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A vélo, de Lanester à Samarkand (?)

(réalisé)
vélo de randonnée
Quand : 11/04/2024
Durée : 100 jours
Carnet publié par Renan le 11 avr. 2024
modifié le 31 juil. 2024
3731 lecteur(s) -
Vue d'ensemble

Le topo : Vendredi 14 (mise à jour : 14 juin 2024)

Description :

Koutaïssi / Ubisa

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Le compte-rendu : Vendredi 14 (mise à jour : 14 juin 2024)

Je pars avant que Suzan ne soit réveillée, je lui laisse un petit mot pour la remercier.
Je file chez Alexander, je remets tout sur le vélo et J'y vais. Merci Alexander.
Je l'avais oublié ! Je passe devant l'endroit où se baigner dont m'a parlé Alexander hier soir. C'est vrai que c'est sympa. Je m'arrête, je grignote un morceau et petit bain du matin.
Pas mal pour débuter la journée.
Pas mal pour débuter la journée.
Bon fini la farniente, au sport !
Il y a plusieurs manières de rallier Tbilissi. Ce qu'il faut, c'est juste éviter les routes principales, dont l'autoroute est bien évidemment le paroxysme. Car oui, en Géorgie il est possible de prendre l'autoroute à vélo ! Mais on m'a surtout parlé d'un long tunnel sur celle-ci après Koutaïssi, chose que je n'ai vraiment pas envie d'expérimenter. Mon itinéraire me fera passer par Tchiatoura qui sera peut-être mon point de chute pour ce soir.
Je quitte donc la grosse route pour me diriger vers Tchiatoura.
Je quitte donc la grosse route pour me diriger vers Tchiatoura.
Je n'ai pas fait deux km que je me fais contrôler par des policiers en civil. Il me demandent où je vais. Ben à Tchiatoura. Ils me disent de faire demi-tour, ce n'est pas possible par là. Je leur montre le trajet sur le téléphone mais non, je dois rebrousser chemin... et prendre l'autoroute. Pas envie moi ! Contrôle du passeport, de la sacoche de cadre, photo. Ils perdent patience, je fais demi-tour. Pas très clair tout ça, il doit se tramer des trucs sur les petites routes de montagne... J'ai mis du temps à percuter, j'aurais dû répartir plus vite.
Heureusement que je ne les ai pas croisé après 15 km de montée...

Bon ben plus le choix maintenant... Autoroute !
Bon ben plus le choix maintenant... Autoroute !
C'est une expérience intéressante. La bande sur le côté est très large, de manière inattendue on est bien. Mieux que sur une route fréquentée, c'est certain.
J'attends juste avec appréhension l'arrivée du fameux tunnel. Je prends la première sortie sans avoir du le traverser.

C'est vrai qu'ils travaillent énormément la pierre dans ce pays.
C'est vrai qu'ils travaillent énormément la pierre dans ce pays.
Bon ensuite c'est un peu l'aventure.
En sortant de l'autoroute.
En sortant de l'autoroute.
J'avais vu qu'il y avait un pont sur le téléphone. Je me suis dit que le chemin allait alors être terminé, pour un pont on allait retrouver du bitume.
Et bien...
Le pont.
Le pont.
En passant dessus je vois les véhicules s'arrêter et refixer des planches. Mon Dieu !
Quand c'est à mon tour, je n'ai qu'une hâte c'est d'en finir. Je marche à côté du vélo, certaines planches se soulèvent. Et il est interminable ce pont !
Ouf, c'est bon.
Mais toujours pas de goudron à l'horizon. J'erre pendant plusieurs kilomètres.

Ma route...
Ma route...
Heureusement, pas un seul chien.
Heureusement, pas un seul chien.
Ça y est, sur le tarmac !
Ça y est, sur le tarmac !
Et bé, ces deux policiers m'auront fait prendre un sacré chemin. Je revois mon parcours et mes ambitions kilométriques à la baisse.
Beaucoup de stands de poterie.
Beaucoup de stands de poterie.
Que peut bien vouloir dire ce panonceau accroché à ce tuyau ?
Que peut bien vouloir dire ce panonceau accroché à ce tuyau ?
Je décide de reprendre l'autoroute pour avancer un peu. Elle est finalement en travaux, on roule juste à côté. Et heureusement car on voit les tunnels en construction. Je les évite donc. Je n'évite par contre pas ce gros traffic avec les camions qui passent tout près. Pas terrible. Je regarde le téléphone, vise un village proche de la rivière et quitte cette affreuse route juste devant un tunnel qui lui fait rattraper l'autoroute. J'ai eu chaud !
Haaaaa, bien plus chouette !
Haaaaa, bien plus chouette !
Une pépite géante.
Une pépite géante.
Je m'arrête donc à Ubisa et plante la tente proche de la rivière. Petit décrassage dans celle-ci ensuite.
En allant vers l'eau.
En allant vers l'eau.
Au bord de l'eau.
Au bord de l'eau.
En revenant de l'eau.
En revenant de l'eau.
Je remonte sur le vélo pour faire deux kilomètres en arrière : direction le petit restaurant à côté duquel j'avais failli bivouaquer en premier lieu. Des khinkalis et du WiFi pour 
Mais où est la tente de Charlie ?
Mais où est la tente de Charlie ?
La fumée au fond c'est le restaurant qui m'attend.
La fumée au fond c'est le restaurant qui m'attend.
Je n'ai pas tellement avancé aujourd'hui avec les petits chemins de ce matin, j'ai dû faire une soixantaine de km. Je voulais être à Tbilissi après-demain soir, ce n'est pas sûr du coup. On fera mieux demain !
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