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vélo de randonnée
randonnée/trek
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Quand : 20/07/2024
Durée : 23 jours
Durée : 23 jours
Carnet publié par Dids06
le 17 juin 2023
modifié le 24 août 2023
modifié le 24 août 2023
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en
bus
1058 lecteur(s)
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Vue d'ensemble
Le topo : COLOMBIA ECUADOR (mise à jour : 21 juil. 2023)
Description :
EXPEDITION COLOMBIE/EQUATEUR FEVRIER 2007
Le compte-rendu : COLOMBIA ECUADOR (mise à jour : 21 juil. 2023)
Le 09/03/2008 à 01:48h
Apres une connexion de 4 heures sur Madrid, me voila dans le vol d' iberia sur Bogota, 10 heures de voyage avec ... 50 passagers a bord de l' A340 censé en contenir 350...la Colombie, touristique ??? autant dire que j' ai pu m' etaler pour profiter d' un peu plus de confort...avec le decalage horaire de 6 heures, j' arive a destination a 22 h...apres 1 nuit et un samedi réparateurs, je me prepare pour partir sur l' equateur ce soir...
QUITO, EQUATEUR
Le 20/02/2008 à 01:42h
1h15 de vol entre Bogota et Quito à bord d'un boeing B737-200 d'Aérogal, avec champagne à bord !
Nous restons 3 jours sur Quito située à 2900 mètres et batie au pied d' un volcan; le centre historique, classé au Patrimoine de l'humanité, est superbe et c' est la qu'on établi notre camp de base pour la nuit, dans un charmant ptit hotel colonial prés de la gare routiere; nous arrivons sur la Plaza Grande puis sur la plaza de la Independencia, siège du palais présidentiel gardé par des soldats en tenue napoléonniene; d'ailleurs, le président Raphael Correa fait son apparition au balcon devant une foule réunie pour l' occasion comme tous les lundis matins. La relève de la garde accompagne le cérémonial.
On assistera aussi à une manif sur cette même place contre les politiciens corrompus..
Nous flanons dans les rues pavées du centre et nous remarquons de superbes églises et monastères, des femmes indiennes en tenue traditionnelle, le tram (bondé), des rues qui montent et qui descendent tout le temps, des collines avec de superbes miradors; les maisons et batiments sont constitués seulement de 2 étages et sont tous couverts de blanc..mais la ville étale aussi tout son lot de pauvreté et de misères : mendicité, gamins des rues au travail...nous delaisserrons volontiers le quartier Mariscal à l' exterieur du centre ou on trouve toutes les comodités pour les touristes : hebergement et restos supers chers et aucun interet culturel.
Nous partageons l`almuerzo avec les locaux : 1,50 usd le seco de chivo (ragout de chevre, un plat typique d' Equateur) au marché central
Une visite au musée de la Banco Central pour admirer le travail de l'or des anciennes civilisations équatorienne, les peintures du peintre paysagistes Raphael Troya, les statuettes en céramique..
Pour bénéficier d'un superbe panorama sur la ville, on s'élève en téléphérique à plus de 4000mètres de hauteur; à noter les files d'attente énormes ! à noter qu'on peut couper la file moyennant quelques pesos supplémentaires...!!
On part sur Ottavallo à 2h de bus de Quito pour visiter le marché indien à ciel ouvert; la ville en soi n'a pas vraiment de charme (un peu déçu!) mais le marché rappelle ceux de Bolivie ou du Pérou avec leurs couleurs, leurs senteurs, leurs étalages..ici tout se négocie et on en profite pour faire qq achats : peintures, hamac,Cd,cadeaux..
La veille du départ, on s'offre un diner au resto "hasta vuelta senor"; suberbe décor dans un ancien palace avec des plats particuliers : l'empanada de viento (énorme soufflet au fromage), l'yagualoco (soupe de pomme de terre+avocat+sang de chèvre) et chicha..
COTE PACIFIQUE EQUATORIENNE
Le 19/02/2008 à 08:05h
nous prenons un bus de nuit direction le pacifique...12 heures de voyage terrible : des arrêts super fréquents, la musique a fond, lumieres allumees..et en prime, le vol de mon appareil photos...bref, dur de trouver le sommeil. Nous apercevons la cote vers 06h30 du mat...un vrai regale; de la foret tropicale à perte de vue d' un cote et l' ocean de l'
autre...nous arrivons a puerto Lopez, un petit port de peche d' ou nous prenons un moto taxi pour rejoindre une petite plage tranquille ou se trouve notre auberge, la "Barquita"; et quelle auberge : une barque reconstituee toute en bois qui fait office de resto et de bar à l' etage...et la vue sur l' ocean en prime... en soirée une partie de billard endiablée avec Angela autour d'une pinea colada, la meilleure que j'ai jamais bu...puis une visite à la pousada Andaluz faite en matériaux écolo pour y prendre un dernier mojito.
Nous pénétrons au coeur du Parc Nacional MACHALILLA, crée en 79 au bord du pacifique, pour visiter tout d' abord la communauté d' Agua Blanca, une communauté alternative administrée par des locaux, élus touts les ans. Elle se situe en pleine forêt tropicale sèche, à 6 kms à pied de la route principale. Sur la petite place centrale, un petit
musée ou on découvre des restes de culture précolombiennes (céramiques et urnes funéraires ou étaient posé le défunt avec tous ses biens en attendant la réincarnation), on pénètre dans l' intérieur du site avec un guide issu de la communauté; on arrive bientôt sur une petite étendue d' eau sulfureuse ou un bain nous attend...le guide nous explique
que les les habitants vivent en autarcie : un peu d' agriculture, de tourisme et d' artisanat.
Nous visitons aussi le site de "Los Frailes", toujours à l' intérieur du parc; l' entrée est accessible à 20 mn en bus depuis Puerto Lopez; le prix d' entrée est un peu exorbitant et diffère selon que l' on soit natif du pays ou pas; un sentier permet de parcourir en 3 heures paysages cotiers et superbes plages désertes. La baignade est super agréable malgré les courants puissants. Nous ferons le retour en stop, à l' arrière d' une camionnette.
PARC NATIONAL TAYRONA, COSTA CARAIBES, COLOMBIA
Le 18/02/2008 à 01:30h
De Bogota, je décide de rejoindre le parc national de Tayrona, au nord de la Colombie sur la côte Caraibe, au pied de la SIERRA Nevada. 18 heures de bus ! On me vend un billet...aux enchères ! chaque compagnie se dispute ma place et finalement j'arrive à obtenir un billet moitié moins cher !! faut dire aussi que c'est la basse saison et que les bus ne sont pas pleins..
En route, j' ai eu droit à la crevaison de pneu et à une attente de plus de 2 heures en pleine jungle...et à une super nausée liée à l' état de la route (assez défoncée !); cela dit le paysage traversé est superbe, notamment après avoir passé la banlieue de Bogota; la route sillonne le long de vallées profondes et luxuriantes; on descend plus de 2500 mètres en dénivellé.
Arrivé à la gare routière de Santa Marta, juste le temps d' acheter un billet de bus retour et de retirer quantités de pesos, je saute dans un taxi jusqu' à un croisement pour attendre un bus. Scène hallucinante : on m' attrape moi et mon sac et on me propulse littéralement dans le bus en marche...Une fois à l' intérieur, je demande poliment si je suis dans le bon bus (?) et si on peut m' avertir quand on arrivera à proximité du Parc.
45 minutes + tard, une guérite : 10 euros pour entrer...Une jeep attend les voyageurs pour faire les 6 kms restants pour joindre le 1er site, une grande plage avec un camping et des bungalows un peu trop luxueux (et cher) à mon gout; Je décide de poursuivre plus vers l' intérieur mais une heure de marche en pleine jungle avec mes sacs me rebute un peu. C' est à cheval que j' achèverai mon ultime trajet (24 heures au total depuis mon départ de Bogota).
Je m' installe dans une cabanas en face de la mer, sur un emplacement au nom évocateur : El Paraiso; laissez moi vous décrire le site : une plage déserte de sable blanc avec palmiers et cocotiers, des collines recouvertes de forêts tropicales épaisses qui tombent dans la mer, trés peu de touristes (surtout de jeunes argentins qui bivouaquent), une barrière de corail au large...bref, c' est plutot sympa et je suis récompensé de ce long voyage. seul petit bémol : une mer avec de gros rouleaux et des courants marins trés forts; même au bord, on se sent carrément aspiré quand la mer se retire...en soirée, je rencontre une famille qui chasse le crabe pour pouvoir apater le poisson...
Après un diner réparateur, je finis par m' endormir sur la plage sous une pleine lune orangée se reflétant sue la mer.
Le lendemain, départ pour une rando à la découverte des plages sauvages du secteur; en fait, elles sont reliées les unes aux autres par un sentier qui pénètre par moment dans la jungle. Chaque cm carré donne envie de s' y installer et de s' y baigner.. on remarque la présence d' iguanes et...de quelques nudistes..
On me parle aussi d' un mystérieux hameau perdu dans la jungle à 1h30 de marche; 300 mètres de dénivellé en pleine forêt tropicale; l' accès est assez difficile car de nombreux passages sur des roches humides et peu de visiteurs...j' en profite pour observer la faune et la flore locale; notamment de superbes papillons bleus, des lézards au corps à moitié dorés et à moitié bleu..soudain, un grand vacarme: un énorme bruit suivi de cris qui se rapprochent de moi....au dernier moment, je vois 2 singes qui se courent après de branches en branches...en chemin, je rencontre une fille perdue qui me demande le chemin...j' ai eu l' impression de lui sauver la vie (si si, elle me l' a dit..); arrivé sur le site, j' ai la sensation de pénétrer dans une cité perdue ou règne une atmosphère d' un autre temps; en fait, une ancienne communauté d' indiens Tayronas ou ne subsiste qu' une dizaine de personnes. Les terrassements sont toujours visibles, quelques hutes (murs circulaires en rondins de bois et toit de paille); les habitants ont conservé leur tenue traditionnelle blanche (une sorte de cape en toile); ils vivent de culture et de la vente de produits artisanaux et de quelques rafraichissements pour la poignée de touristes qui s' aventurent jusqu'ici.
Le soir, ma seule compagnie sera un péroquet qui profitera de ma table et de mon repas...
La nuit tombée, je passe des heures à arpenter les plages à la lumière de la pleine lune. Le spectacle des vagues venant se jeter sur la plage est un moment de pure régal. Je rencontre Xavier, un espagnol qui vit à New York, avec qui j' échange nos expériences de voyages..
Cette réserve tropicale qui semble totalement isolée du reste du pays et qui contraste tellement avec la capitale, laissera un super souvenir (malgré aussi qq moments de solitude pesants!).
Après 4 jours, il faut envisager le retour sur Bogota; d'abord une heure de marche pour rejoindre l'entrée du site ou m'attend une jeep qui doit m'emmener sur la nationale; j'en profite pour déjeuner à "l'ecohab", un splendide hotel complètement fondue dans le décor avec des bungalows qui serpentent le long de la colline..
Je m'installe au bord de la panaméricaine pour attendre un bus en direction du terminal de Santa Marta, 40 kms plus loin..au bout de 20 min, je réussi enfin à stopper un bus qui veut bien me laisser monter..! (suis à la bourre !); en chemin, j'ai droit à 2 controles de police et à un pb de moteur qui nous clou sur place pendant une demi-heure !! décidemment, les transports colombiens ne sont pas les plus surs !! j'arrive in extremis à chopper la connexion pour Bogota pour...18h de route ! en chemin, un superbe coucher de soleil sur la ville et les caraibes et une rencontre sympa avec Pillar, une colombienne de 28 ans qui voyage avec sa famille..
A Bogota, je retrouve Angela...séance photo sur la plaza Bolivar face à l'énorme banderolle installée sur un édifice : "NO AL SECUESTRO" pour condamner les enlèvements et exiger un "accord humanitaire"..On s'offre un super diner au resto chicos (français!) de Montserrat..l'accès se fait en téléphérique à 3200 mètres d'altitude; la vue sur Bogota de nuit est splendide malgré le froid intense..redescente avec la dernière cabine à minuit; on passe la fin de nuit dans un dancing, le "Kukaramarca", salsa et valenato in vivo..
Le lendemain c le retour en France; j'arrive à la bourre à l'embarquement et le controle s'éternise; j'ai droit à une fouille poussée ainsi qu'à un véritable interrogatoire sur ma présence en Colombie..un agent d'Iberia vient me chercher (je suis le dernier passager) et je dois courir pour choper le vol; du coup, je me retrouve surclassé..me voilà donc
installé en business class ou évidemment on fait pas le même voyage..
De retour en Colombie pour 8 jours en cgnie de Angela; pas de temps à perdre, on prend le premier bus direction Villa de leyba ou on va en profiter pour se ressourcer; on découvre un ptit bar génial (le "don quichotte")dans une hacienda ou les murs sont recouverts d'inscriptions et d'objets divers déposés par les clients; nous suivons le rituel et nous inscrivons également les marques de notre passage..
Puis départ pour San Gil (santander); ça commence par la traversée du parc national d'Iguape pendant 1H30 sur une route défoncée à travers vallons et collines; on arrive dans un pueblo du bout du monde cerclé de montagnes; on goute à la spécialité locale : du fromage conservé dans des feuilles de palmier..un bus nous emmène à San Gil en 6 heures.
Une journée consacrée aux sports extrèmes dans la région de San Gil; le matin, 2 heures de descente du Rio Fonce en canoé 3 places avec des courants force 3 ! les rapides sont impressionnants par endroit et évidemment on est vite renversé ! je me retrouve d'ailleurs un instant coincé sous l'embarcation ! enfin bref un bon flip !
L'après-midi activité parapente, une première ! un survol magistral du canyon Chicamocha, un des plus grand du monde; des vents violents rendent incertain le départ et il faut être prêt à décoller à la moindre opportunité ! ça y est c parti ! et ça décoiffe ! que d'émotion !
le lendemain, une journée plus calme passée au parc Galineral, en fait un énorme jardin au coeur de la ville; forêt tropicale, piscine naturelle, faune et flore abondante (oiseaux colorés, papillons et surtout les fameux cébea, ces arbres à barbe...); trés bucolique !
Apres une connexion de 4 heures sur Madrid, me voila dans le vol d' iberia sur Bogota, 10 heures de voyage avec ... 50 passagers a bord de l' A340 censé en contenir 350...la Colombie, touristique ??? autant dire que j' ai pu m' etaler pour profiter d' un peu plus de confort...avec le decalage horaire de 6 heures, j' arive a destination a 22 h...apres 1 nuit et un samedi réparateurs, je me prepare pour partir sur l' equateur ce soir...
QUITO, EQUATEUR
Le 20/02/2008 à 01:42h
1h15 de vol entre Bogota et Quito à bord d'un boeing B737-200 d'Aérogal, avec champagne à bord !
Nous restons 3 jours sur Quito située à 2900 mètres et batie au pied d' un volcan; le centre historique, classé au Patrimoine de l'humanité, est superbe et c' est la qu'on établi notre camp de base pour la nuit, dans un charmant ptit hotel colonial prés de la gare routiere; nous arrivons sur la Plaza Grande puis sur la plaza de la Independencia, siège du palais présidentiel gardé par des soldats en tenue napoléonniene; d'ailleurs, le président Raphael Correa fait son apparition au balcon devant une foule réunie pour l' occasion comme tous les lundis matins. La relève de la garde accompagne le cérémonial.
On assistera aussi à une manif sur cette même place contre les politiciens corrompus..
Nous flanons dans les rues pavées du centre et nous remarquons de superbes églises et monastères, des femmes indiennes en tenue traditionnelle, le tram (bondé), des rues qui montent et qui descendent tout le temps, des collines avec de superbes miradors; les maisons et batiments sont constitués seulement de 2 étages et sont tous couverts de blanc..mais la ville étale aussi tout son lot de pauvreté et de misères : mendicité, gamins des rues au travail...nous delaisserrons volontiers le quartier Mariscal à l' exterieur du centre ou on trouve toutes les comodités pour les touristes : hebergement et restos supers chers et aucun interet culturel.
Nous partageons l`almuerzo avec les locaux : 1,50 usd le seco de chivo (ragout de chevre, un plat typique d' Equateur) au marché central
Une visite au musée de la Banco Central pour admirer le travail de l'or des anciennes civilisations équatorienne, les peintures du peintre paysagistes Raphael Troya, les statuettes en céramique..
Pour bénéficier d'un superbe panorama sur la ville, on s'élève en téléphérique à plus de 4000mètres de hauteur; à noter les files d'attente énormes ! à noter qu'on peut couper la file moyennant quelques pesos supplémentaires...!!
On part sur Ottavallo à 2h de bus de Quito pour visiter le marché indien à ciel ouvert; la ville en soi n'a pas vraiment de charme (un peu déçu!) mais le marché rappelle ceux de Bolivie ou du Pérou avec leurs couleurs, leurs senteurs, leurs étalages..ici tout se négocie et on en profite pour faire qq achats : peintures, hamac,Cd,cadeaux..
La veille du départ, on s'offre un diner au resto "hasta vuelta senor"; suberbe décor dans un ancien palace avec des plats particuliers : l'empanada de viento (énorme soufflet au fromage), l'yagualoco (soupe de pomme de terre+avocat+sang de chèvre) et chicha..
COTE PACIFIQUE EQUATORIENNE
Le 19/02/2008 à 08:05h
nous prenons un bus de nuit direction le pacifique...12 heures de voyage terrible : des arrêts super fréquents, la musique a fond, lumieres allumees..et en prime, le vol de mon appareil photos...bref, dur de trouver le sommeil. Nous apercevons la cote vers 06h30 du mat...un vrai regale; de la foret tropicale à perte de vue d' un cote et l' ocean de l'
autre...nous arrivons a puerto Lopez, un petit port de peche d' ou nous prenons un moto taxi pour rejoindre une petite plage tranquille ou se trouve notre auberge, la "Barquita"; et quelle auberge : une barque reconstituee toute en bois qui fait office de resto et de bar à l' etage...et la vue sur l' ocean en prime... en soirée une partie de billard endiablée avec Angela autour d'une pinea colada, la meilleure que j'ai jamais bu...puis une visite à la pousada Andaluz faite en matériaux écolo pour y prendre un dernier mojito.
Nous pénétrons au coeur du Parc Nacional MACHALILLA, crée en 79 au bord du pacifique, pour visiter tout d' abord la communauté d' Agua Blanca, une communauté alternative administrée par des locaux, élus touts les ans. Elle se situe en pleine forêt tropicale sèche, à 6 kms à pied de la route principale. Sur la petite place centrale, un petit
musée ou on découvre des restes de culture précolombiennes (céramiques et urnes funéraires ou étaient posé le défunt avec tous ses biens en attendant la réincarnation), on pénètre dans l' intérieur du site avec un guide issu de la communauté; on arrive bientôt sur une petite étendue d' eau sulfureuse ou un bain nous attend...le guide nous explique
que les les habitants vivent en autarcie : un peu d' agriculture, de tourisme et d' artisanat.
Nous visitons aussi le site de "Los Frailes", toujours à l' intérieur du parc; l' entrée est accessible à 20 mn en bus depuis Puerto Lopez; le prix d' entrée est un peu exorbitant et diffère selon que l' on soit natif du pays ou pas; un sentier permet de parcourir en 3 heures paysages cotiers et superbes plages désertes. La baignade est super agréable malgré les courants puissants. Nous ferons le retour en stop, à l' arrière d' une camionnette.
PARC NATIONAL TAYRONA, COSTA CARAIBES, COLOMBIA
Le 18/02/2008 à 01:30h
De Bogota, je décide de rejoindre le parc national de Tayrona, au nord de la Colombie sur la côte Caraibe, au pied de la SIERRA Nevada. 18 heures de bus ! On me vend un billet...aux enchères ! chaque compagnie se dispute ma place et finalement j'arrive à obtenir un billet moitié moins cher !! faut dire aussi que c'est la basse saison et que les bus ne sont pas pleins..
En route, j' ai eu droit à la crevaison de pneu et à une attente de plus de 2 heures en pleine jungle...et à une super nausée liée à l' état de la route (assez défoncée !); cela dit le paysage traversé est superbe, notamment après avoir passé la banlieue de Bogota; la route sillonne le long de vallées profondes et luxuriantes; on descend plus de 2500 mètres en dénivellé.
Arrivé à la gare routière de Santa Marta, juste le temps d' acheter un billet de bus retour et de retirer quantités de pesos, je saute dans un taxi jusqu' à un croisement pour attendre un bus. Scène hallucinante : on m' attrape moi et mon sac et on me propulse littéralement dans le bus en marche...Une fois à l' intérieur, je demande poliment si je suis dans le bon bus (?) et si on peut m' avertir quand on arrivera à proximité du Parc.
45 minutes + tard, une guérite : 10 euros pour entrer...Une jeep attend les voyageurs pour faire les 6 kms restants pour joindre le 1er site, une grande plage avec un camping et des bungalows un peu trop luxueux (et cher) à mon gout; Je décide de poursuivre plus vers l' intérieur mais une heure de marche en pleine jungle avec mes sacs me rebute un peu. C' est à cheval que j' achèverai mon ultime trajet (24 heures au total depuis mon départ de Bogota).
Je m' installe dans une cabanas en face de la mer, sur un emplacement au nom évocateur : El Paraiso; laissez moi vous décrire le site : une plage déserte de sable blanc avec palmiers et cocotiers, des collines recouvertes de forêts tropicales épaisses qui tombent dans la mer, trés peu de touristes (surtout de jeunes argentins qui bivouaquent), une barrière de corail au large...bref, c' est plutot sympa et je suis récompensé de ce long voyage. seul petit bémol : une mer avec de gros rouleaux et des courants marins trés forts; même au bord, on se sent carrément aspiré quand la mer se retire...en soirée, je rencontre une famille qui chasse le crabe pour pouvoir apater le poisson...
Après un diner réparateur, je finis par m' endormir sur la plage sous une pleine lune orangée se reflétant sue la mer.
Le lendemain, départ pour une rando à la découverte des plages sauvages du secteur; en fait, elles sont reliées les unes aux autres par un sentier qui pénètre par moment dans la jungle. Chaque cm carré donne envie de s' y installer et de s' y baigner.. on remarque la présence d' iguanes et...de quelques nudistes..
On me parle aussi d' un mystérieux hameau perdu dans la jungle à 1h30 de marche; 300 mètres de dénivellé en pleine forêt tropicale; l' accès est assez difficile car de nombreux passages sur des roches humides et peu de visiteurs...j' en profite pour observer la faune et la flore locale; notamment de superbes papillons bleus, des lézards au corps à moitié dorés et à moitié bleu..soudain, un grand vacarme: un énorme bruit suivi de cris qui se rapprochent de moi....au dernier moment, je vois 2 singes qui se courent après de branches en branches...en chemin, je rencontre une fille perdue qui me demande le chemin...j' ai eu l' impression de lui sauver la vie (si si, elle me l' a dit..); arrivé sur le site, j' ai la sensation de pénétrer dans une cité perdue ou règne une atmosphère d' un autre temps; en fait, une ancienne communauté d' indiens Tayronas ou ne subsiste qu' une dizaine de personnes. Les terrassements sont toujours visibles, quelques hutes (murs circulaires en rondins de bois et toit de paille); les habitants ont conservé leur tenue traditionnelle blanche (une sorte de cape en toile); ils vivent de culture et de la vente de produits artisanaux et de quelques rafraichissements pour la poignée de touristes qui s' aventurent jusqu'ici.
Le soir, ma seule compagnie sera un péroquet qui profitera de ma table et de mon repas...
La nuit tombée, je passe des heures à arpenter les plages à la lumière de la pleine lune. Le spectacle des vagues venant se jeter sur la plage est un moment de pure régal. Je rencontre Xavier, un espagnol qui vit à New York, avec qui j' échange nos expériences de voyages..
Cette réserve tropicale qui semble totalement isolée du reste du pays et qui contraste tellement avec la capitale, laissera un super souvenir (malgré aussi qq moments de solitude pesants!).
Après 4 jours, il faut envisager le retour sur Bogota; d'abord une heure de marche pour rejoindre l'entrée du site ou m'attend une jeep qui doit m'emmener sur la nationale; j'en profite pour déjeuner à "l'ecohab", un splendide hotel complètement fondue dans le décor avec des bungalows qui serpentent le long de la colline..
Je m'installe au bord de la panaméricaine pour attendre un bus en direction du terminal de Santa Marta, 40 kms plus loin..au bout de 20 min, je réussi enfin à stopper un bus qui veut bien me laisser monter..! (suis à la bourre !); en chemin, j'ai droit à 2 controles de police et à un pb de moteur qui nous clou sur place pendant une demi-heure !! décidemment, les transports colombiens ne sont pas les plus surs !! j'arrive in extremis à chopper la connexion pour Bogota pour...18h de route ! en chemin, un superbe coucher de soleil sur la ville et les caraibes et une rencontre sympa avec Pillar, une colombienne de 28 ans qui voyage avec sa famille..
A Bogota, je retrouve Angela...séance photo sur la plaza Bolivar face à l'énorme banderolle installée sur un édifice : "NO AL SECUESTRO" pour condamner les enlèvements et exiger un "accord humanitaire"..On s'offre un super diner au resto chicos (français!) de Montserrat..l'accès se fait en téléphérique à 3200 mètres d'altitude; la vue sur Bogota de nuit est splendide malgré le froid intense..redescente avec la dernière cabine à minuit; on passe la fin de nuit dans un dancing, le "Kukaramarca", salsa et valenato in vivo..
Le lendemain c le retour en France; j'arrive à la bourre à l'embarquement et le controle s'éternise; j'ai droit à une fouille poussée ainsi qu'à un véritable interrogatoire sur ma présence en Colombie..un agent d'Iberia vient me chercher (je suis le dernier passager) et je dois courir pour choper le vol; du coup, je me retrouve surclassé..me voilà donc
installé en business class ou évidemment on fait pas le même voyage..
De retour en Colombie pour 8 jours en cgnie de Angela; pas de temps à perdre, on prend le premier bus direction Villa de leyba ou on va en profiter pour se ressourcer; on découvre un ptit bar génial (le "don quichotte")dans une hacienda ou les murs sont recouverts d'inscriptions et d'objets divers déposés par les clients; nous suivons le rituel et nous inscrivons également les marques de notre passage..
Puis départ pour San Gil (santander); ça commence par la traversée du parc national d'Iguape pendant 1H30 sur une route défoncée à travers vallons et collines; on arrive dans un pueblo du bout du monde cerclé de montagnes; on goute à la spécialité locale : du fromage conservé dans des feuilles de palmier..un bus nous emmène à San Gil en 6 heures.
Une journée consacrée aux sports extrèmes dans la région de San Gil; le matin, 2 heures de descente du Rio Fonce en canoé 3 places avec des courants force 3 ! les rapides sont impressionnants par endroit et évidemment on est vite renversé ! je me retrouve d'ailleurs un instant coincé sous l'embarcation ! enfin bref un bon flip !
L'après-midi activité parapente, une première ! un survol magistral du canyon Chicamocha, un des plus grand du monde; des vents violents rendent incertain le départ et il faut être prêt à décoller à la moindre opportunité ! ça y est c parti ! et ça décoiffe ! que d'émotion !
le lendemain, une journée plus calme passée au parc Galineral, en fait un énorme jardin au coeur de la ville; forêt tropicale, piscine naturelle, faune et flore abondante (oiseaux colorés, papillons et surtout les fameux cébea, ces arbres à barbe...); trés bucolique !