un petit tour en europe
Et bien voilà, on y est à cette année sabbatique avec l'idée de découvrir une partie de l'Europe et d'aller à la rencontre de ses habitants... et de nous découvrir nous même, aussi. Un changement de vie pour 10 mois.
Carnet publié par nico66
le 09 août 2017
modifié le 09 janv. 2023
modifié le 09 janv. 2023
Mobilité douce
Précisions :
chaque section peut être jointe et quittée de manière douce. chaque section peut aussi être réalisée seule.
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Vue d'ensemble
Le topo : Corse (mise à jour : 03 déc. 2018)
Description :
Bastia à Bonifaccio du 23 novembre au 17 décembre
routes secondaires, très peu de pistes cyclables, peu de trafic en cette saison
conduite sportive, mais respectueuse du cycliste
environnement méditerranéen varié, cultures en terrasse, olives, clémentines, cultures maraîchères en plaine, moyenne montagne, pastoralisme
aucun souci d'approvisionnement (eau, fontaines dans tous les villages+nourriture) ni de bivouac
météo ensoleillée et ventée, fraîche en altitude
routes secondaires, très peu de pistes cyclables, peu de trafic en cette saison
conduite sportive, mais respectueuse du cycliste
environnement méditerranéen varié, cultures en terrasse, olives, clémentines, cultures maraîchères en plaine, moyenne montagne, pastoralisme
aucun souci d'approvisionnement (eau, fontaines dans tous les villages+nourriture) ni de bivouac
météo ensoleillée et ventée, fraîche en altitude
Milieu traversé :
Environnement : [île]
Biotope : [maquis]
Le compte-rendu : Corse (mise à jour : 03 déc. 2018)
J 23/11/17 : Débarquement longuet suite aux nombreux camions et accident d'un chauffeur dont la cheville a été écrasée. Les pompiers sont là rapidos. Du coup les piétons sortent en dernier, c'est le monde à l'envers ! La traversée à été belle, on s'est offert un verre de vin rouge corse à bord. On discute à l'arrivée avec des gars qui nous disent "qu'il y a de belles descentes en Corse..."
O.T. de Bastia, café, courses, visite. 12h30, en route sur la D80 qui s'ensauvage petit à petit. Déj et 4h sur des plages remplies de "banquettes", amas de feuilles qui favorise la stabilisation, le tout sous le soleil. Bivouac après santa severa, bercés par les vagues de la mer Tyrrhénienne. 33km.
V 24/11/17 : Réveil avec le lever du soleil, face à l'île d'Elbe après une première nuit Corse impeccable. On se lance à l'assaut de notre premier col. Route magnifique au frais dans une vallée déserte qui relie Meria à Morsiglia. Au sommet on est récompensé par la vue fantastique; Contemplation... Et improbable, un randonneur ! Il attend son fils qui vient le récupérer ici après son treck de 4 jrs en autonomie sur les crêtes. En déficit de flotte on lui en passe, on discute. Didier Larroque est accompagnateur en moyenne montagne, il vient de cueillir de la myrthe, nous offre du romarin endémique plus riche que sur le continent et qui est "bon pour le foie, en décoction". Pyrénéen d'origine il vit depuis 23 ans dans les montagnes Corses. Il nous donne de précieux conseils pour la suite.
Très belle descente, ravito à Centuri où l'épicière nous indique un spot pour dormir "c'est tranquille" et nous offre une baguette, sympa. La nuit tombe et le spot est encore loin, en plus on doit bien regrimper pour regagner Morsiglia. Heureusement après ça redescend et, non sans mal et des coups pour rien, on trouve le lieu tant espéré. On commence à planter et, des phares de voiture, mince... Je vais à sa rencontre et en fait c'est un mec (déjà en combi de plongée sur la tête et au volant !) qui s'excuse presque et qui nous dit qu'il n'y a pas de souci pour passer la nuit et qu'en plus "les proprios sont super cool". Il pêche le poisson de nuit entre 2h et 4h selon les conditions. Géniale cette apparition nocturne ! Une soupe une fessée et au lit, bien fatigués après 37km et de beaux coups de culs dans les montées.
S 25/11/17 : bivouac 5 étoiles avec petit dej en terrasse bord de mer. petites montées et descente jusqu'à Pinu où on boit le café et ravitaille à l'épicerie du village qui fait aussi pompe à essence ! En discutant avec les clients, on nous confirme qu'il y a avis de tempête. On va donc se mettre à l'abri comme on peut à la marina d'Albu où il y a un terrain municipal. "On peut planter svp ?" "oui bien sûr c'est fait pour cela". Vraiment depuis notre arrivée sur le territoire Corse, on ne peut que faire des éloges à propos de l'accueil de ses habitants et l'attitude Corse; Respect et dignité dans tous les domaines.
On haubane bien la tente et allons nous balader en bord de méditerranée, qui d'un seul coup ressemble à l'océan ! Et pour le dîner, on se paie le luxe du seul resto. 27 km.
D 26/11/17 : Réveil sous le soleil. La tente a bien tenue. Petit dej tranquille on discute de la suite et patatra, une bourrasque catabatique emporte la tente alors qu'on avait laissé une entrée ouverte (sensée être du bon côté sous le vent) Dégâts limités mais on est dégoutté pour notre belle maison. (2 arceaux tordus et micro trou dans le double toit). On part l'air bien maussade, mais heureusement la route côtière est splendide, on passe par Nonza (village classé et sa tour Paoli). Avec le vent et les tergiversations de ce matin, il se fait tard. On tombe sur un camping à la ferme mais fermé. Après un bref coup de fil, ok pas de souci installez-vous, y' a pas d'eau chaude mais on vous offre la nuit ! 17km
L 27/11/17 : Bonne nuit, matinée tranquille. Ravito à St Florent, un peu trop balnéaire pour nous, mais du coup comme y'a personne c'est cool. puis montée jusqu'à Casta et descente dans les Agriates. On prend la piste de saleccia 12km qu'on entame à 16h... Donc qu'on finit de nuit à la lumière de nos phares sur cette piste trialisante où malgré le grand froid (4°c) on s'éclate. On sait que le camping est ouvert toute l'année donc pas de panique. Et c'est vrai que Patrick le gardien est très surpris de nous voir débarquer à cette heure et à vélos chargés ! En plus les douches solaires sont froides à cette période nous dit-il. tant pis. Une soupe et au dodo 27 km.
M 28/11/17 : LE CALME. Petit dej peinard au son des oiseaux et sous l'œil bienveillant du chat très calin et des chiens qui pioncent grave. Balade pic nique sur le chemin côtier. PERSONNE. Jeu de dés, bouffe...calme absolu. Que cela fait du bien cette pause après nos émotions venteuses.
M 29/11/17 : Bon bah maintenant faut bien remonter la piste, hein. On estimait mettre 4h et on a torché cela en 3h30 pause dej midi comprise. Christiane devient une vrai pro du vélo hors piste. Un 4x4 croisé, un taureau et une vache. En haut très belle vue, on a la chance de retrouver peu après une air de camping caravaning à la ferme. Un coup de fil et même coup que l'autre jour. "Installez-vous, mais j'ai coupé l'eau chaude" ... Pas grave pour nous. Merci pour tous ces gestes d'humanité car le vent glacial se lève à nouveau. 15km.
J 30/11/17 : Vent glacé ce matin, le soleil bien présent nous réchauffe ainsi que la montée jusqu'au col de lavezzo avec panorama superbe sur le désert des Agriates et golf de st Florent. Lors de la descente on est ralenti par le vent ! On déboule sur la T30 une route qui circule et on décide de prendre par la montagne à Lozari par la D113 où on croise des vh de rallye ! Et oui ce WE c'est le rallye de Balagne, on va quand même essayer de passer. On trouve un bon bivouac au calme dans une oliveraie où un chassseur nous dit que c'est ok, la proprio parisienne est pas là et les laisse se garer là, donc pour 2 vélos et une tente... le calme, malgré les vroum vroum et pétarades... ils sont dingues ces pilotes, à l'allure où ils négocient les virages, c'est hallucinant. 25km.
V 01/12/17 : Très bonne nuit, quelques gouttes au réveil, la montagne est plâtrée, c'est beau. On décide de contourner le barrage pour éviter le rallye. Ça grimpe grave, mais les paysages ont changé depuis qu'on est en Balagne. Cela me rappelle l'extremadura. De l’élevage, des murets en pierres, et des milans royaux à gogo qui nous toisent et sifflent comme les bergers, on dirait qu'ils nous guident ! Mais brusquement le soleil disparaît et l'averse de grêle nous tombe dessus. Et oui, au pied des montagnes le temps change vite. On trouve refuge dans le très joli village d'Avapessa, sous le auvent d'un bâtiment municipal, puisque le gîte d'étape convoité ne répond pas. Et toujours le rallye dont c'est la 20 ème édition qui résonne dans la vallée, quel contraste !
S 02/12/17 : Vu les conditions météo et ce gîte municipal qui ne répond pas, on prend la sage décision de redescendre en bord de mer, sur Calvi, sous une pluie cinglante avec au milieu une petite pause kfé pour se réchauffer chez Léon (cousin de sergent garcia ?) un resto avec une vue imprenable sur les magnifiques petits villages perchés. Il y a des supporters venus aussi se réchauffer...A Calvi on se réfugie dans un hôtel pour la nuit. Une douche chaude, YES. 22km.
D 03/12/17 : Courses et visite de la citadelle sous le beau temps revenu. On prend la route côtière, défoncée et donc déserte mais superbe, on en prend plein les yeux. Depuis qu'on a mis les pieds sur l'île de beauté, on se dit que cela n'est pas usurpé, ce nom. Franchement mer + montagne, pfff on est bluffé. Dans un virage, une "auberge" avec des chalets. c'est fermé, mais il y a du bruit. On se renseigne et on est accueilli par FIFI, jurassien, qui s'est installé là et a monté sa "baraque" en 3 mois et nous propose de planter au milieu de son chantier. Au dessus, installé dans un chalet, il y a son pote Alain qui l'aide pour le chantier. Dans ce lieu si isolé, 2 âmes qui vivent, avec un chien grenade et des chats ! Fifi nous invitent à l'apéro. Belle soirée, car il est ex journaliste boursier, est spécialisé dans la plongée (ses frangins ont bossé avec le commandant, et donc lui plonge depuis l'âge de 9 ans). Il a fondé un petit journal Mer et littoral. Bref une belle rencontre avec quelqu'un seul et isolé, mais très chaleureux. 22km
L 04/12/17 : Départ tardif, après un café chez fifi. On a du mal à se dire au revoir, un besoin commun de chaleur humaine. La route est toujours splendide. On s'arrête longuement pour faire sécher la tente, car on a dormi dans un vallon très humide et avons dû plier mouillé. On est vite au delta du Fango. On flâne à Galéria, et décidons de bivouaquer par là. Paysages de fin de journée somptueux. La nuit est encore très ventée, mais mer + montagne + pleine lune, waou. 22km.
M 05/12/17 : 4°C au réveil dans la tente. On zappe le petit dej et allons prendre un café au bistrot du village. Puis on entame la longue montée au col de Palmera. Pause au sommet au milieu de vaches en liberté. Vue fantasmagorique sur le golf de Galéria et celui de Girolata. Route toujours incroyable au milieu de troupeaux de chèvres. Rencontre avec deux cyclos suisses partis depuis 3 mois, en congé sabbatique et qui font le tour d'Europe ! Bivouac au col de la croix sous le auvent d'une buvette, à l'abri et au calme. On entend juste un drôle d'animal remonter le sentier "mare a monti" qui passe sous la buvette, un sanglier ? Journée exceptionnellement belle. 32km.
M 06/12/17 : Nuit très calme, sans vent et au sec. On est toujours au milieu de nulle part (réserve de Scandola) avec une vache par ci par là et notre premier sanglier de visu. Pause dej et kfé à Porto avant la montée sur Piana où un gîte d'étape nous attend. Il y a un peu plus de circulation maintenant mais c'est toujours magnifique. La montée est à l'ombre et il fait bien froid mais, la forêt et les Calanche sur fond de montagnes et de mer, c'est tout simplement beau. 36km.
J 07/12/17 : Bonne nuit dans cette grande maison d'hôtes, tenu par Solange Roche qui cultive son jardin BIO et propose plein de bonnes choses ! Bon, nous on est en formule Gîte, mais y revenir en mode hôtes pour faire de belles randonnées pédestres, pourquoi pas ? Car à Piana, il y a aussi une super petite épicerie comme on les aime. Bonne discussion avec le couple de tenanciers, qui fait goûter sa liqueur de Myrthe puis celle de marjolaine sauvage de Corse...Cricri tu vas plus rouler droit !
On bascule alors dans une autre vallée, beaucoup plus pâturée, brebis, vaches, chèvres et ânes. Kfé à Carghèse, on passe devant le tombeau de la famille Colonna. On se fait notre premier couché de soleil sur la plage de Stagnoli, où on a dégoté un abri de fortune sur la plage même car le temps se dégrade, merci l'école de voile française et l'ucpa ! 32 km.
V 08/12/17 : Temps très maussade ce matin, il a plu cette nuit. On cherche un abri pour la nuit prochaine, mais sur la route tout est fermé, au "bon accueil" à Sagone on nous offre gentiment le café. L'avis de tempête est bien réel. Malgré la réticence de christiane, on squatte un bâtiment désaffecté à Ancone. Banco, ça souflle grave toute la nuit. La mer est déchaînée. 25km.
S 09/12/17 : Bonne nuit, départ 11h en direction d'Ajaccio. Comme d'hab on suit les petites routes tant que possible et faisons le détour par Pevani. Certes il n'y a aucune voitures mais des beaux coups de culs ! On pousse plusieurs fois. Au col, on rejoint la D81 et les voitures, mais c'est large, ça va. Et puis on redécouvre les bouchons et la circulation à l'approche de la "ville". C'est samedi, veille de fêtes, ils vont tous dans les grandes surfaces de la banlieue. On en profite pour doubler quelques véhicules, c'est très rares pour des tortues comme nous, alors on se fait plaisir ! On s'autorise un hôtel pour 2 nuits et restos (on recommande le Don Quichotte rue des halles) , et tant pis pour le budget ! 33km
D 10/12/17 : Bon la météo est très maussade, mais du coup on se balade dans la vieille ville d'Ajaccio qui est déserte, c'est sympa et beau.
L 11/12/17 : Comment se sortir du piège du golf d'Ajaccio sans prendre la rocade très dangereuse (on a donné à marseille, on ne refera pas tout de suite la même connerie). Il y a bien la navette maritime qu'on avait prévue de prendre , mais vu la tempête elle est à quai, comme tous les bateaux et avions, rien ne fonctionne. (Une équipe de foot du continent est bloquée depuis 2 jours à l'hôtel comme nous). Le train ? non il n'accepte pas les vélos. Bon, finalement après une mûre réflexion et vu la météo, on va prendre un bus cet après-midi. Du coup on reste dans un super café citoyen "le bistrot du cours" sis au 10 du cours napoléon et tenu par pascal. Il fait cyber café et petite restauration, c'est une caverne d'ali baba où l'on peu s'installer tranquille, lire, donner/prendre des vêtements et accessoirement remplir My Trip...
Merci pour l'accueil et la bonne discussion café philo. le bus nous a fait faire un grand saut jusqu'à Propriano, où nous passons la nuit encore à l'hôtel...On s'embourgeoise...
M 12/12/17 : Très bonne nuit. On fait quelques courses et il faut bien y aller. On roule sous la pluie par une petite route pour rejoindre Sartène, la haute perchée granitique. Café et thé au chaud sur la place. Parfois on se croirait en Bretagne avec tous ces blocs de granit qui bordent les routes de la région. Après les roches ocres et bleues, encore un changement de décors dont la Corse à le secret. Dans la descente après Sartène, trempés on vit une pancarte campig à la ferme. On téléphone, et encore une fois la réponse est "c'est fermé mais je vais pas vous laisser comme ça". C'est l'accueil façon Heidi, une autrichienne apicultrice qui vit ici depuis 25 ans. Elle randonne à cheval, est super sympa et son miel est délicieux (on dort d'ailleurs dans la miellerie à l'abri). U Cavaddu.fr. 33 km
M 13/12/17 : Départ 10h30 sous le soleil enfin retrouvé, yes, ça fait du bien. Très belle route bien que circulante, pause café au coin de la cheminée avec chats et chiens chez Hélene dans sasuper vieille auberge "l'oasis du lion" qui fait chambre d'hôte au col de Roccapina non loin du rocher du Lion donc. De la route en corniche, on aperçois la Sardaigne. Une très belle descente malgré la circulation (tout est relatif, hein) et pause dans la baie de Figari. . Il y a une belle réserve naturelle qu'on parcours et au bout un super coin de bivouac autorisé car dans un spot de kit surf/kayak. On l'apellera U PARADISU 2 et ce malgré l'aérodrome pas loin et le survol d'un avion à hélices le soir et un le matin. 28 km
J 14/12/17 : Super nuit malgré quelques gouttes. Mine de rien cela faisait 7 nuits qu'on avait pas sorti la toile de tente ! On retrouve nos automatismes. On tel à la compagnie maritime pour la traversée en Sardaigne, mais comme il y a toujours du vent, pas de traversée. Pas de prévision, c'est au jour le jour, mais ce WE cela devrait aller mieux. On décide donc de filer sur Porto Vecchio. Passage obligé par Figari (salut stase) sous la pluie et un peu de vent. Une fois à l'OT de Porto Vecchio, devinez quoi... Hôtel... Heu, non non, on a toujours pas gagné au loto ! Balade nocturne dans Porto Vecchio dont la ville haute est en chantier suite à des travaux de voiries Demain on va sur Bonifacio, si tout se déroule comme prévu. 30 km
V 15/12/17 : Il pleut, il pleut... Bon on reprend un bus, pour aller sur Bonifacio. Enfin un minibus, on est les seuls passagers, et dont le chauffeur d'origine lorraine, ex cadre IBM, ayant vécu à Grenoble et adorant le Morbihan et la plongée, nous sert de guide. Il nous indique des super spots à faire, nous parle de son amour pour la Corse, bref un bel échange. On mange à l'abri et à la faveur d'une éclaircie, roulons sur des super petites routes (chemins goudronnés ?) bordées de murs calcaires en pierres sèches, splendide ! Chevaux, moutons, maisons et bories, pour débouler au bout du bout sur la baie de sant'Amanza, magnifique. On déniche un super coin de bivouac, abriter du vent par des gros blocs de granit. Un sanglier entendu et toujours les déferlantes de vent sous une voûte céleste magnifique. 15 petits km.
S 16/12/17 : Le soleil est là avec quelques nuages et quelques gouttes, mais le vent terrible, caractéristique dans les "bouches" de Bonifacio, balaye tout ça. On pic nique à Piantarella, vers le Golf de sperone et son horrible complexe, face aux îles Cavallo et Lavezzi, et avec la Sardaigne en toile de fond, SUBLIME. On remonte péniblement sur Bonifacio, le vent en rafales stoppe notre progression en descente... mais quel spectacle. C'est magique ce panorama de falaises calcaires. Visite nocturne de 3 heures de la ville après avoir dégoté (encore) un hôtel (curieusement, le moins cher de notre séjour et pourtant en pleine ville haute, va comprendre). 21 km.
Bilan : Le peu de Corse que l'on a fait, on a adoré, vous l'aurez compris. Paysages, accueil. Comme dirait l'autre, c'est de toute beauté. On est partant pour découvrir l'intérieur au printemps ou en septembre, hors touristes.
Car sans vouloir noircir le tableau, sur une île, difficile de gérer les déchets d'une société de surconsommation, de suremballage et qui n'a pas eu de déchetterie durant de longues années. Beaucoup de dépôts sauvages d'artisans du bâtiments également, comme au Grand parc de Miribel me direz vous... Et beaucoup de ces déchets finissent dans l'eau, c'est même très alarmant comme nous l'ont confirmé les différents plongeurs rencontrés.
O.T. de Bastia, café, courses, visite. 12h30, en route sur la D80 qui s'ensauvage petit à petit. Déj et 4h sur des plages remplies de "banquettes", amas de feuilles qui favorise la stabilisation, le tout sous le soleil. Bivouac après santa severa, bercés par les vagues de la mer Tyrrhénienne. 33km.
V 24/11/17 : Réveil avec le lever du soleil, face à l'île d'Elbe après une première nuit Corse impeccable. On se lance à l'assaut de notre premier col. Route magnifique au frais dans une vallée déserte qui relie Meria à Morsiglia. Au sommet on est récompensé par la vue fantastique; Contemplation... Et improbable, un randonneur ! Il attend son fils qui vient le récupérer ici après son treck de 4 jrs en autonomie sur les crêtes. En déficit de flotte on lui en passe, on discute. Didier Larroque est accompagnateur en moyenne montagne, il vient de cueillir de la myrthe, nous offre du romarin endémique plus riche que sur le continent et qui est "bon pour le foie, en décoction". Pyrénéen d'origine il vit depuis 23 ans dans les montagnes Corses. Il nous donne de précieux conseils pour la suite.
Très belle descente, ravito à Centuri où l'épicière nous indique un spot pour dormir "c'est tranquille" et nous offre une baguette, sympa. La nuit tombe et le spot est encore loin, en plus on doit bien regrimper pour regagner Morsiglia. Heureusement après ça redescend et, non sans mal et des coups pour rien, on trouve le lieu tant espéré. On commence à planter et, des phares de voiture, mince... Je vais à sa rencontre et en fait c'est un mec (déjà en combi de plongée sur la tête et au volant !) qui s'excuse presque et qui nous dit qu'il n'y a pas de souci pour passer la nuit et qu'en plus "les proprios sont super cool". Il pêche le poisson de nuit entre 2h et 4h selon les conditions. Géniale cette apparition nocturne ! Une soupe une fessée et au lit, bien fatigués après 37km et de beaux coups de culs dans les montées.
S 25/11/17 : bivouac 5 étoiles avec petit dej en terrasse bord de mer. petites montées et descente jusqu'à Pinu où on boit le café et ravitaille à l'épicerie du village qui fait aussi pompe à essence ! En discutant avec les clients, on nous confirme qu'il y a avis de tempête. On va donc se mettre à l'abri comme on peut à la marina d'Albu où il y a un terrain municipal. "On peut planter svp ?" "oui bien sûr c'est fait pour cela". Vraiment depuis notre arrivée sur le territoire Corse, on ne peut que faire des éloges à propos de l'accueil de ses habitants et l'attitude Corse; Respect et dignité dans tous les domaines.
On haubane bien la tente et allons nous balader en bord de méditerranée, qui d'un seul coup ressemble à l'océan ! Et pour le dîner, on se paie le luxe du seul resto. 27 km.
D 26/11/17 : Réveil sous le soleil. La tente a bien tenue. Petit dej tranquille on discute de la suite et patatra, une bourrasque catabatique emporte la tente alors qu'on avait laissé une entrée ouverte (sensée être du bon côté sous le vent) Dégâts limités mais on est dégoutté pour notre belle maison. (2 arceaux tordus et micro trou dans le double toit). On part l'air bien maussade, mais heureusement la route côtière est splendide, on passe par Nonza (village classé et sa tour Paoli). Avec le vent et les tergiversations de ce matin, il se fait tard. On tombe sur un camping à la ferme mais fermé. Après un bref coup de fil, ok pas de souci installez-vous, y' a pas d'eau chaude mais on vous offre la nuit ! 17km
L 27/11/17 : Bonne nuit, matinée tranquille. Ravito à St Florent, un peu trop balnéaire pour nous, mais du coup comme y'a personne c'est cool. puis montée jusqu'à Casta et descente dans les Agriates. On prend la piste de saleccia 12km qu'on entame à 16h... Donc qu'on finit de nuit à la lumière de nos phares sur cette piste trialisante où malgré le grand froid (4°c) on s'éclate. On sait que le camping est ouvert toute l'année donc pas de panique. Et c'est vrai que Patrick le gardien est très surpris de nous voir débarquer à cette heure et à vélos chargés ! En plus les douches solaires sont froides à cette période nous dit-il. tant pis. Une soupe et au dodo 27 km.
M 28/11/17 : LE CALME. Petit dej peinard au son des oiseaux et sous l'œil bienveillant du chat très calin et des chiens qui pioncent grave. Balade pic nique sur le chemin côtier. PERSONNE. Jeu de dés, bouffe...calme absolu. Que cela fait du bien cette pause après nos émotions venteuses.
M 29/11/17 : Bon bah maintenant faut bien remonter la piste, hein. On estimait mettre 4h et on a torché cela en 3h30 pause dej midi comprise. Christiane devient une vrai pro du vélo hors piste. Un 4x4 croisé, un taureau et une vache. En haut très belle vue, on a la chance de retrouver peu après une air de camping caravaning à la ferme. Un coup de fil et même coup que l'autre jour. "Installez-vous, mais j'ai coupé l'eau chaude" ... Pas grave pour nous. Merci pour tous ces gestes d'humanité car le vent glacial se lève à nouveau. 15km.
J 30/11/17 : Vent glacé ce matin, le soleil bien présent nous réchauffe ainsi que la montée jusqu'au col de lavezzo avec panorama superbe sur le désert des Agriates et golf de st Florent. Lors de la descente on est ralenti par le vent ! On déboule sur la T30 une route qui circule et on décide de prendre par la montagne à Lozari par la D113 où on croise des vh de rallye ! Et oui ce WE c'est le rallye de Balagne, on va quand même essayer de passer. On trouve un bon bivouac au calme dans une oliveraie où un chassseur nous dit que c'est ok, la proprio parisienne est pas là et les laisse se garer là, donc pour 2 vélos et une tente... le calme, malgré les vroum vroum et pétarades... ils sont dingues ces pilotes, à l'allure où ils négocient les virages, c'est hallucinant. 25km.
V 01/12/17 : Très bonne nuit, quelques gouttes au réveil, la montagne est plâtrée, c'est beau. On décide de contourner le barrage pour éviter le rallye. Ça grimpe grave, mais les paysages ont changé depuis qu'on est en Balagne. Cela me rappelle l'extremadura. De l’élevage, des murets en pierres, et des milans royaux à gogo qui nous toisent et sifflent comme les bergers, on dirait qu'ils nous guident ! Mais brusquement le soleil disparaît et l'averse de grêle nous tombe dessus. Et oui, au pied des montagnes le temps change vite. On trouve refuge dans le très joli village d'Avapessa, sous le auvent d'un bâtiment municipal, puisque le gîte d'étape convoité ne répond pas. Et toujours le rallye dont c'est la 20 ème édition qui résonne dans la vallée, quel contraste !
S 02/12/17 : Vu les conditions météo et ce gîte municipal qui ne répond pas, on prend la sage décision de redescendre en bord de mer, sur Calvi, sous une pluie cinglante avec au milieu une petite pause kfé pour se réchauffer chez Léon (cousin de sergent garcia ?) un resto avec une vue imprenable sur les magnifiques petits villages perchés. Il y a des supporters venus aussi se réchauffer...A Calvi on se réfugie dans un hôtel pour la nuit. Une douche chaude, YES. 22km.
D 03/12/17 : Courses et visite de la citadelle sous le beau temps revenu. On prend la route côtière, défoncée et donc déserte mais superbe, on en prend plein les yeux. Depuis qu'on a mis les pieds sur l'île de beauté, on se dit que cela n'est pas usurpé, ce nom. Franchement mer + montagne, pfff on est bluffé. Dans un virage, une "auberge" avec des chalets. c'est fermé, mais il y a du bruit. On se renseigne et on est accueilli par FIFI, jurassien, qui s'est installé là et a monté sa "baraque" en 3 mois et nous propose de planter au milieu de son chantier. Au dessus, installé dans un chalet, il y a son pote Alain qui l'aide pour le chantier. Dans ce lieu si isolé, 2 âmes qui vivent, avec un chien grenade et des chats ! Fifi nous invitent à l'apéro. Belle soirée, car il est ex journaliste boursier, est spécialisé dans la plongée (ses frangins ont bossé avec le commandant, et donc lui plonge depuis l'âge de 9 ans). Il a fondé un petit journal Mer et littoral. Bref une belle rencontre avec quelqu'un seul et isolé, mais très chaleureux. 22km
L 04/12/17 : Départ tardif, après un café chez fifi. On a du mal à se dire au revoir, un besoin commun de chaleur humaine. La route est toujours splendide. On s'arrête longuement pour faire sécher la tente, car on a dormi dans un vallon très humide et avons dû plier mouillé. On est vite au delta du Fango. On flâne à Galéria, et décidons de bivouaquer par là. Paysages de fin de journée somptueux. La nuit est encore très ventée, mais mer + montagne + pleine lune, waou. 22km.
M 05/12/17 : 4°C au réveil dans la tente. On zappe le petit dej et allons prendre un café au bistrot du village. Puis on entame la longue montée au col de Palmera. Pause au sommet au milieu de vaches en liberté. Vue fantasmagorique sur le golf de Galéria et celui de Girolata. Route toujours incroyable au milieu de troupeaux de chèvres. Rencontre avec deux cyclos suisses partis depuis 3 mois, en congé sabbatique et qui font le tour d'Europe ! Bivouac au col de la croix sous le auvent d'une buvette, à l'abri et au calme. On entend juste un drôle d'animal remonter le sentier "mare a monti" qui passe sous la buvette, un sanglier ? Journée exceptionnellement belle. 32km.
M 06/12/17 : Nuit très calme, sans vent et au sec. On est toujours au milieu de nulle part (réserve de Scandola) avec une vache par ci par là et notre premier sanglier de visu. Pause dej et kfé à Porto avant la montée sur Piana où un gîte d'étape nous attend. Il y a un peu plus de circulation maintenant mais c'est toujours magnifique. La montée est à l'ombre et il fait bien froid mais, la forêt et les Calanche sur fond de montagnes et de mer, c'est tout simplement beau. 36km.
J 07/12/17 : Bonne nuit dans cette grande maison d'hôtes, tenu par Solange Roche qui cultive son jardin BIO et propose plein de bonnes choses ! Bon, nous on est en formule Gîte, mais y revenir en mode hôtes pour faire de belles randonnées pédestres, pourquoi pas ? Car à Piana, il y a aussi une super petite épicerie comme on les aime. Bonne discussion avec le couple de tenanciers, qui fait goûter sa liqueur de Myrthe puis celle de marjolaine sauvage de Corse...Cricri tu vas plus rouler droit !
On bascule alors dans une autre vallée, beaucoup plus pâturée, brebis, vaches, chèvres et ânes. Kfé à Carghèse, on passe devant le tombeau de la famille Colonna. On se fait notre premier couché de soleil sur la plage de Stagnoli, où on a dégoté un abri de fortune sur la plage même car le temps se dégrade, merci l'école de voile française et l'ucpa ! 32 km.
V 08/12/17 : Temps très maussade ce matin, il a plu cette nuit. On cherche un abri pour la nuit prochaine, mais sur la route tout est fermé, au "bon accueil" à Sagone on nous offre gentiment le café. L'avis de tempête est bien réel. Malgré la réticence de christiane, on squatte un bâtiment désaffecté à Ancone. Banco, ça souflle grave toute la nuit. La mer est déchaînée. 25km.
S 09/12/17 : Bonne nuit, départ 11h en direction d'Ajaccio. Comme d'hab on suit les petites routes tant que possible et faisons le détour par Pevani. Certes il n'y a aucune voitures mais des beaux coups de culs ! On pousse plusieurs fois. Au col, on rejoint la D81 et les voitures, mais c'est large, ça va. Et puis on redécouvre les bouchons et la circulation à l'approche de la "ville". C'est samedi, veille de fêtes, ils vont tous dans les grandes surfaces de la banlieue. On en profite pour doubler quelques véhicules, c'est très rares pour des tortues comme nous, alors on se fait plaisir ! On s'autorise un hôtel pour 2 nuits et restos (on recommande le Don Quichotte rue des halles) , et tant pis pour le budget ! 33km
D 10/12/17 : Bon la météo est très maussade, mais du coup on se balade dans la vieille ville d'Ajaccio qui est déserte, c'est sympa et beau.
L 11/12/17 : Comment se sortir du piège du golf d'Ajaccio sans prendre la rocade très dangereuse (on a donné à marseille, on ne refera pas tout de suite la même connerie). Il y a bien la navette maritime qu'on avait prévue de prendre , mais vu la tempête elle est à quai, comme tous les bateaux et avions, rien ne fonctionne. (Une équipe de foot du continent est bloquée depuis 2 jours à l'hôtel comme nous). Le train ? non il n'accepte pas les vélos. Bon, finalement après une mûre réflexion et vu la météo, on va prendre un bus cet après-midi. Du coup on reste dans un super café citoyen "le bistrot du cours" sis au 10 du cours napoléon et tenu par pascal. Il fait cyber café et petite restauration, c'est une caverne d'ali baba où l'on peu s'installer tranquille, lire, donner/prendre des vêtements et accessoirement remplir My Trip...
Merci pour l'accueil et la bonne discussion café philo. le bus nous a fait faire un grand saut jusqu'à Propriano, où nous passons la nuit encore à l'hôtel...On s'embourgeoise...
M 12/12/17 : Très bonne nuit. On fait quelques courses et il faut bien y aller. On roule sous la pluie par une petite route pour rejoindre Sartène, la haute perchée granitique. Café et thé au chaud sur la place. Parfois on se croirait en Bretagne avec tous ces blocs de granit qui bordent les routes de la région. Après les roches ocres et bleues, encore un changement de décors dont la Corse à le secret. Dans la descente après Sartène, trempés on vit une pancarte campig à la ferme. On téléphone, et encore une fois la réponse est "c'est fermé mais je vais pas vous laisser comme ça". C'est l'accueil façon Heidi, une autrichienne apicultrice qui vit ici depuis 25 ans. Elle randonne à cheval, est super sympa et son miel est délicieux (on dort d'ailleurs dans la miellerie à l'abri). U Cavaddu.fr. 33 km
M 13/12/17 : Départ 10h30 sous le soleil enfin retrouvé, yes, ça fait du bien. Très belle route bien que circulante, pause café au coin de la cheminée avec chats et chiens chez Hélene dans sasuper vieille auberge "l'oasis du lion" qui fait chambre d'hôte au col de Roccapina non loin du rocher du Lion donc. De la route en corniche, on aperçois la Sardaigne. Une très belle descente malgré la circulation (tout est relatif, hein) et pause dans la baie de Figari. . Il y a une belle réserve naturelle qu'on parcours et au bout un super coin de bivouac autorisé car dans un spot de kit surf/kayak. On l'apellera U PARADISU 2 et ce malgré l'aérodrome pas loin et le survol d'un avion à hélices le soir et un le matin. 28 km
J 14/12/17 : Super nuit malgré quelques gouttes. Mine de rien cela faisait 7 nuits qu'on avait pas sorti la toile de tente ! On retrouve nos automatismes. On tel à la compagnie maritime pour la traversée en Sardaigne, mais comme il y a toujours du vent, pas de traversée. Pas de prévision, c'est au jour le jour, mais ce WE cela devrait aller mieux. On décide donc de filer sur Porto Vecchio. Passage obligé par Figari (salut stase) sous la pluie et un peu de vent. Une fois à l'OT de Porto Vecchio, devinez quoi... Hôtel... Heu, non non, on a toujours pas gagné au loto ! Balade nocturne dans Porto Vecchio dont la ville haute est en chantier suite à des travaux de voiries Demain on va sur Bonifacio, si tout se déroule comme prévu. 30 km
V 15/12/17 : Il pleut, il pleut... Bon on reprend un bus, pour aller sur Bonifacio. Enfin un minibus, on est les seuls passagers, et dont le chauffeur d'origine lorraine, ex cadre IBM, ayant vécu à Grenoble et adorant le Morbihan et la plongée, nous sert de guide. Il nous indique des super spots à faire, nous parle de son amour pour la Corse, bref un bel échange. On mange à l'abri et à la faveur d'une éclaircie, roulons sur des super petites routes (chemins goudronnés ?) bordées de murs calcaires en pierres sèches, splendide ! Chevaux, moutons, maisons et bories, pour débouler au bout du bout sur la baie de sant'Amanza, magnifique. On déniche un super coin de bivouac, abriter du vent par des gros blocs de granit. Un sanglier entendu et toujours les déferlantes de vent sous une voûte céleste magnifique. 15 petits km.
S 16/12/17 : Le soleil est là avec quelques nuages et quelques gouttes, mais le vent terrible, caractéristique dans les "bouches" de Bonifacio, balaye tout ça. On pic nique à Piantarella, vers le Golf de sperone et son horrible complexe, face aux îles Cavallo et Lavezzi, et avec la Sardaigne en toile de fond, SUBLIME. On remonte péniblement sur Bonifacio, le vent en rafales stoppe notre progression en descente... mais quel spectacle. C'est magique ce panorama de falaises calcaires. Visite nocturne de 3 heures de la ville après avoir dégoté (encore) un hôtel (curieusement, le moins cher de notre séjour et pourtant en pleine ville haute, va comprendre). 21 km.
Bilan : Le peu de Corse que l'on a fait, on a adoré, vous l'aurez compris. Paysages, accueil. Comme dirait l'autre, c'est de toute beauté. On est partant pour découvrir l'intérieur au printemps ou en septembre, hors touristes.
Car sans vouloir noircir le tableau, sur une île, difficile de gérer les déchets d'une société de surconsommation, de suremballage et qui n'a pas eu de déchetterie durant de longues années. Beaucoup de dépôts sauvages d'artisans du bâtiments également, comme au Grand parc de Miribel me direz vous... Et beaucoup de ces déchets finissent dans l'eau, c'est même très alarmant comme nous l'ont confirmé les différents plongeurs rencontrés.