La Vézère en KG - Juillet 2015
Rallier Uzerche à Trémolat au fil d'une rivière surprenante.
S'y rendre en TER, flotter en KG*, et se laisser porter au travers de ce que la nature a fait de mieux, croiser des humains sympathiques et des curiosités géologiques impressionnantes, jusqu'à la prochaine gare.
S'y rendre en TER, flotter en KG*, et se laisser porter au travers de ce que la nature a fait de mieux, croiser des humains sympathiques et des curiosités géologiques impressionnantes, jusqu'à la prochaine gare.
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on 17 Jul 2015
updated on 08 Apr 2016
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Report : Down by the Riverside (updated : 04 Nov 2015)
27 Juillet.
Réveil humide, il est 7 heures et il pleut.
Réveil humide, il est 7 heures et il pleut.
J'attends dans le hamac, ça ne cesse pas. Je monte le taro en mode parachute, mange un bol de lait-muesli, et j'attends, assis sur un sac, à comater. Parfois je cherche des cailloux et fais des ricochets, sans entrain.
Vers 8 heures et demi , ce n'est plus de la pluie, ce sont les arbres qui s'égouttent.
Je repars, passe sous la falaise de l'Abri à poisson. Il y a justement une énorme carpe qui croise sous l'embarcation. Puis trois pêcheurs.
Vers 8 heures et demi , ce n'est plus de la pluie, ce sont les arbres qui s'égouttent.
Je repars, passe sous la falaise de l'Abri à poisson. Il y a justement une énorme carpe qui croise sous l'embarcation. Puis trois pêcheurs.
Je passe Le Bugue entre midi et treize heures. Typée station 1900, depuis la Vézère ce n'est pas très beau, c'est aussi grouillant de touristes.
eu après, un panneau "Base nautique" indique un snack. Pourquoi pas casser la croûte ?
Echec, la vieille dame m'explique qu'avec la loi, c'est compliqué. Un coca (bouteille en verre).
Je la félicite de sa base, très grande, on croirait un ancien camping. On discute un peu mais derrière un vieux monsieur attends, ils vont manger je présume, mais j'ai appris par hasard que je ne suis plus qu'à une demie heure de Limeuil. J'ai du mal à réaliser.
Echec, la vieille dame m'explique qu'avec la loi, c'est compliqué. Un coca (bouteille en verre).
Je la félicite de sa base, très grande, on croirait un ancien camping. On discute un peu mais derrière un vieux monsieur attends, ils vont manger je présume, mais j'ai appris par hasard que je ne suis plus qu'à une demie heure de Limeuil. J'ai du mal à réaliser.
Le pont se profile, j'y suis. Des gens sont sur la rive, épuisettes et serviettes. Limeuil à l'air d'un village accueillant. Je me retourne, m'inonde de la Vézère une dernière fois, en signe d'adieu. Et je me laisse filer.
Le pont en fait maintenant deux, un pour chaque cours d'eau, mais maintenant, c'est la Dordogne
Le cingle est impressionnant, vraiment. Toujours bordé par une falaise, je pagaie bien deux heures face aux rafales de vent. J'ai du mal a tenir le cap.
Puis je passe un pont, puis un deuxième, "mon" pont.
J'y suis, la ligne de chemin de fer de Trémolat. Le long de la falaise je cherche un point de bivouac, peu évident, la pente est telle que peu d'arbres y résistent. Ceux qui sont encore en place sont remplis de vie, chaque fois que je passe sous les ramages, il pleut des araignées et des ronces. Sous l'un d'eux je trouve la porte d'entrée de ma dernière nuit. De l'autre côté du rideau lies oiseaux sont les rois: rapaces, piverts, hérons. Pendant mon repas, à pic tombeur deux frelons asiatiques. En quelques secondes de combat il n'en restera qu'un, qui repart voler au dessus des feuillages. C'est con, je suis bien mais déjà impatient de rentrer. Je me couche, posé, vers 22 heures.
J'y suis, la ligne de chemin de fer de Trémolat. Le long de la falaise je cherche un point de bivouac, peu évident, la pente est telle que peu d'arbres y résistent. Ceux qui sont encore en place sont remplis de vie, chaque fois que je passe sous les ramages, il pleut des araignées et des ronces. Sous l'un d'eux je trouve la porte d'entrée de ma dernière nuit. De l'autre côté du rideau lies oiseaux sont les rois: rapaces, piverts, hérons. Pendant mon repas, à pic tombeur deux frelons asiatiques. En quelques secondes de combat il n'en restera qu'un, qui repart voler au dessus des feuillages. C'est con, je suis bien mais déjà impatient de rentrer. Je me couche, posé, vers 22 heures.