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CHEMINS D'AVENTURES

(réalisé)
BLOG DE VOYAGES ET DE TREKS

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randonnée/trek / vélo de randonnée
Quand : 20/07/2024
Durée : 23 jours
Carnet publié par Dids06 le 17 juin 2023
modifié le 24 août 2023
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en bus
1058 lecteur(s) -
Vue d'ensemble

Le topo : TREK Alpes (mise à jour : 11 juin 2023)

Description :

Trek de 2 semaines entre vallée de Chamonix et val d'Aoste.

Le compte-rendu : TREK Alpes (mise à jour : 11 juin 2023)

Départ en avion pour Genève et Lausanne pour rejoindre une amie, Jeanette, qui habite au milieu des vignobles sur les hauteurs du lac Leman. Retrouvailles avec Karin que j'avais rencontré sur un précédent périple. Soirée sympa tous ensemble.
Jeanette m'accompagne le jour suivant jusqu'à Martigny d'où je prends le train pour Chamonix, sous une pluie battante. Installation au gite pour la nuit. Le jour du 14 juillet, c'est une parade émouvante à laquelle j'assiste sur la place principale.

Je quitte Cham dans l'après-midi direction Montroc et Le Buet à pied. J'en profite pour visiter les cascades de la Berarde et descendre à Vallorcine pour participer à la fête des pompiers..Je m'installe au camping face au chemin de fer du Mont Blanc.
Le lendemain, je rejoins Trient par l'aiguillette des Posettes et col de Balme. Une belle montée en sous bois et une vue panoramique sur la chaine du Mt Blanc. Je bivouaque face au glacier du trient (vue spectaculaire!) côté Suisse.
Petit dej au col de la Forclas avant de progresser jusqu'aux alpages de Bovine qui surplombe Matigny et qui fait face aux sommets des Grands Combins. La descente vers Champex n'est pas vraiment agréable : raide et glissante !
Je m'installe au camping local; je visite le village et fais le tour de son superbe lac entouré de chapelles plus jolies les unes que les autres . Bémol : Les prix en suisse sont 2 fois pour visiter le musée et le chenil..ça tombe bien car l'hospice a une tradition d'accueil depuis 1000 ans. Dans le musée une citation qui sonne comme une ligne directrice : « vivre sa vie comme une ascension »...
Redescente humide jusqu'à Aoste et nuit au camping; ça repart au ptit matin direction Valsgrisenche. La neige est toute proche et j'entreprends la montée vers le refuge Bezi à 2235m. Un froid polaire! Le glacier en face est imposant et je m'aventure jusque vers un promontoire rocheux pour l'admirer. J'ai droit à une nuit givrée sous la tente...heureusement le diner au refuge était au top : minestrone, pennes, haricots, porc et pêches avec de la glace...le matin, le ciel est bouchée et c'est la pluie qui revient. Je
décide de changer de vallée et je rejoins Lignan avec pour objectif : le sanctuaire de Cuney à 2650m. Un ptit café à l'auberge locale avec en prime une carte des sentiers du secteur offerte par l'aubergiste..La grimpette est effectuée au pas de charge avant le retour du mauvais temps. Arrivé à 2300 m, une ambiance carrément hivernale s'installe en plein mois de juillet : froid, grésille mêlée à de la neige et vent glacial. Une petite bergerie est en vue : des marocains en plein travail de rénovation ! J'ai droit à l'abri et au thé à la menthe ! Encore une heure pour passer le col d'où la vue panoramique sur les sommets enneigés est somptueuse. Au loin le sanctuaire..j'y retrouve un groupe d'italiens,
producteurs de vin, venus du Lac Majeur. Séance dégustation du vin maison avec les tomates du jardin ! je renonce à la nuit sous tente et je m'offre un lit au sanctuaire qui accueille également un (unique) trekeur engagé sur la Alta via1.
Le lendemain, longue traversée pour rejoindre Bionaz dans le valpeline. Passage du col Chabely à 2653 m et après un bref arrêt au bivouac Rosaire-Clermont, je franchi le col de Vessonaz à 2800m dans une tempête de vent glacial. La pluie sera l'unique compagne de ma longue redescente (1400 mètres !).
Nuit au camping de Bionaz. Réveil très matinal avec pour objectif de gagner le refuge de Prarayer, au bout d'un superbe lac aux eaux turquoises. Sur le chemin, je rencontre Roose et Paulie, un couple belge qui m'invite à prendre le café au refuge et qui m'offrent un trèfle à 4 feuilles. Tous deux sont artistes et crées des sculptures à partir de bouts de férailles récupérés en montagne. Ils me confient avoir un « code » pour se reconnaître après la mort...Le diner au refuge est somptueux.
Le retour vers la vallée d'Aoste commence par un sentier en balcon au dessus du lac puis je m'égares sur un sentier interdit (depuis plus d'un an) suite à des risques d'éboulements. On voit que le sentier n'a pas été utilisé depuis longtemps car il est parfois à peine visible. Une vipère aperçue au dernier moment a failli me barrer la route. Plus de peur que de mal.


Je bascule sur la Alta Via 2, dans la vallée de Cogne. Après une visite du village du même nom (magnifique avec les sommets du Grand Paradis bien visibles depuis la place), je plante la tente au charmant hameau de Lillaz; ptit échauffement jusqu'au lac de Loie, sac léger, en passant par les cascades de Lillaz qui tombent en plusieurs étages. Après 2 heures de marche sur un sentier assez raide et étroit par endroit (un randonneur perd l'équilibre devant moi et manque de tomber dans le ravin!), sa majesté le lac se découvre
enfin, avec le reflet du Mt blanc en prime.
Soirée au coin du feu dans une auberge fort sympathique...Kate, une jeune russe installée ici, m'offre un vin chaud et... beaucoup d'hospitalité!
Le lendemain, temps couvert, ciel bouché. J'hésite à décoller d'autant que Kate me retiendrait bien...tant pis, j'avance ! Je remonte lentement entre près et bois (le cadre est splendide) jusqu'aux alpages de Goilles. Le temps s'éclaircit peu à peu et je continue jusqu'au refuge Sogno di Berdzé à 2530 mètres (3h30 de marche, 930 mètres de dénivelé).
Halte chocolat chaud au refuge à coté duquel est installé un énorme pilonne électrique. Pas question de bivouaquer dans cet atmosphère chargé d'autant que la patronne, peu aimable, me l'interdit !! ça tombe bien et il me reste du jus pour continuer; c'est donc reparti, direction la fenêtre de Champorcher à 2830 mètres. Le sentier parcourt plusieurs lacets entre les coulées de pierrailles et j'atteins le col en 45 minutes ou se dresse un ancien fortin militaire.
Je pénètre alors sur le territoire du parc régional du Mont Avic et j'effectue la redescente jusqu'au refuge Miserin à 2590 mètres. Le cadre est époustouflant : une chapelle au bord d'un lac aux eaux limpides; c'est un lieu de pélerinage au mois d'aout, il paraît qu'il y a un cortège impressionnant tous les ans !
Les gardiens du refuge, super sympas et très babacool..., m'autorisent à monter ma cabane au dessus du lac.
Je dine avec eux (seul client !) sur la terrasse du refuge face au lac. Le TOP !
Le ptit matin est glacé et je fais le tour du lac pour me réchauffer. Longue journée en perspective : d'abord redescendre vers le refuge Dondena puis remontée au coeur du parc du Mt Avic pour gagner le refuge du Lac Blanc. Le parcours est somptueux : ponctué de lacs bleus, verts, turquoise..je ne résiste pas à une trempette sauvage dans (presque !) chacun d'eux !
Le refuge se situe au milieu de lacs et de de zones boisées sous le regard lointain du Cervin et du Mt Rose...majestic ! Il est tard et j'hésite entre 2 options : dormir au refuge (45euros la nuitée !), bivouac interdit dans le secteur ou continuer à avancer pour gagner les 2500 mètres d'altitude, hauteur minimum requise pour planter la tente ! La perspective d'un bivouac improvisé à 2 heures de marche face à l'imposant Lac Long m'inspire et je ne tarde pas à reprendre le chemin. J'arrive à la tombée de la nuit dans un décor époustouflant : des cascades, des lacs partout, des névés, une bergerie...si c'est pas le jarden d'eden, c'est pas loin d'y ressembler ! Et personne à l'horizon ! Je peux ravitailler
en eau avec mes pastilles de chlore et me prépare un diner confortable grâce à mes rations de survie. Une sortie nocturne me permet de contempler la voie lactée d'une limpidité absolue !
Le lendemain, longue redescente vers la vallée d'Aoste...en arrivant à champorcher, je rencontre 2 guides de haute montagne italiens qui m'invitent à gagner la vallée en stop !
En route, ils me raccontent leur expé sur les sommets du Grand paradis et du Mt Blanc. J'arrive ainsi au fort de Bard sur la nationale ou je me pose pour prendre une méga glace avant de rejoindre Aoste en bus et reprendre la direction de Nice le lendemain.



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