CHEMINS D'AVENTURES
BLOG DE VOYAGES ET DE TREKS
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vélo de randonnée
randonnée/trek
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Quand : 20/07/2024
Durée : 23 jours
Durée : 23 jours
Carnet publié par Dids06
le 17 juin 2023
modifié le 24 août 2023
modifié le 24 août 2023
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en
bus
1058 lecteur(s)
-
Vue d'ensemble
Le topo : Section 27RIO DE JANEIRO (mise à jour : 29 sept. 2023)
Description :
RIO DE JANEIRO BRASIL
Le compte-rendu : Section 27RIO DE JANEIRO (mise à jour : 29 sept. 2023)
RIO DE JANEIRO
Le 01/09/2006 à 06:15h
La première fois que je suis allé au Brésil, c´était en déceMbre 1998; j´avais fait a connaissance d´une Brésillienne, gilmara, quelques mois plut `tôt à Nice, alors qu´elle faisait un tour d Europe avec un ami. Nous avions passer un après-midi ensemble et on s´était dit "tchao" sur le quai de la gare.
Nous avons correspondu et elle a fini par m´in iter á me faire découvrir son "beau pays"...le temps de faire mon passeport et de r2gler mes billets d´avion avec iberia et me voila
parti !
Départ de paris avec escale á madrid, le temps de changer d´avion. or, le vol a du retard et lorsqu´on arrive, l´avion pour le brésil s´est déja envolé... heureusement, la compagnie accepte de nous loger à madrid en attendant le vol du lendemain soir; je fais la connaissance de Douglas, un brésilien installé à Paris (qui deviendra mon témoin de mariage 3 ans plus tard !), qui me sert aussi d´interprète pour prévenir la famille de Gilmara. Nous profiterons ensemble de la journée pour visiter la capitale espagnole avant de
décoller. l´arrivée est prévu á Sao paulo (n´ayant pas pu trouver de place pour Rio directe);
l´airbus A340 se pose sur l aéroport de Guarulhos au petit matin; premiére stupéfaction : un match de foot se tient sur un terrain herbeux entre 2 pistes...pas de doute, je suis bien au Bresil!
Gilmara a dépéché son frere sur place qui est chargé de me conduire jusqu´au terminal de Tiete, la gare routiere de Sao, pour me mettre dans un bus direction rio.
La température extérieure affiche un ptit 43 degrés...et dire qu en France, on est plein hiver! pour se raffraichir, rien ne vaut une "agua de coco" (eau de coco)que je m empresse de déguster...
L´arrivée sur Rio n´est, du premier abord, guèrre enthousiasmante; des favelas partout, une circulation super dense, une vision du christ au loin qui me parraissait bien minuscule...enfin bref, loin de l´idée de la "cité merveilleuse" que je me faisais. La découverte de rio intra muros allait inverser cete premiére impression.
Les belvédères du pain de sucre et du Corcovado sont géantes et permettent de comprendre combien le contraste est important ici; Rio est coincé entre mer et montagnes;d´abord la ville basse, la "zone sul" des beaux quartiers, puis les morros, la ou les favelas dominent puis la plus grande forêt urbaine du monde qui s´éléve jusquà hauteur du christ.
Le contraste social est trés fort; ici, la grande pauvreté cotoie la richesse et les écarts entre riches et pauvres continuent de se creuser; un salaire minimum équivalent á moins de 100 euros jettent de nombreux habitants dans les quartiers déshérités de Rio; ici, on ressent une certaine tension : la police militaire est partout, armée jusqu´aux dents; n´importe quel batiment, le moindre jardin, les plages...sont gardés par des hommes armées...il se livre ci une véritable guerre entre trafiquants et policiers...chaque année
environs 150 policiers sont tués dans l´exercice de leur fonction. Il faut dire aussi que la Vie n´a ici pas la même valeur et que des gamins (armés par les adultes) tuent sans le moindre état d´âme ni le moindre remord..Je n´ai, pour ma part, jamais ressenti cette insécurité dont parlent si souvent les gens et les médias; mais les vagues de violence et les méfaits en tous genres (vols, homicides, détérirations, corruption...) sont une réalité objective dont il faut tenir compte...donc la vigilance est une nécéssité vitale ici !! les discriminations sociales sont assez choquantes pour nous français qui connaissons le régime de sécu universel; 2 exemples : la santé est à 2 vitesses; une pour les riches,
capable de payer une santé privée et bénéficiant alors de soins optimums; et l´autre pour les pauvres obligés de fréqUenter des hopitaux bondés et sous équipés; l´education aussi est problématique; les familles aisées envoyent leur enfant dans les écoles privées tandis que les moins fortunées se contentent des écoles publiques mal dotées et peu reconnues.
Une multitude de fonctions et de métiers existent encore au Brésil alors qu´ils ont pratiquement disparus en France; chaque immeuble possède son gardien, chaque bus, son "trocador", son receveur...ces emplois permettent de maintenir un lien social entre les différentes classes, de lutter contre les actes de violence et de destruction et de maintenir les hommes au travail...
Le style de vie du "carioca"(habitant de rio) est fait de : football ( sur les plages, des parties de foot improvisées se succédent à un rytme éffrené..), plage, académie de sport (on trouve des salles à tous les coins de rue), capoeira,samba,caïpirinha (boisson nationale), féjoada (plat national), churasco (vaindes grillées)...tous ces éléments sont des symboles du mode de vie des gens d´ici.
Les brésiliens ont une joie de vivre naturelle (beaucoup "d´alégria") et se sentent trés fiers d´être brésiliens malgré les difficultés. Ils sont super spontanés et engagent la
conversation facilement ; les relations sont décontractées loin de tout formalisme; les contacts sont aisés et des liens amicaux se tissent trés vites. Je n´ai pour ma part jamais
rencontré un peuple si joyeux et dégageant autant de simplicité; ils arrivent toujours à relativiser leurs petits souçis et se raccrochent facilement à Dieu pour les aider à
surmonter. Tout ce qui arrive de positif est "graça a deus" et si"dieu le veut", alors tout s´arrangera...
Pour les brésiliens, ce qui empeche leur pays d´avancer, c´est la corruption qui s´est installée partout, dans las sphère du politique, de l`Administration jusqu´au sein des forces de police; les scandales de corruption font la Une des médias tous les jours; recemment, + de 80 policiers ont été interpellés pour traffics divers sur Rio et emprisonnés; parfois, la moitié de l´effectif d´un commissariat se retrouve ainsi décimé !!
Autre souçis : 25% des habitants de Rio sont concentrés dans les Favelas; des projets sont en cours pour y emmener les ervices publiques minimums : electricité, eau courantes, réseaux d´évacuation dés eaux usées, écoles, hopitaux...); pour le moment, on recourt à la pratique de captages sauvages que se soit pour l´eau ou l´electricité...
Le 01/09/2006 à 06:15h
La première fois que je suis allé au Brésil, c´était en déceMbre 1998; j´avais fait a connaissance d´une Brésillienne, gilmara, quelques mois plut `tôt à Nice, alors qu´elle faisait un tour d Europe avec un ami. Nous avions passer un après-midi ensemble et on s´était dit "tchao" sur le quai de la gare.
Nous avons correspondu et elle a fini par m´in iter á me faire découvrir son "beau pays"...le temps de faire mon passeport et de r2gler mes billets d´avion avec iberia et me voila
parti !
Départ de paris avec escale á madrid, le temps de changer d´avion. or, le vol a du retard et lorsqu´on arrive, l´avion pour le brésil s´est déja envolé... heureusement, la compagnie accepte de nous loger à madrid en attendant le vol du lendemain soir; je fais la connaissance de Douglas, un brésilien installé à Paris (qui deviendra mon témoin de mariage 3 ans plus tard !), qui me sert aussi d´interprète pour prévenir la famille de Gilmara. Nous profiterons ensemble de la journée pour visiter la capitale espagnole avant de
décoller. l´arrivée est prévu á Sao paulo (n´ayant pas pu trouver de place pour Rio directe);
l´airbus A340 se pose sur l aéroport de Guarulhos au petit matin; premiére stupéfaction : un match de foot se tient sur un terrain herbeux entre 2 pistes...pas de doute, je suis bien au Bresil!
Gilmara a dépéché son frere sur place qui est chargé de me conduire jusqu´au terminal de Tiete, la gare routiere de Sao, pour me mettre dans un bus direction rio.
La température extérieure affiche un ptit 43 degrés...et dire qu en France, on est plein hiver! pour se raffraichir, rien ne vaut une "agua de coco" (eau de coco)que je m empresse de déguster...
L´arrivée sur Rio n´est, du premier abord, guèrre enthousiasmante; des favelas partout, une circulation super dense, une vision du christ au loin qui me parraissait bien minuscule...enfin bref, loin de l´idée de la "cité merveilleuse" que je me faisais. La découverte de rio intra muros allait inverser cete premiére impression.
Les belvédères du pain de sucre et du Corcovado sont géantes et permettent de comprendre combien le contraste est important ici; Rio est coincé entre mer et montagnes;d´abord la ville basse, la "zone sul" des beaux quartiers, puis les morros, la ou les favelas dominent puis la plus grande forêt urbaine du monde qui s´éléve jusquà hauteur du christ.
Le contraste social est trés fort; ici, la grande pauvreté cotoie la richesse et les écarts entre riches et pauvres continuent de se creuser; un salaire minimum équivalent á moins de 100 euros jettent de nombreux habitants dans les quartiers déshérités de Rio; ici, on ressent une certaine tension : la police militaire est partout, armée jusqu´aux dents; n´importe quel batiment, le moindre jardin, les plages...sont gardés par des hommes armées...il se livre ci une véritable guerre entre trafiquants et policiers...chaque année
environs 150 policiers sont tués dans l´exercice de leur fonction. Il faut dire aussi que la Vie n´a ici pas la même valeur et que des gamins (armés par les adultes) tuent sans le moindre état d´âme ni le moindre remord..Je n´ai, pour ma part, jamais ressenti cette insécurité dont parlent si souvent les gens et les médias; mais les vagues de violence et les méfaits en tous genres (vols, homicides, détérirations, corruption...) sont une réalité objective dont il faut tenir compte...donc la vigilance est une nécéssité vitale ici !! les discriminations sociales sont assez choquantes pour nous français qui connaissons le régime de sécu universel; 2 exemples : la santé est à 2 vitesses; une pour les riches,
capable de payer une santé privée et bénéficiant alors de soins optimums; et l´autre pour les pauvres obligés de fréqUenter des hopitaux bondés et sous équipés; l´education aussi est problématique; les familles aisées envoyent leur enfant dans les écoles privées tandis que les moins fortunées se contentent des écoles publiques mal dotées et peu reconnues.
Une multitude de fonctions et de métiers existent encore au Brésil alors qu´ils ont pratiquement disparus en France; chaque immeuble possède son gardien, chaque bus, son "trocador", son receveur...ces emplois permettent de maintenir un lien social entre les différentes classes, de lutter contre les actes de violence et de destruction et de maintenir les hommes au travail...
Le style de vie du "carioca"(habitant de rio) est fait de : football ( sur les plages, des parties de foot improvisées se succédent à un rytme éffrené..), plage, académie de sport (on trouve des salles à tous les coins de rue), capoeira,samba,caïpirinha (boisson nationale), féjoada (plat national), churasco (vaindes grillées)...tous ces éléments sont des symboles du mode de vie des gens d´ici.
Les brésiliens ont une joie de vivre naturelle (beaucoup "d´alégria") et se sentent trés fiers d´être brésiliens malgré les difficultés. Ils sont super spontanés et engagent la
conversation facilement ; les relations sont décontractées loin de tout formalisme; les contacts sont aisés et des liens amicaux se tissent trés vites. Je n´ai pour ma part jamais
rencontré un peuple si joyeux et dégageant autant de simplicité; ils arrivent toujours à relativiser leurs petits souçis et se raccrochent facilement à Dieu pour les aider à
surmonter. Tout ce qui arrive de positif est "graça a deus" et si"dieu le veut", alors tout s´arrangera...
Pour les brésiliens, ce qui empeche leur pays d´avancer, c´est la corruption qui s´est installée partout, dans las sphère du politique, de l`Administration jusqu´au sein des forces de police; les scandales de corruption font la Une des médias tous les jours; recemment, + de 80 policiers ont été interpellés pour traffics divers sur Rio et emprisonnés; parfois, la moitié de l´effectif d´un commissariat se retrouve ainsi décimé !!
Autre souçis : 25% des habitants de Rio sont concentrés dans les Favelas; des projets sont en cours pour y emmener les ervices publiques minimums : electricité, eau courantes, réseaux d´évacuation dés eaux usées, écoles, hopitaux...); pour le moment, on recourt à la pratique de captages sauvages que se soit pour l´eau ou l´electricité...