peser entre 200 à 400 kilogrammes.
Le relief rythme mes kilomètres, et ça, depuis le Crotoy en baie de Somme.
La Normandie, la Bretagne dans toutes leurs splendeurs et leurs dénivelés.
Je pédale entre ports et plages. Saint-Quay-Portrieux est l’un des trois ports de pêche de la coquille Saint-Jacques.
Un décor de carte postale m’est offert. Dans ce cadre, je rencontre Louise, Thimotée et Sibylle leur petite fille. Ils ont déposé leur voiture à Saint-Malo, rejoint Morlaix en TER et se sont transformés en joyeux cyclotouristes afin de repartir à Saint-Malo. Ils ont réduit les distances de leurs étapes trop difficiles. Après une agréable discussion, Thimotee m’avoue : « J’étais prêt à m’acheter un vélo électrique. Après notre discussion, j’abandonne cette option ! »
Le cyclotourisme au long-court ne s’associe pas avec le vélo-électrique. Ce n’est pas la même philosophie, la même démarche et recharger une batterie serait une contrainte supplémentaire et pas toujours possible.
Bien souvent, on s’exclame : « Eh bien vous, vous ne trichez pas ! »
En tant que femme, seule, âgée, cyclotouriste, je me sens un peu particulière. Je ne croise pas d’autres spécimens avec ces particularités.
Je retrouve un cyclotouriste à Lanloup. Il m’avait doublé, léger et rapide. Il a fait un détour par la pointe de la Tour. Tout de suite nous sympathisons. J’apprends qu’il a fait des voyages à vélo en Afrique, en Asie, à Cuba… En principe nous nous retrouverons ce soir à Paimpol.
Accaparée par la descente vertigineuse, proportionnelle à la montée qui m’attend, je rate le Moulin de Craca (construction typique de la région du Trégor).
J’ai réduit la distance de mes étapes. Mes pensées et mon hyper vigilance m’occupe trop depuis une semaine.
Je m’arrête au camping de Paimpol où je loue une cabane tonneau pour deux nuits. Une pause douceur me fera le plus grand bien.
Je retrouve Ludovic et nous partageons une bière. Nous parlons de nos vies respectives. Il a abandonné son commerce florissant. Il profitait de trois mois l’hiver pour ses voyages à vélo dans les pays chauds. Nos échanges sont conviviaux, profonds. Nous avons l’impression de nous connaître depuis longtemps malgré notre différence générationnelle. Très bonne soirée
J’ai déjà mentionné mes soucis mécaniques depuis mon départ…
Plus jamais je ne confierai ma bicyclette de cyclotouriste le TX-400 de VSF Fahrradmanufaktur à un vélociste qui n’est pas un spécialiste du voyage à vélo.
La révision avant mon départ m’a valu un changement de mes deux jantes double parois au profit de jantes lambda par rapport à celles d’origine et un bricolage sur mon frein arrière alors que j’avais indiqué qu’il y avait une fuite d’huile. Cela me laisse très sceptique sur le sérieux de ce vélociste vendant des vélos de la marque Specialized. (Fact de 350 euros !)
Binic / Paimpol
45 km
Inutile de continuer à écrire que je pousse mon vélo bien souvent. Sinon je vais le répéter quotidiennement.
Parfois, des cyclistes me demandent : « Avez-vous besoin d’aide ? » et je réponds : « Non non ! Tout va bien. Je prends le temps et des photos. J’admire le paysage. » Ce n’est pas toujours très crédible, car quelquefois il n’y a rien à regarder, sinon des champs de maïs et de blé déjà moissonné. Néanmoins je ne me lasse pas d’admirer les champs fauchés et surtout les bottes de paille rondes. Elle peuvent peser entre 200 à 400 kilogrammes.
Le relief rythme mes kilomètres, et ça, depuis le Crotoy en baie de Somme.
La Normandie, la Bretagne dans toutes leurs splendeurs et leurs dénivelés.
Je pédale entre ports et plages. Saint-Quay-Portrieux est l’un des trois ports de pêche de la coquille Saint-Jacques.
Un décor de carte postale m’est offert. Dans ce cadre, je rencontre Louise, Thimotée et Sibylle leur petite fille. Ils ont déposé leur voiture à Saint-Malo, rejoint Morlaix en TER et se sont transformés en joyeux cyclotouristes afin de repartir à Saint-Malo. Ils ont réduit les distances de leurs étapes trop difficiles. Après une agréable discussion, Thimotee m’avoue : « J’étais prêt à m’acheter un vélo électrique. Après notre discussion, j’abandonne cette option ! »
Le cyclotourisme au long-court ne s’associe pas avec le vélo-électrique. Ce n’est pas la même philosophie, la même démarche et recharger une batterie serait une contrainte supplémentaire et pas toujours possible.
Bien souvent, on s’exclame : « Eh bien vous, vous ne trichez pas ! »
En tant que femme, seule, âgée, cyclotouriste, je me sens un peu particulière. Je ne croise pas d’autres spécimens avec ces particularités.
Je retrouve un cyclotouriste à Lanloup. Il m’avait doublé, léger et rapide. Il a fait un détour par la pointe de la Tour. Tout de suite nous sympathisons. J’apprends qu’il a fait des voyages à vélo en Afrique, en Asie, à Cuba… En principe nous nous retrouverons ce soir à Paimpol.
Accaparée par la descente vertigineuse, proportionnelle à la montée qui m’attend, je rate le Moulin de Craca (construction typique de la région du Trégor).
J’ai réduit la distance de mes étapes. Mes pensées et mon hyper vigilance m’occupe trop depuis une semaine.
Je m’arrête au camping de Paimpol où je loue une cabane tonneau pour deux nuits. Une pause douceur me fera le plus grand bien.
Je retrouve Ludovic et nous partageons une bière. Nous parlons de nos vies respectives. Il a abandonné son commerce florissant. Il profitait de trois mois l’hiver pour ses voyages à vélo dans les pays chauds. Nos échanges sont conviviaux, profonds. Nous avons l’impression de nous connaître depuis longtemps malgré notre différence générationnelle. Très bonne soirée
J’ai déjà mentionné mes soucis mécaniques depuis mon départ…
Plus jamais je ne confierai ma bicyclette de cyclotouriste le TX-400 de VSF Fahrradmanufaktur à un vélociste qui n’est pas un spécialiste du voyage à vélo.
La révision avant mon départ m’a valu un changement de mes deux jantes double parois au profit de jantes lambda par rapport à celles d’origine et un bricolage sur mon frein arrière alors que j’avais indiqué qu’il y avait une fuite d’huile. Cela me laisse très sceptique sur le sérieux de ce vélociste vendant des vélos de la marque Specialized. (Fact de 350 euros !)
La chapelle Saint-Jean a dâ être construite au milieu du XVI siècle ou plutôt reconstruite car le pignon paraît beaucoup plus ancien que l'ensemble : on peut sup-poser que ce lieu de culte est antérieur de plusieurs siècles, remontant peut-être au retour de croisades ou aux Templiers.
Jeudi 15 août
Une journée à Paimpol
Je ne retiens pas mon idée de visiter l’île de Bréhat. Jour férié, beaucoup de touristes et durant ces quatre semaines, j’ai dépassé mon quota rayonnement solaire.
Construite autour de ses bassins, Paimpol est l'un des principaux ports de pêche et de plaisance donnant sur la Manche.
Pourquoi connaît-on de nom Paimpol ?
« Ville rendue célèbre au 19e siècle par Théodore Botrel et sa chanson « La Paimpolaise ». Mais une ville surtout connue pour la pêche à la morue à Terre-Neuve et en Islande qui a marqué l’histoire du lieu. Une page depuis longtemps tournée… Aujourd’hui, l’ostréiculture et le tourisme sont les principales activités de Paimpol. Sur les quais : restaurants animés et façades joyeusement colorées appellent à la flânerie. Spectacle de la flottille de navires au repos.
Ruelles, placettes, demeures d’armateurs et jolies maisons à colombages des 15e et 16e siècles témoignent de la prospérité passée de la région. » Office du tourisme
À huit heures j’arpente déjà le quartier du port, les ruelles et les placettes. En fin de matinée, je croise Ludovic dans une rue décentrée. Nous fuyons le monde et déjeunons dans une crêperie où les tarifs sont deux fois moins chers qu’ailleurs. Galettes et crêpes sont délicieuses !
Nous nous racontons nos frasques de cyclotouristes ou de voyageurs. Au Laos avec son fils et son père. Ce dernier est tombé dans un ravin avec son vélo suite à la rupture d’une rambarde de bambous. Gravement blessé à la jambe, il a dû être rapatrié après seulement une semaine de cyclotourisme. En Tanzanie ou alors à Madagascar pour moi, mais pas à vélo. Dans ces pays pauvres dispersés aux quatre coins du monde, nous relevons beaucoup de similitudes : modes de déplacement (taxis-brousse à hauts risques) ; presqu’aucun système de santé, sinon des dispensaires dépourvus de chirurgie ; la grande solidarité et chaleur des habitants…
En bon cuisinier, Ludovic tente de trouver des cocos de Paimpol. Il me renseigne : «
Haricot blanc cultivé en Bretagne depuis 1928, quand un marin a rapporté des graines d’Amérique latine. En France, le Coco de Paimpol a été le premier légume frais à obtenir une appellation d’origine, au niveau national, en 1998, avec l’AOC, puis au niveau européen, en 1999, avec l’AOP (Appellation d’Origine Protégée). »
Je m’informe un peu plus : Rien à voir avec un haricot sec, le haricot demi-sec, appelé Coco de Paimpol, doit être traité comme un légume frais !
Le Coco de Paimpol AOP est intégralement récolté à la main et commercialisé en frais en gousse mais également, depuis peu, en barquette de grains prêts à l'emploi ou congelés.
Chaque année, dès le mois d’août, ce sont des milliers de cueilleurs qui ont à cœur de maintenir la tradition de la récolte selon la technique dite du « plumage », en référence au geste du plumage des volailles posées sur les genoux, remplacées ici par les brassées de feuillages dont il faut séparer manuellement les gousses solidement attachées aux tiges.
Puis Ludovic s’en va rechercher ses bagages entreposés ce matin dans ma cabane. Il a trouvé un spot à quelques kilomètres d’ici, face à la mer avec un bar à moules et interdit aux caravanes et aux camping-cars. Il termine son voyage commencé à Limoges. Agnes, son épouse vient le rechercher en camping-car.
Une journée à Paimpol
Je ne retiens pas mon idée de visiter l’île de Bréhat. Jour férié, beaucoup de touristes et durant ces quatre semaines, j’ai dépassé mon quota rayonnement solaire.
Construite autour de ses bassins, Paimpol est l'un des principaux ports de pêche et de plaisance donnant sur la Manche.
Pourquoi connaît-on de nom Paimpol ?
« Ville rendue célèbre au 19e siècle par Théodore Botrel et sa chanson « La Paimpolaise ». Mais une ville surtout connue pour la pêche à la morue à Terre-Neuve et en Islande qui a marqué l’histoire du lieu. Une page depuis longtemps tournée… Aujourd’hui, l’ostréiculture et le tourisme sont les principales activités de Paimpol. Sur les quais : restaurants animés et façades joyeusement colorées appellent à la flânerie. Spectacle de la flottille de navires au repos.
Ruelles, placettes, demeures d’armateurs et jolies maisons à colombages des 15e et 16e siècles témoignent de la prospérité passée de la région. » Office du tourisme
À huit heures j’arpente déjà le quartier du port, les ruelles et les placettes. En fin de matinée, je croise Ludovic dans une rue décentrée. Nous fuyons le monde et déjeunons dans une crêperie où les tarifs sont deux fois moins chers qu’ailleurs. Galettes et crêpes sont délicieuses !
Nous nous racontons nos frasques de cyclotouristes ou de voyageurs. Au Laos avec son fils et son père. Ce dernier est tombé dans un ravin avec son vélo suite à la rupture d’une rambarde de bambous. Gravement blessé à la jambe, il a dû être rapatrié après seulement une semaine de cyclotourisme. En Tanzanie ou alors à Madagascar pour moi, mais pas à vélo. Dans ces pays pauvres dispersés aux quatre coins du monde, nous relevons beaucoup de similitudes : modes de déplacement (taxis-brousse à hauts risques) ; presqu’aucun système de santé, sinon des dispensaires dépourvus de chirurgie ; la grande solidarité et chaleur des habitants…
En bon cuisinier, Ludovic tente de trouver des cocos de Paimpol. Il me renseigne : «
Haricot blanc cultivé en Bretagne depuis 1928, quand un marin a rapporté des graines d’Amérique latine. En France, le Coco de Paimpol a été le premier légume frais à obtenir une appellation d’origine, au niveau national, en 1998, avec l’AOC, puis au niveau européen, en 1999, avec l’AOP (Appellation d’Origine Protégée). »
Je m’informe un peu plus : Rien à voir avec un haricot sec, le haricot demi-sec, appelé Coco de Paimpol, doit être traité comme un légume frais !
Le Coco de Paimpol AOP est intégralement récolté à la main et commercialisé en frais en gousse mais également, depuis peu, en barquette de grains prêts à l'emploi ou congelés.
Chaque année, dès le mois d’août, ce sont des milliers de cueilleurs qui ont à cœur de maintenir la tradition de la récolte selon la technique dite du « plumage », en référence au geste du plumage des volailles posées sur les genoux, remplacées ici par les brassées de feuillages dont il faut séparer manuellement les gousses solidement attachées aux tiges.
Puis Ludovic s’en va rechercher ses bagages entreposés ce matin dans ma cabane. Il a trouvé un spot à quelques kilomètres d’ici, face à la mer avec un bar à moules et interdit aux caravanes et aux camping-cars. Il termine son voyage commencé à Limoges. Agnes, son épouse vient le rechercher en camping-car.
vendredi 16 août
Paimpol / Tréguier / Louannec / Perros-Guirec
Contente de ne pas avoir à replier mes bagages sous la pluie, je quitte tranquillement Paimpol.
Peu après, je traverse un ouvrage d’exception, le pont suspendu de Lézardrieux. Il est en travaux. Je ne peux donc bien l’observer.
À Lézardrieux, c’est jour de marché, comme tous les vendredis de l’année. Village dynamique, des gens sympathiques alignés sur la terrasse d’un café. Je m’immerge dans ce lieu. Nous pouvons contempler certains habitants faire leurs courses sous une pluie battante.
Puis arrive la Formation de musique Bretonne et Celtique, 30 musiciens environ, de Lézardrieux. Cornemuses, bombardes, accordéons diatonique et chromatique, flûtes traversières, guitares, batteries, violon, harpe celtique et clarinette.
Je photographie, je filme. Je me sens vraiment en Bretagne cette fois-ci ! Je demande à un musicien si je peux placer photos et vidéos sur Carnets d’Aventures. Il accepte et surtout me demande : « Pourriez-vous m’envoyer vos photos et vidéos, car jouer sous un abri bus à l’abri de la pluie, un 16 août, est fort étrange. » Je lui envoie immédiatement le tout et nous resterons en contact par messages une bonne partie de l’après-midi. C’est Laurent. Il m’enverra une photo de lui accompagné de ses fils, tous vêtus de beaux costumes et portant tous les trois des flûtes traversières.
Peu après, Laura et Julien, cyclotouristes, me rattrapent et resteront à ma hauteur pendant plus d’une dizaine de kilomètres. Notre échange est vraiment agréable et sympathique. Laura est ravie de son Fahrrad 100 qu’elle a reçu récemment pour son anniversaire. Julien possède un vélo qui ressemble étrangement au mien. C’est un vélo spécial cyclotourisme d’une marque anglaise.
Laura, grande, élancée nous domine du haut de ses roues de 28 pouces. Julien et moi, sommes plus ramassés sur nos vélos aux roues de 26 pouces. Laura, espiègle, annonce : « Julien aime mouliner. D’ailleurs on l’appelle Julien la moulinette ! »
Ils sont originaires de Camargue et vivent à Paris pour des raisons professionnelles. C’est un couple doux, gentils, respirant la joie de vivre. Laura est une personne solaire qui rayonne sur les autres. Elle s’ajuste bien à Julien. En peloton serré sur cette petite route secondaire, sans discontinuer, nous bavarderons plus d’une heure du haut de nos vélos.
Quel bon moment partagé avec eux.
Merci à Laurent, Laura, Julien et bon nombre d’anonymes qui ont agrémenté ma journée.
Paimpol / Tréguier / Louannec / Perros-Guirec
Contente de ne pas avoir à replier mes bagages sous la pluie, je quitte tranquillement Paimpol.
Peu après, je traverse un ouvrage d’exception, le pont suspendu de Lézardrieux. Il est en travaux. Je ne peux donc bien l’observer.
À Lézardrieux, c’est jour de marché, comme tous les vendredis de l’année. Village dynamique, des gens sympathiques alignés sur la terrasse d’un café. Je m’immerge dans ce lieu. Nous pouvons contempler certains habitants faire leurs courses sous une pluie battante.
Puis arrive la Formation de musique Bretonne et Celtique, 30 musiciens environ, de Lézardrieux. Cornemuses, bombardes, accordéons diatonique et chromatique, flûtes traversières, guitares, batteries, violon, harpe celtique et clarinette.
Je photographie, je filme. Je me sens vraiment en Bretagne cette fois-ci ! Je demande à un musicien si je peux placer photos et vidéos sur Carnets d’Aventures. Il accepte et surtout me demande : « Pourriez-vous m’envoyer vos photos et vidéos, car jouer sous un abri bus à l’abri de la pluie, un 16 août, est fort étrange. » Je lui envoie immédiatement le tout et nous resterons en contact par messages une bonne partie de l’après-midi. C’est Laurent. Il m’enverra une photo de lui accompagné de ses fils, tous vêtus de beaux costumes et portant tous les trois des flûtes traversières.
Peu après, Laura et Julien, cyclotouristes, me rattrapent et resteront à ma hauteur pendant plus d’une dizaine de kilomètres. Notre échange est vraiment agréable et sympathique. Laura est ravie de son Fahrrad 100 qu’elle a reçu récemment pour son anniversaire. Julien possède un vélo qui ressemble étrangement au mien. C’est un vélo spécial cyclotourisme d’une marque anglaise.
Laura, grande, élancée nous domine du haut de ses roues de 28 pouces. Julien et moi, sommes plus ramassés sur nos vélos aux roues de 26 pouces. Laura, espiègle, annonce : « Julien aime mouliner. D’ailleurs on l’appelle Julien la moulinette ! »
Ils sont originaires de Camargue et vivent à Paris pour des raisons professionnelles. C’est un couple doux, gentils, respirant la joie de vivre. Laura est une personne solaire qui rayonne sur les autres. Elle s’ajuste bien à Julien. En peloton serré sur cette petite route secondaire, sans discontinuer, nous bavarderons plus d’une heure du haut de nos vélos.
Quel bon moment partagé avec eux.
Merci à Laurent, Laura, Julien et bon nombre d’anonymes qui ont agrémenté ma journée.
Il enjambe l’estuaire du Jaudy. Son histoire commence en 1833, il est le premier pont métallique construit en Bretagne.mis en service depuis 1954
Tréguier est la capitale historique duTregor. Cathédrale, ruelles et maisons à pans de bois comptent parmi les éléments caractéristiques de cette ancienne cité épiscopale.