A vélo, de Lanester à Samarkand (?)
Quand : 11/04/2024
Durée : 100 jours
Durée : 100 jours
Carnet publié par Renan
le 11 avr. 2024
modifié le 31 juil. 2024
modifié le 31 juil. 2024
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Vue d'ensemble
Le topo : Dimanche 21 (mise à jour : 22 avr. 2024)
Description :
Chambont-sur-Voueize / Loubeyrat
Le compte-rendu : Dimanche 21 (mise à jour : 22 avr. 2024)
J'ai mangé hier soir à l'abri de la salle commune en compagnie d'une jeunes thésarde en physique, cyclotouriste également. Elle a entrepris le parcours inverse jusqu'à la Loire. Elle m'a raconté que, croisant cette jeune femme seule peinant dans les côtes, certains papis cyclistes faisaient demi-tour pour l'accompagner quelques instants afin de l'encourager. C'est-y pas attentionné ça ? De vrais cyclogentlemen. Nous nous retrouvons au coin vaisselle. Là, une retraitée voyageant en camping-car avec son amoureux (du moment) se met à parler, à parler. Nous apprenons entre autres la manière dont elle a mis dehors son précédent prétendant : sacs par la fenêtre, à l'intérieur chemises fraîchement repassée et... enduites de moutarde pour une belle surprise lors de sa prochaine sortie au restaurant. Et puis, et puis... Bref elle nous aura bien fait rire !
Il a fait 0°C cette nuit, le duvet est en train d'atteindre ses limites. J'espère vraiment pouvoir atteindre mes hôtes prévus ce soir.
Allez, il va falloir se mettre en route et attaquer cette longue côte. Je ne rempli qu'une seule gourde, cela fera toujours un kg de moins.
Je me trouve avant de partir face à l'un des plus épineux casse-têtes du cyclotouriste : le rangement de concombre. Il faut réussir à jongler avec un ensemble de contraintes : qu'il ne s'abîme pas, qu'il ne gêne pas, qu'il soit toujours là à l'arrivée.
Il a fait 0°C cette nuit, le duvet est en train d'atteindre ses limites. J'espère vraiment pouvoir atteindre mes hôtes prévus ce soir.
Allez, il va falloir se mettre en route et attaquer cette longue côte. Je ne rempli qu'une seule gourde, cela fera toujours un kg de moins.
Je me trouve avant de partir face à l'un des plus épineux casse-têtes du cyclotouriste : le rangement de concombre. Il faut réussir à jongler avec un ensemble de contraintes : qu'il ne s'abîme pas, qu'il ne gêne pas, qu'il soit toujours là à l'arrivée.
Allez hop, il est temps d'aller en découdre avec cette fameuse montée.
Je décide d'emblée de ne pas forcer, je passe rapidement sur les pignons les plus faciles. Et à ma grande surprise, ça passe crème comme dirait quelqu'un que je connais. Moi qui m'en faisais une montagne !
Je décide d'emblée de ne pas forcer, je passe rapidement sur les pignons les plus faciles. Et à ma grande surprise, ça passe crème comme dirait quelqu'un que je connais. Moi qui m'en faisais une montagne !
Il fait vraiment froid et bien sûr la vitesse augmente la sensation. Lors d'une belle descente je prie pour trouver un café ouvert en bas. Mes prières semblent arrêtées par les nuages. Moi qui n'aurait jamais imaginé ça, je me surprends à attendre les côtes où la difficulté de l'effort fait place une douce sensation de réchauffement. Que c'est bon !
J'étais assez fatigué hier en fin de journée. Je me disais que cette journée ne m'avait finalement pas tant reposé. Il est vrai que le froid n'aide guère. Finalement j'ai la pêche aujourd'hui, cette pause a quand même fait du bien.
Rien d'ouvert avant, la pause petit-déjeuner a lieu vers 11h30 dans l'épicerie du village de St-Maurice-prés-Pionçat. Mon Dieu que ça revigore !
J'étais assez fatigué hier en fin de journée. Je me disais que cette journée ne m'avait finalement pas tant reposé. Il est vrai que le froid n'aide guère. Finalement j'ai la pêche aujourd'hui, cette pause a quand même fait du bien.
Rien d'ouvert avant, la pause petit-déjeuner a lieu vers 11h30 dans l'épicerie du village de St-Maurice-prés-Pionçat. Mon Dieu que ça revigore !
Et je tombe sur un truc complétement dingue dans le village. Je regarde de loin, je m'approche.
"Mais c'est quoi ce truc ??"
"Mais c'est quoi ce truc ??"
J'en reste baba un moment.
Et ils ont décidément de l'inspiration à St-Maurice-prés-Pionçat, parce que un peu plus loin :
Et ils ont décidément de l'inspiration à St-Maurice-prés-Pionçat, parce que un peu plus loin :
Le meilleur a toujours une fin, je repars me cailler les miches. La perspective d'arriver à relier le domicile de Nelly et Maurice adoucit grandement ma peine.
Je me l'étais promis et je ne l'ai pas fait, j'ai encore coché l'option vélo sur le gps Google. Résultat...
Je me l'étais promis et je ne l'ai pas fait, j'ai encore coché l'option vélo sur le gps Google. Résultat...
C'est bien trop chaotique, je décide de pousser le vélo.
Et bien finalement cette petite marche en forêt était chouette. Je croise de nouvelles plantes.
Et bien finalement cette petite marche en forêt était chouette. Je croise de nouvelles plantes.
Retour sur le bitume.
Et du chemin à nouveau.
Ça y est je retrouve la route et, vite, je décoche l'option vélo du GPS !
Je préfère rouler que de m'arrêter manger dans le froid. Belle fringale quand même vers 15h, pause express en bordure du lac des Fades Besserve.
Je préfère rouler que de m'arrêter manger dans le froid. Belle fringale quand même vers 15h, pause express en bordure du lac des Fades Besserve.
Sacrée grimpette ensuite jusqu'à Ancizes.
Et me voici tout heureux d'arriver chez Nelly et Maurice. L'accueil est très chaleureux, dans tous les sens du terme avec boisson chaude et feu de cheminée.
Maurice m'apprend que nous sommes à plus de 700 m d'altitude. Ha c'était pour ça toutes ces grimpettes alors !
Au milieu du repas que nous partageons dans la véranda, il se met à neiger. Assez incroyable pour le breton que je suis.
Je passe une agréable soirée en bonne compagnie.
Et, ha, la perspective d'une nuit sans froid...
Maurice m'apprend que nous sommes à plus de 700 m d'altitude. Ha c'était pour ça toutes ces grimpettes alors !
Au milieu du repas que nous partageons dans la véranda, il se met à neiger. Assez incroyable pour le breton que je suis.
Je passe une agréable soirée en bonne compagnie.
Et, ha, la perspective d'une nuit sans froid...