Une rivière peut en cacher une autre
Une itinérance à VTT et packraft où chaque navigation a presque été une surprise : à part la Loue et l'Ain, tout le reste a été improvisé au fur et à mesure de la progression, au hasard des rencontres, des envies, et des amis qui pouvaient se joindre à moi... Et voilà comment j'ai vu l'automne 2022 s'installer doucement, au gré de belles navigations, de chemins colorés, de moments de partage entrecoupés de solitude heureuse. Immersion.
VTT
packraft
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Carnet publié par Anthony
le 07 juil. 2023
modifié le 03 sept. 2023
modifié le 03 sept. 2023
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en
train
Précisions :
Depuis Gap, on rejoint Mouchard en 2 correspondances : soit Grenoble et Lyon, soit Valence et Lyon.
Retour par la ligne directe entre Crest et Gap.
Coup de coeur !
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Vue d'ensemble
Le topo : Packraft sur le Haut-Rhône (mise à jour : 07 juil. 2023)
Le compte-rendu : Packraft sur le Haut-Rhône (mise à jour : 07 juil. 2023)
Nous embarquons à la frontière franco-suisse pour entamer notre descente du Haut-Rhône. Si le courant nous aide sur les premières centaines de mètres, nous arrivons vite dans la retenue créée par le barrage de Génissiat. Et si le vent du sud annoncé se lève, il nous freinera encore davantage... Finalement, nous y échappons et progressons à vitesse réduite sur cette sorte de "lac tout en longueur". Il faut dire que avant la mise en eau du barrage, cette partie du Rhône présentaient de véritables gorges, dont les pertes du Rhône. Comme à son habitude, Sébastien a pris le soin de nous dénicher toutes les pépites et informations sur le secteur.
Un lien très intéressant pour imaginer ces pertes du Rhône désormais submergées :
https://planet-terre.ens-lyon.fr/ressource/Img519-2016-01-18.xml
Un lien très intéressant pour imaginer ces pertes du Rhône désormais submergées :
https://planet-terre.ens-lyon.fr/ressource/Img519-2016-01-18.xml
Nous trouvons tardivement un lieu de bivouac. Avec nos péripéties matinales, nous avons bien moins avancé qu'espéré ! Peu importe, nous verrons demain pour ré-organiser le programme du dimanche, puisque Seb doit pouvoir rentrer chez lui.
Nous atteignons Bellegarde : notre progression est trop lente pour espérer continuer jusqu'au barrage de Génissiat, même si de belles gorges nous y attendent. Ce sera pour une prochaine fois ! Nous entamons alors une jonction vélo qui nous permet de passer trois grands barrages : Génissiat, Seyssel et Motz. On va dire que c'est comme un grand portage
Me voilà à nouveau seul, et toujours sans programme vraiment défini pour les jours qui suivent. Ça commence à devenir une habitude ! Je baigne dans une sensation de liberté qui me convient au plus haut point : je choisis chaque jour si je préfère rouler, naviguer, buller, ou même rentrer si j'en ai envie... Peu voire pas de contraintes, d'autant plus que la météo s'annonce très clémente pour les jours qui suivent et que les navigations sont désormais très faciles (il s'agit surtout d'être vigilant au niveau des seuils). Alors pourquoi pas rejoindre Chambéry pour y retrouver des amis ? L'idée me plaît, je continue donc sur le Rhône, comme un électron libre...
Une fois le barrage de Savières franchi (portage court et facile), je me retrouve dans une situation qui me fait sourire : c'est comme si j'étais face à une intersection... mais en packraft !
- À gauche, je prends le canal de Savières qui me mène directement au lac du Bourget, dont je longerais la côte ouest pour remonter jusqu'à la périphérie de Chambéry.
- À droite, je prends le Vieux-Rhône, que je pourrais descendre jusqu'au défilé de Pierre-Châtel, quitte à devoir franchir le mont du Chat pour retrouver Chambéry.