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Length : 23 days
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on 17 Jun 2023
updated on 24 Aug 2023
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Guidebook : Camp de base de l'Aconcagua (updated : 21 Jul 2023)
Description :
CAMP DE BASE DE L'ACONCAGUA ARGENTINA AVRIL 2005
Report : Camp de base de l'Aconcagua (updated : 21 Jul 2023)
Camp de base de l´ACONCAGUA - Argentine AVRIL 2005
Le 13/01/2007 à 02:08h
J´arrive à Mendoza (vol Rio-Sao Paul-Buenos Aires A320 TAM puis Buenos Aires-Mendoza B.737 Air Austral), la capitale du vin argentin, ou je passe quelques jours à préparer le trek vers le camp de base de l´Aconcagua, le sommet des Amériques en plein coeur des Andes, situé pratiquement sur la frontière entre l´Argentine et le Chili. J'achete le permis de trek (50 euros !) et prévoit de quoi être autonomes pour 4 jours. Je goute au vin argentin (qui n´à presque rien à envier au vin français) et en profite pour me ballader entre les avenues toutes super arborisées et les parcs de la ville.
Le site de l´Aconcagua est situé dans la province de Mendoza à 180 kms à l´ouest de la ville.
La route longe une ancienne voie de chemin de fer désaffectée et remonte une vallée trés encaissée. J´arrive à Punta del Inca, à 2700 métres d´altitude, une sorte de gros hameau en bordure de la Panaméricaine, la route reliant l´Argentine et le Chili; on note la présence d´ un poste militaire, quelques auberges, un cimetìere d´alpinistes morts sur l´Aconcagua et des troupeaux de mules laissés en liberté.
L´attraction principal du lieu : un pont en partie construit par les incas et en partie formé par les sédiments déposés par le fleuve qui coule en dessous.
Après une journée d´acclimatation sur le site, je démarre mon expé avec un collègue hollandais.
La première étape est l´étape intermédiaire pour accéder au camp de base; le départ se fait depuis Punta del Inca jusqu´à Confluencia, un emplacement pour le bivouac à 3300 mètres. Afin d´éviter de marcher le long de la route pendant plusieurs kms, nous commençons par...du stop ! un énorme poids lourd nous permet de nous épargner quelques efforts inutiles jusqu´au début du sentier; au moment de quitter la panamericaine, on pénètre sur la piste montant à Horcones ou se trouve l´entrée du parc.
Aprés avoir enregistré notre passage, nous continuons sur une piste avant de franchir un pont suspendu sur le rio; sur le chemin, la face sud de l´Aconcagua se découvre au fond de la vallée; vision époustouflante !
Un bon sentier nous hisse à travers des morraines jusqu´a Confluença; le contraste de couleurs est saisissant et le ciel d´une grande pureté; Le camp est assez fréquenté; de gros marabouts installés par les agences de treks et une dizaine de petites tentes se partagent le territoire.
Un vent violent rend le montage de notre dôme trés compliqué d´autant que je n´avais pas prévu les sardines tous terrains...les agences offrent quelques lits de camp dans leur marabout transformés aussi en buvette et lieu de restauration ( à des prix super élevés). A l´arrivé sur le camp, un check- up médical est de rigueur; un poste médical invite les trekeurs à se soumettre à quelques petits controles (respiration, taux d´oxgène dans le sang..) pour voir si le corps s´acclimate bien à l´altitude. Le mien donne quelques signes de faiblesse avec l´apparition de nausées et de maux de tête qui s´estomperont le lendemain; je fais la conaissance d´un autre holandais qui a laissé femme et enfants pour venir faire l´ascension du sommet; il parait exténué après cette journée d´efforts et le mal de l´altitude gagant, il sera incapable de repartir le lendemain.
Après cette journée de marche intermédiaire, je continu en direction de Plaza Francia, le camp de base À 4200 mètres, soit 1000 M de dénivellé; La montée est lente et progressive du fait de l´altitude et s´effectue sous un ciel limpide; nous approchons des glaciers ou des pénitents blancs se dressent comme des stalagmites;
Le décor est éblouissant; je pénetre dans un cirque glaciaire avec l´imposante face sud enneigée de l´Aconcagua à notre gauche; j´arrive sur un plateau ou on assiste à un véritable spectacle de couleurs chaudes : le sol, dénué de toute végétation, est de couleur ocre, rougeatre voire rose; des éboulis et des roches multi colors;
Le terrain est presque plat à l´approche de l´emplacement de plaza francia, le belvédère le plus avancé pour découvrir le sommet des Amériques culminant à presque 7000 mètres. La face du monstre se dévoile dans toute sa majesté et sa puissance terrifiante aussi : elle est recouverte de roches noires, de séracs épais et de paroies super bruptes qui ne sont guères engageantes...
Le vent est terrible et ne me permet pas de contempler trop longtemps le spectacle offert. La redescente est pénible et j´arrive au camp exténués.
Dernière nuit dans le parc avant le retour sur la panamericaine; je décide de faire du stop pour rejoindre le littoral du Chili ; un important viticulteur de Mendoza accepte de me conduire à bord de son 4x4 jusqu´à Vina del Mare, à 200kms. Le paysage traversé est de toute beauté; c´est la plus belle et la plus impressionnante route que je n´ai jamais prise; elle monte jusqu´à 4300 Métres et passe á travers des glaciers au dessus desquels on voit tournoyer des Condors ! la route passe sous un long tunnel traversant les Andes avant de stopper à un des postes frontière le plus haut du monde. Ca y est, nous sommes au Chili avec la station de ski de Portillo en contrebas, de l´autre côté des Andes; nous perdons 3000 mètres en quelques kms tant les lacets sont sérrés. 3 heures plus trad, me voici de nouveau sur la côte pacifique.
Le 13/01/2007 à 02:08h
J´arrive à Mendoza (vol Rio-Sao Paul-Buenos Aires A320 TAM puis Buenos Aires-Mendoza B.737 Air Austral), la capitale du vin argentin, ou je passe quelques jours à préparer le trek vers le camp de base de l´Aconcagua, le sommet des Amériques en plein coeur des Andes, situé pratiquement sur la frontière entre l´Argentine et le Chili. J'achete le permis de trek (50 euros !) et prévoit de quoi être autonomes pour 4 jours. Je goute au vin argentin (qui n´à presque rien à envier au vin français) et en profite pour me ballader entre les avenues toutes super arborisées et les parcs de la ville.
Le site de l´Aconcagua est situé dans la province de Mendoza à 180 kms à l´ouest de la ville.
La route longe une ancienne voie de chemin de fer désaffectée et remonte une vallée trés encaissée. J´arrive à Punta del Inca, à 2700 métres d´altitude, une sorte de gros hameau en bordure de la Panaméricaine, la route reliant l´Argentine et le Chili; on note la présence d´ un poste militaire, quelques auberges, un cimetìere d´alpinistes morts sur l´Aconcagua et des troupeaux de mules laissés en liberté.
L´attraction principal du lieu : un pont en partie construit par les incas et en partie formé par les sédiments déposés par le fleuve qui coule en dessous.
Après une journée d´acclimatation sur le site, je démarre mon expé avec un collègue hollandais.
La première étape est l´étape intermédiaire pour accéder au camp de base; le départ se fait depuis Punta del Inca jusqu´à Confluencia, un emplacement pour le bivouac à 3300 mètres. Afin d´éviter de marcher le long de la route pendant plusieurs kms, nous commençons par...du stop ! un énorme poids lourd nous permet de nous épargner quelques efforts inutiles jusqu´au début du sentier; au moment de quitter la panamericaine, on pénètre sur la piste montant à Horcones ou se trouve l´entrée du parc.
Aprés avoir enregistré notre passage, nous continuons sur une piste avant de franchir un pont suspendu sur le rio; sur le chemin, la face sud de l´Aconcagua se découvre au fond de la vallée; vision époustouflante !
Un bon sentier nous hisse à travers des morraines jusqu´a Confluença; le contraste de couleurs est saisissant et le ciel d´une grande pureté; Le camp est assez fréquenté; de gros marabouts installés par les agences de treks et une dizaine de petites tentes se partagent le territoire.
Un vent violent rend le montage de notre dôme trés compliqué d´autant que je n´avais pas prévu les sardines tous terrains...les agences offrent quelques lits de camp dans leur marabout transformés aussi en buvette et lieu de restauration ( à des prix super élevés). A l´arrivé sur le camp, un check- up médical est de rigueur; un poste médical invite les trekeurs à se soumettre à quelques petits controles (respiration, taux d´oxgène dans le sang..) pour voir si le corps s´acclimate bien à l´altitude. Le mien donne quelques signes de faiblesse avec l´apparition de nausées et de maux de tête qui s´estomperont le lendemain; je fais la conaissance d´un autre holandais qui a laissé femme et enfants pour venir faire l´ascension du sommet; il parait exténué après cette journée d´efforts et le mal de l´altitude gagant, il sera incapable de repartir le lendemain.
Après cette journée de marche intermédiaire, je continu en direction de Plaza Francia, le camp de base À 4200 mètres, soit 1000 M de dénivellé; La montée est lente et progressive du fait de l´altitude et s´effectue sous un ciel limpide; nous approchons des glaciers ou des pénitents blancs se dressent comme des stalagmites;
Le décor est éblouissant; je pénetre dans un cirque glaciaire avec l´imposante face sud enneigée de l´Aconcagua à notre gauche; j´arrive sur un plateau ou on assiste à un véritable spectacle de couleurs chaudes : le sol, dénué de toute végétation, est de couleur ocre, rougeatre voire rose; des éboulis et des roches multi colors;
Le terrain est presque plat à l´approche de l´emplacement de plaza francia, le belvédère le plus avancé pour découvrir le sommet des Amériques culminant à presque 7000 mètres. La face du monstre se dévoile dans toute sa majesté et sa puissance terrifiante aussi : elle est recouverte de roches noires, de séracs épais et de paroies super bruptes qui ne sont guères engageantes...
Le vent est terrible et ne me permet pas de contempler trop longtemps le spectacle offert. La redescente est pénible et j´arrive au camp exténués.
Dernière nuit dans le parc avant le retour sur la panamericaine; je décide de faire du stop pour rejoindre le littoral du Chili ; un important viticulteur de Mendoza accepte de me conduire à bord de son 4x4 jusqu´à Vina del Mare, à 200kms. Le paysage traversé est de toute beauté; c´est la plus belle et la plus impressionnante route que je n´ai jamais prise; elle monte jusqu´à 4300 Métres et passe á travers des glaciers au dessus desquels on voit tournoyer des Condors ! la route passe sous un long tunnel traversant les Andes avant de stopper à un des postes frontière le plus haut du monde. Ca y est, nous sommes au Chili avec la station de ski de Portillo en contrebas, de l´autre côté des Andes; nous perdons 3000 mètres en quelques kms tant les lacets sont sérrés. 3 heures plus trad, me voici de nouveau sur la côte pacifique.