La Laponie Espagnole à vélo
7 jours de voyage à vélo sur la trace de Montanas Vacias, entre Alto Tajo et Serrania de Cuenca, une des trois zones les moins peuplée d'Europe surnommée la Laponie espagnole.
Quand : 13/05/2021
Durée : 7 jours
Durée : 7 jours
Distance globale :
386km
Dénivelées :
+5096m /
-5073m
Alti min/max : 879m/1680m
Carnet publié par Teuienne
le 07 juil. 2021
modifié le 22 déc. 2021
modifié le 22 déc. 2021
Mobilité douce
Précisions :
Ernesto le créateur de la trace de Montanas Vacias nous a bien dit que la desserte en train de Teruel est très faible. Il serait sans doute plus facile de démarrer à Nules sur la cote méditerranéenne et rejoindre Teruel par la Via verde de los Ojo...
Ernesto le créateur de la trace de Montanas Vacias nous a bien dit que la desserte en train de Teruel est très faible. Il serait sans doute plus facile de démarrer à Nules sur la cote méditerranéenne et rejoindre Teruel par la Via verde de los Ojos Negros, mais le trajet s'en retrouve fortement allongé.
Coup de coeur !
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Vue d'ensemble
Le compte-rendu : Avant le départ (mise à jour : 08 juil. 2021)
Nous avons commencé nos voyages à vélo avec pas grand chose.
En 2014, nous avions loué des vélos à Copenhague pour découvrir pendant une semaine le nord du Danemark.
Puis en 2016, Lettonie et Estonie, et 2019, Sardaigne, nous avons pris nos vélos avec nous, un vieux VTT tout rigide acier des années 90 pas vraiment à ma taille pour moi et le VTC vélotaf super lourd pour ma compagne.
Cependant sur pistes parfois abimées et sur des profils plus montagneux ces vélos nous montraient un peu leur limites.
Les confinements successifs ont été pour moi l'occasion de me mettre sérieusement au vélotaf et d'envisager l'achat d'une nouvelle monture et ma compagne voulant elle aussi évoluer dans sa pratique, nous avons tous les deux opté pour un gravel / monstercross nous permettant de parcourir les chemins caillouteux de l'arrière pays montpelliérains et d'envisager des voyages plus engagés. Il fallait donc trouver un projet permettant de tester ces nouvelles montures !
Quelques mois auparavant mon attention avait été retenue par quelques photos proposées sur instagram avec la légende "Montanas Vacias". Quelques recherches plus tard m'ont fait découvrir le site web créé par Ernesto pour faire connaitre son projet ( https://montanasvacias.com/ ). Une trace bikepacking de 680km / 13000m de D+ dans un des trois plus grand désert démographique d'Europe (7 habitants au km²) avec les Highlands et la Laponie. D'où le nom de Laponie Espagnole. Mais au delà d'une simple trace le projet d'Ernesto va plus loin, tel le colibri qui essaye d'éteindre l'incendie, il essaye avec sa passion et ses outils d'apporter sa pierre à l'édifice pour éviter que ce vaste territoire sombre dans l'oubli et la désertification.
Ernesto est d'une disponibilité incroyable pour répondre au interrogations de ceux qui veulent se lancer dans l'aventure.
Une trace faite avec intelligence, une majorité de chemins non revêtus, la possibilités de zones parfois techniques, la nécessaire autonomie quand on évolue dans un territoire aussi peu peuplé et avec peu de services, ça constituait un bon point de départ pour un nouveau projet de voyage à vélo. Les quelques photos et vidéos glanées sur le net ont finis de convaincre ma compagne.
https://youtu.be/Qk3Cc_viDUY // https://youtu.be/x6ea_PMQSLI
J'ai pu lire des récits de personnes habitués aux courses ultra faisant 150/180km/jour sur cette trace ... ce n'est ni à notre portée physiquement, ni dans nos objectifs. J'ai donc combiné plusieurs portions de la trace pour faire la notre avec l'idée de découvrir l'Alto Tajo et la Serrania de Cuenca qui semblaient recéler de très jolis paysages. Le départ de Teruel et l'arrivée sur Albarracin semblaient fantastiques mais pour pouvoir faire une boucle sur 6 jours à raison de 60/70 km/jour et 800 à 1000m de D+/jour c'était trop. Nous avons donc choisi de partir de Griegos où se trouve une auberge où nous pouvions laisser notre voiture. De là nous allions emprunter la trace MV2-El Tajo puis MV3-Serrania de Cuenca et revenir par la liaison L1-Atajo Cubillo.
Jusqu'à la semaine avant le départ le temps était assez incertain, il était même prévu de la neige à notre point de départ à 1600m d'altitude.
Compte tenu de l'isolement et du contexte particulier du au Covid nous n'étions pas sûr de pouvoir faire le plein de courses souvent et nous n'avions pas de certitude de rencontrer des bars ouverts dans tous les villages. Nous sommes donc partis avec la nourriture de base pour les 6 jours de vélo, ce que l'on pourra trouver en route sera du plus. En Sardaigne lors de notre dernier voyage nous avions souffert de la chaleur et nous sommes retrouvé parfois en manque d'eau, cette fois ci nous partons avec une capacité de 3 litres d'eau chacun, l'isolement et le peu de villages pouvant être problématique. Pour le matériel de réparation vélo j'ai là aussi été plus attentif du fait de l'isolement de la zone, jeu de clé complet, dérive chaine, pince à maillon rapide, jeu de plaquettes de frein ... j'ai essayé d'anticiper au mieux les problèmes mécaniques potentiels que nous pourrions rencontrer. là où auparavant nous partions avec quasiment rien en se disant qu'on trouverais bien de quoi se dépanner sur la route.
Pour le reste rien de bien différent de l'équipement qui nous accompagne dans nos différents projet de pérégrination que ce soit à pied à vélo ou en kayak. Juste l'essai d'un nouveau quilt Cumulus pour moi afin d'avoir un duvet plus compact que mon vieux synthétique d'il y a 15 ans.
En 2014, nous avions loué des vélos à Copenhague pour découvrir pendant une semaine le nord du Danemark.
Puis en 2016, Lettonie et Estonie, et 2019, Sardaigne, nous avons pris nos vélos avec nous, un vieux VTT tout rigide acier des années 90 pas vraiment à ma taille pour moi et le VTC vélotaf super lourd pour ma compagne.
Cependant sur pistes parfois abimées et sur des profils plus montagneux ces vélos nous montraient un peu leur limites.
Les confinements successifs ont été pour moi l'occasion de me mettre sérieusement au vélotaf et d'envisager l'achat d'une nouvelle monture et ma compagne voulant elle aussi évoluer dans sa pratique, nous avons tous les deux opté pour un gravel / monstercross nous permettant de parcourir les chemins caillouteux de l'arrière pays montpelliérains et d'envisager des voyages plus engagés. Il fallait donc trouver un projet permettant de tester ces nouvelles montures !
Quelques mois auparavant mon attention avait été retenue par quelques photos proposées sur instagram avec la légende "Montanas Vacias". Quelques recherches plus tard m'ont fait découvrir le site web créé par Ernesto pour faire connaitre son projet ( https://montanasvacias.com/ ). Une trace bikepacking de 680km / 13000m de D+ dans un des trois plus grand désert démographique d'Europe (7 habitants au km²) avec les Highlands et la Laponie. D'où le nom de Laponie Espagnole. Mais au delà d'une simple trace le projet d'Ernesto va plus loin, tel le colibri qui essaye d'éteindre l'incendie, il essaye avec sa passion et ses outils d'apporter sa pierre à l'édifice pour éviter que ce vaste territoire sombre dans l'oubli et la désertification.
Ernesto est d'une disponibilité incroyable pour répondre au interrogations de ceux qui veulent se lancer dans l'aventure.
Une trace faite avec intelligence, une majorité de chemins non revêtus, la possibilités de zones parfois techniques, la nécessaire autonomie quand on évolue dans un territoire aussi peu peuplé et avec peu de services, ça constituait un bon point de départ pour un nouveau projet de voyage à vélo. Les quelques photos et vidéos glanées sur le net ont finis de convaincre ma compagne.
https://youtu.be/Qk3Cc_viDUY // https://youtu.be/x6ea_PMQSLI
J'ai pu lire des récits de personnes habitués aux courses ultra faisant 150/180km/jour sur cette trace ... ce n'est ni à notre portée physiquement, ni dans nos objectifs. J'ai donc combiné plusieurs portions de la trace pour faire la notre avec l'idée de découvrir l'Alto Tajo et la Serrania de Cuenca qui semblaient recéler de très jolis paysages. Le départ de Teruel et l'arrivée sur Albarracin semblaient fantastiques mais pour pouvoir faire une boucle sur 6 jours à raison de 60/70 km/jour et 800 à 1000m de D+/jour c'était trop. Nous avons donc choisi de partir de Griegos où se trouve une auberge où nous pouvions laisser notre voiture. De là nous allions emprunter la trace MV2-El Tajo puis MV3-Serrania de Cuenca et revenir par la liaison L1-Atajo Cubillo.
Jusqu'à la semaine avant le départ le temps était assez incertain, il était même prévu de la neige à notre point de départ à 1600m d'altitude.
Compte tenu de l'isolement et du contexte particulier du au Covid nous n'étions pas sûr de pouvoir faire le plein de courses souvent et nous n'avions pas de certitude de rencontrer des bars ouverts dans tous les villages. Nous sommes donc partis avec la nourriture de base pour les 6 jours de vélo, ce que l'on pourra trouver en route sera du plus. En Sardaigne lors de notre dernier voyage nous avions souffert de la chaleur et nous sommes retrouvé parfois en manque d'eau, cette fois ci nous partons avec une capacité de 3 litres d'eau chacun, l'isolement et le peu de villages pouvant être problématique. Pour le matériel de réparation vélo j'ai là aussi été plus attentif du fait de l'isolement de la zone, jeu de clé complet, dérive chaine, pince à maillon rapide, jeu de plaquettes de frein ... j'ai essayé d'anticiper au mieux les problèmes mécaniques potentiels que nous pourrions rencontrer. là où auparavant nous partions avec quasiment rien en se disant qu'on trouverais bien de quoi se dépanner sur la route.
Pour le reste rien de bien différent de l'équipement qui nous accompagne dans nos différents projet de pérégrination que ce soit à pied à vélo ou en kayak. Juste l'essai d'un nouveau quilt Cumulus pour moi afin d'avoir un duvet plus compact que mon vieux synthétique d'il y a 15 ans.