CHEMINS D'AVENTURES
BLOG DE VOYAGES ET DE TREKS
https://grandpas06.wixsite.com/monsite
https://grandpas06.wixsite.com/monsite
travel bike
tekking/hiking
/
When : 7/20/24
Length : 23 days
Length : 23 days
Guidebook created by Dids06
on 17 Jun 2023
updated on 24 Aug 2023
updated on 24 Aug 2023
Eco travel
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
Possible with
bus
1072 reader(s)
-
Global view
Report : Section 24 (updated : 21 Jul 2023)
USHUAIA et la TERRE DE FEU
Le 30/11/2006 à 01:59h
Nous prenons un vol D´EL Calafate en direction d´Ushuaia (Air Austral MD8, la ville au plus au sud du monde. Le survol des Andes et l´approche de la ville sont impressionnants; l´aéroport est situé sur la baie et nous avons droit à un panoramique époustouflant entre montagnes et glaciers et entre océan, lacs et canaux. On peut observer la queue des Andes car c´est ici que cette chaine montagneuse finit après s´être étirée depuis le vènézuela pendant 10000km. Ushuaia, pour moi, représente une véritable fascination; depuis gamin, ça me renvoie au temps des grands explorateurs : Magellan, Darwin...et à des coins qui font rêver : terre de feu, Patagonie, cap Horn..
le premier contact avec la ville est assez surprenant; rien à voir avec cette petite bourgade paisible et isolée du monde que l´on imaginait; des restos, des hotels et des touristes partout!! Il est vrai que l´on arrive à une époque de l´année ou les conditions climatiques sont idéales et que toutes les routes sont praticables (ce n´est pas le cas en hiver ou Ushaia peut rester bloquée pendant de longues semaines); la baie est protégée du vent par les montagnes environnantes.
Notre première idée est de faire un tour en bateau pour découvrir cette fameuse baie, d´autant que le temps est au beau fixe (rare!); le must de l´excursion est la découverte de l´Isla de los Lobos, l´Ile des loups de mer : le catamaran s´approche tout prêt du rivage, moteurs coupés et on peut observer un spectacle de ouf : des centaines de loups de mers installés sur de gros rochers qui se font luire au soleil; ils ne parraissent pas vraiment perturbés par notre présence toute proche et se pretent volontiers aux séances photos. Un peu plus loin les iles Bridges qui abritent des milliers de cormorans, des oiseaux aux yeux bleus qui font leur nid dans les parois et qui descendent verticalement dans la mer pour chasser; super impressionnant! on contourne également le fameux "phare du bout du monde", posé sur un petit ilot au fond de la baie.
Le lendemain, nous filons sur la baia Lapataia, au coeur du Parc national de la terre de feu. un sentier, le sendero Los Castores, permet de longer la cote et découvrir une nature intacte et sauvage;
On y rencontre des mouettes, des goelands, des centaines de lapins courrant dans tous les sens, des castors (avec leurs oeuvres : maisons, barrages...)des paysages sublimes et.. trés peu de gens...la ballade durera toute la journée, jusqu´au point ultime : "la fin du monde", là ou se termine la route nationale 3 qui part de Buenos Aires, soit + de 3000 kms de distance; ici, nous sommes à 6200 kms de Rio de Janeiro et 16000 kms de la france ! un petit instant de méditation nous gagne; on a le sentiment de la fin de l áccessible; "c´est quoi aprés"? et dire qu ón est qu´à un millier de kms de l´Antartique..et puis, cette ultime placette qui supporte le panneau "end of the road" représente pour nous aussi le voyage qui touche à sa fin...une particularité du site : la présence de tourbes, vastes zones marécageuses;
le troisiéme jour, excusrsion sur le canal de Beagle, le chemin d´accès au cap Horn (qui fait le lien entre l´Atlantique et le Pacifique) et ultime escale vers l´Antartique... Aprés plus de 2 heures de navigation spendides sur une petite embarcation composée d´un couple d´Italiens et d ún américain, nous arrivons sur les rives de Ile aux pinguins; des milliers de pinguins cohabitent et c´est un véritable régal de les observer;
Enfin, une visite au glacier Martial, sur les hauteurs de la ville, permet de pouvoir jouir d´une vue superbe sur Ushuaia et sa Baie. Nous en profitons pour faire une rando jusqu´au col qui se trouve en face, un autre belvédère sur la mer et les sommets environnants.
Au terme de ces quelques jours passés ici, nous comprenons que la vie ici est difficile et que malgré les tempetes, des paysages austères, lisolement, la lutte constante pour survivre, les habitants comme les navigateurs venus découvrir les lieux par le passé, conservent "l´Ultima Esperanza", comme le nom de la province d´Argentine qui nous accueille.
Le 30/11/2006 à 01:59h
Nous prenons un vol D´EL Calafate en direction d´Ushuaia (Air Austral MD8, la ville au plus au sud du monde. Le survol des Andes et l´approche de la ville sont impressionnants; l´aéroport est situé sur la baie et nous avons droit à un panoramique époustouflant entre montagnes et glaciers et entre océan, lacs et canaux. On peut observer la queue des Andes car c´est ici que cette chaine montagneuse finit après s´être étirée depuis le vènézuela pendant 10000km. Ushuaia, pour moi, représente une véritable fascination; depuis gamin, ça me renvoie au temps des grands explorateurs : Magellan, Darwin...et à des coins qui font rêver : terre de feu, Patagonie, cap Horn..
le premier contact avec la ville est assez surprenant; rien à voir avec cette petite bourgade paisible et isolée du monde que l´on imaginait; des restos, des hotels et des touristes partout!! Il est vrai que l´on arrive à une époque de l´année ou les conditions climatiques sont idéales et que toutes les routes sont praticables (ce n´est pas le cas en hiver ou Ushaia peut rester bloquée pendant de longues semaines); la baie est protégée du vent par les montagnes environnantes.
Notre première idée est de faire un tour en bateau pour découvrir cette fameuse baie, d´autant que le temps est au beau fixe (rare!); le must de l´excursion est la découverte de l´Isla de los Lobos, l´Ile des loups de mer : le catamaran s´approche tout prêt du rivage, moteurs coupés et on peut observer un spectacle de ouf : des centaines de loups de mers installés sur de gros rochers qui se font luire au soleil; ils ne parraissent pas vraiment perturbés par notre présence toute proche et se pretent volontiers aux séances photos. Un peu plus loin les iles Bridges qui abritent des milliers de cormorans, des oiseaux aux yeux bleus qui font leur nid dans les parois et qui descendent verticalement dans la mer pour chasser; super impressionnant! on contourne également le fameux "phare du bout du monde", posé sur un petit ilot au fond de la baie.
Le lendemain, nous filons sur la baia Lapataia, au coeur du Parc national de la terre de feu. un sentier, le sendero Los Castores, permet de longer la cote et découvrir une nature intacte et sauvage;
On y rencontre des mouettes, des goelands, des centaines de lapins courrant dans tous les sens, des castors (avec leurs oeuvres : maisons, barrages...)des paysages sublimes et.. trés peu de gens...la ballade durera toute la journée, jusqu´au point ultime : "la fin du monde", là ou se termine la route nationale 3 qui part de Buenos Aires, soit + de 3000 kms de distance; ici, nous sommes à 6200 kms de Rio de Janeiro et 16000 kms de la france ! un petit instant de méditation nous gagne; on a le sentiment de la fin de l áccessible; "c´est quoi aprés"? et dire qu ón est qu´à un millier de kms de l´Antartique..et puis, cette ultime placette qui supporte le panneau "end of the road" représente pour nous aussi le voyage qui touche à sa fin...une particularité du site : la présence de tourbes, vastes zones marécageuses;
le troisiéme jour, excusrsion sur le canal de Beagle, le chemin d´accès au cap Horn (qui fait le lien entre l´Atlantique et le Pacifique) et ultime escale vers l´Antartique... Aprés plus de 2 heures de navigation spendides sur une petite embarcation composée d´un couple d´Italiens et d ún américain, nous arrivons sur les rives de Ile aux pinguins; des milliers de pinguins cohabitent et c´est un véritable régal de les observer;
Enfin, une visite au glacier Martial, sur les hauteurs de la ville, permet de pouvoir jouir d´une vue superbe sur Ushuaia et sa Baie. Nous en profitons pour faire une rando jusqu´au col qui se trouve en face, un autre belvédère sur la mer et les sommets environnants.
Au terme de ces quelques jours passés ici, nous comprenons que la vie ici est difficile et que malgré les tempetes, des paysages austères, lisolement, la lutte constante pour survivre, les habitants comme les navigateurs venus découvrir les lieux par le passé, conservent "l´Ultima Esperanza", comme le nom de la province d´Argentine qui nous accueille.