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Une marche à travers l'Europe

(en cours)
Récit d'une traversée d'Europe à pieds en solitaire et par les montagnes, du détroit de Gibraltar à Istanbul.
randonnée/trek / vélo de randonnée voilier
Quand : 19/02/2023
Durée : 542 jours
Distance globale : 9403km
Dénivelées : +217327m / -214737m
Alti min/max : -1m/3013m
Carnet publié par SamuelK le 08 oct. 2023
modifié le 14 oct.
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
Précisions : Pour me rendre au départ : bus Bordeaux > Tarifa. Traversée d'Europe de Tarifa à Istanbul : 100% à pied ! Chemin retour d'Istanbul à la France : marche, voile, vélo, ferry et train.
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Vue d'ensemble

Le topo : France à vélo : Marseille > Bagnères-de-Bigorre (mise à jour : 14 oct.)

Distance section : 592km
Dénivelées section : +8931m / -8632m
Section Alti min/max : 120m/1389m

Description :

15/07/2024 > 02/08/2024
573 km ; D+ 9500 m ; D- 9200 m

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Le compte-rendu : France à vélo : Marseille > Bagnères-de-Bigorre (mise à jour : 14 oct.)

Après une nuit passée à bord du ferry mastodonte pour quitter la Corse et rejoindre la France continentale, je débarque au petit matin à Marseille. Voilà presque le dernier pas entre mon long voyage itinérant et mon retour. Presque, car j’ai décidé que le point d’arrivée symbolique de mon voyage sera chez mes grands-parents, en Gironde. Pour continuer l’itinérance jusqu’à cette ligne d’arrivée, je récupère à Marseille mon vélo de voyage que je n’ai pas vu depuis bientôt deux ans. Un ami me l’a très gentiment amené chez son frère, avec ses sacoches et le matériel spécifique supplémentaire. J’ouvre le garage où mon vélo m’attend patiemment et refais connaissance avec cet objet familier qui m’est devenu un temps étranger, moi traversant l’Europe à pied, lui démonté dans une cave. Je passe immédiatement l’après-midi à le remonter avec soin, bricoler chaque réglage pour retrouver une position optimale, graisser généreusement la transmission, installer les accessoires et enfin accrocher mes sacoches qui contiennent l’ensemble de mon équipement avec lequel je voyage depuis un an et demi, rallongé d’un peu de matériel vélo. Désormais, je peux alterner librement entre vélo et marche. J’ôte les deux tiges d’aluminium qui constituent l’armature minimaliste de mon sac-à-dos, et peux alors rouler ce dernier sur lui-même, qui pour 900g occupe un tiers de sacoche arrière. Mes bâtons de marche me servent toujours à monter mon tarp, et à marcher lorsque je laisse mon vélo à l’abri pour partir randonner. Car sur cette dernière section qui traverse le sud de la France d’est en ouest, je compte rendre visite à ces très chères Pyrénées.

Lorsque je suis arrivé à Istanbul en mars dernier, après 13 mois et 6300 km de marche, je n’ai à peu près ressenti aucune émotion particulière. Pourtant, j’atteignais mon objectif qui marquait l’accomplissement d’un vieux rêve et d’une longue aventure, j’achevais d’accomplir ce long itinéraire pédestre qui relie deux extrémités du continent, dans le cadre et la démarche que je m’étais fixé. Mais ce jour-là ressemblait finalement à un jour comme les autres, et je ne pouvais célébrer, seul et anonyme dans la foule, la joie de cette réussite. Ce constat n’a néanmoins rien de préoccupant et semble finalement assez prévisible. Ce moment a eu le mérite d’installer en moi l’envie de marquer mon futur retour et célébrer la fin du voyage, pour dans la mesure du possible, partager l’émotion de cette accomplissement et ressentir la fin d’une période de vie. Célébrer un évènement peut difficilement se vivre seul, quoique cela me soit arrivé au cours de ma marche, lors de belles soirées hors de tout et absolument imprévisibles. Alors j’ai proposé à mes proches de se retrouver dans cinq semaines à mon arrivée et passer un week-end ensemble. J’ai donc d’ici là bien plus que le temps nécessaire pour relier Marseille à la Gironde en vélo. Je vais donc à commencer à zigzaguer à travers le pays pour rendre visite à mes ami•es que je n’ai pas vus depuis longtemps, et traverser par la même occasion de belles régions.

Cette nouvelle dynamique apporte un grand changement dans mon quotidien : m’adapter à l’emploi du temps des autres, et avoir de fait des impératifs géographiques et temporels. Depuis maintenant seize mois, je n’ai aucun impératif ou objectif de temps ou de distance. Je prévois, me projette, mais suis toujours amené à changer et revoir mes plans, mon itinéraire, mes estimations. La météo, une rencontre, un chemin qui n’existe plus, un passage délicat, une envie de rester dans cette cabane un jour de plus, tous ces imprévus sont le quotidien de l’itinérance auxquels je consens et m’adapte constamment. Ils me retardent par rapport à des estimations calculées sans imprévus et qui ne servent qu’à me projeter dans les jours, les semaines et les mois à venir, mais ne constituent en rien un objectif à tenir. Alors être « ralenti » est bien relatif et habituel. N’ayant ni l’impératif d’arriver à destination avant une date fixée, ni d’objectif de performance physique, la malléabilité totale de mon itinéraire ne contrarie en rien ma seule règle à laquelle je tiens car elle donne sens, force et poésie à ma marche : celle de me déplacer uniquement à pied. Mis à part deux péripéties qui font partie du voyage (voiture-neige en Bosnie pour secourir mes pieds congelés, et trajet forcé par la gendarmerie en Turquie) qui ont fait exception sur une quarantaine de kilomètres, j’ai respecté ce cadre que je m’étais fixé. Depuis que je suis reparti d’Istanbul il y a trois mois, j’ai décidé que mon chemin retour n’obéit plus à cette règle stricte et que mon mode de déplacement devient flexible. Même si j’aurais idéalement préféré rentrer uniquement à pied, à la voile et maintenant à vélo, j’ai ainsi pris à trois reprises le ferry pour traverser la mer de Marmara, la mer Egée, puis méditerranée entre Ajaccio et Marseille, j’ai parcouru les cinquante derniers kilomètres en Grèce en stop et en bus pour rejoindre la côte où un voilier m’attendait, j’ai fini ma traversée de la Corse en bus lorsque j’étais malade, et j’ai accepté les invitations spontanées à monter sur un tracteur ou une mobylette jusqu’au prochain village. À présent j’aimerais me déplacer uniquement à vélo, mais je ne pourrais plus accueillir les imprévus tout en m’adaptant aux disponibilités de mes ami·es. Plutôt que de résister à ces imprévus sur le chemin ou renoncer à voir mes proches, je choisis de poursuivre la flexibilité et que le train sera la variable d’ajustement.

Dès Marseille je monte dans le train avec mon vélo, direction Tournon-sur-Rhône au nord de Valence. Il y a plus d’un an j’étais passé par cette ville située au pied du massif ardéchois, lorsque je traversais la France entre l’Espagne et l’Italie. Je descends de la gare et reconnais les lieux, des souvenirs reviennent, comme si tout et rien n’avaient changé. Après m’être assis un instant comme pour me recueillir sur un lieu de pèlerinage, je monte enfin sur mon vélo et m’élance le long du Rhône. Je m’avoue me sentir inconfortable sur mon vélo malgré la minutie de mes réglages. Je ne peux pas dire que je prends du plaisir, et éprouve une sensation étrange de me déplacer ainsi. Mais ce n’est que le début, gare aux conclusions hâtives. Je vais rendre visite à une amie qui habite dans le petit massif du Pilat non loin d’ici, au sud de Saint-Etienne. Après seulement 30 km, ma tendinite tant redoutée qui s’est pourtant faite très discrète pendant 7300 km à pied, se réveille là violement. Après 40 km, bien qu’à seulement une quinzaine de kilomètres supplémentaires de l’arrivée, je me vois obligé de m’arrêter là si je veux éviter une semaine de repos forcé. J’appelle mon amie qui vient me chercher en voiture, voilà qui est prometteur pour la suite... Je verrai bien, cette tendinite est de toute façon bien énigmatique.

Après deux jours simples et fabuleux à se retrouver entre amis, je dois déjà reprendre la route. Sans savoir si cela vient du fait d’avoir modifié les réglages de mes cales automatiques, j’enchainerai ensuite de bonnes étapes avec du dénivelé sans que la tendinite ne se manifeste. En enfourchant mon vélo les premiers jours en revanche, je n’ai ni la motivation ni le moral. Je ne ressens pas l’envie de pédaler et bivouaquer seul. Rien de grave, je sais et je peux le faire, simplement je n’ai pas la frénésie ou même l’entrain de cette nouvelle entreprise. Maintenant que je souhaite globalement passer à autre chose, être avec des gens, et que j’estime avoir eu ma dose de chaleur et de solitude, pédaler seul en plein soleil par plus de 30°C n’est pas euphorisant. Toutefois je me fais petit à petit à ce nouveau quotidien, je prends de nouvelles marques, de nouveaux réflexes, et j’apprivoise et apprécie progressivement de nouveau mon fidèle vélo. Lors des journées ensoleillées, je mouille inlassablement mon T-shirt jusqu’à saturation pour me refroidir, et suis sans cesse surpris de constater la rapidité à laquelle l’eau s’évapore, me donnant quelques minutes de répit où je ne souffre pas de la chaleur. Je bénis les nuages qui donnent du contraste aux paysages, et qui surtout me laissent pédaler à l’ombre dans des températures confortables. Les journées nuageuses avec un ciel couvert d’un plafond épais de nuages gris me remplissent de joie.

Préférant passer mes soirées avec des gens plutôt qu’en ma seule compagnie, je contacte des hôtes WarmShower (une plateforme d’hébergement entre cyclistes) et suis chaleureusement accueilli plusieurs soirs. J’aime le léger suspense de découvrir avec qui je vais partager la soirée, qui je vais rencontrer et comment seront nos échanges. Ces moments généreux et éphémères sont l’occasion d’échanger un bout de nous, d’entendre des récits de vie, de raconter les siens, d’accueillir et d’être accueilli naturellement. J’y aperçois toujours de nouvelles réalités, d’autres vies, et c’est aussi l’occasion d’apprendre une multitude de choses sur les territoires que je traverse, que je n’apprendrais pas avec mon simple regard. Bien qu’un département se traverse comme un éclair en vélo, j’ai alors la sensation de saisir une partie de leur histoire et de leur atmosphère. À Saugues en Haute-Loire, je rencontre par hasard Laurence qui, alors que j’allais repartir la nuit tombante pour encore une heure de vélo, m'invite en moins de trois minutes chez elle. Nous voilà repartis vers sa demeure, euphoriques sur nos vélos. Tous deux très curieux de l’autre, passionnés elle par mon voyage et moi par son mode de vie, nous discutons toute la soirée et le lendemain. Plus que des exposés unilatéraux, il arrive que l’écoute transforme la parole en véritable échange. Parler mutuellement de nos vies déplace notre regard et nous grandit. Parler de mon voyage m’enrichit car son regard bouscule le mien sur ce que j’ai vécu. La parole et l’écoute sont transparentes, sincères et bienveillantes. Les partages les plus limpides et profonds ne se produisent pas toujours avec celles et ceux qu’on attendrait ou espérerait. J’aime beaucoup parler de ma marche, de mon rêve, de ce mode vie, du comment, du pourquoi, de ce que je ressens et de ce que je vis, mais je ne souhaite pas m’enfoncer dans de longs discours sans résonnance. Il est fréquent que la discussion ne s’alimente pas d’elle-même avec un·e ami·e, un proche, un·e marcheur·euse, et que de potentielles attentes certes inutiles soient déçues. Et d’autres fois, l’écho se produit avec un·e inconnu·e bien différent·e qui vit des réalités bien loin des miennes. Comme avec Laurence : nos âges, nos parcours de vie, nos quotidiens, nos spiritualités, nos horizons sont tous bien différents, mais la rencontre est riche, les échanges précieux, et j’ai pour cela une grande reconnaissance.

Après seulement deux jours de vélo, mes jambes sont fatiguées et mon sommeil réclame de l’attention. Je comptais maintenir un rythme soutenu pour arriver en vélo en Ariège où j’ai rendez-vous, mais le lendemain matin, une rapide réflexion me fait accepter la proposition de Laurence : je reste un jour et une nuit de plus. Je préfère accueillir pleinement la rencontre et faire en train ce que j’aurais pu faire à vélo. Ainsi la petite ville de Saugues où j’ai failli passer en coup de vent au soleil couchant occupe maintenant une belle place dans mes souvenirs.

Je repars de Saugues en direction de la Lozère et de l’Aubrac, et comme parfois les bonheurs n’arrivent pas seuls, après avoir parcouru seulement 25 kilomètres une nouvelle belle rencontre s’offre à moi. Je quitte juste le village de Malzieu-Ville après une forte averse lorsque je croise la route d’Alexandre, un marcheur belge qui débute la deuxième partie de son itinéraire de la Belgique à Compostelle en suivant les montagnes. Je ressemble à un cyclo-voyageur typique avec mon vélo et mes sacoches alors que je viens juste de troquer mon identité de marcheur pour celle de cycliste, et lui ressemble à un vrai pèlerin avec son bâton en bois, sa longue barbe et ses sandales. Je m’arrête et nous entamons la conversation, au début sans nous douter que nous partagions le vécu de longues marches montagneuses et solitaires. Après peut-être une heure à discuter lui avec son sac sur les épaules, moi debout avec le vélo entre les jambes, nous finissons par nous asseoir sans voir le temps passer. C’est la course du soleil et la lumière rasante sur Malzieu qui nous rappelle que le temps s’écoule implacablement et que la nuit approche. Nous décidons alors d’aller poursuivre la soirée dans une cabane de chasseurs que nous avions repéré tous deux sur nos cartes. Ce n’est pas dans ma direction, mais je me réjouis de prolonger cette rencontre et une fois de plus, je raccourcis mon itinéraire à vélo et rallonge celui en train. Sous une nouvelle averse, je pédale dans les chemins boueux jusqu’à la cabane cachée dans les bois qui semblait attendre sagement notre venue, lui me rejoint à pied. Les nuits en cabane me manquent, et allumer le poêle aussi. Celui-là semble fonctionnel, nous nous offrons le plaisir d’un feu bien que la température soit tout à fait supportable. Après la rencontre avec Laurence avec qui nous partagions en apparence peu, la rencontre avec Alexandre est amusante et bouillonnante par ce que nous avons en commun. Rencontrer quelqu’un qui partage l’expérience de la marche solitaire au long court est si inhabituel que le moment est je crois précieux pour nous deux. Nous embrassons de fait des rêves à la sensibilité commune, nous avons des aspirations proches et peut-être mystérieuses que nous-mêmes ne comprenons pas totalement, nous portons une expérience que peu comprennent ou réalisent, nous partageons une singularité qui trouve là un écho. Alors nous nous amusons à se poser les mêmes questions que l’on nous pose fréquemment, nous rions d’anecdotes communes qui n’auraient pas imaginé résonner avec quelqu’un, nous admirons chacun des capacités de l’autre, et nous nous étonnons de certaines habitudes différentes qui deviendront peut-être communes. La solitude dans ma démarche et l’incompréhension de ce que je vis est certainement la facette la plus difficile de la solitude. Pouvoir là partager autant, faire un pas de côté et être avec quelqu’un qui d’une manière me ressemble, me donne une bouffée d’air vivifiante qui restera en moi. Nous nous endormons au milieu de la nuit, avec la chaleur latente du poêle éteint et le bruit réconfortant de la fine pluie qui tombe dehors. Après s’être rencontrés, nos chemins reprennent leur direction et nous repartons égayés par cette rencontre. Il est possible qu’une future marche commune émerge un jour.

Du Pilat à l’Ariège, je traverse les départements de la Haute-Loire, la Lozère et l’Aveyron. Après quelques jours de vélo, j’ai grand plaisir à parcourir ainsi ces beaux territoires, leurs reliefs, leurs villages et leurs forêts. J’alterne entre les routes et les chemins, pour varier les types d’environnements, fuir les voitures et me rapprocher de la nature, et justifier d’avoir un vélo gravel avec des pneus de 40 mm. Je garde un souvenir ému de la beauté de l’Aubrac, et une sensation inégalée des 25 km de roue libre à 40 km/h pour descendre du plateau. De Rodez, je prends le train jusqu’en Ariège, et plus précisément jusqu’à Tarascon-sur-Ariège, une autre ville qui était sur mon itinéraire de Gibraltar au Bosphore. Là aussi, il m’est difficile de réaliser que mon même corps est passé par ici il y a plus d’un an et a ensuite continué de marcher jusqu’à Istanbul. A Tarascon, je retrouve mon ami Mathéou qui m’a rejoint par deux fois au cours de ma traversée d’Europe. Je laisse mon vélo chez un magasin de cycles, nous faisons le plein de vivres et montons sur les hauteurs pour atteindre une des nombreuses cabanes ariégeoises où nous passons le week-end. Pour un déplacement et un budget minimums, nous nous disons que c’est un bon exemple de week-end accessible et luxueux. J’avais traversé l’Ariège à pied d’ouest en est en mai 2023, je traverse aujourd’hui à nouveau le département, d’est en ouest et à vélo. La montée des cols en plein soleil est rude et serait impossible sans l’eau abondante, et les descentes sont quant à elles grisantes.

Je pédale ainsi jusqu’à Bagnères-de-Bigorre, au pied des Pyrénées centrales. Après quelques jours de repos, j’irai retrouver pour quelques jours de marche les Pyrénées, que je m'amuse aujourd'hui à qualifier de plus belles montagnes d’Europe, où mon amour pour la montagne est né, un amour que je sentais dès l’enfance vouloir se déployer jusqu’à l’horizon à chaque col qui laissait entrevoir la grandeur majestueuse de la chaîne.
Arrivé à Marseille, je retrouve mon vélo et prolonge l'itinérance en France à la visite de mes proches.
Arrivé à Marseille, je retrouve mon vélo et prolonge l'itinérance en France à la visite de mes proches.
Mon nouveau mode déplacement, incluant mon sac-à-dos et mon matériel de randonnée/bivouac pour pouvoir alterner entre marche et vélo.
Mon nouveau mode déplacement, incluant mon sac-à-dos et mon matériel de randonnée/bivouac pour pouvoir alterner entre marche et vélo.
Les nuits en cabane me manquaient.
Les nuits en cabane me manquaient.
Couleurs du soir sur Malzieu-Ville.
Couleurs du soir sur Malzieu-Ville.
Dans l'Aubrac.
Dans l'Aubrac.
Je poursuis ma route en direction de l'Ariège et des Pyrénées, avant de remonter en Gironde pour marquer la fin de mon voyage.
Je poursuis ma route en direction de l'Ariège et des Pyrénées, avant de remonter en Gironde pour marquer la fin de mon voyage.
Un lieu discret en Ariège...
Un lieu discret en Ariège...
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