CHEMINS D'AVENTURES
BLOG DE VOYAGES ET DE TREKS
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vélo de randonnée
randonnée/trek
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Quand : 20/07/2024
Durée : 23 jours
Durée : 23 jours
Carnet publié par Dids06
le 17 juin 2023
modifié le 24 août 2023
modifié le 24 août 2023
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en
bus
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Vue d'ensemble
Le topo : TORRES DEL PAINE CHILI (mise à jour : 21 juil. 2023)
Description :
PARC NATIONAL TORRES DEL PAINE CHILI
Le compte-rendu : TORRES DEL PAINE CHILI (mise à jour : 21 juil. 2023)
PARC TORRES DEL PAINE- Patagonie chilienne - février 2003
Le 03/12/2006 à 01:35h
Je quitte la france pour Buenos Aires avec escale à Sao paulo, au Brésil, pour récuperer ma femme Gilmara qui arrive, elle, de Rio; Pas le temps de trop s´attarder (nous savourerons nos retrouvailles plus tard), nous embarquons ensemble pour Buenos Aires puis El Calafate sur un MD 81, un ptit appareil de la compagnie Air Austral; l´avion fait une courte halte á Bariloche avant de redécoller; la piste (unique) parait vraiment très étroite et le pilote semble avoir du mal à s´extirper de l´attraction des montagnes entourant le petit aéroport ainsi que des vents violents; On sent que l´ambiance est différente ici, d´autant que la chaine des andes se fait de plus en plus impressionnante ! El calafate est en vue; ça y est nous mettons les pieds en PATAGONIE !
Après la visite du glacier Perito Moreno (décrite dans l´article suivant), nous prenons un bus pour gagner Puerto natales au Chili, une charmante petite ville portuaire au bord des glaciers. 6 heures de bus sur une route en terre interminable battue par des vents violents à tel point que lors de notre unique arrêt, on avait du mal á tenir debout et á se hisser dans le bus pour repartir ! Un poste frontière á l´entrée de la ville pour faire valider notre passeport et nous voilà arrivés sur notre base de départ vers le parc torres del paine. On a l´impresssion ici d´être au bout du monde tant le paysage super contrasté que les conditions de vie sont inhabituels pour nous. Nous dégustons ici le meilleur poisson jamais
mangé : du congre, du saumon, une truite, une soupe de poissons...nous ne nous en privons pas d´autant que les prix sont franchement bas; nous découvrons aussi la Viaina, un apéro à base de porto, d´oeuf, de sucre et de canelle. un régal !
Nous quittons Puertos Natales pour le Parc Torres de Paine à 150 km de la ville. En chemin, nous découvrons les fameuses tours du paine se détachant au loin; c´est géant !
arrivés sur le site, nous nous acquittons du droit d´entrée dans le parc, réglons nos sacs et nous voilà partis sur les sentiers de Patagonie !
Nous commençons la montée au "campement chileno"; nous essuyons de terribles bourasques de vent qui nous clouent sur place. Des gouttent de pluie tombent, l´orage est proche. Le sentier est raide et le poids de nos sacs (19 kg) se fait durement sentir. Arrivés au col, le vent se fait encore plus violent et nous déséquilibre par moment tandis que la pluie redouble d´intensité; c´est un nouvel aperçu du facteur temps avec lequel on va devoir compter ici. Le sentier se rétraiçit fortement et redescent le long d´un ravin dominant le rio Ascension; nous arrivons enfin au refuge après 3 heures de marche dans des conditions pas top! l´ambiance au campement est sympa et nous rencontrons des
trekkers du monde entier; c´est l´heure de monter la tente sur un ptit espace aménagé derrière le refuge; sous la pluie et le vent, le montage devient plus compliqué; la nuit sera bien humide..
Au deuxième jour, le mauvais temps est toujours là; nous décidons de partir quand même en direction des torres, esperant une éclaircie. On passe dans une forêt pétrifiée; tout est vert ici, les mousses envahissent tout et les arbres, trés dénudés, sont tournés dans la direction du vent dominant de la région. Aprés l´embranchement pour rejoindre le campamento Torres, le sentier devient raide et s´engouffre dans la morraine, le long du torrent du glacier; 300 mètres de dénivellé pour arriver au mirador aprés 2h30 de marche; aprés tous ces efforts, nous sommes un peu dégoutés d´apercevoir ces fameuses tours tant convoitées dans les nuages et sous une pluie battante; seul le petit lac glaciaire est visible en contrebas; le brouillard, la pluie et le froid nous font partir rapidement et nous rentrons au refuge trempés. Mallgré le mauvais temps qui continue de sévir,
nous décidons de poursuivre car les jours sont comptés et nous ne pouvons nous permettre de rester en attente. A 13h30, nous quittons le refuge direction le campamento Los Cuernos, à 5 heures de marche. Nous croisons en chemin un Guanaco (un type de lama) et 2 françaises de Montpellier exténuées; nous longeons bientot le lac Nordenskjold et alternons montées et descentes sans faire beaucoup de dénivellé; le sentier est interminable..nous éprouvons des difficultés à franchir un torent gonflé par les eaux des pluies;
heureusement un cable métallique suspendu nous aide à passer. Le moral est au plus bas et Gilmara est épuisée et sur le point de craquer; nous arrivons enfin au refuge à la nuit tombée; Aprés avoir trouvé (avec peine tant les places sont vites saturées) un emplacement décent pour poser la tente, nous en profitons pour prendre une douche bien chaude et nous rechauffer au refuge; nous rencontrons un couple de canadiens (Boris et sa femme) qui traverse toute la Patagonie pendant plusieurs mois; ils sont profs au québec et prennent des vacances tous les 3 ans accumulant ainsi un nombre de semaines conséquent pour pouvoir voyager ! (il parait que ça se fait au Canada !); nous regagnons bientot notre abris pour une nuit encore bien froide et humide.
Le lendemain, le soleil est enfin de retour; nous allons de suite rejoindre un poste d´observation panoramique pour apercevoir le fameux lac aux eaux turquoises ainsi que les parrois de granite de la chaine des cuernos avec ses sommets enneigés;
nous profitons de faire sécher nos affaires et partons faire quelques séances photos; la rage me vient quand je m´aperçois que mon appareil n´a plus de piles, probablement déchargées à cause de l´humididté et du froid...heureusement Gilmara me confie le sien (ou plutot je m´approprie le sien...) et je prends quelques clichés avant de repartir vers la "Vallée des Français", cette fois. Le sentier contourne les Cuernos et longe le lac; nous arrivons au niveau d´une vaste clairière d´ou le spectacle est impressionnant; d´un coté le lac et de l´autre le "glacier des françes"; nous franchissons plus loin le campamento italiano et entreprenons la montée dans la vallée; la progression est parfois difficile :
des cordes et des cables installés sur le parcours nous permettent de nous hisser de belvédéres en belvédères; le sol est asssez instable, rendu très glissant et ravineux par la pluie; de nombreux obstacles nous ralentissent (arbres couchés...); nous passons sur la morraine du glacier et nous gagnons un vaste plateau plus ou mois marécageux d´ou la vue sur les cuernos et sur le lac est gigantesque;
les lumiéres sont magnifiques dans un ciel bleu d´une pureté absolsue! nous croisons en chemin un allemand totalement épuisé et un couple d´israéliens rencontré au campamento chileno.
l Le 4ème jour est le jour le plus long de notre expé; première étape, le refuge Pehoe que nous atteignons en 2 heures de marche sans difficulté technique même si le vent demeure un obstacle sérieux à la progression et finit par nous épuiser; l´altitude n´est plus que de 90m au niveau du lago Pehoe; nous en profitons pour faire pause et de réfléchir à la suite du parcours; le temps semble se maintenir et on décide finalement de continuer jusqu´au glacier Grey à 4 heures de marche. On laisse les affaires dont on n´a pas besoin et on prend le chemin; nous faisons une agréable rencontre avec un pica pau, un oiseau très cloré, et nous passons le lac Los Patos; nous arrivons sur un col oú s´engouffrent des vents trés violents; d´ailleurs le col porte bien son nom : "quebrados de los ventos"; la vue est à couper le souffle! un belvédère sur le lac Grey où flottent des icebergs venus du glacier du même nom que l´on peut apercevoir au loin entouré de cimes enneigées;
un des plus beaux spots du parcours! Encore 2 h pour rejoindre le glacier Grey ( sur un sentier particulièrement hard!)et faire notre premier vrai repas depuis 4 jours;
jusqu´à présent, on s´était contenté de sandwichs et de rations emportées dans le sac; ce soir, on dine!! on s´offre également une nuit en refuge pour pouvoir récupérer pleinement de nos efforts et petits bobos; enfin bref, soirée relax et ça fait du bien! on fait la connaissance d´un couple de français installé à Sao Paulo et profitons au max de la chaleur du lieu;
Le lendemain, levé très matinal pour assister á l´apparition du soleil sur le glacier; les lumières sont superbes et nous faisons
des photos top..
nous repartons vers le refuge pehoe par le même chemin qu´à l´aller en évitant la pluie de justesse. Une surprise deésagréable nous attend en arrivant : plusieurs de nos effets persos que l´on avait laissés ont disparu ! décidemment, y a des gens mal intentionnés partout, même au bout du monde! Nous regagnons en bateau notre point de départ ou un bus nous attend pour rejoindre Puerto Natales.
Le 03/12/2006 à 01:35h
Je quitte la france pour Buenos Aires avec escale à Sao paulo, au Brésil, pour récuperer ma femme Gilmara qui arrive, elle, de Rio; Pas le temps de trop s´attarder (nous savourerons nos retrouvailles plus tard), nous embarquons ensemble pour Buenos Aires puis El Calafate sur un MD 81, un ptit appareil de la compagnie Air Austral; l´avion fait une courte halte á Bariloche avant de redécoller; la piste (unique) parait vraiment très étroite et le pilote semble avoir du mal à s´extirper de l´attraction des montagnes entourant le petit aéroport ainsi que des vents violents; On sent que l´ambiance est différente ici, d´autant que la chaine des andes se fait de plus en plus impressionnante ! El calafate est en vue; ça y est nous mettons les pieds en PATAGONIE !
Après la visite du glacier Perito Moreno (décrite dans l´article suivant), nous prenons un bus pour gagner Puerto natales au Chili, une charmante petite ville portuaire au bord des glaciers. 6 heures de bus sur une route en terre interminable battue par des vents violents à tel point que lors de notre unique arrêt, on avait du mal á tenir debout et á se hisser dans le bus pour repartir ! Un poste frontière á l´entrée de la ville pour faire valider notre passeport et nous voilà arrivés sur notre base de départ vers le parc torres del paine. On a l´impresssion ici d´être au bout du monde tant le paysage super contrasté que les conditions de vie sont inhabituels pour nous. Nous dégustons ici le meilleur poisson jamais
mangé : du congre, du saumon, une truite, une soupe de poissons...nous ne nous en privons pas d´autant que les prix sont franchement bas; nous découvrons aussi la Viaina, un apéro à base de porto, d´oeuf, de sucre et de canelle. un régal !
Nous quittons Puertos Natales pour le Parc Torres de Paine à 150 km de la ville. En chemin, nous découvrons les fameuses tours du paine se détachant au loin; c´est géant !
arrivés sur le site, nous nous acquittons du droit d´entrée dans le parc, réglons nos sacs et nous voilà partis sur les sentiers de Patagonie !
Nous commençons la montée au "campement chileno"; nous essuyons de terribles bourasques de vent qui nous clouent sur place. Des gouttent de pluie tombent, l´orage est proche. Le sentier est raide et le poids de nos sacs (19 kg) se fait durement sentir. Arrivés au col, le vent se fait encore plus violent et nous déséquilibre par moment tandis que la pluie redouble d´intensité; c´est un nouvel aperçu du facteur temps avec lequel on va devoir compter ici. Le sentier se rétraiçit fortement et redescent le long d´un ravin dominant le rio Ascension; nous arrivons enfin au refuge après 3 heures de marche dans des conditions pas top! l´ambiance au campement est sympa et nous rencontrons des
trekkers du monde entier; c´est l´heure de monter la tente sur un ptit espace aménagé derrière le refuge; sous la pluie et le vent, le montage devient plus compliqué; la nuit sera bien humide..
Au deuxième jour, le mauvais temps est toujours là; nous décidons de partir quand même en direction des torres, esperant une éclaircie. On passe dans une forêt pétrifiée; tout est vert ici, les mousses envahissent tout et les arbres, trés dénudés, sont tournés dans la direction du vent dominant de la région. Aprés l´embranchement pour rejoindre le campamento Torres, le sentier devient raide et s´engouffre dans la morraine, le long du torrent du glacier; 300 mètres de dénivellé pour arriver au mirador aprés 2h30 de marche; aprés tous ces efforts, nous sommes un peu dégoutés d´apercevoir ces fameuses tours tant convoitées dans les nuages et sous une pluie battante; seul le petit lac glaciaire est visible en contrebas; le brouillard, la pluie et le froid nous font partir rapidement et nous rentrons au refuge trempés. Mallgré le mauvais temps qui continue de sévir,
nous décidons de poursuivre car les jours sont comptés et nous ne pouvons nous permettre de rester en attente. A 13h30, nous quittons le refuge direction le campamento Los Cuernos, à 5 heures de marche. Nous croisons en chemin un Guanaco (un type de lama) et 2 françaises de Montpellier exténuées; nous longeons bientot le lac Nordenskjold et alternons montées et descentes sans faire beaucoup de dénivellé; le sentier est interminable..nous éprouvons des difficultés à franchir un torent gonflé par les eaux des pluies;
heureusement un cable métallique suspendu nous aide à passer. Le moral est au plus bas et Gilmara est épuisée et sur le point de craquer; nous arrivons enfin au refuge à la nuit tombée; Aprés avoir trouvé (avec peine tant les places sont vites saturées) un emplacement décent pour poser la tente, nous en profitons pour prendre une douche bien chaude et nous rechauffer au refuge; nous rencontrons un couple de canadiens (Boris et sa femme) qui traverse toute la Patagonie pendant plusieurs mois; ils sont profs au québec et prennent des vacances tous les 3 ans accumulant ainsi un nombre de semaines conséquent pour pouvoir voyager ! (il parait que ça se fait au Canada !); nous regagnons bientot notre abris pour une nuit encore bien froide et humide.
Le lendemain, le soleil est enfin de retour; nous allons de suite rejoindre un poste d´observation panoramique pour apercevoir le fameux lac aux eaux turquoises ainsi que les parrois de granite de la chaine des cuernos avec ses sommets enneigés;
nous profitons de faire sécher nos affaires et partons faire quelques séances photos; la rage me vient quand je m´aperçois que mon appareil n´a plus de piles, probablement déchargées à cause de l´humididté et du froid...heureusement Gilmara me confie le sien (ou plutot je m´approprie le sien...) et je prends quelques clichés avant de repartir vers la "Vallée des Français", cette fois. Le sentier contourne les Cuernos et longe le lac; nous arrivons au niveau d´une vaste clairière d´ou le spectacle est impressionnant; d´un coté le lac et de l´autre le "glacier des françes"; nous franchissons plus loin le campamento italiano et entreprenons la montée dans la vallée; la progression est parfois difficile :
des cordes et des cables installés sur le parcours nous permettent de nous hisser de belvédéres en belvédères; le sol est asssez instable, rendu très glissant et ravineux par la pluie; de nombreux obstacles nous ralentissent (arbres couchés...); nous passons sur la morraine du glacier et nous gagnons un vaste plateau plus ou mois marécageux d´ou la vue sur les cuernos et sur le lac est gigantesque;
les lumiéres sont magnifiques dans un ciel bleu d´une pureté absolsue! nous croisons en chemin un allemand totalement épuisé et un couple d´israéliens rencontré au campamento chileno.
l Le 4ème jour est le jour le plus long de notre expé; première étape, le refuge Pehoe que nous atteignons en 2 heures de marche sans difficulté technique même si le vent demeure un obstacle sérieux à la progression et finit par nous épuiser; l´altitude n´est plus que de 90m au niveau du lago Pehoe; nous en profitons pour faire pause et de réfléchir à la suite du parcours; le temps semble se maintenir et on décide finalement de continuer jusqu´au glacier Grey à 4 heures de marche. On laisse les affaires dont on n´a pas besoin et on prend le chemin; nous faisons une agréable rencontre avec un pica pau, un oiseau très cloré, et nous passons le lac Los Patos; nous arrivons sur un col oú s´engouffrent des vents trés violents; d´ailleurs le col porte bien son nom : "quebrados de los ventos"; la vue est à couper le souffle! un belvédère sur le lac Grey où flottent des icebergs venus du glacier du même nom que l´on peut apercevoir au loin entouré de cimes enneigées;
un des plus beaux spots du parcours! Encore 2 h pour rejoindre le glacier Grey ( sur un sentier particulièrement hard!)et faire notre premier vrai repas depuis 4 jours;
jusqu´à présent, on s´était contenté de sandwichs et de rations emportées dans le sac; ce soir, on dine!! on s´offre également une nuit en refuge pour pouvoir récupérer pleinement de nos efforts et petits bobos; enfin bref, soirée relax et ça fait du bien! on fait la connaissance d´un couple de français installé à Sao Paulo et profitons au max de la chaleur du lieu;
Le lendemain, levé très matinal pour assister á l´apparition du soleil sur le glacier; les lumières sont superbes et nous faisons
des photos top..
nous repartons vers le refuge pehoe par le même chemin qu´à l´aller en évitant la pluie de justesse. Une surprise deésagréable nous attend en arrivant : plusieurs de nos effets persos que l´on avait laissés ont disparu ! décidemment, y a des gens mal intentionnés partout, même au bout du monde! Nous regagnons en bateau notre point de départ ou un bus nous attend pour rejoindre Puerto Natales.