A vélo, de Lanester à Samarkand (?)
Quand : 11/04/2024
Durée : 100 jours
Durée : 100 jours
Carnet publié par Renan
le 11 avr. 2024
modifié le 31 juil. 2024
modifié le 31 juil. 2024
3522 lecteur(s)
-
Vue d'ensemble
Le topo : Mercredi (mise à jour : 11 juil. 2024)
Le compte-rendu : Mercredi (mise à jour : 11 juil. 2024)
4h30, le muezzin du village lance le premier appel à la prière de la journée. Alors sous prétexte qu'il est insomniaque, il réveille tout le monde ? Je trouve ça un peu moyen.
Je finis par me rendormir.
Je me lève et ouvre la grande porte du garage, la météo semble bonne. Le temps de tout ranger, Halit est debout également. Dilara et Seda dorment toujours. Je n'aurais malheureusement pas le loisir de leur dire au revoir, je demande à Halit de s'en charger. Encore des personnes que je n'oublierai pas de si tôt.
Je finis par me rendormir.
Je me lève et ouvre la grande porte du garage, la météo semble bonne. Le temps de tout ranger, Halit est debout également. Dilara et Seda dorment toujours. Je n'aurais malheureusement pas le loisir de leur dire au revoir, je demande à Halit de s'en charger. Encore des personnes que je n'oublierai pas de si tôt.
Zut, ça monte assez gentiment mais je retrouve le même vent de face qu'hier. Je sais que la côte ne va durer que 5 ou 6 km, c'est déjà ça.
Le ciel est de plus en plus gris, la pluie n'est pas loin. Je sors la veste étanche que je laisse à disposition par précaution.
Avec ce vent la vitesse n'est pas élevée.
Avec ce vent la vitesse n'est pas élevée.
Cela fait déjà plus de deux heures que je roule, je m'arrête manger. Halit m'a donné hier soir un petit bocal d'une sorte de compote de fruits, graines et cannelle. C'est le genre de chose que Noé aurait préparé à la descente du niveau des eaux, avec ce qu'il a réussi à trouvé dans l'Arche. (Nous ne sommes pas très loin du mont Ararat.) En tout cas c'est vraiment délicieux. Il reste également un morceau de pain d'Akhaltsikhé. Je suis bien là. Adossé à ma rembarde j'admire le paysage et regarde la pluie passer tout proche en mastiquant.
Avant de repartir je décide quand même de m'équiper : pantalon et veste étanche, d'autant plus qu'il ne fait pas chaud. J'installe aussi la protection sur les sacoches avant.
C'était une bonne idée car la pluie arrive.
Ça y est, terminé la montée.
C'était une bonne idée car la pluie arrive.
Ça y est, terminé la montée.
Haaa, le vent a cessé et c'est plutôt de la descente maintenant.
J'arrive dans un quartier résidentiel, aucun hôtel par là. Je me dirige ailleurs et en voici un. Il est complet. Ha ben ça alors ! Je continue et en trouve un second. Il y a de la place, je visite une chambre et pose mes sacoches ici. Le tarif est plutôt élevé par rapport à ce que je trouve d'habitude, 20 €, mais si je me fie à ce que j'ai vu sur Internet ce sont les premiers prix ici. C'est un vrai grand hôtel, avec une vue depuis la chambre. Le vélo reste à l'abri dans un bureau plus ou moins désaffecté deux pas de porte plus loin.
La petite sieste, quotidienne maintenant, bien sûr et je me dirige vers la gare routière : vu la difficulté que j'ai eu les jours derniers, je décide de me ménager et de rejoindre Igdir par bus. Si c'est possible avec le vélo. Cela m'économiserait deux jours de pédalage.
Oui c'est possible. Super ! Plusieurs départs par jour, je me décide pour celui de 10h. Le billet sera à prendre demain matin en arrivant à la gare routière.
Je suis au coeur d'un quartier commerçant, je retourne à l'hôtel et en repars avec un des morceaux d'arceau de la tente : ce serait bien de pouvoir faire quelque chose pour remplacer celui manquant. Une première échoppe, rien qui convienne. Une deuxième et, entre quincaille et pièces d'entretien de tracteur nous réussissons à nous débrouiller avec le jeune patron. Bien sûr il m'offre le tchai. Ce sera à essayer mais ça devrait faire l'affaire. Coup de l'opération : 0,60 € avec un tchai offert...
Oui c'est possible. Super ! Plusieurs départs par jour, je me décide pour celui de 10h. Le billet sera à prendre demain matin en arrivant à la gare routière.
Je suis au coeur d'un quartier commerçant, je retourne à l'hôtel et en repars avec un des morceaux d'arceau de la tente : ce serait bien de pouvoir faire quelque chose pour remplacer celui manquant. Une première échoppe, rien qui convienne. Une deuxième et, entre quincaille et pièces d'entretien de tracteur nous réussissons à nous débrouiller avec le jeune patron. Bien sûr il m'offre le tchai. Ce sera à essayer mais ça devrait faire l'affaire. Coup de l'opération : 0,60 € avec un tchai offert...
Oula, vite à l'hôtel le ciel devient extrêmement menaçant.
Une pluie diluvienne tombe sur Kars, comme hier soir à Höçvan.