Descente du Rhin en kayak de mer
Descente du Rhin en kayak de mer
Escapade en solitaire depuis la gare de Valendas-Sagogn, en Suisse, jusqu'au Harvinglievt, aux Pays-Bas, aux portes de la mer du Nord. Périple effectué du 05 au 25 mai 2019. Cette expédition d'un peu moins 1 200 km, m'a conduit à la frontière de 6 pays : Suisse, Liechtenstein, Autriche, Allemagne, France, Pays-Bas.
La navigation s'est déroulée dans les gorges du Rhin antérieur, jusqu'à la confluence avec le Rhin postérieur, entre Bonaduz et Tamins. Le Rhin alpin ainsi formé dévale jusqu'au lac de Constance que j'ai traversé par la rive sud, pour rejoindre ensuite les fameuse chutes du Rhin, en aval de Schaffhouse.
Le voyage se poursuit au rythme des barrages, des portages et des bivouacs jusqu'après Strasbourg.
Le dernier barrage franchit, la navigation se prolonge jusqu'à Pannerden au nord (Pays-Bas) et Milligen aan de Rijn au sud (Pays-Bas), là où le fleuve se scinde en deux.
Vers l'ouest c'est le Waal, que j'ai suivi, et au nord ouest c'est le canal de Pannerden.
Puis le Waal devient la Boven-Merwede (Merwede supérieure), à Woudrichem, puis la Nieuwe Merwede (Nouvelle Merwede) et enfin la Hollands Diep, à peu près au niveau de la confluence avec l'Amer, avant les ponts de Moerdijk, pour enfin devenir le Haringvliet.
A partir de Bâles, et ce jusqu'à la séparation entre la Beneden Merwede et la Nieuwe Merwede, j'ai fait face à un trafic intense et incessant, jour et nuit. Les transporteurs de plus de 100 mètres, voire plus de 200 mètres, étaient légion, transportant sable, béton, charbon, minerais divers, gaz, voitures, tracteurs, camionnettes, containers par centaines.
Je me suis ainsi rendu compte que le Rhin n'a pas usurpé sa réputation et qu'il est bien l'une des voies navigables les plus fréquentées au monde.
Escapade en solitaire depuis la gare de Valendas-Sagogn, en Suisse, jusqu'au Harvinglievt, aux Pays-Bas, aux portes de la mer du Nord. Périple effectué du 05 au 25 mai 2019. Cette expédition d'un peu moins 1 200 km, m'a conduit à la frontière de 6 pays : Suisse, Liechtenstein, Autriche, Allemagne, France, Pays-Bas.
La navigation s'est déroulée dans les gorges du Rhin antérieur, jusqu'à la confluence avec le Rhin postérieur, entre Bonaduz et Tamins. Le Rhin alpin ainsi formé dévale jusqu'au lac de Constance que j'ai traversé par la rive sud, pour rejoindre ensuite les fameuse chutes du Rhin, en aval de Schaffhouse.
Le voyage se poursuit au rythme des barrages, des portages et des bivouacs jusqu'après Strasbourg.
Le dernier barrage franchit, la navigation se prolonge jusqu'à Pannerden au nord (Pays-Bas) et Milligen aan de Rijn au sud (Pays-Bas), là où le fleuve se scinde en deux.
Vers l'ouest c'est le Waal, que j'ai suivi, et au nord ouest c'est le canal de Pannerden.
Puis le Waal devient la Boven-Merwede (Merwede supérieure), à Woudrichem, puis la Nieuwe Merwede (Nouvelle Merwede) et enfin la Hollands Diep, à peu près au niveau de la confluence avec l'Amer, avant les ponts de Moerdijk, pour enfin devenir le Haringvliet.
A partir de Bâles, et ce jusqu'à la séparation entre la Beneden Merwede et la Nieuwe Merwede, j'ai fait face à un trafic intense et incessant, jour et nuit. Les transporteurs de plus de 100 mètres, voire plus de 200 mètres, étaient légion, transportant sable, béton, charbon, minerais divers, gaz, voitures, tracteurs, camionnettes, containers par centaines.
Je me suis ainsi rendu compte que le Rhin n'a pas usurpé sa réputation et qu'il est bien l'une des voies navigables les plus fréquentées au monde.
Coup de coeur !
4330 lecteur(s)
-
Vue d'ensemble
Le topo : Jour 2 - 06 mai 2019 (mise à jour : 02 sept. 2019)
Distance section :
17km
Dénivelées section :
+29m /
-60m
Section Alti min/max : 578m/598m
Description :
06 mai 2019
Distance parcourue : 17,3 km
Profil rivière : Le lit du fleuve est un peu plus large. Les méandres sont moins nombreux mais présence de seuils infranchissables et de zones interdites à la navigation.
Portage(s) : 3
1° : Rive gauche, en contre-bas des ruines du château de Wackenau, pour éviter un rapide : 106 m
2° : Rive gauche, barrage de Domat / Ems : 1 760 m
3° : Rive gauche puis rive droite, pour contourner les zones interdites à la navigation entre Felsberg, Coire et Hadelstein : 6 300 m
Seuil(s) :
- 300 m après le pont de Felsberg : infranchissable
- Au deuxième pont de Felsberg : franchissement possible. A voir selon niveau de l'eau. Mérite une reconnaissance.
- Amont îlot central avant le camping de Au à Coire : infranchissable
- Pont de Hadelstein : reconnaissance nécessaire avant franchissement
Danger(s) :
Confluence avec le Plessur (rive droite) où présence d'une grue suspendue qui extrait les graviers du fond de la rivière. Deux câbles traversent le lit du fleuve.
Zone(s) de navigation interdite :
Premier pont de Felsberg, au deuxième pont puis jusqu'à la confluence avec le Plessur
Distance parcourue : 17,3 km
Profil rivière : Le lit du fleuve est un peu plus large. Les méandres sont moins nombreux mais présence de seuils infranchissables et de zones interdites à la navigation.
Portage(s) : 3
1° : Rive gauche, en contre-bas des ruines du château de Wackenau, pour éviter un rapide : 106 m
2° : Rive gauche, barrage de Domat / Ems : 1 760 m
3° : Rive gauche puis rive droite, pour contourner les zones interdites à la navigation entre Felsberg, Coire et Hadelstein : 6 300 m
Seuil(s) :
- 300 m après le pont de Felsberg : infranchissable
- Au deuxième pont de Felsberg : franchissement possible. A voir selon niveau de l'eau. Mérite une reconnaissance.
- Amont îlot central avant le camping de Au à Coire : infranchissable
- Pont de Hadelstein : reconnaissance nécessaire avant franchissement
Danger(s) :
Confluence avec le Plessur (rive droite) où présence d'une grue suspendue qui extrait les graviers du fond de la rivière. Deux câbles traversent le lit du fleuve.
Zone(s) de navigation interdite :
Premier pont de Felsberg, au deuxième pont puis jusqu'à la confluence avec le Plessur
Le compte-rendu : Jour 2 - 06 mai 2019 (mise à jour : 02 sept. 2019)
06 Mai 2019
La navigation a été très agréable et bien ensoleillée, malgré quelques épisodes nuageux.
Quelques arrêts ont été nécessaires pour repérer les zones où le courant était plus fort ainsi que les rapides. Le lit du fleuve s'élargit à partir de la confluence entre le Rhin antérieur et le Rhin postérieur, entre Tamins et Bonaduz. La vitesse est assez soutenue, 14 km/h environ.
Le premier gros portage approche avec le premier barrage sur le Rhin, à Domat / Ems. La sortie de l'eau se fait en rive gauche, très facilement, à 200 m du barrage. Le portage se déroule lui aussi aisément sur une petite route goudronnée. Puis un sentier bifurque sur la droite, en direction du fleuve. Un peu étroit par endroit, il débouche sur une pente et une mise à l'eau facile.
Jusqu'au pont de Felsberg la navigation se déroule sans accroc. A partir de là, la navigation est interdite. Elle est matérialisée par des écriteaux sur le premier pont, ainsi que sur un second pont, 1 km plus loin.
La sortie du kayak, pour le 2e portage, se fait en rive gauche, après le pont de Felsberg, à proximité d'un gros tuyau. J'ai dû vider le kayak de tout son matériel pour l'alléger et pouvoir ensuite le sortir de l'eau.
Une fois tout réinstaller, le portage se fait sur un chemin goudronné, d'abord en rive gauche, puis en rive droite après le second pont.
350 m environ après le pont sur le Plessur, je suis tombé sur un lieu avec des sculptures exposées et une fontaine. L'eau y est potable. J'en ai profité pour faire le plein.
Malheureusement la rive droite ne dispose pas d'accès direct au fleuve, j'ai donc fait un des plus longs portages du périple : plus de 6 km.
Mais à l'issue j'ai trouvé un lieu parfait pour le bivouac, au plus près du fleuve, juste après le pont de Hadelstein. Visiblement un lieu régulièrement fréquenté, vu les nombreux foyers et réserves de bois constitués.
J'ai fait quelques rencontres fortuites avec des promeneurs intrigués de voir le kayak sur un chariot et pas dans l'eau.
La navigation a été très agréable et bien ensoleillée, malgré quelques épisodes nuageux.
Quelques arrêts ont été nécessaires pour repérer les zones où le courant était plus fort ainsi que les rapides. Le lit du fleuve s'élargit à partir de la confluence entre le Rhin antérieur et le Rhin postérieur, entre Tamins et Bonaduz. La vitesse est assez soutenue, 14 km/h environ.
Le premier gros portage approche avec le premier barrage sur le Rhin, à Domat / Ems. La sortie de l'eau se fait en rive gauche, très facilement, à 200 m du barrage. Le portage se déroule lui aussi aisément sur une petite route goudronnée. Puis un sentier bifurque sur la droite, en direction du fleuve. Un peu étroit par endroit, il débouche sur une pente et une mise à l'eau facile.
Jusqu'au pont de Felsberg la navigation se déroule sans accroc. A partir de là, la navigation est interdite. Elle est matérialisée par des écriteaux sur le premier pont, ainsi que sur un second pont, 1 km plus loin.
La sortie du kayak, pour le 2e portage, se fait en rive gauche, après le pont de Felsberg, à proximité d'un gros tuyau. J'ai dû vider le kayak de tout son matériel pour l'alléger et pouvoir ensuite le sortir de l'eau.
Une fois tout réinstaller, le portage se fait sur un chemin goudronné, d'abord en rive gauche, puis en rive droite après le second pont.
350 m environ après le pont sur le Plessur, je suis tombé sur un lieu avec des sculptures exposées et une fontaine. L'eau y est potable. J'en ai profité pour faire le plein.
Malheureusement la rive droite ne dispose pas d'accès direct au fleuve, j'ai donc fait un des plus longs portages du périple : plus de 6 km.
Mais à l'issue j'ai trouvé un lieu parfait pour le bivouac, au plus près du fleuve, juste après le pont de Hadelstein. Visiblement un lieu régulièrement fréquenté, vu les nombreux foyers et réserves de bois constitués.
J'ai fait quelques rencontres fortuites avec des promeneurs intrigués de voir le kayak sur un chariot et pas dans l'eau.